Bonjour, je vous l'avais promis, voici une version deux de Until Death Do Us Part. Cette fois ci elle fini beaucoup mieux, parce que tout ne peut pas être dramatique, et que ma nature douce, qui aime bien tout ce qui ce fini bien avait quand même envie d'écrire cette version plus "douce".

Elle reprend après la lettre d'Hélène, présente de la version 1, mais la suite change. Je préfère prévenir que comme pour la première version, cet OS mentionne des sujets qui peuvent être sensibles.

Bonne Lecture

PS : La partie en italique correspond à une partie présente dans la version un juste avant que la suite ne change.


Hélène signa et termina la lettre avant de poser son crayon. Elle se sentait vidée, mais soulagée. Elle ne la relu pas, elle ne pouvait tout simplement pas, ses émotions étaient complètement à nues, cette fois si, c'était sûr, elle allait le faire… La lettre avait, pour elle, été un épuisement moral mais un mal nécessaire. Elle prit le temps de la plier, de la mettre dans une enveloppe et d'inscrire le prénom de Raphaël dessus.

Elle regarda l'heure et pensa à lui, à quoi pensait-il, là tout de suite, elle pensait à lui, mais lui devait penser à son mariage, avec une autre… Elle laissa une larme couler sur sa joue, puis deux et ce fut un torrent qui finit par s'en échapper. Hélène ne contrôlait vraiment plus rien quand il s'agissait de lui, il l'avait fragilisée a un point de non retour… Et elle pleurait, encore et encore, jusqu'à ne plus avoir une larme.

Hélène hésitait encore sur le moyen qu'elle allait utiliser pour mettre fin à ses jours. Se tirer une balle serait tellement facile, mais l'idée de retourner sa propre arme contre elle ne lui plaisait pas tant que cela… Elle pouvait aussi faire un mélange explosif, alcool plus médicaments, elle s'endormirait pour ne plus jamais se réveiller. Ou alors s'ouvrir les veines… Finalement c'était peut être ça la meilleure idée non ?

C'était ça qu'elle allait faire, s'ouvrir les veines et se vider de son sang, ça allait sûrement être long et douloureux, mais au fond, cela lui donnait le micro, l'infime espoir que Balthazar s'inquiète pour elle, qu'il vienne la retrouver… A cette pensée des nouvelles larmes sortirent de ses yeux, elle l'aimait tant qu'elle préférait mourir plutôt que de le voir épouser une autre… C'était d'une tristesse…

Jamais l'amour n'avait fait aussi mal, jamais, et elle ne pensait pas que cela pouvait faire si mal. Elle était tombé folle amoureuse de lui, elle avait eu beau lutter contre tout cela, rien n'aurai pu l'en empêcher, pas même le fait qu'elle était mariée… Mais elle ne pouvait pas penser à Antoine, lui aussi l'avait fait souffrir, l'avait malmenée en amour, personne ne l'avait fait se sentir réellement aimé, personne. Elle avait besoin de cet amour qu'on ne lui donnait pas, elle donnait, surement trop, et par peur qu'on lui fasse du mal elle se fermait telle une huître, alors qu'elle voulait juste se sentir aimé, qu'on la regarde comme si on avait jamais vu une femme aussi belle qu'elle… Mais rien de tout cela n'arriverait jamais, elle était condamnée à mourir sans savoir ce que le grand amour, le vrai, celui avec un grand A faisait… Les contes de fées n'arrivaient qu'aux autres…

Elle alla dans sa salle de bain, dans l'idée de trouver une lame de rasoir, qu'elle trouva rapidement avant de retourner dans son salon. Elle se laissa tomber sur le sol, pensive, il était temps de mettre fin à tout cela, elle avait bien trop souffert. Elle regarda son poignet gauche et y posa la lame avant de l'enfoncer dans sa chaire et de couper, le sang coula, la douleur commença mais Hélène ne s'arrêta pas. La coupure était nette, propre et profonde. Ensuite elle entreprit de faire de même avec son poignet droit, ce fut plus dur, la coupe était beaucoup moins nette, et moins profonde. Elle s'allongea sur son sol et ferma les yeux, attendant que la mort vienne la chercher et l'emporte loin de ce monde bien trop cruel…

De son côté Raphaël Balthazar était près à vivre ce qu'on appelle le plus beau jour d'une vie, son mariage avec Maya, la vie ne l'avait pas épargné mais aujourd'hui il avait trouvé un certain équilibre, et il était heureux. Il allait se marier, devenir papa, il avait Eddy et Fatim, bien plus que des élèves, de véritables amis, il avait Delgado, un super flic, un ami là aussi, et puis il y avait Hélène… Ah Hélène, c'était tellement particulier avec elle, elle représentait beaucoup pour lui, surement plus qu'une amie elle était essentiel dans sa vie et ne pas il ne pouvait pas imaginer ne pas l'avoir à ses côtés. Ils étaient une véritable famille tous les cinq, famille qui allait bientôt accueillir un nouveau membre, Maya et puis après leur enfant.

Il s'approcha de la salle, voir si tout le monde était là, mais un siège tristement vide attira son attention, Hélène n'était pas là… Peut-être était-elle aux toilettes ? Mais au fond il savait que non, qu'elle n'était pas venue et son cœur se brisa, loin d'imaginer que la réelle raison de son absence était parce qu'à cinquante kilomètres de là, la belle blonde se vidait de son sang, rattrapée par ses pires démons…

Delgado semblait dans un état second, si bien que cela inquiéta le légiste, alors il lui envoya un message, et la conversation ne le rassura guère, il n'avait aucune nouvelle d'Hélène. Alors, pour être sûr qu'elle aille bien Balthazar essaya de l'appeler mais tomba sur son répondeur. Quelque chose n'était pas normal, il devait aller la voir…

Il passa à côté d'une Maya surprise, il lui lança un vague "Je dois vérifier quelque chose je revient" et il court vers sa porche jaune. Il monta et démarra en trombe sous les yeux de Maya qui l'avait suivit, il en avait rien a faire des limitations, la route était terriblement longue mais il avait la boule au ventre, quelque chose lui disait que c'était pas normal, il aimait à penser que Hélène lui aurait dit, si elle ne pouvait - voulait - pas venir.

Il roulait tellement vite, beaucoup trop vite, mais tant pis, et quand il arriva devant chez sa collègue il bondit hors de la voiture, courrant vers l'intérieur de l'habitation, complètement paniqué. La porte n'était pas verrouillée alors il l'ouvrit et vit la chevelure blonde sur le sol.

"HELENE !" cria-t-il en se précipitant vers elle

Il y avait du sang, et Balthazar passa en mode automatique, il vérifia s' il avait un pouls, il était faible mais là, et elle respirait. Alors il fit tout pour stopper les saignements, se concentrant sur son poignet gauche, bien plus ouvert que le droit. Il vérifiait constamment si elle était en vie. Il appela une ambulance, puis Delgado, expliquant la situation, il ne pouvait pas retourner se marier.

"Hélène ? Tu m'entends ?" demanda doucement le brun, prenant une main de la flic et caressant son visage. "clignes des yeux si c'est le cas"

Mais rien, et l'ambulance mettait une éternité à arriver. Il allait devenir fou, alors il se leva et commença a faire les cent pas, avant d'apercevoir la lettre sur la table. Il la mit dans sa poche, il n'allait pas la lire maintenant, cela attendrait. Il finit par se remettre à genoux près d'elle, lui parlant pour la rassurer et possiblement se rassurer lui.

Il était médecin, certes légiste, mais là il paniquait complètement, parce que c'était quelqu'un d'important pour lui qui était en danger. Il commença à pleurer doucement et posa son front contre celui d'Hélène "Me lâches pas s'il te plait" murmura-t-il "Tu comptes beaucoup pour moi" Il se revoyait sur ce foutu pont quand elle allait sauter et qu'il lui avait sauvé la vie, il ne pouvait pas la perdre, il tenait bien trop à elle et si elle mourait il ne s'en remettrait pas.

Quand enfin l'ambulance arriva il fut soulagé, mais au moment de partir pour l'hôpital les ambulanciers ne voulaient pas le laisser monter, seulement c'était mal connaître Raphaël Balthazar, qui refusait de l'abandonner, et il obtint gain de cause, montant aux côtés de celle qui était bien plus que tout ce qu'il dirait, leur relation n'était pas définissable.

Dans la salle d'attente le temps semblait si long qu'il cru devenir fou, mais c'était le moment de lire la lettre, et en la lisant il ne put retenir ses larmes… Il n'avait rien vu… Elle était tombée folle amoureuse et il n'avait rien vu… Encore moins sa souffrance, encore moins son mal être, et il n'avait pas compris qu'elle était juste jalouse, parce qu'elle l'aimait tellement qu'elle voulait la place de Maya, qu'elle voulait juste être dans ses bras, et qu'elle avait juste eu peur qu'il ne la brise plus qu'elle ne l'était déjà… Et il l'avait fait, il l'avait brisée, en la laissant tomber comme cela, mais il ne pouvait plus l'abandonné, il devait faire face cette fois, et enfin assumer combien il aime cette femme, qu'elle a changer sa vie et que Maya avait été le choix facile parce qu'il avait bien moins a perdre que si il devait perdre Hélène… Il réalisa a cet instant qu'il avait été un poison pour elle, qu'il l'avait détruite sans le vouloir, alors qu'elle comptait plus que tout pour lui.

Quand enfin le médecin vint le voir, Balthazar lui sauta presque dessus avant de courir à grandes enjambées vers la chambre d'Hélène. Elle semblait si petite et fragile dans ce lit d'hôpital et lui se sentait si coupable… Il s'approcha doucement prenant la main de sa Capitaine.

"Je suis désolé Hélène. Tellement désolé" Il lui embrassa le front "Si tu savais comme je m'en veux" il commença a pleurer "Mais c'est fini tout ça, je te lâche plus jamais, je t'abandonne plus jamais" il posa doucement ses lèvres sur sa bouche. "Je t'aime"

Hélène avait tout entendu, seulement elle ne voulait pas briser la magie du moment alors elle commença doucement à bouger comme si elle se réveillait juste, serrant un peu la main de Raphaël au passage. Elle grogna quand elle ouvrit les yeux et que la lumière l'éblouie, bien vite remplacé devant ses yeux par le doux visage de son légiste

"Hélène ? Tu m'entends ?" demanda-t-il "Comment tu te sens ?" continua t'il croisant enfin ses beaux yeux qu'il aimait tant.

"Ça va…" elle sourit faiblement "Je suis désolée Raphaël…" elle détourna le regard "Je…"

"Je sais Hélène, je sais." il posa un doux baiser sur sa main "J'ai lu ta lettre" il lui sourit "C'est fini, je suis là, je reste." Il caressa sa joue et elle ne put s'empêcher de sourire "Je ne pars pas, je ne pars plus jamais" Il avait terriblement envie de l'embrasser mais il ne voulait pas pousser trop loin.

Hélène vit son combat et tira doucement sur sa main pour qu'il s'approche de lui, elle fixait ses lèvres. Il s'approcha doucement, leurs nez se frôlent avec tendresse et enfin leurs bouches s'unirent et c'était magique, un torrent d'émotions pour eux qui enfin assument leur sentiments.

"Et bah il était temps vous deux." s'exclama Delgado qui venait d'entrer dans la chambre.

"Pas faux on a cru que vous ça n'allait jamais arriver." ajouta Fatim en entrant dans la pièce suivit de Eddy

Hélène et Raphaël eurent un petit rire en voyant leurs amis, puis ils se regardèrent, se parlant avec les yeux. Oui il avait fallu frôler le drame pour qu'enfin ils s'ouvrent à l'autre, mais heureusement tout avait bien fini, et ils s'apprêtaient à écrire une page blanche du livre de leur histoire vraiment pas comme les autres.


Voilà pour cette version deux.

J'ai déjà d'autres idées, j'avoue que même mon cerveau fume tant que je sais même pas par laquelle commencer. Quatre sont déjà écrit et arriveront rapidement. Pour la suite je ne sais pas trop. Je vais continuer d'écrire mes idées, mais j'avais aussi une idée de fanfiction Balthélène qui pourrait être mon prochain écrit.

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Kiss