Contexte de l'OS
Type de l'OS : ce texte a été écrit en 20min pour les 24 heures du FoF (oui, je suis tombée amoureuse de ce forum). Le prompt était le 11e de la journée, à savoir "Tu crois qu'on a mal pour mourir ?"
Personnage : Lyanna
Contexte de l'OS : 8x03 (SPOIL)
Merci à Marina KaFai, AngelicaR, Destrange, Elayan, Miss Macaronii et Wizzette pour leur review sur le drabble précédent.
Ps : j'étais pas chez moi donc j'ai dû rédiger ce texte sur mon téléphone, il risque d'y avoir des drôles erreurs de frappe. J'essaie de rattraper les prompt que j'ai en retard de la journée, je prendrais donc le temps de relire et corriger une fois les 24h terminées.
Une flèche vola si près d'elle qu'elle lui arracha une mèche de cheveux. Mais tout comme les morts, le sang, les épées ou bien les flammes qui naissaient autour d'elle, le projectile ne l'arrêta pas. Ses yeux étaient rivés vers son objectif, un géant dont la noblesse passée avait été remplacée par une froideur mortuaire. Malgré sa taille imposante, personne ne semblait réellement voir ce colossal personnage et seul Lyanna s'intéressait à son élimination.
Ou peut-être était-elle la seule suffisamment inconsciente pour envisager l'éliminer.
Elle s'était dans tous les cas élancée vers le monstre de glace, un hurlement pour cacher sa peur et se donner quelques onces de courage.
Elle cria lorsque le géant se saisit d'elle.
Elle cria lorsqu'elle sentit ses côtes être impitoyablement brisées.
Elle cria lorsqu'elle enfonça son épée dans l'œil de son adversaire, et cria encore lorsque celui-ci l'écrasa de son poids.
Puis, elle cessa de crier.
Alors qu'elle sentait sa conscience s'éteindre, elle abandonna sa posture de lady impressionnante. En ses derniers instants, elle n'était plus Lady Mormont, celle qui avait tenu tête aux grands seigneurs de ce monde et qui avait fait preuve de plus de courage que tous ceux-ci réunis. Elle n'était plus que Lyanna, une enfant de douze ans, effrayée par la mort qu'elle sentait inévitable.
- Tu crois qu'on a mal pour mourir ?
Elle ne savait pas à qui elle adressait cette ultime question - sûrement aux autres malheureux qui se mourraient à ses côtés pour qu'un lendemain puisse voir le jour. Ou peut-être que cette question n'était posée que pour elle-même, comme une dernière tentative pour garder son esprit éveillé - en vain, car son âme s'échappait déjà de son corps.
Note (de fin) : je viens d'enchaîner deux drabble tristes. Si vous voulez proposer un défi qui serai à la base de quelque chose de plus joyeux, n'hésitez pas. Proposez aussi même si c'est un truc à la base de quelque chose de triste.
