Je ne possède aucun des univers de ce recueil
Pour la deuxième année, j'ai décidé de consacrer le mois de juillet aux bromances en créant un défi mensuel avec un prompt par jour. Le but est d'écrire un texte par jour sur tous les types de relations amicales profondes. Défi en commun avec PetiteDaisy !
Pourquoi juillet ? Eh bien parce que le 30 c'est la journée mondiale de l'Amitié, c'était bien comme point d'orgue ;)
Oui, je commence la publi en retard, mais j'étais en déplacement. Je vais essayer de rattraper.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
BROMANTIC JULY 2022
Moment de Blues : Napoléon Solo et Illya Kuryakin (The Man from U.N.C.L.E)
Napoléon se savait suffisamment doué pour comprendre relativement bien la psychologie humaine. Dans une autre vie il aurait été le psychologue le plus en vue de tout Hollywood. Ceci étant, comprendre la psyché humaine était un plus dans son travail, il en était conscient. Cela lui permettait de manipuler ses adversaires avec son charme, son charisme et son regard bleu électrique.
Sauf que là, tout de suite, il ne voulait manipuler personne, il voulait juste comprendre. Illya n'était pas le plus bavard, ni le plus expansif de ses amis. Il était secret, renfermé et taciturne, même si par moment, depuis qu'ils travaillaient ensembles, l'armure se fissurait lui laissant entrapercevoir la personnalité douce et attachante de cet ennemi devenue paradoxalement son meilleur ami.
Et comme tout meilleur ami, Napoléon détestait voir Illya ne pas aller bien… même si de ça il en était sûr, il n'allait pas bien. Il lui paraissait encore plus perdu dans ses pensées, distant et triste. Il fallait à tous prix qu'il lui parle pour savoir si c'était des signes de vraie dépression ou juste un violent moment de blues.
Il profita donc du fait que Gaby soit parti pour faire quelques courses pour enjamber le canapé et se laisser tomber assis à côté du russe, sur la cuisse duquel il donna une petite tape qui lui valut un grognement.
- Tu sais que je peux te briser la main ?
- Je le sais depuis que tu as arraché la porte du coffre de ma voiture, Péril, lui répliqua son ami.
Le russe grogna une nouvelle fois et se remit à sa lecture, sauf que Napoléon l'avait observé depuis un petit moment et qu'il n'avait pas tourné une seul page. Il le fixa un peu attendant qu'il prenne la parole, mais son ami ne dit rien. L'américain ne savait pas comment l'aborder pour ne pas le braquer, mais n'eut pas le temps de le faire parce que le russe redressa la tête.
- Bien. J'écoute. Que voulais-tu me dire ?
- Qui te dit que je voulais te dire quelque chose ?
- Je te connais.
- Moi aussi, répondit Napoléon en lui souriant avec douceur. Alors qu'est-ce qui ne va pas ?
- Rien.
- Illya, je sais que tu n'es pas très joyeux de nature, mais depuis quelques jours, c'est pire et même pour toi ce n'est pas normal, tu…
Napoléon n'eut pas le temps de finir sa phrase parce que son ami fouilla dans sa poche et lui tendit un télex qu'il avait plié en quatre.
- Qu'est-ce que c'est ? Demanda Napoléon en dépliant le papier.
- Ils m'ordonnent de rentrer, souffla Illya pendant que Napoléon lisait le document.
Un long frémissement remonta le long de son échine. Il comprenait pourquoi son ami était triste et déprimé ces derniers jours.
- Tu vas le faire ?
- Est-ce que j'ai le choix ?
- Bien sûr que tu as le choix. C'est ta vie.
- Tu crois vraiment qu'ils le voient comme ça ? Depuis trois jours je cherche comment le dire à Gaby… et je n'ai pas envie de partir.
- Alors ne pars pas, je te promets que je vais t'aider à trouver une solution.
- Je ne veux pas t'entraîner avec moi, ça…
- C'est ça que tu ne comprends pas. Nous sommes amis Illya, c'est comme ça… Il va falloir t'y faire.
