Bonjour à tous,

Je reviens aujourd'hui avec un petit OS qui m'a été inspirée par le début de l'incruste de Camille Combal dans Balthazar.

Bonne Lecture


Cela faisait quelques mois que Hélène Bach, Capitaine à la troisième DPJ de Paris avait entamé une relation, plus qu'amicale, avec Raphaël Balthazar, son légiste, et aussi le directeur de l'IML de Paris. Sauf que personne n'était au courant qu'ils avaient enfin passé le cap et consumé leur passion dévorante.

En effet, ils étaient plutôt discret quand les autres étaient autour, même si Raphaël prenait toujours un malin plaisir à embêter Hélène, en la taquinant doucement juste pour voir sa réaction et jusqu'où elle pouvait rester professionnelle, mais tout cela sans jamais mettre leur petit secret en danger, même si parfois, il voulait crier sur tous les toits combien il l'aimait, combien elle était belle, encore plus quand un témoin ou parfois même un suspect se montrait un peu trop entreprenant avec sa belle. Oui Raphaël Balthazar était un peu possessif quand il s'agissait d'Hélène Bach.

Pourtant, et pour une fois, ils étaient seuls en salle d'autopsie, et Balthazar comptait bien en profiter pour l'embêter un peu, gentiment, parce qu'il adorait ça. Puis elle était tellement belle aujourd'hui, enfin pas qu'aujourd'hui, elle était belle tous les jours, tout le temps même. Hélène Bach avait réussi l'exploit de l'amadouer complètement, chaque jour qui passait il était un peu plus dingue d'elle.

"Vous savez que c'est rare quand même, qu'on se retrouve tous les deux, tous seuls, comme ça. Sans Eddy, sans Fatim…" Quand ils étaient au travail ils avaient gardé le vous, pour plus de sérieux, et surtout pour ne pas révéler leur relation

"Balthazar arrêtez, on est là pour travailler" Elle essayait de rester sérieuse mais elle adorait ça, quand il était comme ça, quand il essayait de la tester, de faire des gestes et d'avoir des paroles qui pourraient trahir leur secret.

"D'accord mon cœur, j'arrête" Balthazar se pencha vers elle pour l'embrasser délicatement sur les lèvres, il avait tout de même vérifier qu'il pouvait le faire en toute discrétion.

"Raph…" murmura-t-elle contre ses lèvres, se laissant tout de même embrasser. "C'est un jeu dangereux là" pourtant elle avait posé ses mains sur les joues du légiste.

"Je sais, mais j'adore ça" souri t'il avant de l'embrasser de nouveau. "Le danger c'est excitant"

Mais bien vite ils s'éloignèrent l'un de l'autre car il y avait du bruit dans le couloir, et bien sûr, à l'image de son patron, Eddy fit une entrée fracassante dans la salle d'autopsie, suivi d'une Fatim blasée par le comportement de son collègue.

L'autopsie continuait, mais Hélène avait envie d'être joueuse, et alors que son amant lui demandait de s'approcher pour voir quelque chose sur le corps, elle lui pinça doucement les fesses, elle avait envie de rire mais elle gardait son plus grand sérieux, sauf que Balthazar se décala un peu surpris.

"Bah alors Baltha il t'arrives quoi ?" Demanda Eddy

"Un moustique m'a mordu la fesse"

Hélène roula des yeux devant sa gaminerie, un moustique ? Réellement ? C'était vraiment une excuse pourrie... Et de son côté Balthazar se dit qu'il lui ferait payer d'une façon ou d'une autre le fait de lui avoir pincé les fesses.

Mais l'occasion ne se présenta pas durant la journée, pour la plus grande tristesse du légiste qui avait pourtant essayé de trouver un moment pour faire un peu plus que pincer les fesses de la flic, il savait que cela viendrait, sur une prochaine scène de crime par exemple, plus il y avait de monde, plus le fait de mettre en danger leur secret l'excitait.

Ce soir-là, il était venu en douce récupérer sa chérie au travail, bien évidemment il ne s'était pas garé devant la DPJ, bien que cela soit très tentant, non il s'était garé plus loin, envoyant un SMS à sa belle pour lui dire où il était.

"T'es fou" lui dit Hélène alors qu'elle montait dans sa voiture, mais elle avait quand même le sourire aux lèvres

"Oui de toi" répondit Raphaël avant de se pencher pour l'embrasser ça lui ressemblait pas plus que cela mais Hélène le rendait vraiment différent.

Hélène se laissa embrasser et en profita même pour approfondir avec douceur et tendresse, ils étaient suffisamment loin et elle pouvait se laisser aller. Et le fait qu'ils étaient discrets sur leur relation, rendait les retrouvailles toujours meilleures.

Quand enfin le tendre baiser prit fin, Balthazar démarra la voiture et partit en direction de chez lui, sa main posée sur la cuisse de la capitaine la caressant doucement provoquant une très agréable sensation dans son corps. Elle adorait ce petit jeu avec lui, mais parfois elle aimerait bien qu'ils puissent être un peu plus expressifs même avec leurs collègues autour. Certes, au départ, c'était elle, qui, avait voulu cacher leur relation, parce que déjà que certains de ses collègues… Bref, elle était une femme dans la police quoi, et une femme qui dirrigeait en plus… Alors si certains apprenaient qu'elle se tapait son légiste, cela pourrait ne pas arranger les choses.

Une fois rendu chez lui, qui devenait de plus en plus chez eux au vu de la quantité de vêtements que Hélène laissait à chaque fois, ils s'installaient sur le canapé un verre de vin à la main.

"Dites moi, Capitaine, ça vous arrive souvent de pincer les fesses du légiste avec qui vous travaillez ?" demanda Balthazar très sérieux

"Pourquoi ?" Hélène haussa un sourcil "Vous seriez jaloux si c'était le cas ?" Elle entrait dans un petit jeu avec lui, parce que, pour être honnête, elle adorait ça.

"J'espère être le seul." il sourit "Vous voyez, je suis un peu possessif avec ma Capitaine de police"

"Possessif hein ?" elle sourit aussi buvant du vin alors que lui posait son verre.

"Très" il s'approcha d'elle "Tu es à moi" il l'embrassa et elle ria avant de poser son verre de vin.

"J'adore quand tu me dis vous" elle le poussa et se mit à califourchon sur lui "C'est hyper sexy" elle détacha ses cheveux qui retombèrent sur ses épaules avant de l'embrasser avec passion.

"J'adore te dire vous" Il passa ses mains dans son dos, le caressant tout en l'embrassant de nouveau. "Et la façon dont tu détaches tes cheveux ça aussi c'est très sexy" Hélène ria doucement avant de l'embrasser de nouveau.

Bien vite, Hélène entreprit d'enlever le gilet et la chemise de beau brun alors qu'il lui enlevait son haut jaune. Comme toujours entre eux, les choses montaient vite et bientôt ils étaient nus, enlacés sur le canapé, faisant l'amour comme si c'était la première fois. A chaque fois il la faisait se sentir unique, belle, désirable et surtout aimée, il était l'homme dont elle avait toujours rêvé.

"Je t'aime" lui murmura-t-elle alors qu'elle atteignait le septième ciel

"Moi aussi je t'aime Hélène" murmura-t-il en retour.

Ils étaient toujours sur le canapé, une couverture couvrant leurs corps nus, se faisant face, Hélène avait sa main sur la joue de Raphaël et la caressait doucement. Elle devait lui dire ce qu'elle avait sur le cœur.

"Raph ? Il faut que je te parle" Il arqua un sourcil "Rien de grave rassure toi" elle l'embrassa chastement "C'est juste que… J'ai plus envie qu'on se cache… Au diable les jugements de certains collègues, je t'aime et je veux que tout le monde le sache." Elle sourit caressant toujours sa joue. "Et aussi j'en ai marre de voir certaines femmes te regarder comme si tu étais une proie à ajouter à leur tableau de chasse. T'es à moi et je veux que tout le monde soit au courant"

"Oh Hélène" il la serra contre lui "Moi aussi je veux que tout le monde le sache, j'ai vu les regards de certains hommes aussi, des regards qui ne me plaisent pas." Il caressa son dos doucement. "Même si se cacher c'est excitant quelque part, le fait de ne pas devoir se faire prendre, de se chercher parfois" Elle eut un rire "Je t'aime et je veux le montrer" Il l'embrassa tendrement, laissant sa langue aller jouer avec celle de la blonde.

"Par contre, on reste professionnels au travail, comme avant" Lui demanda-t-elle alors qu'il laissait glisser une des ses mains jusqu'à ses fesses pour les pincer doucement. "Doucement le moustique" elle sourit en lui renvoyant sa petite pique du matin même et Raphaël ria

"Promis mon amour" souri t'il avant de la faire basculer sur le dos et de se mettre au-dessus d'elle alors qu'elle riait aux éclat, c'était un grand gamin parfois, mais il était a elle et uniquement a elle.


Un peu de douceur dans ce monde ça fait du bien.

J'espère vous poster un nouvel OS la semaine prochaine

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Kiss