Disclaimer : Les personnages n'appartiennent qu'à J.K Rowling. La seule qui m'appartient est Avalon, qui sort de mon imagination. Le quatrième et dernier tome des aventures de Avalon se déroule cinq ans après la fin du tome 3 et de leur victoire contre Voldemort !
Note de l'auteure : Je suis très contente de vous retrouver pour le dernier tome des aventures de Avalon et j'espère qu'elles vous ont plu… En tout cas, j'ai adoré les écrire et pouvoir les partager avec vous !
N'oubliez pas que les reviews sont le seul salaire des auteurs sur et que nous ne tirons absolument rien d'autre. Alors n'hésitez pas à laisser un petit commentaire, pour me donner votre avis !
Chapitre 5
Le diner de répétition…
Avalon n'avait jamais vraiment su à quoi ça servait étant donné que l'on ne pouvait pas vraiment répéter un mariage. C'était juste une excuse pour se retrouver la veille du mariage tout en mangeant et en picolant comme si c'était le jour J.
Fort heureusement, après la soirée qui avait fini un peu différemment de ce que Ava avait imaginé, tout le monde s'était calmé et Lavande était toujours demoiselle d'honneur. Même s'il y avait quand même un certain froid entre elle et les autres femmes. De plus, Harry n'était pas franchement ravi de sa présence, non plus. Il y avait beaucoup de choses que le jeune homme pouvait tolérer, mais surement pas que l'on insulte sa petite sœur, même s'il lui avait dit qu'elle avait peut être un peu trop poussé la provocation. La rousse n'avait pas encore eu l'occasion de discuter avec Ron, mais étant donné qu'ils n'étaient pas particulièrement proches, son avis lui importait peu.
Etant donné qu'elle savait qu'elle allait devoir porter une robe le lendemain, la jeune femme avait opté pour un pantalon de tailleur moulant bleu roi avec des talons aiguilles qui lui cisaillaient déjà les orteils, la veste assortie et un chemisier jaune canari qui faisait ressortir le bleu du tailleur sans trop jurer avec ses cheveux, qu'elle avait noué en chignon lâche à l'arrière de sa tête. Elle avait juste appliqué du mascara et du rouge à lèvre écarlate, détestant se maquiller.
La soirée avait lieu dans le jardin des Potter, ces derniers ayant tout préparé pour que ça soit parfait.
Alors qu'elle faisait tourner son verre de jus de citrouille entre ses doigts, la jeune femme se demanda comment elle allait pouvoir supporter cette soirée alors qu'elle avait reçu l'interdiction de boire la moindre goutte d'alcool. Ordre de son frère.
- Tu as l'air d'avoir envie de te pendre.
Tournant la tête, elle sourit en croisant le regard de Remus, qui tenait Savannah entre ses bras.
- Je n'ai pas le droit de boire, répondit elle.
- J'ai entendu le récit des événements d'hier soir.
- Ce n'était pas ma faute.
- Bien sûr que non. Je me demande parfois si tu n'aurais pas du aller à Serpentard.
- Le vert a toujours été ma couleur. (Elle tendit les bras vers la petite fille). Donne moi cette princesse. Si je n'ai pas le droit de boire, autant que j'ai un bébé dans les bras. Ça m'évitera de dire des grossièretés.
- Bonne idée.
Réceptionnant la petite fille entre ses bras, elle la calla contre sa hanche et la fit rebondir, la faisant rire aux éclats.
C'était ça qui était bien avec les bébés. Ils ne vous jugeaient pas et il était facile de les faire rire. Savannah lui attrapa les joues et plaqua sa bouche contre la sienne, se barbouillant le visage de rouge.
- Regarde dans quel état tu es, rit la jeune femme en tentant de lui nettoyer le visage avec son pouce.
- Tatie, gazouilla la petite.
- Ouais, comme Tatie. Mais mon rouge à lèvre ne ressemble à ça que lorsque que Tatie a un peu abusé du whisky. Mais comme nous avons promis de bien nous tenir, nous allons aller nous nettoyer et être un peu plus présentables.
- Rouge ?
- Tu veux du rouge à lèvre ? (La petite hocha la tête, ses cheveux passant du châtain au rouge). Alors allons te mettre du rouge à lèvre, mais correctement cette fois ci.
Se dirigeant dans les toilettes des invités, elle installa la petite à côté des lavabos et lui nettoya le visage avec une serviette humide avant de récupérer son tube de rouge à lèvre dans son sac. Réparant les dégâts sur son propre visage, elle passa son petit doigt sur le bâtonnet rouge avant de tapoter la petite bouche de Savannah. Jugeant qu'elle n'avait pas trop abusée, elle le rangea et se redressa.
- Voilà, tu ressembles à Tatie comme ça.
Comme réponse, la petite changea ses cheveux écarlates en un roux plus cuivré, comme le sien et elle rit.
Savannah avait également hérité de la métamorphogie de sa mère, pour le plus grand bonheur de son père, mais à un degrés un peu plus élevé que Teddy, étant donné qu'elle pouvait déjà changer certains traits de son visage, alors que le petit garçon ne pouvait que modifier la couleur de ses cheveux.
Retournant dans la tente extérieure qui servait de salle de réception, Tonks vint à leur rencontre et haussa un sourcil en voyant les lèvres de sa fille.
- On dirait que vous vous êtes refait une beauté toutes les deux.
- Tatie ! s'écria Savannah en sautant contre la hanche de Ava.
- Oui, c'est ce que je vois. Jolis cheveux, ma puce. (Reportant son regard sur la jeune femme, elle eut un petit sourire). J'ai entendu dire que tu avais fait des folies hier soir.
- Ce n'est pas ma faute. Je ne suis pas responsable. Quoi qu'on t'ait dit.
- C'est cela, rit l'Auror. Mais, étais tu responsable quand tu as grimpé sur les genoux de mon cousin ?
Avalon rougit et écarquilla les yeux en lui faisant les gros yeux.
Etant donné que Tonks et Drago étaient si différents et avaient reçu une éducation si diamétralement opposée, elle oubliait tout le temps qu'ils étaient cousins et que leurs mères étaient sœurs.
Tout comme Sirius, Andromeda, la mère de Tonks, avait été renié par sa famille quand elle était tombée amoureuse d'un Né-moldu. Elle avait donc rompu avec ses parents et s'était mariée avec son amour de lycée. Tonks et Drago ne s'étaient jamais adressés la parole avant que le blond ne rejoigne l'Ordre.
- Ce n'est pas ma faute, répéta la rousse.
- Bien sûr, sourit Tonks. Viens voir Maman, continua-t-elle en récupérant sa fille.
- Mais laisse là moi, geignit Avalon.
- Tu as des choses à régler ce soir. Il vaut peut être mieux ménager les yeux chastes de mon bébé.
- Justement ! Laisse là moi comme ça je ne grimpe sur les genoux de personne.
- Je ne prendrai pas le risque.
- Tonks !
- Non, non !
Faisant mine de geindre, elle regarda la jeune femme s'éloigner en tenant son bébé et pour le coup, elle fut vraiment tenter d'aller se chercher un verre de whisky malgré les demandes de Harry.
Elle finit par aller s'asseoir à sa place en attendant le repas qui allait commencer et sursauter quand la chaise à droite fut tirée en arrière et qu'un grand corps se laissa tomber dessus. La jeune femme leva les yeux au ciel en reconnaissant Drago qui lui fit un grand sourire, très séduisant dans son pantalon en lin gris et sa chemise blanche.
- Qu'est ce que tu fais là ? grogna-t-elle.
- Je viens diner.
- Tu viens me pomper l'air.
- Tu avais l'air plutôt contente que je te le pompe hier.
- Tu deviens grossier.
- Tu adores ça.
Alors que les plats arrivaient doucement jusqu'à eux en flottant, il passa un bras sur le dossier de sa chaise, ses doigts frôlant son épaule dès qu'il en avait l'occasion. Elle savait qu'il cherchait à la provoquer, exactement comme avec la danse d'hier soir et malheureusement pour elle, il y parvenait très bien. Elle pouvait sentir la chaire de poule recouvrir sa peau et ses tétons se mettre à pointer sous son chemisier. Durant une bonne partie du diner, elle se tortilla sur sa chaise pour tenter d'échapper à son contact mais il était coriace l'animal.
Les témoins étaient censés faire des discours, mais Avalon avait refusé de parler ce soir, prétextant qu'elle se réservait pour le moment propice et à cet instant, elle aurait préféré faire un discours devant tout le monde plutôt que de rester là, à se faire torturer.
Alors que Lavande montait sur scène avec l'air d'avoir mordu dans un morceau de citron, la jeune femme décida que ça suffisait.
Attrapant le poignet de Drago, elle le força à se mettre debout et le tira derrière elle. La rousse sentit le regard de son frère sur elle qui la suivait des yeux pendant qu'ils sortaient de la salle et elle le traina à l'étage. Ouvrant la porte, elle les fit entrer dans ce qui avait été sa chambre quand elle vivait là et s'empressa de fermer le verrou.
- A quoi est ce que tu joues ? lui cria-t-elle.
- Je t'ai dis que je ne lâcherai pas l'affaire.
- Je ne comprends pas ce que tu veux ! Tu m'ignores pendant cinq ans puis tu reviens du jour au lendemain avant de me faire un strip-tease, bordel ! Je ne sais plus ce que je dois penser !
- Tu n'avais pas l'air aussi indécise hier.
- J'étais saoule hier, Malefoy ! Complètement cuite !
- Tu veux dire que je t'ai forcé ?
- Non, non, bien sûr que non ! s'exclama-t-elle en voyant quasiment son cerveau se mettre à fumer et en s'approchant de lui. Je ne comprends juste pas ce que tu veux exactement…
- C'est toi que je veux, Ava. Ça a toujours été toi. (La jeune femme le regarda bouche bée). Je n'ai jamais réussi à te sortir de ma tête. Tu es toujours restée là… (Il se tapota la tempe). Alors quand MacGonagall m'a proposé de prendre la relève de Binns à la rentrée prochaine… J'ai sauté sur l'occasion.
- Et tu n'as pas pensé à m'écrire une lettre avant, au moins histoire de renouer le contact ?
- Je n'étais pas certain que tu l'aurais ouverte. Et je sais à quel point tu as peur des hiboux.
- Je te déteste toujours pour être parti comme ça.
- Je sais et je suis prêt à me faire pardonner pendant aussi longtemps que tu le jugeras nécessaire. Je veux juste que tu me laisses l'opportunité de revenir dans ta vie.
- C'est plus que revenir dans ma vie que tu veux.
- Et c'est mal ?
- Oui, c'est mal !
- Mais pourquoi ?
- Parce que tu n'as même pas pris la peine de me demander si j'avais déjà quelqu'un dans ma vie ! Tu as débarqué comme ça, en partant du principe que je t'avais attendu pendant cinq ans !
- Blaise m'avait dit que tu étais célibataire.
- Figure toi que Blaise n'est pas au courant de tout ce qu'il se passe dans ma vie !
- Vraiment ?
Il était sarcastique, c'était flagrant, et cela lui rappela tellement celui qu'il avait été avant, qu'elle avait envie de le frapper.
Bien sur que Blaise était au courant de tout ce qu'il se passait dans sa vie, mais elle ne s'attendait vraiment pas à ce que son meilleur ami aille tout rapporter à Drago. Elle allait devoir avoir une sérieuse conversation avec lui, lui rappelant que ce qu'elle lui confiait sur sa vie privée était censée rester entre eux et qu'il n'avait pas l'autorisation d'aller le répéter à qui que ce soit, même si cette personne était Drago.
Surtout si cette personne était Drago d'ailleurs.
Elle se laissa tomber sur sa chaise de bureau et le garda tourner autour de sa chambre, observant ce qui était encore accroché à ses murs.
Ses parents n'avaient touché à rien et cela donnait l'impression qu'elle n'était jamais partie ou qu'elle allait revenir d'une seconde à l'autre.
- Raconte moi, finit il par dire.
- Quoi ?
- Comment ça s'est passé avec tes parents après mon départ ?
Elle lui aurait bien balancé une réplique bien senti comme quoi il l'aurait su s'il avait gardé le contact, mais la jeune femme décida qu'elle pouvait bien faire un effort puisque, de toute façon, il revenait vivre à Londres et qu'elle allait forcément devoir le croiser puisqu'ils évoluaient dans les mêmes cercles. En plus, elle n'était pas certaine de vouloir l'effacer de sa vie.
- Je suis retournée à Poudlard pour finir les deux années qu'il me manquait, répondit elle. Pendant ma sixième année, mes parents ont acheté cette maison et je suis venue y vivre pendant les vacances. Quand Harry a terminé Poudlard, il s'est prit un studio mais pas moi. J'ai vécu ici jusqu'à avoir totalement terminé mes études.
- Pourquoi ton frère n'est pas revenu ?
- Il avait besoin d'espace. Nos parents sont géniaux, mais ils sont un peu envahissants. Ils voulaient rattraper le temps perdu et ils ont tendance à mettre leurs nez partout. Surtout notre mère.
- Mais toi, ça ne t'a pas dérangé ?
- Si, mais j'ai appris à vivre avec. Probablement parce que je cherchais leur approbation.
- Tu l'as eu ?
- Je l'ai toujours eu. (Elle croisa les jambes et elle surprit son regard dessus). Ma mère adorait que l'on fasse des après-midi shopping et tout le reste. Même si Harry n'a jamais vraiment eu d'affection en grandissant avec notre oncle et notre tante, il a quand même grandi avec les Weasley, alors que moi, j'étais coincée à l'orphelinat. De plus, mon frère a toujours su qui étaient nos parents et il savait qu'ils ne l'avaient pas abandonné, qu'ils étaient morts. J'ai passé les quatorze premières années de ma vie à être persuadée que mes parents n'avaient pas voulu de moi et qu'ils m'avaient abandonné.
- Mais tu as fini par découvrir la vérité.
- Oui, mais dans le fond, je crois que je suis toujours restée convaincue que je n'étais pas assez bien pour eux. Pas assez… Potter.
- Et maintenant ?
- Maintenant, je suis juste moi. Il m'arrive de m'accrocher avec mes parents parce que ma mère est trop collante ou que mon père fouine dans ma vie privée. Mais dans ces cas là, je vais chez Sirius ou Remus le temps que ça se tasse. (Elle se mit à jouer avec une plume qu'elle avait du abandonner lors de son déménagement). Après mes études, quand l'université m'a engagé, j'ai déménagé. Je voulais mon indépendance et puis, je voulais un peu d'intimité aussi. Je n'avais pas de couvre feu mais j'en avais marre que mon père m'attende dans le noir ou que ma mère m'espionne derrière un rideau. (Elle lâcha la plume). Et toi ? Qu'est ce que tu as fait en France ?
- Pas grand chose. J'ai fait ma dernière année à Beauxbâtons et après je suis allé à l'université pour étudier l'enseignement et l'histoire. J'ai obtenu un poste à Beauxbâtons où j'ai enseigné pendant deux ans. C'était sympa, monotone, tranquille. Mais Londres commençait à me manquer. En plus, je vivais toujours avec ma mère et elle ne voulait pas me laisser partir. Revenir vivre en Angleterre, c'était la bonne excuse pour revenir ici et vivre dans mon propre chez moi. Et puis, tu me manquais.
- Tu ne t'es jamais demandé ce qui se serait passé si tu étais resté ?
- Non. Je n'aime pas me poser ce genre de questions. (Il s'avança vers elle). Par contre, j'aime bien imaginer comment ça sera dans l'avenir.
- Vraiment ?
- Oui.
- Et qu'est ce que tu vois ?
- Toi. Toujours toi. Tu es la seule variable constante. Toi et moi.
- Et qu'est ce que nous faisons ?
- Nous sortons ensemble, puis nous emménageons ensemble. Nous pourrions vendre ton appartement ou le mettre en location et acheter une maison comme celle ci. (Il lui prit les mains et la fit se remettre debout, l'enlaçant). Je te demanderai de m'épouser, chuchota-t-il, son souffle caressant son visage. Tu dirais oui.
- Tu sembles sur de toi… répondit elle sur le même ton.
- C'est mon rêve. (Elle ricana). Donc, tu dirais oui. Ensuite, nous aurions un mariage encore plus beau que celui ci. Nous aurions des enfants, les plus beaux qui aient jamais existé. (Il croisa ses bras derrière son dos, la plaquant contre lui). Nos enfants…
- Combien ? (Elle déglutit, la gorge sèche). Combien aurions nous d'enfants ?
- Au moins deux. Idéalement, un garçon et une fille. Ils auraient tes cheveux.
- Ton père ferait une syncope, dit elle en souriant largement.
- J'y compte bien, rit il. Mais je m'en fous de ce qu'il pourra dire, à partir du moment où tu es avec moi pour le restant de mes jours.
- Et si je ne veux pas d'enfant ?
- Tu en veux. Je t'ai vu avec les enfants de ma cousine. Tu les adores.
- Ce que j'adore, c'est pouvoir les rendre à leurs parents à la fin de la journée.
- Tu es la seule femme avec qui je me suis imaginé avoir des enfants. Avec aucune autre.
- Tu as toujours été très doué pour savoir quoi dire, murmura-t-elle.
- Mon rêve te plait ?
- Beaucoup.
Se hissant sur la pointe des pieds, Avalon l'embrassa, glissant ses bras autour de sa nuque.
Elle savait qu'elle agissait sur le coup de ses émotions, qu'elle venait de lui dire très clairement qu'elle se languissait de lui et qu'elle rêvait aussi de cette vie qu'il venait de lui décrire. Elle aurait dû le faire ramper, lui faire comprendre à quel point elle avait souffert, mais en même temps, elle en avait marre de toujours se comporter comme une dure à cuire que rien ne pouvait atteindre. Pour une fois, elle ne voulait penser qu'à elle et à ses propres envies et au diable les conséquences.
Drago la souleva pour l'asseoir sur son bureau et elle avait enroulé ses jambes autour de sa taille, se laissant totalement aller dans le baiser quand la porte s'ouvrit brutalement malgré le sort de verrouillage qu'elle avait posé dessus. Elle rougit violemment en croisant le regard réprobateur de son père et Drago recula de deux pas en frottant ses mains sur ses cuisses. James Potter croisa les bras sur son torse vraiment large pour un homme qui ne pratiquait du Quidditch qu'à de rare occasion et il les regarda par dessus ses lunettes. Geste totalement ridicule étant donné qu'elle savait parfaitement qu'il ne devait rien voir puisqu'il était myope comme une taupe.
- Je croyais t'avoir demandé de laisser la porte ouverte si tu amenais des garçons dans ta chambre, dit il.
- Papa, j'ai vingt deux ans.
- Vingt et un ans et dix mois, jeune fille. Je me rappelle du jour de ta naissance comme si c'était hier.
- Tu joues sur les mots, P'pa.
- Peut être, mais mon toit, mes règles. Et la porte restera ouverte même quand tu auras quarante ans.
- Toi et Maman, vous allez me rendre dingue, marmonna-t-elle en descendant du bureau. Nous allons retourner à la fête.
- Faites donc ça.
Il s'écarta pour les laisser sortir et Drago lui fit un petit sourire gêné alors que James le forçait à se mettre de côté pour pouvoir passer. Ils descendirent les escaliers et alors qu'ils allaient retourner dans le jardin, la jeune femme le força à s'arrêter.
- Quoi ? demanda-t-il en baissant les yeux sur elle.
- Tu as le visage d'un clown.
- Quoi ? répéta-t-il.
- Tu as du rouge à lèvres sur le visage, rit elle. Attends. (L'emmenant dans la cuisine, elle lui essuya la bouche et le menton avec un torchon humide). Voilà, tu es présentable.
- Est ce que tu vas à nouveau m'en vouloir demain ? lui demanda-t-il alors qu'elle allait sortir de la cuisine.
- Comment ça ?
- Je veux juste savoir si nous allons à nouveau retourner à la case départ quand nous sortirons de la maison.
- Je ne sais pas trop comment prendre les choses, Drago. (Il eut un petit sourire en remarquant qu'elle en était revenue à son prénom). Je ne sais pas comment réagir face à cette situation.
- Et bien, nous pourrions commencer par avoir un vrai rencard.
- Un vrai rencard ?
- Nous n'en avons jamais vraiment eu un. Les seuls moments que nous avons vraiment passés en tête à tête, nous étions en cavale et nous n'étions même pas réellement que tout les deux parce que Zabini était toujours dans le coin. Je pourrais t'inviter à diner dans un bon restaurant et nous pourrions aller prendre un dernier verre dans un bar, peut être même aller danser.
- Et après ?
- Nous aviserons le moment voulu pour le après. Etape par étape. Ça te va ?
- Quand est ce que tu voudrais faire ça ?
- Qu'est ce que tu penses de lundi soir ? Je passe te chercher chez toi ?
- Ok.
- Ok ?
- Ouais, ok. Mais je te préviens, dit elle en reculant et en souriant, je n'embrasse pas le premier soir.
- Je prends note, rit il.
Ils retournèrent dans le jardin pour rejoindre les autres et quand ils se rassirent à leur place, elle croisa le regard de sa meilleure amie, assise à côté de Harry, qui lui fit un clin d'œil.
Peut être qu'il était temps de tourner la page et de reprendre les choses à zéro, de faire comme s'ils commençaient une nouvelle relation.
S'ils ne pouvaient pas rester séparés, autant qu'ils voient ce que ça donne quand ils se donnaient une vraie chance.
Note de l'auteure : voilà pour le diner de réception !
Dans le prochain chapitre, le mariage de Harry et Ginny ainsi que le premier vrai rencard de Drago et Ava !
J'espère que ça vous plait toujours autant et que je vous retrouverai pour la suite !
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Bye !
