Bonjour,

On se retrouve aujourd'hui avec un nouvel OS. Je l'ai écris il y a assez longtemps et je ne l'ai jamais partagé... Que se passerait-il si notre Capitaine favorite tombait malade et essayait d'en profiter pour obtenir ce qu'elle veut de notre légiste favoris ? Le tout sans vraiment sans rendre compte, c'est beaucoup plus drôle comme ça.

Bon assez de bla bla.

Bonne Lecture

Math-Jisbon : Un peu hot oui, en même temps ils ont un peu joué avec le feu


C'était une journée comme les autres, une enquête était en cours depuis la veille et toute l'équipe cherchait des indices. Ils attendent toujours le rapport complet de l'autopsie, mais cela ne serai tarder à arriver. En effet, Raphaël Balthazar venait de faire son entrée dans les locaux de la DPJ, se dirigeant directement vers le bureau d'Hélène Bach, qui était en charge de l'enquête.

Comme à son habitude, il entra sans frapper, s'attendant, comme toujours, à faire sursauter la personne qui l'occupait, mais là rien… Aucune réaction de la part du Capitaine de police. Elle était prostrée sur son bureau en se tenant la tête, et Balthazar ne savait pas trop quoi penser en la voyant comme ça. Alors doucement il recula jusqu'à la porte et frappa, ce qui cette fois fit relever la tête à Hélène qui le regarda surprise.

"Vous êtes malade Balthazar ?" demanda-t-elle "Depuis quand vous frapper quand vous entrez dans mon bureau ?"

"Depuis aujourd'hui…" Il sourit "Vous n'avez pas remarqué ma grande entrée fracassante alors j'ai essayé la méthode douce et ça à fonctionné."

"Oh... " Elle se frotta les tempes "Et pourquoi vous êtes là au juste ?" demanda la flic, perdue.

"Bah le rapport d'autopsie" il haussa les épaules en la détaillant "Tout va bien Hélène ?" demanda-t-il en s'approchant "Vu votre tête, je dirais que c'est plutôt vous qui êtes malade."

"C'est juste des petits mots de tête et de ventre…" elle soupira "Ca va aller" tenta de rassurer la blonde

"Ah parce que vous êtes médecin ?" plaisanta Balthazar "Laissez moi voir"

Doucement il s'approcha d'elle, voulant constater par lui-même l'état de santé de son amie, qui étrangement ne recula pas quand il s'approcha, elle ne montra même pas de signe de résistance… Non elle se laissait faire, ce qui était très étrange du point de vue du légiste, lui confirmant que quelque chose n'allait vraiment pas. Il posa délicatement, doucement, une main sur son front.

"Mais vous êtes bouillante Hélène" il avait garder sa main sur son front "Vous n'allez pas bien contrairement à ce que vous pensez"

"Je vais prendre un anti-douleur ça va passer" répondit-elle, sûr d'elle ne voulant surtout pas s'arrêter de travailler

"Non non non, Capitaine, vous allez rentrer chez vous. Vous n'êtes absolument pas en état de travailler" insista Balthazar.

"Mais ça va aller je vous dis" râla Hélène

"Même malade vous en faites qu'à votre tête, c'est pas possible ça" il se baissa pour la regarder dans les yeux "Vous n'êtes absolument pas en capacité de travailler, d'être concentrée et productive, vous avez besoin de repos et c'est non négociable" Hélène pouvait voir dans ses yeux qu'il était extrêmement sérieux et qu'il n'allait pas lâcher "Aller, Capitaine, je vous ramène chez vous" il se releva "On va juste passer à L'IML histoire que je récupère mon matériel pour vous examiner."

"D'accord docteur" répondit Hélène avec une petite voix, semblable à celle d'un enfant.

Il l'aida doucement à se lever avant de lui mettre sa veste, et de la faire sortir de son bureau, sous les yeux de ses hommes très surpris de voir leur patronne s'accrocher au légiste pour marcher. Il expliqua rapidement à Delgado qu'il ramenait Hélène chez elle parce qu'elle n'était pas du tout en état de travailler et qu'elle avait sûrement la grippe.

Hélène avait un peu du mal à suivre et surtout, elle commençait à faire preuve d'un comportement assez inhabituel pour elle. Prenant parfois la voix d'une petite fille toute triste, mais surtout, elle se laissait faire sans s'opposer ni ronchonner, un miracle presque pour cette femme qui était une forte tête. Raphaël fit un tour rapide à L'IML expliquant la situation à ses assistants et qu'il ne savait pas quand il allait revenir, quand il reprit place dans la voiture, il vit Hélène frissonner.

"J'ai mal au ventre, vous avez pas un truc pour moi" demanda-t-elle en le regardant avec des petits yeux.

"Du repos, une bouillotte et un bon potage de légumes devrait vous faire du bien" il lui sourit

"Ouais mais j'ai rien chez moi" constata la blonde, faisant preuve d'un soudain éclair de lucidité. "On va chez toi ?"

"Ok on va chez moi" soupira le brun, constatant que s'occuper d'une Hélène Bach fiévreuse et grippée n'allait pas être de tout repos.

Quand ils arrivèrent chez Raphaël, il l'aida à descendre de la voiture, puis une fois dans l'appartement il l'installa sur son canapé avant d'aller récupérer sa mallette pour enfin l'ausculter. Doucement il commença par écouter son cœur, la déshabillant légèrement pour mieux faire son travail alors qu'elle se laissait étrangement faire, il mit tout cela sur le coup de la fièvre, car en temps normal elle l'aurait fusillé sur place. Il continua en passant ses mains chaudes sur le ventre d'Hélène, appuyant doucement, alors qu'elle grimaçait quand il lui faisait mal. Il termina par prendre sa température, qui ne lui disait rien de bon, lui confirmant son premier diagnostic, sa capitaine adorée avait une bonne grosse grippe…

"Pas d'envie de vomir Hélène ?" lui demanda-t-il gentiment

"Non, j'ai mal au ventre, à la tête aussi un peu, et j'ai froid" elle fit la moue "Tu vas me réchauffer Raphaël ?" demanda la blonde

"On va voir ça" il émit un petit rire "Tu vas d'abord prendre une bonne douche et ensuite on verra"

Il la conduisit vers la salle de bain, la laissant pour se déshabiller, lui disant qu'il allait lui mettre des vêtements propres sur son lit pour après, mais la belle blonde avait une autre idée en tête, et elle comptait bien la mettre en application

"Restes" murmura-t-elle en attrapant son poignet "Prend une douche avec moi" elle commença à détacher les boutons de son gilet

"Hélène on arrête" il sourit prenant les mains de la flic dans les siennes. "La fièvre vous fait faire n'importe quoi"

"Mais euhh" bouda la blonde comme une enfant "J'peux au moins avoir un bisou hein ?" demanda-t-elle

"Ok, un bisou" il sourit avant d'aller poser délicatement ses lèvres sur le front de son amie "Voilà Madame, à la douche maintenant"

Il sortit pour la laisser prendre sa douche, allant préparer tout d'abord un T-shirt et un jogging avant de se diriger dans la cuisine. Là, il prépara des médicaments pour ses douleurs et posa le tout sur sa table basse avant de l'attendre à revenir.

Un petit quart d'heure plus tard, il la vit arriver en traînant presque les pieds, elle semblait vraiment épuisée et il allait prendre soin d'elle. Enfin il allait également garder précieusement, gravé dans sa tête, toutes les images d'Hélène avec de la température, pour un jour la taquiner avec.

"Allez vous allez prendre les médicaments et ensuite vous allez vous reposer, d'accord ?"

"Moui" murmura la blonde en avalant les médicaments non sans faire une grimace avant de s'enrouler dans le plaid "On peut mettre un film ?" demanda-t-elle "Ca va m'aider à dormir"

"Ok ok va pour un film" il sourit "Je vous laisse choisir et je vais préparer une bouillotte pour votre ventre"

Pendant qu'il préparait la bouillotte il pu l'entendre fouiller dans ses DVDs à la recherche d'un bon film, pour sa part il s'en fichait, il allait juste passer du temps avec elle. Quand il retourna dans le salon, elle était de nouveau sur le canapé à l'attendre pour mettre play. Il lui donna la bouillotte qu'elle mit sur son ventre le regardant s'installer non loin d'elle. Elle appuya sur la télécommande et le film commença.

"Raphaaaaël euh ?" commença une petite voix

"Qu'est-ce-qui vous arrive Hélène ?" demanda-t-il en la regardant

"Il est où mon bisouuuu ?" elle s'approcha de lui se collant presque

"Hélène vous êtes fiévreuse, vous ne savez pas ce que vous faite" constata le légiste

Mais la belle blonde approchait déjà ses lèvres de celles du brun, elle les posa délicatement à la commissure avant de poser sa tête sur l'épaule de Balthazar et de fermer les yeux, essayant de dormir un peu, pour le plus grand bonheur du légiste qui allait enfin avoir un peu de répis après tout cela. Même si il ne savait pas combien de temps ça allait durer, il savait que c'était pour le mieux qu'elle se repose et quand elle ouvrirait les yeux, il serait encore là pour prendre soin d'elle.

Hélène était endormie sur le canapé, Balthazar l'avait complètement allongée pour qu'elle soit dans une position beaucoup plus confortable pour dormir et qu'elle n'ai pas en plus mal au cou ou au dos en se réveillant. Il était parti dans sa cuisine dans le but de lui faire une soupe de légumes pour quand elle allait se réveiller.

Il entendit du bruit provenant du salon, visiblement la belle blonde se réveillait, il la laissa faire tranquillement, se doutant bien qu'elle allait venir le chercher en ne le voyant pas. Et il avait raison, moins de cinq minutes plus tard, il vit une tête blonde, arriver dans la cuisine. Il prit le temps de l'observer, et il est vrai, qu'elle était belle comme ça, dans des vêtements trop grands pour elle -les siens- les cheveux en batailles et son petit air pas trop réveillé. Il secoua la tête, il fallait qu'il chasse ces pensées là de sa tête.

"Bonjour Hélène" il lui sourit "Bien dormis ?" demanda-t-il attentif

"Bonjour Balthazar" lui répondit la blonde en venant s'installer sur un tabouret en face de lui "Ca va, pas trop mal" elle sourit

"Vous avez toujours mal ?" il s'approcha d'elle pour poser sa main sur son front "En tout cas on dirait que la fièvre est un peu tombé"

"Un peu, je me sens toujours fiévreuse mais c'est mieux" elle lui sourit "Merci d'avoir prit soin de moi"

"De rien" il sourit de nouveau avant de poser un bol fumant devant elle "Une petite soupe de légumes, ça va vous faire du bien"

Hélène lui sourit avant de goûter la soupe, et elle était délicieuse, elle ne put s'empêcher de penser que enfin elle goûtait à la fameuse cuisine de son légiste, lui qui avait tant vendu ses qualités. Balthazar lui, l'observait, il n'avait pas oublié ce qui c'était passé et son comportement, mais il ne voulait pas lui dire, ni la mettre dans l'embarras, non il attendait plutôt qu'elle fasse le premier pas.

"Dites moi" commença la blonde "J'ai pas dis ou fais des trucs un peu bizarre avec la fièvre ?" demanda-t-elle "Je sais que je peux être… Différente on va dire"

"Noon" commença Balthazar "Non vous avez pas été plus bizarre que d'habitude" il sourit "Juste vous vous laissiez étrangement faire"

"Vous vous moquez pas de moi ?" elle haussa un sourcil "Non parce que c'est vraiment pas drôle hein…"

"Bah écoutez à part le fait que vous avez essayer de me déshabiller pour que je prenne une douche avec vous. Et aussi, vous avez essayé de m'embrasser" il eut un petit rire

"Ah euh…" commença Hélène en rougissant "Désolée, je… Je… Bref j'avais de la fièvre et je savais pas ce que je faisais" elle baissa la tête regardant sa soupe

"Non mais c'est pas grave vous savez" il sourit "C'était plus mignon qu'autre chose" il rigola de nouveau "Quand vous vouliez des bisous"

"Non mais arrêtez là" se plaigna-t-elle "Vous m'enfoncer, j'ai déjà assez honte comme ça…" elle ne le regardait pas "C'est tout sauf mignon…"

Ah ouais, là elle était dans la merde, elle avait laisser ses émotions prendre le dessus, et du coup, elle avait fait des choses qu'elle ne ferait pas normalement, comme essayer d'embrasser son légiste… Déjà qu'elle en avait envie de l'embrasser en temps normal, mais qu'elle le cachait bien, là elle s'était exposée et Balthazar allait l'embêter avec ça jusqu'à la fin des temps. Alors, de nouveau elle fuyait, parce que c'était plus simple, et puis au moins, elle pouvait mettre ses pseudos avances sur le compte de sa fièvre, la pilule passerait surement mieux comme ça…

"Non mais Hélène" commença Balthazar "C'est rien je vous le promet" il sourit "C'est pas grave. On oublie hein ?" demanda-t-il

"Ouais on oublie, c'est mieux comme ça" elle sourit elle aussi, avant de recommencer à manger sa soupe.

Si elle était honnête, elle aurait clairement pu se servir de cela pour se rapprocher encore plus de son légiste, mais ce n'était pas son genre, du tout, pourtant, au fond d'elle, la belle blonde était un peu déçue. Alors elle préféra se concentrer sur sa soupe, qui lui faisait du bien, et ensuite elle lui demanderai de la conduire chez elle, où elle se lamenterait sur son sort de femme seule en pleurant, se traitant d'incapable, parce c'est ce qu'elle était, incapable d'assumer ses sentiments pour lui, ni dans un contexte où elle était fiévreuse, ni dans un contexte où elle était normale…

Balthazar la regardait attentivement, étudiant ses réactions, mais elle semblait complètement fermée et ailleurs… Ah merde, il avait déconné là… Il lui avait dit qu'il oubliait parce que c'était ce qui semblait le mieux à faire, mais en réalité, il pourrait passer des heures, des jours, des années à s'occuper d'elle comme ça, malade ou pas… Finalement, il réalisait de plus en plus qu'elle était bien plus qu'une amie, et qu'il serait temps qu'il lui dise qu'il voulait prendre soin d'elle chaque jour qu'il lui restait à vivre.

"Vous pouvez me ramener chez moi ?" la voix d'Hélène le ramena sur terre

"Hein ?" demanda-t-il, il n'avait absolument pas écouter, perdu dans ses pensées qui étaient toutes dirigées vers celle qui venait de couper court à tout ce qui se passait dans son fort intérieur

"Vous pouvez me ramener chez moi ?" répéta la blonde "J'ai assez profité de votre hospitalité" elle sourit

"Euh oui oui bien sûr" il sourit "Vous pouvez garder le T-shirt et le jogging" Ils te vont bien mieux qu'à moi de toute façon pensa-t-il, mais il ne pouvait pas le dire à haute voix.

"D'accord… Merci…" elle sourit "Je vais chercher mes affaires et on y va" elle se leva sans attendre la réponse de Balthazar

Balthazar la regarda partir, il voulait qu'elle reste, et il pouvait bien planquer ses clefs de voiture, mais elle était flic, et elle semblait retrouver ses capacités, s'éloignant de lui, encore plus qu'avant… Mais si il était honnête, il avait adoré quand elle avait été très tactile, et si il prenait son courage à deux mains, il pouvait changer le cours de cette journée, quitte à être malade à son tour après…

Quand il la vit revenir elle avait remis sa tenue de flic, et n'avait rien dans les mains, il supposa, déçu, qu'elle avait laissé les affaires qu'il lui avait prêté sur son lit… Et à ce moment il se demanda si elle était très rapide pour se changer ou si il s'était perdu trop longtemps dans ses pensées….

Il n'avait pas envie qu'elle parte, et il restait planté là, la fixant, comme si, si il la regardait suffisamment longtemps, elle allait rester avec lui, et ne plus vouloir partir. Mais rien, et elle semblait essayer de le sortir de ses pensées…

"La terre appelle Balthazar, vous êtes avec moi ?" demanda-t-elle agitant sa main devant les yeux du légiste

"Tu veux pas rester ?" demanda soudainement le brun se surprenant lui-même.

"Quoi ?" elle était surprise qu'il demande ça.

"Tu veux pas rester ?" répéta Balthazar "Avec moi ? On est bien non ?"

"Balthazar il vous arrive quoi là ?" elle s'approcha de lui, posant une main sur son front, inquiète qu'il ait attrapé ce qu'elle avait et qu'il soit à son tour fiévreux.

Il ne dit rien mais il passa ses mains autour de la taille de flic qui fût très surprise, elle se demandait ce qu'il faisait, et elle ne s'attendait pas du tout à ça, et surtout si elle restait dans ses bras trop longtemps, elle pourrait bien l'embrasser… Enfin bon elle pourrait toujours mettre cet acte spontané sur sa fièvre.

Mais c'est l'inverse qui se produit, et elle fut un peu surprise quand Balthazar posa délicatement ses lèvres sur les siennes, l'embrassa doucement. Bon ok, elle ne pourrait pas blâmer sa fièvre puisqu'il avait fait le premier pas vers elle. Elle passa ses mains dans les cheveux brun de son légiste, répondant au baiser avec ferveur, avant de réaliser qu'elle allait lui transmettre tous ses microbes. A contre coeur elle se détacha doucement de lui.

"Je vais te transmettre tous mes microbes si on continue" elle sourit

"Pas grave" il essaya de l'embrasser de nouveau mais elle se recula, ne voulant surtout pas qu'il soit malade par sa faute "Si c'est le cas, tu prendras soin de moi ?" demanda-t-il

"Tu perds pas le nord toi ?" elle se mit à rire, bien vite rejointe par l'homme qui la tenait fermement dans ses bras. "Mais oui, je prendrais soin de toi" elle l'embrassa brièvement "Juste, j'espère que t'es pas aussi chiant que moi quand j'ai de la fièvre" plaisanta-t-elle

"Non je ne le suis pas" il sourit "Donc tu restes ?" demanda Balthazar, la serrant encore plus contre lui

"Oui je reste" elle sourit "Mais on va éviter les bisous tant que je suis encore malade"

Elle vit Balthazar faire la moue et ne pu s'empêcher de rire de nouveau, certes elle adorait l'embrasser mais elle n'avait pas vraiment envie de devoir s'occuper d'un Raphaël Balthazar malade, car son instinct lui disait qu'il allait être encore plus chiant que d'habitude si il avait de la fièvre.


Et voilà pour aujourd'hui.

On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel OS

Kiss