Pourquoi fais tu ça ?

Avant de débuter le chapitre, je tiens à remercier les personnes qui suivent cette histoire ce qui me fait plaisir. Peut-être y aura t- il plus de chapitre introspectifs et de flash back à venir par la suite.
Sur ce, bonne lecture.
Un énorme merci également à ma béta lectrice et son aide précieuse.

Il n'y avait personne dans les dortoirs en ce samedi après midi nuageux, beaucoup d'élèves avaient décidé d'aller dehors. La température était encore élevée et donnait envie de travailler au bord du lac ou sous les arbres.
Seuls quelques rares étudiants préféraient rester au château, et leurs endroits de prédilection étaient la Grande Salle, les salles communes ou les passages de la cour intérieure.
Absolument personne ne semblait emballé par la perspective de travailler sur ses devoirs ou de rester au calme dans les dortoirs, ce qui convenait parfaitement à quelqu'un.
L'endroit était parfaitement désert : il y avait seulement, de ça et là, des vêtements traînant par terre, des parchemins froissés et, les lits auraient eu grand besoin d'être refaits.
Etendu sur un lit dont la couverture vert émeraude était froissée et dont le dessus de lit de la même couleur gisant sur le sol en un tas informe. Un cahier se distinguait en dessous de l'oreiller.
Autour de lui, des lits encore plus en désordre, du linge sale traînant sur le sol, des emballages de chocogrenouilles vides, et des dragées surprise de Bertie Crochue éparpillés sur la moquette.
La silhouette étendue battit légèrement des paupières, la table de nuit en bois de chêne bien cirée et décorée avec goût ou, les livres qui l'entouraient ne l'inspiraient absolument pas.
Seul un mot revenait encore et toujours dans son esprit. « Incapable » murmurait une voix méprisante et torve et, qu'il ne connaissait que trop bien : celle de son père.
Ses coups et ses cris ne l'avaient jamais particulièrement atteint. On pouvait s 'habituer à tout, à la douleur, à la violence. Mais sans qu'il ne sache vraiment pourquoi cet été avait été différent, son père lui avait dit avec mépris qu'il n'était ni plus ni moins qu'un incapable fini, même pas foutu de se servir de ses dix doigts pour des choses « utiles » et de le lui répéter à plusieurs reprises, ce qui avait un peu plus creusé le fossé entre eux. Qui était son père pour juger de ça ? Lui, un muggle odieux se complaisant dans l'alcool et la violence, qui ne connaissait rien de ce monde sorcier dont venait son épouse. Pire encore, il méprisait tout ce qui venait de ce monde que ce soit les objets, les faits, les les créatures ou même les possibilités offertes. Les bonnes choses, comme les plus dangereuses et obscures.
Mais ce qui lui avait peut-être fait le plus mal, la fine épine venimeuse trop bien enfoncée dans sa chair le brûlant à petit feu était autre chose. Son père lui avait craché au visage ses reproches injustes devant sa mère, et cette dernière n'avait même pas protesté ni cherché à prendre sa défense. Au contraire, elle avait suivi avec froideur l'échange sans intervenir, ses yeux durs ne lui apportant aucun soutien.

« Incapable » cette fois la voix de sa mère chuchotant mais parfaitement audible. Pourquoi avait-elle fait ça ? Ce que je fais n'a donc pas la moindre valeur à ses yeux ? Qu'est-ce que je dois faire pour qu'elle soit fière de moi ou m'encourage ? Si avoir hérité de ses qualités et travailler dur est insuffisant, le jeu en vaut il encore la chandelle ?
Effectivement, depuis son retour pour les vacances, il avait de quoi nourrir des doutes. Surtout après cette journée où le bulletin de l'école était arrivé.Non seulement, la chouette effraie de l'école avait été reçue comme un chien dans un jeu de quilles et renvoyée avec brusquerie par la fenêtre donnant sur un mur de brique crasseux et bariolé de graffitis. Mais en plus le courrier était arrivé au moment du petit déjeuner.
Sa mère n'avait même pas accordé un regard à la missive, son père l'avait regardé avec dégoût avant de la froisser et de l'envoyer rouler près de la cuisinière. Il n'aurait pas agi autrement que s'il s'était s'agi d'une lettre rébarbative comme une facture d'eau ou d'électricité.
Une fois le porridge trop collant non sucré mangé, le thé avalé et au moins un toast sur œufs brouillés qui relevait un tout petit peu le niveau du repas expédié. restant seul en tête à tête avec sa mère alors que la vaisselle attendait dans l'évier, elle consentit à s'intéresser un peu à l'enveloppe.
Elle ne fit cependant pas un geste pour la ramasser, laissant son fils observer ses résultats.
En son for intérieur, Severus se sentit soulagé et satistfait : Optimal en potions, DFCM, Sortilèges et Efforts Exceptionnels en Botanique ainsi en histoire de la magie ! Il y avait juste un Acceptable en astronomie et un Piètre dans la catégorie du vol.
Il tendit avec espoir les parchemins à sa mère qui attarda à peine cinq minutes son regard dessus avant de plisser les lèvres et de replier les feuillets sur la table. Un silence inconfortable s'installa avant qu'elle ne lui donne son avis.
« -C'est passable. Tu ne crois pas que tu serais capable de mieux faire mieux si tu t'en donnais les moyens ? Quoique oui sur ce point, je sais que je peux me fier à toi. Mais sincèrement… Sa voix était calme et dure, dissimulant à peine les reproches.
Tu n'as pas de mérite. Le programme de première année est désolant de simplicité, ce ne sont que des bases que le premier cornichon ayant un minimum de rationalité peut faire.
-Et… Tu n'as rien d'autre à ajouter ? Ses yeux avaient perdu l'éclat d'espoir qu'ils avaient quelques secondes auparavant.
-Ajouter quoi ? Que tu es presque un incapable puisque tu ne te distingues en rien… Tu as seulement des notes correctes rien de plus. Comme si ce n'était pas suffisant, elle poursuivit et enfonça le clou.
Tu manques affreusement de compétences en matière de potions et tu devrais songer à t'investir davantage dans ce domaine au lieu de bailler aux corneilles. Grandis un peu bon sang ! »
Elle lui avait craché avec colère cette dernière phrase avec la même violence qu'une gifle avant de lui jeter un regard noir.
Voilà tout ce qu'elle avait trouvé à lui dire avant de le congédier de la cuisine. Alors que son père n'avait rien trouvé de mieux à faire que de fuir la maison pour aller au pub du coin faire quelques parties de cartes accompagnées de pinte. Comme toujours…
Après tout son travail, son organisation, ce qu'il avait mis dans ses cours à Hogwarts ,après avoir essayé d'exister, voilà donc sa récompense ? ! Tout ce qu'il avait fait ne valait donc pas mieux à leurs yeux que de la bouse de dragon ou un seau de veracrasses ?
Tellement écœuré et attristé par cette attitude, il avait lui aussi pris la fuite et n'en avait pas honte. Loin de ce maudit quartier miteux, loin de cette maison qu'il ne supportait plus. Une rue, des magasins, des bureaux ou une bibliothèque… Tout était préférable à cet endroit infernal !
Tout valait tellement mieux que cet endroit de cauchemar, ces parents indifférents et injustes…. Si seulement il avait pu partir et aller ailleurs n'importe où. Mais trop facilement, la police muggle se douterait de quelque chose.
La suite de l'été n'avait pas eu grand chose de très réjouissant. Il avait été mis à contribution par sa mère pour lui rendre service dans le laboratoire qu'elle partageait avec d'autres potionnistes, c'était pour lui une occasion d'aller au Diagon'Alley. Mais de ne pas pouvoir y retrouver des amis, de déguster des glaces à la terrasse de Florian Fortarôme ou d'échanger des cartes et des bandes dessinées ôtaient une grande partie de l'intérêt du lieu. Les futilités comme l'achat des vêtements neufs avaient été balayées par l'argument éternel des prix. Comme si il était vraiment indispensable d'avoir une tenue superbe flambant neuve quand l'ancienne était encore mettable et pas encore usée à la corde ?
Non ! Il avait plutôt été occupé à reconnaître des ingrédients basiques de potions, à devoir les préparer, à ranger des bocaux sur des étagèresà « Faire quelque chose d'utile au lieu de se conduire comme un bon à rien paresseux » comme lui avait dit sa mère.
Son père n'avait pas été non plus en reste sur ce sujet. Il ne s'était pas privé de le traiter à plusieurs reprises d'incapable, de bouche inutile, le tout ponctué de gifles, de bousculades et violences.

Toujours étendu sur le lit, seul le bruit de l'eau contre la vitre brisait le silence, personne ne vînt troubler ce moment de tranquillité et, la douleur dans le bas du dos était moins intense que ces derniers jours.
Les estafilades avaient commencé à cicatriser, les hématomes eux ressemblaient à des pivoines violettes, mais au moins… c'était un peu plus supportable qu' une semaine auparavant. Pas vraiment besoin de dictame ou d'un baume pour des broutilles dans ce genre, il y avait juste à attendre que ça passe. De toute façon qui s'en préoccuperait ?
Dans une tentative de chasser ses idées noires, il repensa à ce que la première année répartie dans la maison des « intellos » lui avait prêté : un comic américain avec des canards parlants… Franchement, c'était ça, ses lectures et elle était censée être une Ravenclaw ? Ca semblait juste bien pour des enfants de quatre ans, à se demander quel âge elle avait où si elle jouait encore à la poupée songea il avec un sourire mauvais.
Cette bande dessinée ne paraissait guère intéressante, même si la couverture était bien dessinée, intrigante. (comment des Muggles d'outre manche pouvaient penser à dessiner des créatures d'un monde magique ?)
Le magazine retrouva sa place, au fond d'une malle coincé entre des chemises soigneusement pliées, vingt minutes plus tard là ou personne ne pourrait le trouver.
Bien qu'il refuserait de l'avouer, cette histoire était plutôt pas mal. A la fois accessible pour les enfants et les adultes, et les personnages étaient drôles. Pourquoi pas ne pas rester sur sa faim de livres et essayer de trouver quelque chose à la bibliothèque ?


Il régnait une toute autre ambiance dans la tour de Ravenclaw. Si il n'y avait pas beaucoup de monde dans la salle commune, quelques premières et secondes année, l'ambiance était détendue et conviviale. Après avoir envoyé un hibou à sa petite sœur pour lui parler de ses premières impressions sur Hogwarts et sur les cours Calliope s'était sentie mieux.
Maintenant, elle avait décidé de chercher un ouvrage dans la « bibliothèque ouverte » : dans la tour de Ravenclaw, chaque élève pouvait amener librement des livres qui venaient des deux mondes ainsi que des magazines voire même des bande dessinées, et n'importe qui pouvait se servir à la condition ensuite de remettre à leur place initiale les ouvrages.
Son choix s'était arrêté après un temps de réflexion sur Les Fleurs du Mal, d'un auteur français dénommé Baudelaire. Des poèmes, l'écriture est bonne et ça ressemble presque à des fables de La Fontaine, se dit-elle.
Dommage, que personne n'écrive de la poésie ou des nouvelles, ça pourrait être sympa. Tout comme des dessins ou, ou….
Perdue dans sa réflexion, elle ne fit pas attention au chocogrenouille qui s'échappa de sa paume pour se coller à la reliure d'un livre avant de retomber sur le sol, une idée lui était venue en tête, insolite et étrange, mais une idée quand même ! Qui si elle avait un peu d'appui, de soutien matériel, de personnes avec une bonne plume pourrait se révéler un choix gagnant.
Mais à qui en parler en premier ? Son directeur de maison, son préfet ? Ses compagnons ?
Cette fois la seconde chocogrenouille ne parvînt pas à s'échapper et fût proprement décapitée. Oui, l'idée d'un journal ou d'un atelier écriture était attirante et lui donnait envie de commencer très vite. Impossible de se lancer maintenant, on était samedi après-midi et une autre pensée lui traversa l'esprit.
-Ne me dis pas qu'avec le livre que tu as trouvé, tu as en plus envie d'aller à la bibliothèque ?
-Walker, si tu ne veux pas rendre un rouleau de parchemin bien argumenté sur les propriétés de l'essence de belladone, c'est ton problème. Mais ce n'est pas mon cas.
-On a jusqu'à mercredi pour le rendre, franchement t'es un peu trop pressée.
Il ne leva pas les yeux de l'album intitulé « The Red Sea Sharks », complétement pris par l'ambiance et pouffant de rire devant les injures du dénommé Haddock. Quand il avait quelque chose d'agréable et prenant à lire entre ses mains, il y aurait pu y avoir un séisme, une averse, une éruption volcanique, rien ne le tirerait du livre.
Remarquable, songea sa cousine en ouvrant la porte suivie de Rumeur. La chouette n'avait trouvé rien de mieux à faire que de venir déposer un colis dans la salle commune sous le regard de tous après avoir cherché un bon endroit, en l'occurrence un fauteuil. Perchée dessus, elle ne s'était ensuite pas décidée à remonter à la volière.


Le trajet à la bibliothèque était plus long qu'elle ne l'aurait cru. Si son préfet lui avait expliqué succinctement dans quelle partie du château elle se trouvait, l'itinéraire était une autre paire de baguettes. Au moins, l'occupant d'un tableau avait accepté de lui indiquer la direction, mais à présent l'escalier avait choisi ce moment pour aller où ça lui chantait.
Avec Rumeur sur l'épaule, elle se retrouva au premier étage dans un long couloir désert. Désireuse de ne pas s'y attarder trop longtemps, elle accéléra le pas sans penser à regarder devant elle et ne se rendit pas compte qu'elle heurtait quelqu'un. Par les ombres !

-Regarde donc où tu vas, c'est si compliqué que ça ?
-Pardon, je pensais à autre chose. Et corrige moi si je me trompe, mais ce sont des choses qui arrivent à tout le monde, non ? Est ce que ça va ? Il s'agissait plus d'une demande autoritaire que de sollicitude.
Les deux élèves se dévisagèrent un court instant avant de se reconnaître. Finalement, Snape attaqua la discussion.
-Est ce que ça te prend souvent de bousculer les autres…. Darkholme ?
Habituellement, appeler les autres par leur noms était chose rare. Tout comme des personnes un tant soit peu intéressantes, mais cette fille avait quelque chose de différent.
-Seulement quand je pense à autre chose et que je n'ai pas la moindre envie de m'attarder quelque part… Snape, répondit elle sur le même ton sans le moindre humour. Je cherchais la bibliothèque, pour un devoir.
Le Slytherin se contenta de cette explication. Le regard bleu qu'elle avait posé sur lui, était posé et franc.
Bizarre, au contraire de filles coquettes et idiotes obnubilées par leurs coiffures et leurs vêtements, elle s'était contentée de rester en uniforme son pull attaché sur ses épaules, cravate défaite, et avait simplement mis un manteau aux couleurs de sa maison. La chouette tachetée s'était réinstallée sur son épaule avant de les observer de son regard obsidien.
En tant normal, il aurait laissé se débrouiller n'importe quelle première année, il n'était pas guide ! Cependant, la bleu et bronzen de par les quelques fois où ils s'étaient croisés, s'était montrée correcte à son égard. Au contraire de cette Kathleen Greengrass hautaine, méprisante, toujours tirée à quatre épingles. Elle et Circé Farley aimaient plus que tout répandre sur les autres fiels et railleries, convaincues de leur soi disant « supériorité sang-pur. »
Même si cette petite américaine n'était pas souriante, elle ne se moquait pasétait, polie, et même gentille à son égard, autant lui rendre la monnaie de la mornille.
-Ce n'est pas très loin, encore deux couloirs et on y est. Mieux vaut se dépêcher avant que Mrs Pince nous refuse l'accès, ça ferme vers 16h.
La jeune érudite jeta un coup d'œil à sa montre qui indiquait 15h15, effectivement il avait raison.
Alors qu'ils étaient dans le second couloir, sans raison valable, ils s'arrêtèrent.
-Pourquoi fais-tu ça?
-Ca quoi ? demanda-t-elle les sourcils froncés prise au dépourvu par cette question. Elle avait envie d'ajouter Aller à la bibliothèque ? Arpenter les couloirs ? » Mais elle ne prononça pas un mot et attendit la suite.
-Rester avec quelqu'un que tu connais à peine, qui n'est même pas de ta maison et aller jusqu'à lui prêter un magazine ?
-La réponse est pourtant simple : pour faire connaissance et tisser des amitiés. Tout ça lui apparaissait comme tellement évident, qu' elle reprit son chemin en lui jetant un coup d'œil.
De son côté, Snape était tenté de la croire mais pas totalement. Qui ne lui disait pas que tôt ou tard elle chercherait une occasion pour se moquer de lui ou le rabaisser avec d'autres élèves de son année. En plus la promotion de cette année dans sa maison devait être particulièrement sympathique et idéale pour y trouver des amis. Tout en lui emboîtant le pas, il lui demanda donc ce qui la poussait à agir de la sorte. La réponse fût immédiate.
-Parce qu'au moins, tu ne sembles pas parler pour dire des futilités comme tant d'autres. C'est si important de parler, du temps ou du Quidditch et des autres niaiseries du même chaudron ?

Elle s'arrêta dans le couloir, bras croisés, elle continua sa tirade ses joues légèrement rouges.
De plus, tu sembles comprendre que certains aiment avoir des moments de solitude sans trop de monde dans les pattes. Je n'en connais pas beaucoup qui sont conscients de ça.
Elle lui avait même fait un compliment et des remarques pertinentes, même si elle n'avait pas esquissé le moindre sourire. La petite américaine semblait faite d'un autre bois que Lily mais était pourtant intrigante et intéressante de par son caractère.
Par chance, quand ils entrèrent dans le royaume de Mrs Pince, cette dernière était affairée à vérifier l'état de livres à son bureau.
Il l'observa poser son sac sur une chaise et en tirer Mille Herbes et Champignons magiques ainsi qu'un parchemin bien enroulé où se lisait juste le titre : Propriétés de la belladone.
-Un devoir à rendre pour Slughorn ?
-Oui, mercredi sans faute. Et comme il comptera à moitié avec la qualité de la potion, autant regrouper le plus de chances.
-Tu ne trouveras rien si tu cherches sur ces étagères. Essaie plutôt sur le rayonnage botanique et là-dedans.
Le livre en question qu'il lui désignait avait pour titre : « Les indispensables composants d'antidote » un gros livre en cuir vert foncé. Quand elle l'ouvrit, elle se rendit compte qu'en effet il lui serait utile, le chapitre consacré à la plante en question était bien fourni.
-Merci beaucoup, tu me rends un beau service. Pour une fois elle eût un vrai sourire, ni triste ni forcé ni crispé. Juste un sourire pour ne pas se montrer impolie, tout en feuilletant le livre elle leva les yeux vers lui.
-Et toi Severus, tu cherchais aussi quelque chose pour tes devoirs ou un roman ?
-Disons quelque chose qui soit distrayant, comme un comic strip. Celui que j'ai lu avait au moins le mérite d'être plausible et bien dessiné. Mais ici, à part les albums de Martin Miggs the crazy Muggle… il n'y a pas grand chose, Calliope, acheva-t- il en prononçant son prénom pour la première fois.
Ce beau moment ne dura pas quand la bibliothécaire fondit sur eux pour leur rappeler l'heure imminente de la fermeture et l'importance de ne pas parler à voix haute en ces lieux.
Ni l'un ni l'autre ne se sentirent ennuyés de quitter les lieux ni de retourner dans leurs salle commune. Ce qu'ils venaient de vivre était tellement suffisant.

A suivre…