Bonjour,
On se retrouve pour un nouvel OS qui m'a été inspiré par une photo posté par Hélène sur instagram il y a un long moment déjà...
Je vous souhaite une bonne Lecture
Math-Jisbon : Merci. Ah oui, ce cher Delgado il fallait bien qu'il intervienne à un moment
En ce samedi ensoleillé, Hélène Bach était dans son jardin, dans l'optique de faire quelques travaux pour sa maison, il faisait vraiment beau alors autant en profiter pour travailler dehors comme ça elle ne mettrait pas de poussière partout. Elle avait enfilé une combinaison bleue, qui ressemblait, un peu, si elle était honnête à celle des garagistes, mais elle était à l'aise comme cela. Elle avait également un peu ouverte histoire de ne pas avoir trop chaud.
Elle attacha ses cheveux en une queue de cheval et enfila des gants avant de commencer son bricolage. Elle était très concentrée et personne n'allait venir la déranger. Bon elle faisait un petit peu de bruit, mais certains de ses voisins ne se gênaient pas pour tondre leur pelouse tard le soir et parfois même le dimanche et elle faisait souvent appel à son self contrôle pour ne pas aller leur rappeler la loi…
De son côté, Raphaël Balthazar avait trouvé quelque chose d'intéressant, et il avait décidé d'en faire part à sa capitaine favorite. La veille, ils avaient bouclé une nouvelle enquête, les poussant à ne pas venir en ce samedi, du repos bien mérité, mais restant au, cas où disponible si besoin. C'est donc avec l'idée de rendre une petite visite à sa collègue, sans vraiment un motif valable et majoritairement parce qu'il s'ennuyait, qu'il prit la direction du quartier pavillonnaire dans lequel habitait Hélène.
Quand il arriva chez elle, il sonna, il n'allait tout de même pas faire comme chez lui et puis avec une flic on ne sait jamais, elle pourrait, accidentellement, lui tirer dessus, sauf que aucune réponse. Il se demanda si elle n'était pas sortit et il allait donc l'appeler quand il entendit du bruit qui semblait venir du jardin, c'est donc tout naturellement qu'il se dirigea vers l'arrière de la maison pour y retrouver sa collègue.
Et peut être qu'il n'aurait pas dû venir, parce que la vision qu'il avait d'Hélène était non seulement un peu inhabituelle mais elle était très sexy, vraiment très sexy, cette combinaison lui allait à ravir et il dû se concentrer pour penser à autre chose qu' à l'effet que cela lui provoquait.
"Capitaine ?" l'appela Balthazar, assez fort pour qu'elle l'entende par dessus le bruit de sa machine
"Balthazar ?" demanda-t-elle très surprise en le voyant chez elle "Mais qu'est-ce-que vous faites là ?" elle avait arrêté sa machine et retiré ses gants pour venir se mettre devant lui.
"Bah j'ai trouvé un truc par rapport à notre enquête qui me semblait chelou et du coup bah fallait que je vous en fasse part, même si on a conclu l'enquête hier" il sourit, c'était un peu vaseux, mais pour le moment il s'en sortait pas trop mal.
"Vous savez, il y a un truc très pratique qui s'appel téléphone pour communiquer, cela aurait été bien plus simple" plaisanta la blonde "Mais maintenant que vous êtes là" elle lui sourit
Ah oui, le téléphone, il y avait pensé mais il avait eu très envie de la voir, enfin bon maintenant il le regrettait un tout petit peu… Parce que non seulement la vision de Hélène qui bricole c'était pas mal sexy et si on y ajoute sa tenue, qu'il avait pu détailler remarquant donc qu'elle était relativement ouverte, offrant une vue au légiste sur la poitrine de son amie, c'était encore plus sexy et il avait bien du mal à contrôler ses pensées pas forcément très catholique…
"Alors euh…" commença Balthazar essayant de regarder que le visage de la blonde "C'est marrant, Capitaine, je savais pas que vous saviez bricoler" détourna-t-il bien incapable de se souvenir de la réelle raison qui l'avait pousser à venir en premier lieu…
"Que voulez-vous je suis pleine de surprises, Balthazar" elle sourit contente de lui en boucher un coin "Je peux savoir la vraie raison de votre venue maintenant ?" demanda-t-elle
Il ne pouvait pas répondre qu'il voulait juste la voir, car de un il aurait l'air ridicule et de deux elle allait bien se moquer de lui, mais maintenant qu'il était là, à l'observer dans cette tenue, il devait se concentrer au maximum pour ne pas réveiller une toute autre partie de son corps, sinon il était mort, enterré, fini le légiste, terminé…
"Euh bah figurez vous que j'ai oublier" il se frotta le cou gêné, ouais pas terrible, mais en même temps, il n'arrivait pas à faire mieux
"Vous avez oublié ?" demanda la blonde haussant un sourcil "Donc vous êtes venu jusqu'ici juste pour m'embêter en fait ?" continua-t-elle
"Non mais c'est pas de ma faute aussi" bougonna gentiment le légiste "Vous avez vu la tenue que vous portez c'est…" il essayait de réfléchir à un mot correct, mais le plus juste possible "Distrayant…"
"Ah et en plus ça va être de ma faute ?" soupira Hélène "Vous manquez pas d'air" râla-t-elle surtout pour la forme, car en vérité elle était très fière de son petit effet sur lui.
"Non, c'est pas ce que j'ai dit" Balthazar essayait de se rattraper "J'ai dis que cette tenue très inhabituelle pour vous était distrayante, c'est tout"
"Distrayante ?" elle croisa les bras sur sa poitrine "Intéressant"
Il savait que si il répondait il allait encore plus s'enfoncer, et il creusait déjà bien profondément actuellement. En témoignait le large sourire que son amie abordait sur son visage. Ah ça, pour le coup elle l'avait bien eu, en plus ses bras croisés sur sa poitrine renforçaient son trouble. Ah bah il était dans de beaux draps là…
Hélène avait bien remarqué le trouble de son légiste, son regard qui s'égarait sur sa poitrine, un peu trop, et comme il l'avait dérangé elle était d'humeur un peu joueuse et elle renforçait son trouble comme elle le pouvait, pour une fois qu'elle maîtrisait leur petit jeu de… De quoi d'ailleurs ? De séduction ? Oui bon, elle ne savait pas, mais là, c'était bel et bien elle qui menait la partie.
"Si on m'avait dit un jour que je vous mettrais à court de mots, je l'aurais pas cru" plaisanta-t-elle en riant
"C'est pas sympas de se moquer d'un homme en situation de faiblesse" fit semblant de pleurer le légiste
"Ah parce que vous êtes en situation de faiblesse ?" demanda la blonde en se rapprochant de lui
"Non mais Hélène, c'est pas drôle arrêtez" demanda le légiste qui faisait actuellement appel a tout son self contrôle pour ne pas se jeter sur elle.
"Vous voyez ce que ça fait, votre petit jeu de je me mets un peu trop proche pour un simple collègue" murmura-t-elle dans son oreille.
Elle était proche, très proche, trop proche de lui, et il allait devenir fou, elle le rendait fou, et il sentait bien qu'une certaine partie de son corps se réveillait de plus en plus, il n'allait plus pouvoir le cacher bien longtemps et Hélène allait elle aussi finir par le sentir.
Pourtant elle s'éloigna très rapidement de lui, elle avait senti qu'elle lui faisait de l'effet et sur le coup, elle avait pris peur qu'elle finisse par se brûler en jouant un peu trop avec le feu. Non il fallait qu'elle soit raisonnable si elle voulait éviter la catastrophe.
"Mais, Capitaine, vous êtes injuste avec moi là" grogna Balthazar très frustré pour le coup
"Vous voyez ce que ça fait comme ça" souligna-t-elle en s'éloignant de lui, accentuant, il est vrai le mouvement de ses hanches "Maintenant laissez moi tranquille et rentrez chez vous"
Rentrez chez lui ? A là non ça n'allait pas être possible. Déjà il était comme bloqué, mais surtout, elle l'avait provoqué et maintenait il avait cruellement envie de la faire sienne, alors il la rattrapa, lui attrapant le poignet, la plaquant contre son torse.
"Alors, ça tu vois, ma chère Hélène, ça va pas vraiment être possible" il sourit "Parce que cette petite combinaison bleue, qui te va à ravir, me fait beaucoup trop d'effet."
"Balthazar, arrêtez" Hélène avait posé ses mains sur le torse de son légiste "Vous pouvez pas me dire ça…"
"Pourquoi ?" demanda-t-il en haussant un sourcil, posant ses mains sur les hanches de la blonde "C'est déplacé ?"
"Totalement" confirma-t-elle en essayant de s'éloigner un peu de lui mais il la tenait fermement contre lui.
"Alors pourquoi tu t'es amusée avec moi, sachant parfaitement l'effet que cela me faisait ?" il lui sourit "Ne mens pas je sais que tu avais bien remarqué"
"Raphaël…" murmura la blonde
Oui elle sentait très bien l'effet qu'elle lui faisait, surtout vu leur proximité, mais c'était impossible, et surtout beaucoup beaucoup trop dangereux de se laisser aller dans ses bras, comme cela, non elle ne pouvait pas céder à la tentation et à ses beaux yeux sombres qui lui racontaient tant de choses. Pourtant les mains de son légiste sur ses hanches, qui glissaient parfois doucement et subtilement sur ses fesses, tout en la maintenant fermement contre lui, lui racontaient bien d'autres histoires, des histoires qui pourrait la pousser à craquer, et à l'embrasser sans aucune retenue.
"Hélène" murmura à son tour le légiste tout en se rapprochant d'elle laissant son nez frotter contre le sien et son souffle se mélanger avec celui de la blonde
"Non on peut pas" elle le repoussa de manière assez violente s'éloignant rapidement de lui comme brûlée par ses mains et son regard.
Elle lui tourna le dos, elle avait envie de pleurer… C'était horrible comme situation… D'un côté elle avait envie de se jeter à son cou, de voir jusqu'où leur jeu pouvait les mener, mais de l'autre, elle avait tellement peur de se brûler, de se faire mal, de souffrir qu'elle le repoussait le plus possible…
"Hélène…" il s'approcha d'elle et entoura ses bras autour de sa taille "Qu'est-ce-qui se passe ?" demanda Balthazar inquiet "Il y a cinq minutes tu me taquinais, me provoquais presque… Tu faisais tout pour que je me jette à ton cou et là tu me repousses ? Je comprends plus…"
Il soupira glissant doucement sa bouche dans le cou de la blonde, embrassant avec douceur sa peau, alors qu'elle se laissait aller dans ses bras, fermant les yeux, ses mains posées sur celles de son légiste. Elle pouvait encore sentir qu'elle lui faisait de l'effet, cela ne semblait pas se calmer, pourtant, sans aucune honte, il restait collé contre elle, quitte à se prendre un énorme râteau…
"J'ai la trouille" murmura la blonde détachant les mains du légiste pour se tourner dans ses bras. "Que ça marche pas, qu'on se fasse du mal, qu'on ressente ri…"
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, Raphaël Balthazar venait de lier délicatement ses lèvres avec les siennes, la faisant taire avec tendresse. Pourtant quand elle commença à répondre au baiser, la passion les envahit rapidement, leurs mains caressant chaque partie accessible du corps de l'autre.
"Ne dis pas des choses pareilles" lui dit-t-il encore essoufflé, alors qu'il mettait fin au baiser. "C'est impossible qu'on ne ressentent rien" il sourit "Quant au reste, on ne peut pas savoir si on essaye pas, je peux pas te promettre qu'on va pas se faire souffrir, mais tu en vaut largement la peine."
"Embrasses moi encore" murmura la blonde, se collant encore plus au corps de Balthazar
Il ne se fit pas prier pour l'embrasser comme un fou, la soulevant doucement du sol pour aller la poser sur la table où elle avait abandonné son bricolage. glissant sa bouche dans son cou, puis sur sa poitrine ouvrant de plus en plus la combinaison qu'elle portait.
"Raph, les voisins" murmura Hélène "J'ai pas envie de leur donner un spectacle"
Il sourit avant de la soulever de nouveau pour la porter dans sa maison, puis vers la chambre, bien décidé à lui montrer l'effet qu'elle lui faisait. Cette combinaison le rendait fou, et il voulait bien la voir comme cela plus souvent, surtout si ladite combinaison finissait sur le sol de sa chambre et qu'elle finissait dans ses bras alors qu'il lui montrait combien elle comptait et combien elle était belle, désirable et désirée…
Et voilà,
On se retrouve Mercredi pour un nouvel OS.
Et, oh surprise, Dimanche, à 17h, pour une nouvelle Fanfiction
