Bonjour, bonjour

Je vous poste un OS que j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire et pour lequel j'ai été très inspirée. En effet je l'ai écrit en un peu moins de 3 heures.

J'étais dans une espèce de nostalgie en écoutant ma playlist avec les chansons qui on plus ou moins bercées mon enfance, quand ma playlist à jouer "Si tu revenais" de Lorie et j'ai pensé à Balthazar et Hélène, en est sortit cet OS.

Je vous mets le lien de la chanson pour l'écouter pendant la lecture (ou avant, ou après au choix) : watch?v=7r2i2XDfcTw

Bonne lecture


Tu es parti loin dans ce monde

Elle n'en revenait pas, c'était fini, il avait rendu son dernier souffle, dans ses bras, pendant qu'elle lui disait combien elle l'aimait, et qu'il essayait de lui répondre en retour, lui disant combien il était désolé et que lui aussi l'aimait en retour.

Je pense à toi chaque seconde

Elle errait comme une âme en peine, dans les rues de Paris, depuis sa mort c'est tout ce qu'elle était, une coquille vide, elle avait perdu une de ses raisons de vivre, elle l'avait perdu lui, et elle pensait à lui, continuellement. Elle était comme privée d'oxygène, comme si, sans lui, elle était juste destinée à survivre et non plus vivre.

Quand l'amour sans va

Quand elle l'avait perdu, son cœur s'était arrêté avec le sien, comme si leurs cœurs battaient de façon synchronisée. Elle avait eu mal quand il l'avait rejeté avec violence, quand il lui avait dit des mots blessant, pourtant cette douleur n'était rien comparer à la réelle perte qu'elle affrontait, à la perte réelle de l'amour, sans pouvoir le retrouver, car elle en était persuadée, plus jamais elle ne serait capable d'aimer…

On ne le comprend pas

Non, plus rien n'avait de sens pour elle… Sans lui, sans Raphaël Balthazar, Hélène Bach avait perdu toute capacité à comprendre le monde qui l'entour, à comprendre les personnes qui la côtoyait. Elle ne comprenait que la peine et la douleur de l'amour perdu, le reste était bien futile, bien inutile… Elle ne désirait que sa présence à ses côtés, pourtant c'était impossible…

Est-ce que c'est mieux comme çà

On lui avait soufflé que cet homme l'avait tant fait souffrir que c'était peut être pour le mieux qu'il ne soit plus dans sa vie, seulement elle refusait de les écouter. Personne ne comprenait le lien qui l'avait uni à son légiste, c'était indescriptible et indicible. Seuls eux pouvaient comprendre, et aujourd'hui, elle était la seule à pouvoir comprendre ce lien, mais elle ne pouvait pas en expliquer la force et l'intensité…

Des jours passés à t'attendre

Oh oui, elle en avait passé des jours à attendre l'impossible, à attendre que son légiste pose sur elle des yeux autres que amicaux, elle voulait qu'il la désire, comme elle le désirait lui, elle avait tant rêver de ses bras, elle avait tant attendu, en vint… Elle avait aussi longuement attendu son retour, quand il avait disparu pendant six mois, cette fois pas en vint, même si elle avait dû aller le chercher, au moins elle avait pu le retrouver un peu…

Le cœur serré je veux t'entendre

Elle voulait entendre quoi au juste ? Sa voix, ça c'était une certitude, sauf que plus jamais elle ne l'entendait, plus jamais il n'allait la taquiner, ni la faire rire, ni la complimenter… Mais surtout, elle n'entendrait jamais ce que son cœur désirait le plus fort, les mots qu'elle avait tant voulu qu'il lui dise, il ne lui dirait jamais, et ça la rendait malheureuse…

Un jour tu verras, on se retrouvera

Elle espérait, elle voulait y croire, qu'un jour, quand elle finirai elle aussi par pousser son dernier souffle, elle allait le retrouver, là bas, dans l'autre monde… Elle avait pensé le rejoindre, mais elle avait senti qu'une force qu'elle ne maîtrisait pas, la retenait dans ce monde, l'empêchant d'aller le rejoindre de l'autre côté.

Je ne t'oublierai jamais

Ah ça non, elle ne pourrait jamais l'oublier. Il était l'homme qu'elle avait le plus aimé dans sa vie… Elle n'avait jamais aimé comme elle l'avait aimé lui et plus jamais elle n'aimerait comme elle l'aimait lui. Il était devenu son monde, sa force, son bonheur. Elle était heureuse de le voir, le matin quand elle se levait, cela lui donnait une raison de plus de le faire chaque jour. Alors certes cela n'avait pas été facile, mais il avait marqué sa vie d'une emprunte indélébile.

Si seulement tu revenais, je t'ouvrirai les bras

Bien sûr que si il revenait, si elle pouvait de nouveau le voir elle l'accueillerait à bras ouverts, même grands ouverts. Certes il l'avait grandement blessée, il avait même tué, explosé son cœur, frappant là où ça faisait mal et elle avait souffert en silence. Pourtant elle était restée, à chaque fois, parce qu'elle était amoureuse, elle était tellement amoureuse qu'il aurait pu tout lui faire, elle serait sûrement restée

Et si seulement je pouvais, entendre ta voix

Elle en rêvait, la nuit de sa voix, chaude et profonde, lui murmurant des mots doux, des taquineries mais elle ne pouvait plus entendre sa voix, pas en vrai en tout cas. Car sa voix hantait ses rêves, dans ses rêves, il était bien vivant et il la rendait dingue. Mais dès qu'elle ouvrait les yeux il n'était plus là, il n'était qu'une illusion et elle s'éteignait un peu plus chaque jour.

Si seulement tu revenais, il y aurait que toi et moi, dans ce rêve, dans ce rêve

Si il revenait, elle le garderait juste pour elle, elle ne laisserait aucune autre femme l'approcher, il était à elle, rien qu'à elle. Elle aurait tellement voulu que ce soit le cas, rien qu'un peu, même pour un court moment, avoir le droit au bonheur, dans ses bras, mais seulement c'était juste un rêve, et dans son rêve ils étaient que tous les deux sans personne pour les empêcher de s'aimer, dans leur monde...

A la recherche d'une chance

Cette chance, qu'elle avait laissé passé, parce qu'elle avait trop peur de ce qui pouvait arriver si elle se laissait aller dans ses bras, si elle se laissait porter par ses sentiments. Elle avait eu la trouille, en réalité elle avait été morte de trouille que tout ne soit qu'un jeu pour lui et qu'il finisse par lui briser le cœur quand elle lui aurait tout donné, corps et âme… Elle ne voulait pas qu'il la brise plus qu'elle ne l'était déjà, qu'il la détruise elle et son cœur, en petits morceaux qu'elle aurait bien du mal à rassembler après cela… Pourtant aujourd'hui elle regrettait fortement de ne pas s'être laissée aller dans ses bras et d'avoir laissé la peur prendre le dessus sur l'amour…

Le temps d'une dernière danse

Cette danse qu'ils n'avaient jamais partager, qu'ils ne partageraient jamais… Pourtant elle rêvait de ses bras autour de sa taille, d'un moment tous les deux où rien d'autre ne compterait que l'autre. Juste une dernière danse, une dernière étreinte, elle n'était pas prête pour le perdre, elle n'était pas prête pour l'oublier. Elle le voulait encore et encore, même si, ils ne pouvaient pas s'aimer… Elle préférerait le savoir en vie, même si elle ne devait plus jamais le voir, que mort, sans possibilité d'un jour le revoir…

Moi je reste là, je sais que tu me vois

Encore une fois, c'était elle qui restait, et elle était plus seule que jamais. Un départ était bien plus facile à gérer qu'une mort… Pourtant elle était confronté à la mort dans son travail, mais quand c'était elle que ça touchait, il ne restait rien de la Capitaine de police forte et parfois dure, non il ne restait que la femme, brisée et malheureuse… Elle ne croyait pas vraiment en tout ça, les fantômes, la bonne étoile, que les personnes qu'on aime et qui sont partis veillent sur nous. Pourtant cette fois, elle voulait y croire, croire que de là-haut, il la regardait, la surveillait et qu'il allait la protéger.

Je te le crierai cent fois

Il y avait un tas de mots qu'elle voulait lui crier, lui dire. Elle donnerait tout pour revenir en arrière, et dire les mots qu'elle n'a jamais réussi à dire avant qu'il ne soit trop tard… Parce que c'était pas quand il était mourant dans ses bras qu'il aurait fallu qu'elle soit enfin honnête… C'était avant tout cela, et peut être que si elle avait eu la force de lui crier son amour, rien de tout cela ne serait arrivé, et elle serait heureuse dans ses bras, au lieu de pleurer sur son sort, malheureuse comme les pierres, sachant que plus jamais, un véritable sourire ne viendrait couvrir ses lèvres…

Si seulement tu revenais

Je t'ouvrirai les bras

Et si seulement je pouvais

Entendre ta voix

Si seulement tu revenais

Il y aurait que toi et moi

Dans ce rêve

Si seulement tu revenais

Je t'ouvrirai les bras

Et si seulement je pouvais

Entendre ta voix

Si seulement tu revenais

Il y aurait que toi et moi

Dans ce rêve

Dans ce rêve

Que faire quand on est malade d'amour pour un homme qui est mort et qui ne connaîtra jamais la puissance des sentiments qu'elle lui portait ? Elle se sent si seule, si mal, si vide. Elle ne peut pas revenir en arrière et changer le cours des choses, elle ne peut pas le faire revenir, même avec toute la volonté du monde. Mais dans ses rêves, ils sont ensembles et libre de s'aimer, si bien que quand elle se réveille, tout s'écroule à nouveau autour d'elle.

Si seulement tu revenais, me dire encore une fois

Il y a des mots qu'elle rêverait d'entendre de sa bouche, encore une fois. Elle y pense en boucle. "Vous êtes une très belle femme" "Tu comptes beaucoup pour moi" "J'ai pensé à toi, tout le temps"... Seulement il ne lui reste que ses souvenirs, et même avec le temps, sa voix commence à se dissiper dans son esprit.

Je t'aime et je t'aimerai

Elle l'aimera toute sa vie, elle ne l'avait pas vraiment prévu, tombé amoureuse de lui, mais il faut croire que c'était le destin, et qu'avant lui, elle ne savait pas vraiment ce que c'était l'amour… Elle n'était pas folle, elle l'avait entendu lui dire "Je t'aime" alors qu'il agonisait sur cette foutue route, elle savait ce qu'elle avait entendu… Pourtant elle donnait tout pour qu'il lui dise, encore et encore et encore…

Je ne peux vivre sans toi

Elle ne pouvait pas vivre sans lui, c'était inconcevable, alors depuis sa mort, tout cela ressemblait plus à de la survie… Mourir la tentait beaucoup, cela serait tellement facile de mettre fin à sa vie et à ses souffrances, comme cela, elle espérait pouvoir le retrouver et enfin être un peu avec lui. Mais elle savait qu'il ne voudrait pas qu'elle fasse cela, qu'elle s'ôte la vie parce que lui avait perdu le combat. Il aurait voulu qu'elle vive, encore plus, seulement en avait-t-elle encore la force ?

Si seulement tu revenais, ma voix te guidera

Face à son miroir dans la salle de bain, elle s'écroule tous les soirs, en regardant son reflet, elle n'ai plus que l'ombre d'elle même, et elle lui parle, tous les soirs, le suppliant de revenir, d'écouter sa voix, de la suivre et de lui revenir, parce qu'elle ne pouvait pas affronter le monde sans lui. Il illuminait ses journées et maintenant tout son monde était gris. C'était en vain, elle le savait, mais lui parler ça faisait un bien fou…

Et si seulement je pouvais, te serrer dans mes bras

Parfois, quand elle fermait les yeux et si elle se concentrait assez fort, elle pouvait sentir deux bras musclés s'enrouler autour de sa taille et la serrer fort. C'était comme si il était là, à la réconforter, la serrer dans ses bras, sans qu'elle ne puisse le faire, pourtant, en fermant fort les yeux, elle pourrait presque le toucher.

Si seulement tu revenais, il y aurait que toi et moi, dans ce rêve

Il était là, tous les soirs depuis qu'il avait rendu son dernier souffle, dès qu'elle lui parlait il faisait son apparition. Enfin son fantôme, et doucement il venait se mettre derrière elle, passait ses bras autour de sa taille la serrant de plus en plus fort a chaque fois, dans l'espoir qu'enfin elle le sente. Il voulait l'aider à faire son deuil, mais rien ne changeait et la belle blonde était cruellement désespérée, alors il continuait de revenir la voir, espérant qu'à un moment elle sente sa présence…

Si seulement tu revenais

Si seulement tu revenais

Si seulement tu revenais

Il y aurait que toi et moi

Dans ce rêve

Ce soir-là n'échappa pas à la règle, il passa ses bras autour de la taille de son amie, de son amour, alors qu'elle pleurait une nouvelle fois à chaudes larmes. Il lui embrassa délicatement le cou, la serrant fort. Il suffisait qu'elle fasse un petit effort et elle pourrait le sentir, rien qu'un peu.

"Allez Hélène, concentre toi, rien qu'un peu et tu vas me sentir" murmura le fantôme de Balthazar dans l'oreille de la flic. "Tu peux le faire, je suis là je te lâche pas" Continua t'il

"Tu me manques tant, Raphaël, j'ai besoin de toi, juste fais moi un signe, n'importe quoi, que je sache que tu n'es pas complètement parti…" implora au même moment Hélène, incapable de stopper, une nouvelle fois le torrent de larmes…

Balthazar continuait, comme à chaque fois de lui murmurer des mots doux, essayant enfin qu'elle remarque qu'il était là. Il caressa doucement sa joue, y mettant toute sa force et sa concentration, il voulait vraiment qu'elle sache qu'il était là, et ce soir-là, Hélène qui priait de toutes ses forces pour avoir un signe, eu l'impression de sentir une légère, très légère, caresse sur sa joue, puis enfin des bras autour de sa taille.

Elle pensait devenir folle, pourtant elle se retourna, comme si il était là derrière elle et bien sûr elle rencontra le vide, rien, il n'était pas là. Elle soupira, désespérée se disant qu'elle était folle. Pourtant, quand elle voulut se remettre face au miroir elle sentit une main l'en empêcher puis une voix lui murmurer de fermer les yeux et de se concentrer très fort sur le souvenir de Balthazar.

C'est ce qu'elle fit, et comme si elle passait entre deux mondes elle pu sentir des mains chaudes se poser sur son visage. Elle commença à pleurer de nouveau, il y avait tant de choses qu'elle voulait lui dire, et là elle sentait sa présence. Alors qu'elle se demandait si cela faisait longtemps qu'il venait la voir, elle sentit qu'on essuyait ses larmes, elle en était sûr, il était là avec elle.

"Raph…" commença la voix d'Hélène mais un doigt l'empêcha de continuer

"Chut, je sais, moi aussi je t'aime, mon amour, et je suis désolé" pu entendre Hélène, et à ce moment précis, elle se fichait bien de savoir si c'était vrai ou si elle devenait complètement folle.

Doucement, comme une plume, une très légère brise elle pu sentir des lèvres se poser sur les siennes et l'embrasser avec une grande tendresse, c'était tellement léger qu'elle devait faire preuve d'une grande concentration pour le sentir, mais c'était là, il était là.

"Je serai toujours là, quoi qu'il arrive. Je vais te protéger, jusqu'à la fin, sois tranquille, mon amour, je ne t'abandonne pas, je veille sur toi, pour toujours" murmura contre ses lèvres la voix de Raphaël

Doucement, il l'embrassa de nouveau, en profitant grandement, ne sachant pas si il pourrait revenir la voir un jour, maintenant qu'elle l'avait senti, il y mit son âme et son cœur, lui donnant toute sa force avant de disparaître, laissant Hélène seule, au milieu de sa salle de bain.

Quand Hélène ouvrit les yeux, elle ne savait plus où elle était, mais elle pouvait encore sentir quelque chose sur ses lèvres, comme une brise légère. Elle porta sa main à ses lèvres, les touchant doucement, comme dans un rêve, pourtant elle était persuadée d'avoir senti quelque chose…

Dans ce rêve


Je suis désolée pour les larmes qui coulent sur vos visages, sachez qu'elles ont également dévaler le miens quand j'ai écris cette histoire. J'espère tout de même que ça vous à plu.

On se retrouve mercredi prochain pour un nouvel OS.

Kiss