Bonjour,
Je crois que je vais commencer mon habituel messages par ça : ENFIN ! Oui, enfin après près de 6 mois je peux vous partager cet OS, car enfin les premiers épisodes de la nouvelle saison viennent d'être diffusé en France.
Pour la petite explication, j'ai vu les épisodes il y a quelques mois déjà, en septembre, au Festival de La Rochelle, et cela fait six mois que je sais et que je garde pour moi. Au départ, c'était drôle, quand je pensais que toute cette histoire allait durer environ deux mois, finalement TF1 à repousser la diffusion et deux mois en sont devenu six et c'était beaucoup moins drôle tout à coup.
Cet OS est donc basé sur ce qui à pu pousser Hélène à partir tout simplement.
Mais assez de blabla.
Bonne Lecture
/!\ ATTENTION SPOILERS MAJEURS SUR LA SAISON 4 /!\
Cela faisait près de trois semaines que l'accident avait eu lieu. "L'accident" c'était comme cela que Hélène Bach nommait l'élément qui avait conduit son légiste, collègue, ami et amour dans ce lit d'hôpital, plongé dans un profond coma, dont elle ne savait et comprenait rien et dont il ne pouvait, possiblement, pas se réveiller. Une option que la jolie blonde refusait, donnant tout son amour, sa chaleur et son soutien à l'homme qui était couché sur ce lit.
Elle ne pouvait pas mettre d'autres mots sur ce qui c'était passé, c'était un vulgaire concours de circonstances et elle était arrivée au bon moment pour lui sauver la vie, l'empêchant de se vider de son sang, pire, l'empêchant de se suicider en s'immolant par le feu. Pourtant, Raphaël Balthazar avait bel et bien été victime d'une tentative de meurtre par sa compagne - devenue sa femme - qui lui avait planté une pique à chignon dans la carotide.
Rien qu'en y repensant, Hélène voulait vomir, elle voulait effacer tout cela, tout ce qui avait conduit au mariage de l'homme qu'elle aimait plus que tout au monde avec une femme qu'il ne connaissait que trop peu, et qui se réveillait être une horrible personne. Elle avait voulu l'aider, lui dire qu'il y avait anguille sous roche, mais il l'avait violemment repoussé, égratignant un peu plus son cœur déjà bien amoché qu'elle tentait de réparer doucement et qui serait complet quand il allait enfin ouvrir les yeux, et qu'ils pourraient s'accorder cette chance.
Elle en était persuadée, il l'avait entendu, il avait entendu sa déclaration d'amour, et il lui avait répondu. Plus rien n'allait se mettre entre eux, c'était impossible, leur connexion était forte, leur lien ainsi que les sentiments qu'ils se portaient aussi. Plus rien ne pouvait mal se passer… En tout cas, elle essayait de s'en persuader, alors qu'elle veillait sur lui depuis ce maudit jour… Elle n'avait pas quitté son chevet, sauf pour aller se changer, après le drame, quand elle avait su qu'il était sauvé, et elle était revenue avec un sac, refusant de le quitter, et les infirmières n'y pouvaient rien… Finalement elles s'étaient faite à la présence de la blonde aux côtés de cet homme qui semblait tellement compter pour elle.
Si elle avait une baguette magique, Hélène Bach retournerait dans le passé, pas au moment du mariage, ni de l'accident, non, elle remonterait bien plus loin dans le temps… Peut être qu'elle retournerait dans cette chambre froide, qu'elle avait d'abord maudis, mais qui désormais avait capturé un de ses plus beaux souvenirs avec le légiste, leur premier baiser, trop court, trop bref, trop peu… Sauf que cette fois, elle lui proposerait d'aller manger tout de suite, malgré l'heure tardive, elle ne le quitterait pas, sauf peut être, au petit matin, après avoir été appelée pour une nouvelle enquête. Ou bien, elle retournerai au moment où elle devait dîner avec lui, pour arriver avant Maya, ne pas chercher pendant si longtemps la bonne robe, et rien de tout cela ne serait arrivé, ils seraient ensemble, heureux, et ils résoudraient des enquêtes.
Seulement, elle n'avait pas de baguette magique, et elle avait beau prier pour qu'il se réveille, rien ne changeait. Il était vivant, mais ses yeux restaient désespérément clos, elle ne pouvait pas les croiser, ni entendre le son de sa voix. Mais au fond, elle avait cette petite lueur d'espoir qui lui disait, que bientôt, elle serait enfin réunie avec lui, et qu'ils allaient se la donner cette chance de vivre une belle histoire.
Pourtant, il y avait cette petite voix, celle qu'elle se refusait d'écouter, car elle lui disait des choses qu'elle ne voulait pas entendre. La possibilité que le légiste l'ai oublié, qu'il se souvienne de rien, pire, la possibilité qu'il la rejette, qu'il ne veuille pas d'elle, qu'il ne veuille plus d'elle, et cela était inconcevable pour elle. Si il l'oubliait, c'était toujours réversible, elle pouvait revenir, et au pire, ils pouvaient construire une nouvelle relation, sur des bases beaucoup plus saines que celles qui avaient fondé leur relation actuelle. Mais si jamais c'était la deuxième option, elle n'en s'en remettrait jamais, elle ne s'en relèverait jamais, c'était impossible. Le légiste tenait et avait son cœur depuis tellement longtemps qu'elle ne pouvait plus s'imaginer vivre sans lui.
Les jours étaient tous les mêmes, pourtant, elle avait l'étrange impression de se rapprocher du réveil de son légiste. Elle serrait sa main, lui disait qu'elle était là et qu'elle le serait toujours, qu'elle n'allait pas l'abandonner, jamais, mais surtout, qu'il fallait qu'il revienne de son côté à elle, qu'il était plus que temps, parce qu'elle commençait à se sentir désespérément seule et qu'elle avait besoin de lui, plus que jamais.
Quand il y eut du mouvement, elle eut du mal à y croire. Elle était plongée dans son énième livre depuis qu'il était là si bien qu'elle failli le manquer, mais quand les mouvements s'accompagnent de grognements, elle n'avait plus aucun doute, le légiste était bien en train de se réveiller. Elle lâcha son livre pour s'approcher de lui, lui prendre la main, lui montrant qu'elle était là.
"Hélène" grogna le légiste sans ouvrir les yeux, serrant ses mains, et donc celle d'Hélène qui ne pouvait pas retenir ses larmes.
"Je suis là, je suis là Raphaël ne t'en fait pas je te laisse pas" elle sourit alors qu'une larme s'échappait de ses yeux, elle était si heureuse qu'il se réveille, et d'enfin entendre le son de sa voix qui lui avait tant manqué.
Quand enfin elle croisa ses yeux, elle sourit de plus belle, alors que des dizaines de larmes coulaient sur ses joues, des larmes de joie, elle n'en revenait tout simplement pas qu'il se soit enfin réveillé. Elle embrassa doucement sa main, elle aurait voulu le serrer fort dans ses bras, lui dire tellement de choses, mais là, elle n'y arrivait pas, tout était bloqué dans sa gorge, pas parce qu'elle avait peur, mais parce que le bonheur et l'émotion de le voir réveillé prenaient complètement le dessus.
"Doucement, Mon amour" murmura-t-elle alors qu'il essayait de bouger "Je vais chercher une infirmière ou un médecin" elle lâcha sa main pour quitter la chambre.
Quand il se retrouva seul, Balthazar essaya de penser, de se souvenir, et vite, tout défilait comme dans un film, du mariage, à la confrontation avec Maya, en passant par quand il avait voulu se brûler avec elle, aux larmes d'Hélène alors qu'elle tentait de le maintenir en vie au milieu de cette forêt, lui faisant une belle déclaration d'amour. Il se souvenait de tout, mais il n'était pas vraiment sûr de la suite à donner à tout cela… Pour le moment c'était flou…
Un médecin, ainsi que deux infirmières entrèrent pour l'examiner, il répondait à leurs questions tout en réfléchissant à ce qu'il allait bien pouvoir dire à Hélène quand elle reviendrait dans la chambre… Elle avait eu l'air tellement heureuse de le revoir, même si son cerveau était un peu embrumé, il avait vu ses yeux, son sourire, sa joie. Lui aussi avait été content de la revoir, mais pour le reste, c'était une autre histoire.
Quand Hélène rentra dans la chambre, elle était souriante, mais il avait eu le temps de réfléchir, et pour leur propre sécurité à tous les deux, il savait désormais ce qu'il devait faire. C'était non seulement pour leur sécurité mais pour un tas d'autres raisons qu'il essayait de lister dans sa tête, la première étant le bonheur d'Hélène. Il ne pouvait pas la laisser continuer sur ce chemin, ce n'était pas sain pour elle, et il devait la protéger, de tout, et principalement de lui. Ca allait faire mal, mais il ne pouvait pas attendre, elle ne devait pas se faire de faux espoirs…
"Comment tu te sens ?" demanda-t-elle en s'asseyant de nouveau dans le fauteuil, prenant sa main, qu'il retira instantanément. Non il ne fallait pas qu'elle le touche, sinon il ne pourrait jamais faire ce qu'il avait à faire. "Raphaël ?" demanda Hélène surprise
"Cassez-vous" commença le légiste, mettant tout de suite la distance entre eux, si il n'y mettait aucun affecte, tout serait beaucoup plus simple
"Quoi ?" demanda la belle blonde surprise et au bord des larmes, cette fois, de tristesse, elle devait avoir mal compris, il n'y avait pas d'autres options. Ou du moins, elle refusait d'envisager les autres.
"Vous m'avez bien entendu, Capitaine" repris Balthazar "Cassez-vous" il la fixa, le regard noir, essayant de lui faire comprendre qu'il ne voulait pas d'elle ici, et plus elle comprenait vite, moins il aurait à être horrible avec elle.
"Qu'est-ce-que j'ai fais de mal ?" demanda-t-elle perdue, elle ne comprenait pas sa réaction et elle avait besoin de savoir "Je… Je ne comprends pas…"
"Vous ne comprenez pas que je ne veux pas de vous ici ?" demanda le légiste qui commençait à s'énerver "Je ne veux pas de vous ici, ni maintenant, ni jamais" précisa-t-il "Je ne peux pas vous offrir ce que vous attendez de moi. Alors partez, et surtout ne revenez jamais."
Hélène n'arrivait plus à parler, la surprise et la stupeur peinte sur son visage, elle n'en croyait pas ses oreilles… Comment pouvait-il lui dire ça? Lui parler comme ça ? Après tout ce qu'elle avait fait pour lui ? Après tout ce qu'elle avait donné ? Non c'était inconcevable, et bien que sa tête lui disait de partir sans se retourner, son cœur, lui, lui criait de demander des explications, de comprendre… Parce qu'elle ne pouvait pas se résoudre à abandonner, pas après tout ça, pas après ce qu'elle lui avait dit. Elle l'aimait et il lui avait dit que lui aussi, alors pourquoi diable la rejetait-il comme cela maintenant qu'il s'était réveillé ? Elle ne comprenait pas, et elle avait besoin de comprendre, elle ne pouvait pas partir comme ça sans se retourner, non c'était inconcevable pour elle, de faire ça.
"Je peux… Je peux au moins avoir une explication ?" demanda Hélène, sa voix à peine plus élevée qu'un murmure, des larmes au coin de yeux.
"C'est pas assez clair ?" demanda Balthazar "C'est fini, ok ? Je veux plus te voir, jamais. Je t'offrirai jamais ce que tu attends de moi, et de toute façon j'ai rien à offrir, j'ai déjà tout donné et regardes où j'en suis."
Hélène ne parvenait pas à parler, elle le regardait, allongé dans son lit d'hôpital, en train de l'incendier, de la repousser, de la rejeter, sans qu'elle ne puisse dire ou faire quelque chose, alors qu'elle aurait tant à lui dire pour ne pas qu'il l'abandonne, une fois de plus, sur le bord de la route, et qu'il parte, sans se retourner, lui laissant de nouveau un cœur brisé, bien plus brisé que toutes les autres fois, et lui laissant que ses yeux pour pleurer sur un amour qui n'aurait même pas eu le temps de vivre.
"T'as gâché ma vie ! Tu l'as foutue en l'air, t'y es entrée et t'as bien mis le bordel. Je te déteste Hélène Bach, je te déteste et t'as tout gâché. T'es arrivée et encore une fois t'as tout gâché. Tu m'as empêché d'accomplir mon destin, celui d'enfin assouvir ma vengeance en la tuant, et tant pis si ça devait m'emporter avec, au moins j'aurais pu retrouver Lise, j'aurais pu être avec elle. Tu es une personne tellement égoïste, tu ne penses qu'à toi et ton petit bonheur… Tu m'as dit, quand on s'est retrouvé, en Bretagne, après six mois, que j'étais égoïste, de t'avoir laissé, abandonné comme ça, d'être parti sans me retourner, mais en fait c'est toi l'égoïste ! C'est toi qui es venu me chercher, t'avais pas besoin de le faire, j'étais très bien là bas, heureux et sans aucun problème, sans toi, pour être une épine dans mon pied" il s'arrêta trente secondes pour reprendre son souffle. "Si t'étais pas venu, rien de tout cela ne serait arrivé, mais non, t'as pensé qu'à ta petite personne et ton propre bonheur ! Tu ne pouvais pas vivre sans moi. Dommage pour toi tu vas devoir le faire"
Balthazar était dur, violent, et si elle le pouvait Hélène vomirait sa rage, sa rancœur, sa peine et sa douleur. Comment pouvait-il lui dire ça après tout ce qu'elle avait fait pour lui depuis plus de trois ans. Elle avait tellement donné pour lui, et en retour elle ne recevait rien que sa haine et ses mots blessants. Qu'avait donc t'elle bien pu faire pour qu'il soit aussi méchant avec elle. Elle ne le savait pas et elle n'aurait sans doute jamais la réponse tant elle était incapable de parler.
"Tu aurais dû me laisser mourir sur cette route" reprit Balthazar devant son silence, mettant le coup final dans le cœur d'Hélène. Elle était en train de mourir sous ses yeux et ses mots, et il n'en n'avait rien à faire, de laisser son pauvre cœur en miette.
"Tu... Tu dis ça à la femme... la femme qui vient de passé trois semaines de sa vie... Trois putain de semaines à veiller sur toi et à ne rien faire d'autre. A celle qui n'a, pas une seule seconde depuis... Depuis l'accident, quitté cette chambre... Ou si peu... A celle qui à mit sa propre santé et sa vie entre parenthèses pour toi ? Tu n'as donc pas de cœur ? Ou si peu..." les larmes coulaient grandement sur son visage, et elle tremblait, tout son corps tremblait.
Balthazar la regarda, sans rien dire, attendant qu'elle quitte enfin la chambre et qu'elle le laisse en paix. Mais quitter la chambre signifiait aussi quitter sa vie, et là, il n'attendait que cela, qu'elle s'en aille enfin, et qu'elle le laisse seul… Pourtant, elle ne semblait pas avoir fini.
"Tu t'en fiches de mon cœur, qu'il soit en miettes, en poussières, en cendres. J'ai toujours été là pour toi, toujours. Et pourtant tu m'en a fait voir de toutes les couleurs, tu m'as fait les pires crasses, les pires choses…" elle le fixa malgré la cascade de larmes sur ses joues. "Tu m'as fait tellement de mal et j'en redemandait encore et encore, toujours plus… Toujours plus d'enquêtes, de blagues, de gestes et de remarques déplacés pour un supposé simple collègue, toujours plus de toi… Je suis tombée un milliard de fois dans le panneau, dans ta belle comédie qui m'a fait croire tant de choses, seulement pour me les reprendre après, quand je pouvais presque les toucher…" elle pleurait toujours, mais Balthazar ne bronchait pas le moins du monde, gardant cet air nonchalant et méchant qu'elle ne lui avait jamais connu auparavant. "J'aurai pu partir des milliers de fois, je me suis ouverte, j'ai fini par laisser tomber tous les murs et les barrières et toi, cruel, une fois que tu peux atteindre mon coeur tu l'écrase…"
Sa voix se cassait de plus en plus, mais Balthazar ne disait rien, il restait impassible, cela ne l'atteignait pas, cela ne devait pas l'atteindre, sinon, il allait faire marche arrière et la prendre dans ses bras, lui dire qu'il était désolé d'avoir dit tout ça et qu'il ne le pensait pas le moins du monde, pas une seule seconde. Parce qu'elle avait bouleversé son monde d'une façon assez particulière à laquelle il ne s'était absolument pas préparé…
"Tu ne dis rien ?" demanda Hélène au bout d'un moment, usée moralement par ce silence, après qu'elle se soit, encore une fois, ouverte à lui… Elle était plus vulnérable que jamais et il ne disait rien…
"Je vais pas te dire une nouvelle fois que tu as gâché ma vie, que tu es une putain d'égoïste et que je veux plus te voir. Jamais" commença Balthazar, enfonçant de nouveau le couteau dans le cœur d'Hélène.
"Tu dis que je suis égoïste, mais si tu savais si bien lire les signes tu comprendrais que je suis amoureuse… Amoureuse de toi depuis longtemps, et que je le suis comme je l'ai jamais été, comme je le serais plus jamais. Je pensais pas que c'était possible d'aimer autant quelqu'un jusqu'à ce que je te rencontre… Alors si être amoureuse c'est être égoïste, oui je le suis, et je changerais ça pour rien au monde." Elle le regarda "J'ai tellement fait par amour pour toi, je pense pas que tu t'en rende compte… Je suis allé jusqu'à assister à ton mariage avec une autre, alors que je voulais juste rester dans mon lit et pleurer toutes les larmes de mon corps…" elle souffla, elle voulait dire tellement plus, mais ça ne sortait pas, ça ne sortait plus… "Peut être qu'au fond l'amour ça rend égoïste… Mais je changerais ça pour rien au monde"
Balthazar se contenta de la fixer, méchamment sans rien dire, elle pourrait bien faire craquer sa carapace, mais il essayait de la garder. Il serait mieux sans elle, et surtout elle serait mieux sans lui. Alors autant mettre le coup final, car il la sentait sur le point de craquer.
"Et moi je ne t'aime pas, je ne t'ai jamais aimé, et je ne t'aimerai jamais. Parce que j'en suis incapable, mais surtout, parce que tout à toujours été qu'un jeu pour moi… Et j'ai réussi, je t'ai fait tomber dans mes filets, tomber amoureuse, mais maintenant j'ai plus besoin de toi. Tu m'as aidé à trouver ceux qui m'avaient prit la femme de ma vie, tu peux t'en aller. Et surtout ne reviens jamais"
Hélène aurait espéré qu'il change d'avis, qu'il lui dise qu'en fait, il l'aimait… Elle lui aurait pardonné son rejet au réveil, elle lui avait déjà tellement pardonné, et peu importe ce qu'il ferait, elle l'aurait pardonné à chaque fois, à chaque putain de fois. Mais là, c'était la fois de trop… Il voulait qu'elle parte, soit, elle allait le faire, et plus jamais il ne la reverrait… Elle aurait du mal, mais avec le temps, elle espérait s'en remettre, elle espérait oublier qu'elle avait un jour croisé la route de Raphaël Balthazar, et qui lui avait brisé le cœur comme jamais elle ne l'avait eu brisé. Elle finit par ramasser son sac, qui contenait toutes ses affaires, après tout, elle venait de passer trois semaines ici, puis, sans un regard, elle se dirigea vers la porte.
"J'aurais été mieux si je ne t'avais jamais rencontré, si tu n'avais jamais fait partit de ma vie" ajouta Hélène en se retournant, juste avant de partir
"Tu ne le penses pas" murmura Balthazar, essayant de ne pas montrer qu'elle était en train de créer une faille dans sa belle armure.
"Qu'est-ce-que ça change si je le pense ?" elle laissa un sanglot s'échapper avant de quitter la chambre.
Elle ne prit pas le temps de fermer la porte, elle partit juste, d'abord lentement, puis en courant, la tête basse, des larmes dans les yeux, essayant de les retenir du mieux possible. Elle n'avait pas seulement quitté la chambre de Raphaël Balthazar, elle venait aussi de quitter sa vie.
Dans sa chambre, une larme solitaire coula sur le visage de Balthazar, la belle blonde qui avait été une tornade dans sa vie, lui apportant un vrai goût de bonheur durant plus de trois ans, venait de le quitter pour toujours...
"Je veux juste te protéger de moi, je suis dangereux pour toi… Pire je suis un poison et crois moi, tu seras bien plus heureuse loin de moi.
Il ferma les yeux alors que d'autres larmes coulaient, il allait s'en remettre, il le pouvait, et plus que tout, il le devait, parce que cette fois, il ne pouvait rien réparer avec une de ses habituelles pirouettes. Hélène Bach avait quitté sa vie, et il était le seul responsable de son malheur.
Allez avec moi, on prend une profonde inspiration et on crie "ESPECE DE CONNARD, RAPHAËL BALTHAZAR !"
Bon, plus sérieusement, si vous avez vu l'épisode, je pense clairement qu'on ne nous dit pas tout, il y a un truc qui manque dans les explications qu'on nous donne.
Bref, on se retrouve, encore une fois, exceptionnellement demain à 17h, pour un autre OS, qui peu être considéré comme la suite de celui là.
Kiss
