Chapitre 15 : Never Look Back

Miredhel glissa une mèche derrière son oreille alors qu'elle regardait à travers l'obscurité derrière elle. Son cœur se serra dans sa poitrine, espérant de toutes ses forces que son frère puisse soudainement apparaître. De longues heures avaient passé depuis la dernière fois où elle avait vu le prince et qu'ils s'étaient séparés, tandis que ce dernier attendait, enveloppé par un tourbillon de brume blanche. Lorsqu'ils s'étaient quittés, son visage exprimait de l'inquiétude et du chagrin. En dépit de ses sentiments mitigés pour Legolas, Miredhel savait qu'il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour aider Eledhel, ou d'autres personnes dans le besoin, y compris elle-même. Elle n'arrivait simplement pas à le comprendre. Par moment, il pouvait être particulièrement doux et tendre, et le lendemain, totalement égocentrique et arrogant. Il a cependant certaines qualités rattrapant tout cela, admit-elle avec un sourire. Comme le fait d'être l'archer le plus habile qu'elle n'avait jamais vu et de posséder un visage et un corps très plaisants à regarder. En outre, il embrassait merveilleusement.

Si seulement il n'était pas si désagréable. Il avait agi de manière abominable quand elle avait tenté de s'excuser lors de l'orage. Peut-être que son peuple accordait peu d'importance aux excuses ou à l'humilité. Il était un elfe de la Forêt Noire. Miredhel peinait à voir au-delà de ce statut, et qu'il soit leur prince était pire encore. Il représentait la Forêt Noire. Certes, elle n'y était jamais allée. Même maintenant, elle ne voulait pas y aller, pas dans cet endroit, où les arbres étaient sombres et trempaient leurs racines dans le sang des blessés.

Miredhel frissonna. Elle sentait l'absence de son frère plus encore. Une fois de plus, elle jeta un regard en arrière. Toujours rien. Seulement, cette fois-ci, Dame Limaer observait ses agissements. L'elfe vint se placer au côté de Miredhel.

« - Dame Miredhel, mon amie. Par trois fois, je vous ai vu regarder en arrière dans l'obscurité. », lui dit-elle.

Miredhel avait les yeux rivés droit devant dans l'intention de ne pas regarder Limaer. Elle était encore très jeune et même si elle était de ce fait plus prompte à la sottise, la jeune elfe avait une âme sympathique.

Limaer ne fut pas découragée par ce silence. Elle voulait aider Miredhel, désemparée, dont elle trouvait le frère très beau et pouvant éventuellement être un prétendant. Gagner les bonnes grâces de la sœur ne lui ferait pas de mal.

« - Ne vous inquiétez pas pour eux. Votre frère est un vaillant seigneur et il peut se protéger contre ce mal. Et le Prince Legolas le trouvera, car il est aussi courageux et fort ... et beau.

Je ne crois pas que son charmant visage le protégera d'un dragon dans la nuit, Limaer, dit Miredhel en roulant des yeux.

« - J'imagine que vous avez raison, concéda-t-elle et elle regarda fixement Miredhel. J'ai observé la façon dont il vous a regardé avant notre départ du camp. »

Miredhel gémit intérieurement puis murmura quelques mots à son cheval, Thorontal, pour qu'il avance davantage. Peut-être qu'elle pourrait semer Limaer dans la foule, et la conversation prendrait fin. Thorontal et elle se faufilèrent dans une ouverture entre deux autres elfes, mais Limaer était une assez bonne cavalière et elle réussit à rester aux côtés de Miredhel.

« - Ne pouvant en être certaine, j'ai pensé que je pourrais demander ..., commença Limaer.

S'il vous plaît, n'en faites rien, insista Miredhel.

Est-ce-que le Prince Legolas ... hum ... vous a fait une déclaration ?

- Une déclaration ?, s'agaça Miredhel. Limaer, je pensais que vous vouliez me consoler de l'absence de Eledhel, et non vous enquérir du cœur du prince ».

Limaer et elle se trouvaient désormais en tête de procession. Elle était certaine que tous écoutaient. Ils ne pouvaient s'en s'empêcher. Miredhel ne parvenait pas à savoir si elle était sur le point de rougir ou de pleurer. Peut-être les deux.

« - Êtes-vous intéressée par lui ? », chuchota Limaer.

Miredhel cingla du regard l'elleth.

« - S'il vous plaît, laissez-moi ! Je refuse d'aborder le sujet maintenant, ou à tout autre moment. », siffla-t-elle.

Limaer renifla et rejeta la tête en arrière.

« -Je suis désolée, Miredhel. Je sais que vous êtes inquiète pour le retour de votre frère. Je ne sais vraiment pas ce qu'il m'est passé à l'esprit, de m'enquérir ainsi de cette manière de l'intérêt que vous porte le prince. Je sais qu'il est très ami avec votre frère. Pardonnez-moi , », confessa-t-elle.

Miredhel hocha la tête puis finit par s'écarter de Limaer. Elle leva la tête alors qu'elle se dirigeait à l'avant de la procession, laissant la brise fraîche de la nuit refroidir ses joues brûlantes. Qu'est-ce ce que Limaer voulait dire, se demanda-t-elle, en sous-entendant qu'elle avait l'attention du Prince ? Elle jeta un regard moqueur en direction de Limaer. Ah ! Si seulement elle savait la moitié de ce qu'il s'était passé entre eux. Non qu'elle s'en soucie ... Il n'était rien pour elle ... rien.

Chevauchant Thorontal, elle se fraya un chemin en tête de la procession, où Belegil et Sulindal surveillaient les alentours d'un œil vigilant. Être près d'eux lui apportait du réconfort ; après tout, ils étaient comme des frères pour elle, aussi longtemps qu'elle les avait connus. Avec un hochement de la tête, Belegil lui fit un clin d'oeil et ouvrit la bouche pour parler, mais Miredhel ne le permit pas.

« - S'il vous plaît, ne parlez pas de ça, », le supplia-t-elle.

Belegil et Sulindal échangèrent des regards amusés.

« - Pourquoi donc, alors que tout le monde en parle déjà ?, déclara Belegil.

Raison de plus pour montrer le bon exemple en vous taisant, ordonna Miredhel , une once d'espoir se ressentant dans sa voix.

Mmmh. Belegil caressait son menton, comme s'il était en pleine réflexion. Notre petite Miredhel et le grand héros et prince de la Forêt Noire, l'un des Neuf marcheurs. Pas moins. Qu'en dis-tu, mon frère ? »

Sulindal haussa les épaules, et Miredhel lui lança un regard reconnaissant.

« - Oh, voyons, Sulindal. Je sais que vous détenez de précieuses informations. Cela se voit simplement par l'expression suffisante sur votre visage.»

Belegil examina son frère en plissant les yeux.

« - Legolas a-t-il dit quelque chose ? »

Désormais, c'était au tour de Miredhel d'observer curieusement Sulindal.

« - Qu'est-ce qu'il a dit, Sulindal ? Était-ce au sujet de notre pari pour le tournoi ? »

Belegil siffla et Miredhel réalisa qu'elle en avait trop dit. Elle posa sa main sur sa bouche et rougit, de manière si voyante qu'elle pouvait éclairer la voie devant eux.

Belegil était intrigué par sa réaction.

« - Oh ... très intéressant. Inquiète au sujet du pari, Miredhel?

Bien sûr que non. Ne soyez pas stupide, Belegil. C'était une broutille », insista-t-elle, mais elle était trahie par le tremblement de ses mains.

C'est alors que Sulindal se joignit à la partie.

« - Pourquoi tourner cette bague autour de votre doigt, mon amie, si le pari n'était qu'une broutille, et que vous ne souhaitez pas que l'on sache de quoi il s'agisse ? Je sais que vous faites cela quand vous êtes nerveuse.

Oh, je suis tellement heureuse de vous avoir rejoint, répondit sèchement Miredhel . Cela est beaucoup trop plaisant.

Je vous en prie, Miredhel. Le sarcasme ne vous sied pas ... mais l'honnêteté, si. Maintenant, pourquoi ne pas simplement soulager sa conscience et tout nous révéler à propos du prince ?, persista Belegil. Il pencha la tête et fit une moue. « S'il vous plaît ? » Il battit des cils.

Elle rit.

« - Quelle commère vous faîtes donc !, s'exclama-t-elle. Vous pouvez me regarder avec ces yeux aussi longtemps que vous le souhaitez, mais il n'y a rien à dire.

Je sais que Sulindal et vous me cachez quelque chose », insista-t-il, irrité. Tout le monde le sait, sauf moi. »

Cette journée est à marquer d'une pierre blanche, Miredhel. Pour la première fois dans l'histoire des Elfes, Belegil est écarté d'un secret, plaisanta Sulindal, savourant pleinement le fait d'avoir le dessus sur son frère.

- Je veux toujours savoir ce que Legolas vous a dit, Sulindal », déclara Miredhel. Elle avait vraiment pensé que Legolas ne dirait rien.

Sulindal la regardait avec ses yeux gris foncé.

« - Legolas ne m'a rien dit. », lui confia-t-il puis il ajouta dans un murmure.

« - Rien dont tu ne sois déjà au courant de toute façon. »

Hum. Belegil renifla. Si c'est ainsi que vous voulez que cela se passe, j'attendrai le retour de Legolas. ».

Il fit une pause, un éclat diabolique illuminant ses yeux.

« - Legolas et Miredhel ... Miredhel Greenleaf, Dame de l'Ithilien ... », taquina-t-il.

Elle regarda autour d'elle nerveusement, en espérant que personne n'ait entendu, et encore moins la pénible Limaer.

« - Chut, insista Miredhel. Nous ne sommes même pas amis. Pourtant, je sais que ce serait folie d'essayer d'argumenter avec des personnes comme vous. Dans ces moments-là, je recherche désespérément votre sœur pour me soutenir. »

Sulindal la regarda curieusement.

« - Vous savez », commença-t-il, sa voix était étrangement nerveuse. Annariel m'a confié une fois qu'elle craignait que vous ne rencontriez un prince elfique fringant, ce sont ses propres mots, qui bouleverserait votre cœur et qui vous emmènerait loin pour vous épouser. »

Belegil sourit.

« - Toutes mes excuses, Miredhel. Pour une fois, notre très chère sœur est avec nous, même depuis les cavernes de Mandos.

« - N'en dites pas plus. Nous risquons de nous perdre en de vaines spéculations. », dit-elle, en espérant mettre un terme à son tourment. Les deux frères se turent et les deux pensèrent à leur sœur alors que la lune s'effaçait là-haut et que les étoiles disparaissaient dans le ciel de velours sombre.

Le voyage devint calme et la procession accéléra le pas. Les plaisanteries légères des jumeaux avaient soulagé le cœur de Miredhel. Cependant, elle observait la façon dont Sulindal ne cessait de surveiller l'obscurité et le chemin devant eux, une main sur son arc. Belegil menait la chasse sans réserve, perçant les ombres des yeux, mais il ne relâchait pas son emprise sur le pommeau de son épée. Tout s'effaçait et était sombre. Pas un chant d'oiseaux n'accueillit leurs pas, ou de quelconques murmures réconfortants provenant des arbres âgés qu'ils rencontraient. Le faible chant de l'Anduin interpellait les elfes. « Vite, vite. » Les chevaux et les cavaliers étaient épuisés par leur voyage, mais ils pressèrent encore le pas, même jusqu'à l'aube. Eledhel et Legolas ne revenaient pas et il n'y avait aucun signe d'eux.

Le soleil apparut par-dessus le vaste horizon d'arbres sombres se tenant l'est.

« La Forêt Noire », pensa Miredhel, et son cœur manqua un battement.

Elle avait depuis longtemps ressenti l'attraction de cet endroit sur son âme, l'appelant vers un destin ne voulait pas voir où son amie bien-aimée avait rendu son dernier soupir. L'elfe avait déjà visité plusieurs fois cet endroit dans ses songes.

Les premières lueurs du matin éclairèrent ses joues et ses tresses. C'est avec le soleil levant que l'espoir du retour de son frère ressurgit. En s'élevant dans le ciel, le soleil lourd et pourpre brûla la brume de la nuit qui s'échappa en minces volutes qui tentaient de s'accrocher aux sabots de leurs chevaux.

« - Un soleil rouge se lève, observa Sulindal. Beaucoup de sang a dû couler cette nuit. »

Miredlel le regarda d'un œil atterré. Elle sentit sa lèvre trembler. Il avait réussi à mettre des mots sur les pensées qui affligeaient son esprit.

« - Voyons !, se moqua Belegil. Cela ressemble à une parole fantaisiste que Legolas dirait s'il était présent. Vous m'amusez tous les deux, dit-il puis il émit un gloussement forcé, observant attentivement du coin de l'œil l'expression de Miredhel. Ne trouvez-vous pas cela amusant, Miredhel ? » demanda-t-il, en roulant des yeux de façon comique.

Elle parvint à le regarder fixement et se mordit la lèvre. Il ne fallait pas commencer à pleurer. Peut-être que du sang avait été versé et que ce n'était pas celui de son frère. Eledhel allait très bien, et il n'y a pas lieude verser des larmes, se dit-elle.

Belegil poursuivit, imitant son frère d'une voix criarde.

« - Oh, Legolas, une lune blanche monte ! Beaucoup de lait a dû être renversé cette nuit ! »

Il regarda Miredhel pour obtenir son approbation, et les lèvres de cette dernière s'élargirent en un léger sourire.

« - Cela est bien mieux. Sulindal ne voulait rien dire de particulier en disant cela.» dit-il à voix haute en regardant son frère d'un air appuyé.

Sulindal avait l'air penaud.

« - Il a raison, Miredhel. C'est un vieux dicton, après tout. Legolas et Eledhel nous rejoindront bientôt. Ils brillent bien trop pour que l'obscurité réussisse à les avoir. »

Devant eux, la lumière rouge rosissait le marbre de l'ancien pont, qui enjambait l'Anduin et formait un arc par-dessus la rivière, dans un ensemble des plus harmonieux et démontrant un art sans égal. Deux elfes en pierre s'y tenaient telles des sentinelles silencieuses, leurs bras tendus vers le ciel et les mains jointes autour d'une étoile, formant une grande arche devant l'entrée. Il y a bien longtemps, les puissants rois des elfes avaient gouverné ces terres, et de nombreux voyageurs en direction de l'Ithilien haletaient face à leur héritage, leur pouvoir qui disparaissait.

Le chemin de la troupe finit par rejoindre l'ancienne route qu'ils avaient abandonnée la veille pour se détourner des orques.

« - Si nous ne tardons pas, le sud du bois devrait se trouver à un jour d'ici, annonça Belegil.

Espérons donc que nous n'aurons pas d'autres retards », émit son frère.

Ils atteignirent le pont en milieu de matinée. Là où il avait semblé minuscule dans l'horizon, le pont se dressait maintenant devant eux tel un colosse. Les sentinelles elfiques en pierre les dominaient de toute leur hauteur, flamboyant dans une fureur silencieuse de marbre blanc malgré les fissures qui creusaient la matière.

« - Peut-on toujours le traverser en sécurité ?, demanda à voix haute Sulindal, en remarquant la maçonnerie altérée et les myriades de fissures qui marquaient la surface du pont.

Legolas nous a ordonné de traverser à cet endroit. Je vais mener le premier groupe et nous vous attendrons de l'autre côté. »

Belegil réunit la première moitié des elfes et commença à traverser. Miredhel et Sulindal examinaient quelques morceaux de marbre qui s'effritaient et tombaient dans l'Anduin au moment où Belegil traversait. Elle n'appréciait pas les hauteurs et choisit d'examiner les visages des statues à la place. Ils avaient les cheveux longs et les tresses traditionnelles des guerriers elfiques. Même le passage des années ne pouvait gâcher leurs beaux visages. Miredhel se disait que celui de gauche ressemblait fortement au prince quand une ombre passa devant le soleil. Elle protégea ses yeux de sa main et regarda le point noir qui se dirigeait à présent rapidement vers eux.

« - Ce n'est rien qu'un petit nuage, déclara un elfe.

Il se déplace rapidement et contre le vent !, déclara un autre.

Le dragon est de retour !, cria Sulindal. Traversez le pont maintenant ! Allez ! Ne perdez pas de temps. »

Tous grimpèrent sur le pont, sauf Miredhel.

« - Miredhel, qu'attends-tu ? Viens !, ordonna Sulindal, mais elle ne l'entendit pas. Ses yeux étaient fixés sur la route derrière eux où deux chevaux et leurs cavaliers arrivaient.

Eledhel et Legolas, cria-t-elle joyeusement alors qu'on pouvait les voir. Nous ne pouvons pas les laisser maintenant.

Il le faut ! Sulindal arrivait au bout du pont et fit signe de le suivre. Venez !

Miredhel secoua la tête.

« - Non, je l'ai déjà perdu une fois. Je ne vais pas l'abandonner à nouveau », cria-t-elle en se retournant pour chevaucher vers son frère.

Sulindal allait la suivre, mais Belegil hurla du pont.

« - Laisse-la partir, mon frère ! Nous ne pouvons nous attarder plus longtemps car la bête est presque sur nous. Ils la protégeront. »

Alors, Sulindal fit quelques pas en arrière et rejoignit les autres tandis qu'ils chevauchaient vers l'horizon sombre d'Eryn Lasgalen.

Miredhel savait qu'elle avait scellé son sort alors qu'elle galopait à l'opposé du pont, mais elle n'en avait cure. A présent, elle pouvait clairement discerner le dragon. Ses ailes palmées larges et sa longue queue projetaient une ombre redoutable sur le sol derrière elle. Elle jeta un regard en arrière et se pencha vers son cheval. « Vite, Thorontal. Nous devons voler ! » Le dragon effectua une boucle au-dessus des nuages. « Legolas, Eledhel ! », hurla-t-elle par-dessus le bruit tonitruant des ailes. « Faites demi-tour et fuyez! » Elle savait qu'ils ne feraient pas une telle chose. Ils chevaucheraient à son secours pour tous les sauver.

La bête noire volait désormais au-dessus d'elle. Thorontal accéléra l'allure et galopa à toute vitesse à travers le vallon. Le dragon fendit l'air dans un halo de flamme, le souffle chaud. Le cheval de Miredhel hua et se cabra, la faisant tomber au sol. Elle roula pour s'éloigner de sous les sabots qui martelaient le sol, saisissant sa cheville sous la douleur ; elle était foulée mais pas cassée. Elle ne pouvait pas courir, et elle ne pouvait pas se cacher. Le dragon effectua un cercle puis plongea à nouveau, en chute libre à toute vitesse en direction de Miredhel, des années de cupidité et de soif de sang se lisant dans ses yeux jaunes. Elle se prépara et plaça sombrement une flèche à son arc. Elle ne voulait pas mourir tranquillement, pas aujourd'hui. Pas maintenant.


Note de l'auteure originale, Raider-K :

Oh, oh! Je pense que Miredhel est dans un sacré pétrin! Il est temps pour elle de faire ses preuves ! Dois-je laisser le dragon la dévorer, laissant Legolas tomber entre les griffes de l'autoritaire Dame Limaer? Ou l'abandonner, le cœur brisé?

Ou peut-être que le dragon volerait par-dessus la forêt pour rôtir Thranduil et sa famille devant Legolas. Ce serait triste. Bwa haa haa!

Ou peut-être que le dragon mutilerait en partie Miredhel, et nous pourrions avoir une de ces scènes de mort pathétique ... je plaisante.

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