Disclaimer : Les personnages n'appartiennent qu'à J.K Rowling. La seule qui m'appartient est Avalon, qui sort de mon imagination. Le quatrième et dernier tome des aventures de Avalon se déroule cinq ans après la fin du tome 3 et de leur victoire contre Voldemort !

Note de l'auteure : Je suis très contente de vous retrouver pour le dernier tome des aventures de Avalon et j'espère qu'elles vous ont plu… En tout cas, j'ai adoré les écrire et pouvoir les partager avec vous !

N'oubliez pas que les reviews sont le seul salaire des auteurs sur et que nous ne tirons absolument rien d'autre. Alors n'hésitez pas à laisser un petit commentaire, pour me donner votre avis !


Chapitre 8

Quinze jours après le diner cauchemardesque qui avait eu lieu chez les Potter, le frère et la sœur ne s'étaient toujours pas réconciliés et comme Ava attendait que son frère lui présent des excuses, elle attendait.

Entre temps, Narcissa Malefoy avait eu le temps de revenir de France, de reprendre ses quartiers dans le Manoir ancestral de la famille Malefoy et de faire une crise à son fils parce que celui-ci ne voulait pas venir y vivre.

Petit à petit, sans même qu'elle ne le réalise vraiment, Drago avait commencé à se faire sa place chez elle, ramenant quelques affaires qu'il finissait par laisser à chaque fois qu'il venait passer la nuit à son appartement. La jeune femme ne savait pas trop où en était ses recherches pour trouver son propre chez lui, et en même temps, elle aimait tellement voir ses affaires à côté des siennes qu'elle ne posait aucune question.

Plus le jour de l'audience de Lucius Malefoy approchait, plus le blond devenait nerveux et elle pouvait sentir qu'il ne savait pas trop comment réagir à l'idée que son père soit libéré.

L'avocat de Lucius avait dit à Drago que le témoignage d'un héros de guerre pourrait faire considérablement pencher la balance en faveur de son père, mais le jeune homme ne voulait demander cela à personne. Tous les héros de guerre dont il était proche s'était trouvé au Ministère de la Magie, lors de ce que les livres d'histoire appelaient maintenant la Bataille du Département des Mystères et il avait participé, indirectement, à la mort de Sirius.

Quand Ava avait émit l'idée de le faire, il l'avait fusillé du regard et elle n'avait plus osé en reparler. Mais elle ne pouvait pas le laisser se ronger les sangs ainsi et elle avait décidé d'agir malgré tout, pour son propre bien.

Elle avait donc décidé de se rendre dans le bureau que Blaise occupait à au Musée d'Histoire Magique quand il était à Londres et haussa un sourcil en le découvrant en plein badinage avec l'assistante du Professeur MacCombe, qui était le concurrent direct de Blaise. La pauvre fille avait à peine dix huit ans et était toute rougissante. Il faut dire qu'elle et Blaise étaient les historiens les plus jeunes de l'histoire sorcière, le fait d'avoir découvert la tombe de Morgane les ayant propulsés à des postes importants avant même qu'ils n'aient totalement terminés leurs études. A côté du Professeur MacCombe, qui était petit vieux tout bedonnant, avec une calvitie, des dents qui auraient bien besoin d'un passage chez le dentiste et aux petits yeux si profondément enfoncés dans leurs orbites qu'ils disparaissaient presque sous ses paupières tombantes, Blaise était un véritable Apollon.

Quand la jeune étudiante l'aperçut, épaulée contre le chambranle de la porte, son visage blêmit soudainement avant de replonger le nez dans les parchemins devant elle. Remarquant le changement d'attitude de sa proie du jour, l'afro-britannique tourna la tête et sourit en la voyant.

- Tiens, ma rouquine préférée.

- Je suis sûre que tu as dis la même chose à Ginny la dernière fois que tu l'as vu.

- Touché. Allons dans mon bureau. (Ils s'y rendirent et la jeune femme se laissa tomber sur la chaise face à l'espace de travail). Que me vaut l'honneur de ta visite ?

- Est ce que Drago t'a parlé de ce que l'avocat lui a dit concernant la libération de son père ?

- Bien sûr, tu viens me voir pour parler de Drago, pas pour mes beaux yeux.

- S'il te plait, Blaise, c'est important.

- Très bien, d'accord, je t'écoute.

- L'avocat de Lucius est de l'avis que le témoignage d'un héros de guerre pourrait avoir de l'importance pour la demande de libération anticipée, en plus du fait qu'il se soit comporté en prisonnier modèle durant les cinq dernières années.

- Et tel que je le connais, quand tu lui as proposé d'aller témoigner, il a refusé en bloc.

- Exactement.

- Et tu t'es dis que j'aurais plus de chance que toi.

- Même s'il est un héros de guerre, Drago porte la Marque des Ténèbres. De plus, comme il s'agit de son père, son témoignage est considéré comme non recevable. Mais toi, tu es un héros de guerre, tu ne portes pas la Marque des Ténèbres et tu n'es pas le fils de Lucius Malefoy.

- Merci Merlin pour cela, marmonna son meilleur ami.

- Je me suis dis que tu pourrais témoigner, toi.

- Qu'est ce que tu veux que je dise exactement ? Je n'ai jamais pu le supporter. En plus, dire qu'il a changé de camp serait un mensonge. Il n'a jamais véritablement rejoint l'Ordre, pas comme Narcissa ou Drago. S'il était là, c'est seulement parce que tu l'as aidé en voulant aider Drago. Je suis prêt à parier que c'est toujours un gros con.

- Très honnêtement, je suis du même avis que toi. Je suis persuadée que Lucius Malefoy est bien trop pourri pour pouvoir changer. Mais ça compte pour Drago et Narcissa. C'est pour eux que je le fais, pas pour ce gros con.

- Ok, je vais le faire, céda-t-il après plusieurs minutes de réflexion. Mais tu vas m'en devoir une qui sera magistrale !

- Tu me dois encore trois services, mon pote.

- Alors ça met les compteurs à zéro.

- Si tu y tiens tant.

- Tu déjeunes avec moi ? Comme tu es là.

- Ouais, mais hors de question que je mange encore des nachos. Si j'en mange encore, je crois que je vais développer une intolérance.

- Pas de nachos, rit Blaise. Tu as envie d'un truc en particulier ?

- Je tuerais pour un fish and chips.

- Va pour du fish and chips.

Ils sortirent du musée et se dirigèrent vers la roulotte ambulante tenue par un sorcier maigrichon pour commander leur repas. Alors qu'ils s'installèrent autour d'une petite table, le fish and chips qui lui faisait tant envie une minute plus tôt lui donna soudainement une nausée terrible. Repoussant la barquette, elle se contenta d'avaler une gorgée du soda moldu pour tenter de calmer son estomac.

- Ça ne va pas ? lui demanda-t-il en voyant son visage grimaçant.

- Je ne sais pas. L'odeur de friture me donne envie de vomir.

- C'est toi qui voulais manger ça.

- Je sais bien. Je ne sais pas ce que j'ai.

Merci, Merlin, elle réussit à retenir la bile qui lui remontait dans la gorge le temps que Blaise ne termine son propre repas et elle l'abandonna pour se rendre chez ses parents.

C'était les vacances scolaires, donc elle savait que sa mère serait probablement à la maison. Elles avaient un peu parlé depuis le diner, mais elles ne s'étaient pas vues en face à face et Avalon voulait s'assurer que sa mère ne lui en voulait pas d'avoir enfoncé la tête de Harry dans son assiette comme s'ils avaient cinq ans.

- Maman ? appela-t-elle en entrant dans la maison.

- Dans la cuisine !

Tournant directement sur sa droite, elle entra dans la cuisine et y trouva sa mère entrain de mettre un plat au four.

- Qu'est ce que tu prépares ? lui demanda-t-elle.

- Des lasagnes.

- Miam. (Elle s'assit sur l'un des tabourets autour de l'ilot central). M'man ?

- Oui, chérie ?

- Je suis désolée pour l'autre soir. Je ne voulais pas réagir comme ça. C'était puéril.

- Nous avons tous dépassé les bornes. Tu as essayé de calmer les choses et ton frère a jeté de l'huile sur le feu. C'est nous qui te devons des excuses, pas l'inverse.

- Je n'ai pas de nouvelles de Harry.

- Il a honte de lui.

- Tu l'as vu ?

- Oui, il est passé hier. Ne t'inquiète pas pour ton frère, d'accord ? Laisse le venir.

Ava hocha la tête, quelque peu rassurée à l'idée que Harry ne lui en veuille pas, mais alors qu'elle ouvrait la bouche pour ajouter quelque chose, l'odeur des lasagnes cuisant dans le four acheva le travail commencer par le fish and chips.

Se levant si vite qu'elle en fit tomber le tabouret, elle courut jusqu'aux toilettes et eut tout juste le temps de relever la cuvette avant de rendre le contenu de son petit déjeuné. Des mains fraiches lui caressèrent le front avant de ramener ses cheveux en arrière, jusqu'à ce qu'elle n'ait plus rien à vomir et qu'elle se redresse.

- Tout va bien, ma puce ?

- Je ne sais pas… Je me suis sentie mal toute la journée et je suis un peu patraque depuis quelques jours.

- Tu as mangé quelque chose de particulier qui aurait pu ne pas passer ?

- Non, je ne vois pas.

- Est ce que, éventuellement, tu pourrais être…

- Etre quoi ? demanda la jeune femme en voyant que sa mère avait du mal à terminer sa phrase.

- Etre enceinte ?

- Enceinte ? Mais comment ?

- As tu réellement besoin que je te fasse un dessin ?

- Non, je ne suis pas complètement idiote ! Mais nous faisons toujours très attention.

- Toujours ? Parce qu'il suffit d'une fois, tu sais. C'est comme ça que je suis tombée enceinte de toi.

- Epargnes moi les détails, Maman.

- J'essaye juste de t'aider, mon petit bébé.

- Ne prononce pas ce mot.

- Lequel ? Bébé ?

- Maman !

- Quoi ?! Avant de te mettre totalement à paniquer, fais le test.

- Je ne connais même pas le sort !

- Ma chérie, rien ne vaut un bon vieux test de grossesse moldu.

- Il faut que j'aille dans une pharmacie et tout ?

- Non, j'en ai ici.

- Tu as des tests de grossesse ?

- Ton père et moi ne sommes plus tout jeunes mais nous avons eu quelques… frayeurs.

- Bon sang, cette journée va entrer dans mon top 10 des pires journées de ma vie, marmonna la jeune femme.

- Arrête donc de faire l'enfant. (Lily se pencha vers le placard sous l'évier pour farfouiller quelques secondes avant d'en sortir une petite boite). Tiens, fais pipi dessus.

- Est ce que je peux au moins avoir un peu d'intimité ?

Lily sortit de la pièce en levant les yeux au ciel et sortit en refermant derrière elle.

Avalon sortit le test et regarda le bâtonnet comme s'il allait lui sauter à la gorge d'une seconde à l'autre.

Elle finit par faire ce qu'il fallait et le posa sur le rebord du lavabo avant de se rhabiller et de se laver les mains. Quand elle rouvrit la porte, sa mère était derrière, adossée contre le mur et les bras croisés sur sa poitrine. La jeune femme avait lu la notice et elle savait qu'il fallait attendre cinq minutes avant que le résultat ne s'affiche et elle avait la très nette impression que cela allait être les cinq minutes les plus longues de sa vie. Elle se laissa glisser le long du mur jusqu'à ce que ses fesses touchent le sol et s'y assit en enroulant ses bras autour de ses genoux.

Elles restèrent silencieuses, comme si le fait de parler pouvait influencer sur le résultat.

Quand les cinq minutes arrivèrent à leur terme, Ava n'eut même pas la force de se remettre debout. Elle leva les yeux vers sa mère qui hocha la tête avant d'aller chercher le test pour lire le résultat. La jeune femme se sentait fébrile et elle pouvait sentir ses mains trembler. S'agrippant à ses propres doigts pour tenter de se calmer, la rousse leva la tête vers Lily quand cette dernière sortit de la salle de bain en tenant le petit bâtonnet qui allait changer toute sa vie.

- M'man ?

- Il est positif, chérie.

- Oh mon Dieu… (Elle se prit la tête entre les mains et se mit à se balancer doucement d'avant en arrière). Qu'est ce que je vais faire ?

- Avant de nous affoler, nous allons aller voir un gynécomage, d'accord ?

- Un gynécomage ? Mais il va nous falloir plusieurs jours pour obtenir un rendez vous ! Je ne peux pas attendre aussi longtemps !

- Laisse moi faire. (Elle l'embrassa sur le haut du crâne). Je m'occupe de tout.

Lily disparut dans le couloir, laissant sa fille dans la même position et revint deux minutes plus tard, sa baguette à la main.

- Allez, chérie, debout.

- Où allons nous ?

- Fais moi confiance.

Attrapant la main de sa mère, la jeune femme se remit debout et la suivit en pilote automatique. Incapable de se transplaner par ses propres moyens, elle s'accrocha à sa mère et se laissa porter.

- Poudlard ? s'étonna-t-elle

- Madame Pomfresh va répondre à toutes nos questions.

- Elle n'est pas gynécomage…

- Mais elle est la meilleure. Allez, arrête d'essayer de perdre du temps et allons y.

Déglutissant, elle marcha jusqu'au portail et leva les yeux pour observer la plafond du Grand Hall.

Des petits changements avaient été opérés durant les rénovations, mais le château avait toujours le même impact pour quiconque le voyait pour la première fois. Tout ce qui avait été crée par les fondateurs eux mêmes étaient restés intacts et ils avaient tenté de ne pas changer ce qui avait de l'importance, mais ils avaient été obligés de changer toute la tuyauterie qui était vraiment abimée après plusieurs siècles d'utilisation.

L'école était déserte, étant donné que les élèves étaient chez eux pour les grandes vacances et elles se rendirent à l'infirmerie sans rencontrer personne.

L'antre de Madame Pomfresh était l'un des rares endroits de l'école qui n'avait pas été touché par les batailles et qui n'avait subi aucun dégât.

- Mesdames Potter, les salua l'infirmière avec un petit sourire, ce qui était plutôt rare.

- Poppy, la salua Lily. Merci à vous de nous recevoir aussi vite.

- Je suis toujours disponible pour les Potter. (Elle montra un lit d'un signe de la main). Mademoiselle Potter, installez vous, nous allons voir tout de suite si ce test moldu est vrai ou non.

Pendant que l'infirmière et sa mère discutaient toutes les deux, elle s'allongea sur le lit et obéit quand elle lui demanda de soulever son haut. Elle crispa les doigts autour de son vêtement et frissonna quand Madame Pomfresh passa sa baguette sur son ventre dans un geste circulaire.

- Cela ne va prendre qu'une petite seconde, tenta de la rassura l'infirmière.

Elle retira sa baguette et la posa ensuite sur un petit morceau de parchemin, tapotant dessus trois fois. Une image commença à apparaître et Ava se redressa fébrilement, les yeux posés sur le parchemin. Quand ce dernier fut totalement recouvert, elle perdit patience.

- Alors ? Qu'est ce que vous voyez ?

- Voyez vous ce point noir ? demanda Madame Pomfresh en montrant ce fameux point sur le parchemin.

- Oui… ?

- C'est votre bébé.

- Par Morgane… Alors, je suis bien enceinte ?

- Oui. Je dirai d'un peu plus d'un mois.

Enceinte…

Elle était enceinte, par la traitrise de Morgane !

Avalon était rentrée chez elle directement en sortant de Poudlard, l'image de son bébé dans sa veste. Elle savait que Drago était au Ministère pour discuter avec certaines personnes de la potentielle libération de son père et qu'elle aurait un peu de temps pour réfléchir à tout cela.

Alors qu'elle allait se servir un verre de whisky, elle réalisa qu'elle ne le pouvait pas et se fit plutôt du thé.

Enceinte…

Ce n'était pas la fin du monde, mais elle ne savait pas si elle était prête pour ce rôle.

Etre mère n'était pas chose aisée et elle savait qu'elle devrait faire une croix sur certaines des choses qu'elle aimait faire. Par exemple, elle était certaine de ne pas pouvoir aller au Japon. Si le voyage était faisable, le bébé ne serait pas né, et s'il l'était, il sera trop petit et aurait besoin d'elle.

Sans oublier qu'elle n'était pas totalement certaine que Drago serait prêt pour qu'un bébé entre dans leur vie. Il lui avait bien parlé de sa vision de leur avenir, mais cela ne devait pas arriver avant plusieurs années. De plus, ils ne vivaient pas ensemble, n'étaient pas mariés et n'étaient réellement ensemble que depuis quelques semaines. D'ailleurs, la date de conception de ce bébé coïncidait avec leur première nuit ensemble, où, dans leur précipitation, ils n'avaient pas pensé à utiliser les sorts de protection et de contraception, maintenant qu'elle y pensait.

Posant l'image sur la table basse, à côté de sa tasse, elle se leva et se rendit dans sa chambre. Une douche bien chaude l'aiderait surement à faire le point…

Alors qu'elle venait d'enfiler un pyjama large et confortable, elle sortit de la salle de bain et retourna dans le salon. Elle se figea en voyant que Drago était assis sur le canapé où elle s'était tenue quelques minutes plus tôt et qu'il se tenait la tête baissée. S'approchant silencieusement derrière lui, elle remarqua qu'il tenait le parchemin entre ses mains et qu'il l'observait, fixement.

A cet instant et pour la première fois de sa vie, elle détestait être une Gryffondor. Autrement, elle aurait pu prendre ses jambes à son cou et trouver la première excuse bidon qui lui serait venue à l'esprit pour se défiler, mais elle n'était pas ainsi.

Elle était une Gryffondor. Par Merlin, elle en était même une descendante. Elle ne pouvait donc pas prendre la fuite. Et puis, elle avait tué Voldemort. Elle pouvait parler à Drago et lui dire qu'elle était enceinte.

Oui, elle le pouvait.

La jeune femme s'avança et alla s'asseoir à ses côtés. Ne sachant pas quoi faire de ses mains, elle les coinça entre ses cuisses et pencha la tête pour le regarder.

Il agita la photo avant de prendre la parole.

- Quand ?

- Aujourd'hui.

- Depuis quand ?

- Depuis quand je le sais ? (Il hocha la tête). Aujourd'hui. C'est Madame Pomfresh qui m'a examiné.

- L'infirmière de Poudlard ?

- Je ne pouvais pas attendre d'avoir un rendez vous à Saint Mangouste. Je devais avoir la confirmation tout de suite.

- Tu allais me le dire, n'est ce pas ?

- Bien sûr ! Je ne savais juste pas comment… Je ne pensais que tu rentrerais aussi tôt et que tu trouverais l'image en rentrant. (Elle posa une main sur son genou). Dis quelque chose, s'il te plait.

- Je ne m'attendais pas à ça.

- Moi non plus… Et je suis terrorisée…

- Terrorisée ? s'étonna-t-il en se tournant vers elle. Mais pourquoi ?

- C'est trop tôt ! Nous venons à peine de nous retrouver ! Nous ne vivons même pas ensemble, nous ne sommes pas mariés ! Ce n'était pas comme ça que les choses étaient censées se passer !

- Est ce que tu m'aimes ? lui demanda-t-il en la prenant par surprise.

- Quel est le rapport ?

- Réponds moi, honnêtement. Est ce que tu m'aimes ?

- Bien sûr que je t'aime.

- Et moi aussi, je t'aime. Est ce que tu veux avoir des enfants avec moi.

- Oui.

- Alors, est ce que tu veux avoir CE bébé avec moi ?

C'était ça, la véritable question.

Est ce qu'elle voulait avoir ce bébé maintenant ?

L'avortement n'était pas chose courante chez les sorciers, mais il existait des potions qui pouvaient être prise si une femme ne voulait ou ne pouvait pas garder un bébé. Mais ce n'était pas une décision que Avalon voulait prendre si elle pouvait l'éviter.

Alors, est ce qu'elle voulait CE bébé avec lui, maintenant ?

La réponse était toute simple.

- Oui. Oui, je veux avoir ce bébé avec toi.

Drago sourit et se pencha vers elle pour l'embrasser et elle sentit la joie et l'euphorie l'envahir. Quand le jeune homme recula, elle rit et dit :

- Tu te rends compte que c'est la première fois que nous nous disons que nous nous aimons, n'est ce pas ?

- Oui, rit il en répondant. Mais nous n'aimons pas faire les choses comme tout le monde.

- Non, c'est certain.

Ils allaient avoir un bébé…

C'était un grand changement et maintenant qu'elle en avait parlé avec Drago, elle avait hâte.

Ils allaient être une famille.


Note de l'auteure : et voilà !

Le rebondissement était donc la grossesse de Ava ! Et oui, elle et Drago vont avoir un bébé !

Le prochain chapitre sera le dernier avant l'épilogue, donc l'aventure touche à sa fin !

Je vous dis à très vite et laissez une petite review !

Bye !