Bonjour,
Voici un nouvel OS, basé sur une petite phrase dite par notre cher légiste lors de la saison 4. Evidement, je me suis demandée comment notre Hélène aurait réagit face à ça, ce qui, nous donne un OS
Bonne Lecture
Ils avaient une nouvelle enquête, un meurtre à la fac de médecine, et comment dire que Balthazar était un peu sur le qui vive, mettant son nez partout et quittant dès que possible son IML pour venir embêter Hélène et Jérôme. Enfin surtout pour venir les aider mais le légiste ne changeait pas et restait un grand gamin.
Alors que les flics retournaient à la faculté, le légiste avait débarqué, faisant un dérapage contrôlé sous leur yeux avant de bondir de la voiture pour venir les rejoindre, un sourire plaqué sur son visage.
"Chouette j'suis pas en retard" constata Balthazar en arrivant à leur niveau "Vous êtes là pourquoi ?" demanda-t-il
"Et vous Balthazar ? Vous êtes là pourquoi ?" demanda Hélène sans pour autant répondre à la question du légiste "Vous n'avez rien à faire dans votre IML ? Pas d'autopsie, pas d'analyse, pas de… Je sais pas moi, mais autre chose à faire que venir ici alors qu'on à pas besoin de vous." soupira-t-elle
"Hélène" commença Balthazar "Je suis médecin et donc, je suis passé par là, par tout ça" il montra la fac du doigt "Donc je sais ce qui se passe dans leurs têtes et je connais les comportements" continua-t-il "Je suis bien placé pour vous aider avec eux" il sourit.
"Non mais vraiment pourquoi vous êtes là ?" demanda Hélène "Il y a un problème à l'IML ? Avec Fatim ? Avec Eddy ? Ou bien avec les deux ?" continua la blonde "Je sais pas mais vous êtes beaucoup plus avec nous que d'habitude. C'est le fait que ça soit un étudiant en médecine ? Ça vous perturbe ?"
"Non il y a aucun problème, j'vous assure Hélène tout vas bien" répondit Balthazar en souriant "C'est juste que je m'ennuie et j'ai besoin de m'occuper. Alors j'suis venu rejoindre mes deux flics favoris pour les aider avec leurs interrogatoires" précisa-t-il "Et accessoirement les enfants s'engueulent toutes les deux minutes et quand c'est pas ça ils se roulent des pelles alors bon…"
"Et pas d'autres expériences qui pourraient éventuellement vous occuper ?" demanda Delgado qui avait observé l'échange entre sa patronne et amie et le légiste "Je sais pas mais vous devez bien avoir des idées non ?" demanda le Lieutenant "La dernière fois vous aviez mis le feu à votre main…"
"Déjà tout essayer…" soupira Balthazar "Non vraiment je me fais chier. J'peux rester avec vous dites ?" demanda-t-il en faisant la moue "En plus, j'ai fait des cookies" il sortit un petit sachet de sa poche. "Allez dites oui, Capitaine" il la regarda comme si il la suppliait
"Vous avez vraiment cinq ans d'âge mental c'est pas possible" soupira Hélène en roulant les yeux avant de secouer la tête.
"Oui, mais les organes d'un jeune homme de vingt cinq" répondit Balthazar en souriant "Tous les organes" précisa le légiste.
Hélène le regarda de haut en bas et de bas en haut avant d'hausser les sourcils sugestivement. Ca c'était lui qui le disait mais personne ne pouvait le confirmer… Ce qu'il pouvait l'énerver quand il était comme ça, prétentieux et sûr de lui… Il disait cela comme si il voulait la provoquer… Est-ce-que c'était un nouveau stratagème pour essayer de coucher avec elle ? Ou pour la draguer ? Elle n'avait même pas envie de le savoir…
"J'ai rien entendu" répondit Delgado avant que le silence ne prenne place. Non mais sérieusement il n'en loupait vraiment pas une… Mais visiblement, vu la réaction d'Hélène, peut-être qu'elle voulait aller vérifier.
"Bon on y va tous les deux ?" demanda Hélène qui avait commencé à avancer "Ou vous allez comparer vos organes devant une faculté de médecine" lâcha la blonde avant de reprendre son chemin vers le bâtiment.
Les deux hommes se regardèrent surpris par ce qu'elle venait de dire avant de courir un petit peu pour la rattraper. Ils n'avaient pas envie de se prendre une nouvelle pique de la part d'Hélène parce que, quand elle s'y mettait, elles étaient très piquantes, les petites phrases qu'elle pouvait leur lancer.
Ils étaient attendus dans un amphithéâtre pour parler avec l'ensemble des élèves de la promotion de leur victime. Seulement, leur victime semblait être respectée de tous et n'avait de problème avec personne. Ca c'était ce qu'ils disaient tous, alors Hélène et Delgado n'avaient aucune raison de les retenir. Ils les remercièrent en leur demandant de rester à leur disposition.
Une fois sortie, Balthazar s'approcha discrètement d'Hélène pour lui parler. Il avait observé les réactions des personnes présentes dans l'amphi pour voir si il n'y avait pas un comportement suspect, ou quelqu'un de très nerveux. Et il avait eu raison. Maintenant il devait en informer les flics pour qu'ils puissent l'interroger un peu plus.
"On dirait que j'ai bien fait de venir" murmura Balthazar dans l'oreille de la blonde qui sursauta, ne l'ayant pas vu venir alors qu'elle discutait avec Delgado
"Je peux avoir une explication ?" demanda Hélène "Non parce que c'est bien beau de me dire ça mais si vous ne m'expliquez pas…" soupira-t-elle
"Vous voyez le jeune homme juste en face" murmura le légiste et Hélène répondit par la positive "Il était étrangement nerveux pendant que vous parliez, il s'agitait, on aurait dit qu'il n'avait qu'une seule hâte fuir" expliqua-t-il
"Ok on le choppe" répondit Hélène avant de regarder le jeune homme et de se diriger vers lui. Il comprit bien vite et se mit à courir pour essayer d'échapper aux flics. "Hey arrêtez vous" cria Hélène en commençant à lui courir après.
Une course poursuite s'était donc engagée dans les couloirs de la fac pour arrêter le jeune homme et Balthazar appréciait le spectacle, fier de lui, fier de son coup et d'avoir une nouvelle fois, mit plus où moins le bazar.
Hélène lui courait après dans les escaliers, elle descendait rapidement ne regardant pas vraiment où elle mettait les pieds. Seulement sans trop savoir comment, Hélène finit à plat ventre en bas des marches. Elle avait loupé les deux dernières marches et avait chuté sur le sol. Sans vraiment réfléchir, elle se releva et continua de courir après le suspect, finissant par l'atteindre en même temps que Delgado qui avait emprunté un autre chemin.
Elle passa les menottes au suspect, avant de le confier aux collègues qui étaient venus avec eux pour qu'ils le conduisent à la DPJ alors que Balthazar les rejoignaient devant l'entrée du bâtiment où il se trouvait.
"Ca va Capitaine ?" demanda le légiste en posant doucement une main sur l'épaule de la blonde "Vous nous avez fait une belle cascade" sourit-il, mais dans le fond, il était quand même un peu inquiet qu'elle se soit fait mal.
"Ca va Balthazar, vous en faites pas" sourit Hélène pour le rassurer "J'ai juste voulu aller trop vite, et j'ai louper une ou deux marches" expliqua-t-elle "Je vais bien, ce n'ai pas ma première chute et ce n'ai pas la dernière non plus" conclut la blonde
"Vous êtes sûre ?" demanda Balthazar "Vous voulez pas que je regarde ? Juste pour être sûr que tout va bien"
"Non Balthazar, ne vous en faites pas. J'ai déjà connu pire qu'une simple chute. Tout va bien" elle sourit "Retournez plutôt dans votre IML et on vous appelle en cas de besoin hein" elle le regarda avant de partir en direction du parking pour retourner à la DPJ.
En fin de journée, la personne qu'ils avaient arrêtée n'avait rien dit et les analyses qu'ils avaient fini par demandé à Balthazar après une perquisition n'avait pour le moment rien donné. Pas de résultat pour le moment alors que le légiste, qui s'ennuyait fermement, avait dit que les résultats arriveraient en fin de journée.
Hélène décida donc de l'appeler, mais il ne répondait pas, elle réessaya alors plusieurs fois, mais toujours rien. Elle râla alors contre lui avant de se lever, un peu rapidement, ce qui fit qu'elle grimaça légèrement avant de prendre ses affaires pour partir vers l'IML.
Elle était un peu énervée qu'il ne lui réponde pas, elle avait donc envie de faire claquer ses talons, mais depuis sa chute, qu'elle pensait sans conséquence, sa cheville gauche était plus ou moins douloureuse. Mais hors de question qu'elle montre cela à Balthazar, il allait encore lui dire qu'il avait raison et qu'il aurait dû regarder plutôt. Mais, ça allait passé, c'était rien, elle en était persuadée.
Quand elle arriva à l'IML elle trouva la porte close et râla de nouveau contre le légiste, qu'elle essaya d'appeler de nouveau. Mais elle resta sans réponse. Il commença à lui taper fortement sur le système, là, Raphaël Balthazar et elle allait se payer sa tête.
Elle prit donc un taxi pour se rendre chez le légiste et espérer récupérer les résultats d'analyse qu'il lui avait promis. Durant le trajet, elle essaya de se calmer pour être le plus calme possible devant le légiste. Et puis, plus elle s'énervait, plus elle avait l'impression que sa douleur à la cheville ne pouvait être ignorée…
En même temps, elle l'avait un peu ignoré toute la journée. Mais elle ne voulait pas reconnaître qu'elle avait mal, se disant que cela n'allait pas durer. Seulement, elle commençait à souffrir et à bien ressentir la douleur qu'elle allait avoir de plus en plus de mal à ignorer.
Une fois au pied de l'immeuble de Balthazar, Hélène décida de prendre les escaliers pour rejoindre l'appartement de son légiste, ce qui était une mauvaise idée puisqu'elle sollicitait de nouveau, grandement sa cheville douloureuse. Mais elle ne voulait pas perdre de temps, elle avait déjà assez attendu comme cela.
Devant la porte, elle pouvait entendre de la musique. Tu m'étonnes qu'il ne l'ai pas entendu essayer de l'appeler. Cet espèce d'imbécile était bien trop occupé à se fendre la poire sur de la musique. Mais ça n'allait pas l'arrêter, au contraire. Elle frappa bien fort, histoire qu'il l'entende et elle insistait, tant qu'il ne lui ouvrait pas, elle n'allait pas arrêter de taper.
"Ça vous arrive de répondre à votre téléphone Balthazar ?" demanda-t-elle une fois la porte ouverte. "Non parce que ça fait un moment que je cherche à vous joindre, je suis même passée à l'IML mais non, monsieur était bien tranquille chez lui" grogna-t-elle. Elle cherchait à entrer dans l'appartement de son légiste, de façon à voir ce qui avait bien pu l'occuper tant que cela pour ignorer les vingt et quelques appels qu'elle avait essayé de lui passer.
"Je vous en prie, Capitaine, entrez donc, vous qui semblez tant vouloir le faire" sourit le légiste en se poussant pour la laisser passer.
Doucement, Hélène entra dans l'appartement, en faisant attention à ne montrer aucun signe de faiblesse vis à vis de sa cheville, aucune douleur pour ne pas qu'il voit qu'elle était en train de souffrir et qu'elle aurait dû l'écouter après sa chute et le laisser regarder. Non, si jamais il s'en apercevait, il allait encore fanfaronner et il en était hors de question.
"Pourquoi vous avez cherché à me joindre ?" demanda Balthazar en observant sa Capitaine rejoindre son salon. "Une bonne vingtaine de fois…" ajouta le légiste en prenant son portable pour regarder l'écran
"Le rapport Balthazar" sourit Hélène comme si c'était évident. "Vous savez, vis à vis des analyses que vous avez lancée ? Celui que vous deviez m'envoyer dans la soirée, hein ? Il est où ?"
"Bah je vous ai envoyé un message pour vous dire que finalement j'aurai les résultats que demain matin" commença Balthazar en déverrouillant son téléphone pour montrer à Hélène qu'il avait bien envoyé un message. "Message qui n'est pas parti" soupira le légiste "J'ai oublié d'appuyer sur envoyer"
"Vous avez oublié d'appuyer sur envoyer ?" demanda-t-elle incrédule "Vous vous foutez de moi Balthazar ?" continua la blonde en haussant un sourcil
"Non, je suis désolé, Capitaine. C'est entièrement de ma faute si vous n'avez pas eu l'information" soupira-t-il "Promis dès que j'ai les résultats demain matin je vous les apporte en personne" sourit Balthazar en la regardant.
"Je vous attendrais, Balthazar" commença Hélène "Bon, maintenant que je sais, je vais laisser monsieur à ses petites activités et rentrer chez moi me reposer." elle repartit vers la sortie de l'appartement "Bonne soirée Balthazar"
Elle marchait, mais doucement, sa cheville lui faisait de plus en plus mal et elle allait avoir du mal à l'ignorer plus longtemps. C'était tellement douloureux à ce moment précis, elle l'avait tellement ignoré et elle avait tellement forcé sur sa cheville que cela ne pouvait plus passer inaperçu.
"Capitaine ?" appella Balthazar "Ça va ?" demanda-t-il "Vous semblez avoir très mal à votre cheville"
"Ca va aller Balthazar" répondit Hélène "C'est juste un peu douloureux mais ça va passer" ajouta-t-elle "On va pas dire que je me suis vraiment reposer, mais ça ira mieux demain"
Elle essaya de faire un pas mais grimaça, elle n'arrivait plus à marcher et avait l'impression que sa cheville était tellement lourde que finalement, elle ne savait pas si elle allait pouvoir rentrer chez elle. Hélène se retenait presque de pleurer tellement c'était douloureux… Mais pourquoi diable avait-elle refusé d'écouter Balthazar juste après sa chute… Encore une fois il avait raison…
"Non ça va pas du tout" Balthazar s'approcha d'elle et passa un bras autour de sa taille pour ne pas qu'elle tombe "Vous avez tellement mal que vous n'arrivez même plus à marcher" ajouta-t-il "Vous auriez vraiment dû m'écouter après votre chute Hélène. J'aurai pu faire quelque chose… Là vous avez aggravé la situation"
"Oui bon ça va Balthazar" soupira-t-elle "Vous n'allez pas me faire le speech de "J'avais raison comme à chaque fois" et me dire que si je vous avais écouter on en serait pas là" ajouta la blonde essayant d'imiter son légiste
"Ok, je ne vais rien dire. Même si j'avais raison, j'aurais dû regarder ce matin" repris Balthazar "Vous allez me laisser regarder l'étendue des dégâts maintenant ?" demanda-t-il
"Oui oui, je vais vous laisser faire" concéda Hélène "J'ai pas bien le choix de toute façon, je peux pas aller bien loin. Je n'arrive même pas à mettre un pied devant l'autre de toute façon"
"Allez, je vous emmène sur mon canapé. Capitaine Warrior" il rigola doucement avant de soulever Hélène du sol et d'aller la déposer délicatement sur son canapé "Je vais chercher ma malette, enlevez votre chaussure et votre chaussette que je regarde ça" il sourit avant de partir chercher ses affaires.
"Faites donc. Monsieur le super médecin légiste aux supers pouvoirs" se moqua gentiment Hélène. Mais après tout, il l'avait appelé "Capitaine Warrior" alors bon, elle pouvait bien le taquiner un peu.
"C'est ça, moquez vous, Capitaine, mais vous allez voir que "mes supers pouvoirs" ils vont vous faire du bien" il rigola alors qu'il revenait dans le salon pour prendre soin d'Hélène, enfin surtout de sa cheville.
Hélène avait retiré sa chaussure et sa chaussette et son pied était bien gonflé, tout comme sa cheville qui ne cessait de la lancer douloureusement. Et le jean qu'elle portait n'arrangeait rien… Et effet, il était serré et compressait lui aussi sa cheville, la rendant encore plus douloureuse, elle grimaça… Ah bah ça, Balthazar n'allait pas la louper et il allait se moquer d'elle durant de long mois…
Lentement le légiste regarda la cheville, la touchant doucement pour voir à quel point elle était douloureuse. Hélène essayait de jouer les fortes, mais des fois, il la touchait à peine qu'elle grimaçait…
"Bon Hélène, je vais avoir besoin de mieux voir, alors soit je coupe votre jean, soit vous l'enlever" commença-t-il et la blonde grimaça "Promis je vous donne une couverture pour vous cacher" il sourit
"Sérieusement ?" demanda Hélène "Vous pouvez pas faire autrement ?" ajouta-t-elle. Elle n'avait aucune envie d'enlever son jean et donc, de se retrouver plus ou moins en petite tenue devant Balthazar
"Oui sérieusement" répondit Balthazar "Votre jean serre votre cheville Hélène, ça n'aide pas" expliqua-t-il "Quelle idée de mettre des jeans aussi serré" soupira-t-il
"Oui bon je me passerais de vos commentaires hein" ronchonna Hélène "Tournez vous que je l'enlève. Et donnez moi cette couverture aussi. J'ai pas besoin de ça en plus de tout le reste"
"Pas de problème, Capitaine, je vous donne la couverture tout de suite" il sourit avant d'attraper une couverture et de la passer à Hélène "Pendant ce temps, je vais chercher un peu de glace pour faire dégonfler votre cheville"
Balthazar partit dans la cuisine histoire de préparer une poche de glace pendant que Hélène essayait tant bien que mal d'enlever son jean. Elle n'était pas du tout à l'aise de faire ça, mais elle préférait encore l'enlever que de voir son légiste le ruiner en le coupant pour avoir accès à sa cheville.
La tâche n'était pas vraiment simple. Elle ne pouvait pas se lever et elle commença à avoir l'impression que dès qu'elle bougeait son pied, elle allait avoir mal… Vraiment c'était génial… Une petite chute et elle allait se retrouver coincée pendant plusieurs jours…
Au bout de plusieurs minutes de lutte douloureuse, Hélène avait réussi à enlever son jean. Elle le posa sur le canapé avant de se couvrir avec la couverture. Balthazar était toujours dans la cuisine et elle en profita pour observer les dégâts. Vraiment elle ne s'était pas loupée… Son pied avait visiblement doublé de volume et sa cheville prenait le même chemin abordant même une couleur bleutée caractéristique d'un bleu.
"Je peux revenir Capitaine ?" demanda Balthazar depuis la cuisine "Ou vous êtes encore en train de vous battre avec votre jean ?" plaisanta le légiste
"Ah ah ah vraiment drôle" répondit Hélène "Vous pouvez revenir" ajouta-t-elle en regardant alors en direction de la cuisine.
Balthazar fit son apparition tout sourire, une poche de glace dans la main. Il retrouva Hélène assise dans son canapé, les bras croisés sous sa poitrine, une moue boudeuse sur le visage. Il se doutait qu'elle souffrait, et en même temps, vu l'état de sa cheville c'était normal.
"Bon, on va mettre un peu de glace pour faire dégonfler votre cheville" expliqua-t-il "Vous pouvez mettre votre pied la dessus" ajouta-t-il en approchant un petit tabouret pour que le pied de sa Capitaine se retrouve en hauteur.
Hélène essaya doucement de lever son pied, en vint. Elle avait trop mal et elle n'y arrivait pas. Petit à petit des larmes commençaient à remplir ses yeux et Balthazar le remarqua et posa doucement une main sur son épaule.
"Ok, vous avez vraiment très mal" commença Balthazar "Arrêtez de forcer ça sert à rien" ajouta-t-il doucement "Je vais vous aider, vous me dites si ça fait mal" il alla se placer juste en face d'elle et posa doucement ses mains sur la cheville douloureuse d'Hélène qui grimaça alors qu'il essayait de lever doucement son pied
"Aie" souffla Hélène "Arrêtez ça me fais trop mal" soupira-t-elle. C'était dur de le reconnaître, elle qui n'avait pas voulu écouter le légiste plutôt dans la journée. Elle le regrettait fortement… "Pourquoi je vous ai pas écouté…" souffla-t-elle
"Parce que vous êtes une tête de mule, Hélène" répondit Balthazar "On va faire ça doucement d'accord. Même si ça doit prendre dix minutes pour monter votre pied, ça prendra dix minutes ok ?" demanda-t-il
"Ok" souffla Hélène "Ca m'apprendra de toute façon" ajouta la blonde "Mais j'avais pas mal ce matin"
"Peut être, mais la douleur est arrivée après" répondit Balthazar "Et s'il vous plaît, Hélène, détendez vous sinon on va prendre encore plus de temps" expliqua-t-il
Après plusieurs minutes de lutte, Balthazar avait enfin réussi à monter le pied d'Hélène sur ses genoux. Il posa doucement la glace et Hélène grimaça, c'était douloureux mais elle savait que c'était pour son bien. Et puis, Balthazar la rassurait doucement, il lui avait affirmé que ce n'était pas cassé, c'était une bonne chose. En revanche, elle risquait de devoir garder son pied immobile pendant quelques jours.
"Bon" commença Balthazar en touchant délicatement la cheville d'Hélène "C'est une vilaine entorse. Il va falloir vous reposer, Capitaine, possiblement marcher avec des béquilles quelque temps" Hélène ouvrit la bouche pour protester mais il la coupa avant qu'elle n'ai eu le temps. "Non, pas la peine de râler, c'est comme ça, sinon vous allez aggraver les choses… Alors cette fois, on écoute le médecin et on arrête de vouloir être une warrior" il sourit
"Ouais ouais, si vous le dites" elle croisa de nouveau les bras "Ca m'arrange pas mais bon, j'ai pas bien le choix" ajouta la blonde
"Non, vous n'avez pas le choix, Hélène. C'est pour votre bien, et si vous ne voulez pas aggraver les choses, vous allez m'écouter" il sourit tendrement alors qu'il bandait doucement sa cheville pour qu'elle ne bouge pas.
Hélène se laissait faire, de toute façon, elle avait mal et elle n'allait sûrement pas pouvoir poser son pied par terre tant c'était douloureux pour le moment… Une fois fini, Balthazar posa doucement le pied d'Hélène sur sa table basse avant d'aller s'asseoir juste à côté d'elle.
"Bon vous m'en voulez pas d'avoir eu raison, Capitaine ?" demanda-t-il "Encore une fois" il sourit
"Ah non, vous n'allez pas commencer… C'est pas possible hein… Vous êtes vraiment un gosse… Cinq ans d'âge mental" répondit Hélène
"Vous me l'avez déjà dit, ça, Hélène" sourit Balthazar "D'ailleurs, la dernière fois, c'était ce matin" précisa le légiste "Et d'ailleurs, on va en parler de ce petit haussement de sourcil suggestif face à ma réponse ?" demanda-t-il "Vous voulez vérifier peut-être ?" il s'approcha doucement d'elle en la regardant dans les yeux
"Non mais vous avez fini avec vos allusions lubriques là ?" demanda Hélène "J'suis pas sûre sûre que vous aillez les organes d'un jeune homme de vingt-cinq ans hein" elle sourit
"Ok, j'arrête de vous embêter alors" commença Balthazar "Mais ça va vous manquer, si je vous taquine pas, Capitaine" il sourit
"Qui vous dit que ça va me manquer" demanda Hélène taquine en le fixant avec intensité "C'est plutôt à vous que ça va manquer"
Elle s'approchait de plus en plus et Balthazar déglutit difficilement. Il n'avait pas vraiment prévu cette issue en taquinant Hélène comme cela, sur le sujet, et maintenant qu'elle était aussi proche de lui et qu'il pouvait observer chaque détail de son visage, il allait finir par craquer.
"Un problème peut être, Balthazar ?" demanda Hélène en remarquant que la respiration de son légiste s'était accélérée "Il se passe quoi dans ta tête, Raphaël ?" continua la belle blonde.
"J'crois que j'vais t'embrasser" répondit simplement le légiste en s'approchant un peu plus d'elle.
Ils étaient proches, très proches, et doucement les lèvres d'Hélène frôlaient les siennes, sans l'embrasser réellement et il ferma les yeux pour en profiter pleinement alors que délicatement, leurs lèvres arrêtaient de se frôler pour enfin s'unir dans un tendre baiser.
Le baiser s'intensifia rapidement alors que leurs langues se rencontraient pour la première fois. Ce n'était pas du tout ce que chacun d'entre eux avait imaginé pour leur soirée, mais c'était agréable, et aucun d'eux ne voulait arrêter.
"Je sais pas si tu as réellement tous les organes d'un jeune homme de vingt cinq ans" commença Hélène en plaisantant "Mais tu embrasses très bien" elle sourit
"Tu sais, ça peut se vérifier" sourit le légiste "Comme ça tu verras bien que mon anatomie est flatteuse et puis, tu t'en souviendras, vu que tu n'as pas bu" plaisanta-t-il, faisant référence à deux souvenir, dont un remontait au tout début de leur collaboration.
"Tu lâchera jamais hein ?" demanda Hélène en souriant et Balthazar secoua la tête "Doucement quand même, tu ne voudrais pas aggraver ma blessure à la cheville"
"Je vais faire attention, c'est promis" il sourit en se levant doucement avant de prendre Hélène dans ses bras "Et puis, au cas où, tu auras ton médecin personnel"
Il l'embrassa tendrement, ne lui laissant pas le temps de répondre tout en se dirigeant vers sa chambre. Il était heureux qu'elle soit dans ses bras et se disait que finalement, c'était une bonne chose que son message ne soit pas partit. Non seulement, sa relation avec la belle flic venait de faire un pas en avant, mais en plus, il avait pu prendre soin de la cheville d'Hélène l'empêchant d'aggraver sa blessure.
En arrivant dans la chambre, il la posa délicatement sur son lit avant de s'éloigner pour l'observer. Elle était magnifique et il n'allait pouvoir détacher son regard d'elle. Ils se déshabillèrent rapidement avant de se mettre sous les draps, s'embrassant, se caressant, se découvrant…
Quand Balthazar uni doucement leurs corps pour la première fois de la plus intime des manières, Hélène soupira, s'accrochant doucement à ses épaules, ancrant son regard dans celui de son amant. Ils firent tendrement l'amour, sans jamais se lâcher du regard, sauf quand leurs lèvres trouvaient celles de leur partenaire… C'était beau et unique, et cela faisait bien longtemps qu'ils avaient ressenti ça, l'un comme l'autre.
Ils atteignirent le septième ciel quasiment ensemble, s'embrassant avec passion. Après cela, Balthazar prit un moment pour observer Hélène avec tendresse, la prenant dans ses bras pour la garder contre lui toute la nuit. Certes, il faisait souvent le malin avec ses allusions lubriques, mais il était tellement heureux de l'avoir dans ses bras et il ne comptait plus jamais la laisser partir.
Et voilà
On se retrouve la semaine prochaine, à 10h (je crois que ça va devenir l'heure de poste) pour un nouvel OS
Kiss
