Bonjour à tous

On se retrouve aujourd'hui avec un OS inspiré par l'épisode 3 de la saison 3, quand notre chère Hélène repousse Balthazar. J'espère qu'il va vou plaire.

Bonne Lecture


Encore une fois, elle avait cédé. Encore une fois, elle lui avait dit oui alors qu'elle savait pertinemment que c'était une mauvaise idée… Une très mauvaise idée… Mais elle n'arrivait pas à lui dire non quand il agissait comme il l'avait fait, et puis après tout, une personne pouvait être en danger et ils étaient seuls… Donc elle avait cédé et ils étaient dans sa voiture…

Ils ne s'étaient pas retrouver aussi proches depuis un moment, et elle était un peu mal… En effet, depuis leur dîner manqué, elle avait du mal à lui parler, à se retrouver seule avec lui… D'ailleurs c'était pour le mieux qu'elle ne soit pas seule avec lui, sinon elle risquait soit d'exploser, soit de lui sauter au cou et de l'embrasser à en perdre la tête.

Du coup, elle était sur son téléphone, cherchant des informations pour retrouver l'endroit qu'ils cherchaient, regardant l'application de son téléphone qui lui servait de GPS. Cependant, son téléphone lui glissa des mains et elle comme Balthazar se penchèrent pour le rattraper en même temps.

Leurs mains se frôlèrent et elle dû réprimer le frisson que cela lui procura. A chaque fois qu'il la touchait, qu'il se mettait un peu trop près, elle frissonnait. Il la rendait toute chose et elle n'arrivait plus à être maître d'elle même quand il était dans les parages. Il s'excusa rapidement et elle lui sourit avant que le silence ne reprennent place entre eux.

"Dites moi, Capitaine, j'ai besoin de savoir…" commença Balthazar et Hélène sut tout de suite où il voulait en venir. "Il se serait passé quoi si Maya n'était pas arrivée ?" demanda-t-il.

Et voilà, elle avait raison, il avait posé LA question, celle qu'elle redoutait tant… Qu'allait-elle bien pouvoir lui répondre pour qu'il ne comprenne pas qu'elle lui en voulait énormément et qu'elle avait toujours mal, qu'elle se sentait toujours rejetée, comme si elle valait moins que rien…

De son côté, il avait besoin de savoir, pour essayer de rectifier le tir, voir si il y avait toujours une ouverture avec la belle capitaine. Après tout, peut-être que la porte était fermée… Mais si la fenêtre était ouverte, il pouvait toujours essayer de passer par là…

"On aurait couché ensemble non ?" répondit Hélène en abordant un faux sourire avec une feinte désinvolture qui se dégageait clairement d'elle.

Seulement, elle se servait de cela comme un masque, pour cacher ce qu'elle ressent vraiment pour lui, ce dont elle a vraiment envie, à savoir être dans ses bras, l'embrasser. Elle aurait vraiment aimé finir la soirée dans son lit, elle le savait, tous les signes le montraient, ils allaient indéniablement dans cette direction. Pourtant, elle s'était pris le mur en pleine face sur les derniers mètres.

Et maintenant, elle tentait tant bien que mal de cacher ses véritables émotions derrière un masque, et un beau mensonge. Elle voulait ajouter autre chose, comme des arguments en défaveur de pourquoi ils ne devaient pas coucher ensemble, mais elle n'y arrivait pas, ça ne sortait pas… Pas quand Balthazar la regardait comme ça, avec une telle douceur et une telle tendresse…

Aller, c'était pourtant pas compliqué de lui dire que cela aurait été une erreur, qu'ils ne pouvaient pas être ensemble parce qu'ils sont trop différent… Ce n'était pas compliqué, non, mais c'était un mensonge, un mensonge qu'elle n'arrivait pas à sortir, parce que, malgré tout, elle avait envie de se retrouver dans ses bras, si il lui en laissait réellement l'occasion..

"Et ?" demanda Balthazar coupant le silence qui s'était installé. "Il se serait passé quoi après ? Le lendemain je veux dire ?" et voilà qu'il enfonçait la lame du couteau, vite, elle devait lui mentir sinon elle était foutue…

"Je..." commença Hélène, mais rien ne sortit, non elle ne pouvait pas lui mentir, lui dire que ça n'aurait été qu'une erreur, parce que ce n'était pas sincère et que, même pour se protéger, elle n'y arrivait tout simplement pas.

Elle le voulait pourtant, lui mentir, lui dire que c'était bien finalement, que ce dîner n'ai pas eu lieu, car comme ça, ils n'avaient pas fait la plus belle connerie de leur vie, mais elle donnerait n'importe quoi pour que ça arrive, et c'était loin d'être une connerie…

Depuis qu'il avait posé la question, Balthazar était arrivé à destination, et s'était arrêté. Elle ne l'avait même pas remarqué, perdu dans ses pensées contradictoires qui ne lui laissaient pas une minute de répis. Mais en revanche, elle sentait bien le regard appuyé de Balthazar qui attendait patiemment la suite de sa phrase.

"Hélène ?" l'appela-t-il gentiment. Il avait besoin de savoir, mais plus le temps passait, moins il était sûr que ça soit une bonne idée, d'avoir demandé… Pourtant il continuait, au risque d'être déçu… "Il se serait passé quoi, si on avait couché ensemble ? Je me serais réveillé seul ou bien t'aurais été dans mes bras ? On se serait dit quoi ?..." il posait un tas de questions et cela n'arrangeait pas du tout l'état d'Hélène qui se perdait de plus en plus dans ses pensées…

Elle voulait lui répondre ce qu'elle devrait, pour éviter d'avoir mal, parce qu'elle avait déjà eu suffisamment mal quand elle avait vu Maya dans ses bras, mais elle n'y arrivait pas, elle n'arrivait plus à faire semblant qu'elle n'avait pas mal, qu'elle lui en voulait pas et que cela ne l'avait absolument pas blessée…

Une larme solitaire roula doucement sur sa joue jusqu'à la commissure de ses lèvres, et Balthazar le remarqua. Il avança délicatement sa main pour essuyer celles qui avaient fini par suivre le même chemin, mais alors qu'il allait la toucher, Hélène bondit presque en arrière, refusant le contact, comme brûlée. Cette action surprit grandement Balthazar qui ne s'y attendait pas, mais il n'eut pas le temps de dire le moindre mot qu'Hélène le coupa, repoussant sa main qui était restée en suspens.

"Non ne me touche pas, s'il te plait, ne me touche pas." souffla Hélène, la voix nouée par les larmes, et le sanglot qu'elle retenait depuis de longues minutes désormais.

"Hélène…" soupira le légiste "Parles moi" demanda-t-il. Elle ne voulait pas être touchée, ok, mais il ne pouvait pas la laisser comme cela, en train de s'effondrer dans sa voiture. Certes ils devaient retrouver quelqu'un, mais cela pouvait attendre un peu. Tant que Hélène n'allait pas bien, il n'allait pas bouger de là…

"Qu'est-ce-que tu veux que je te dise hein ?" demanda Hélène en se tournant vers lui pour le regarder, les yeux remplis de larmes qu'elle retenait. "Que j'ai l'impression que mon coeur à fait une chute de dix étages, quand je l'ai trouvée dans tes bras ? Que je me suis sentie trahie, sale, inutile, insignifiante… Et j'en passe ? Que j'ai eu l'impression de n'être rien de moins qu'un jouet que tu as fini par jeter parce que tu t'es lassé ? C'est ça que tu veux entendre ? Parce que c'est le cas, c'est comme ça que je me suis sentie au moment où je suis arrivée chez toi et qu'elle était là, avant moi… Parce que j'avais passé deux minutes de trop devant mon miroir pour trouver la robe parfaite…" elle finit par détourner le regard, ne supportant plus de le voir, ne voulant pas voir dans ses yeux, la vérité et se sentir encore plus mal qu'avant…

Balthazar la regardait, il n'en revenait pas… Comment avait-elle pu se sentir à ce point mal alors qu'elle était tellement merveilleuse, bien trop merveilleuse pour un homme comme lui. Elle était une déesse et lui un simple mortel, elle valait cent fois, si ce n'est pas mille fois mieux que lui. Pourtant, c'était lui qu'elle avait choisi… Enfin choisi était un bien grand mot, c'était de lui dont elle était tombée amoureuse et elle avait choisi de l'assumer, de se laisser aller, et lui, après l'avoir laissé entrevoir la possibilité de… Il lui avait fermé la porte au nez, dans tous les sens du terme…

"Hélène…" commença Balthazar, il ne savait pas quoi lui dire pour la réconforter, pour lui montrer qu'elle était tout le contraire de ce qu'elle avait dit. Si il y mettait un peu du sien ça allait surement venir naturellement "Je…" repris le légiste mais elle le coupa d'un signe de main

"T'as pas besoin de te justifier" elle renifla, et il comprit à ce moment qu'elle pleurait "J'ai compris, laisses tomber, j'ai fini de me battre pour une cause perdue…" elle regardait au loin, par la fenêtre, essayant au mieux de retenir ses larmes…

"Tu veux pas m'écouter un peu ?" commença Balthazar mais il n'eut pas le temps de dire autre chose, Hélène le fuyait…

"J'ai besoin d'air" coupa Hélène avant même qu'il ait fini sa phrase. Elle ne pouvait pas rester dans la voiture, cela devenait trop étouffant pour elle. Elle ne voulait pas l'entendre ni sentir son regard…

Elle sortit de la voiture et referma la porte avant de prendre de profondes inspirations, essayant de calmer la crise de larme qui n'était pas loin… Elle avait suffisamment pleurer pour lui depuis qu'elle l'avait rencontré… Et elle en avait marre de pleurer pour lui, elle ne voulait pas lui donner une larme de plus.

Elle avait pleuré durant ses six mois où elle ne savait pas où il était, parce qu'il lui manquait, parce qu'elle avait peur, parce qu'elle avait fait un cauchemar dans lequel elle l'avait vu mort dans un fossé, là où personne ne pouvait le retrouver… Et elle avait pleuré quand elle l'avait retrouvé, tant elle s'était sentie soulagée qu'il soit en vie. Mais surtout, elle avait pleurer l'intégralité des larmes dans son corps, tout ce qu'elle avait pu pleurer l'autre soir, quand elle avait vu Maya dans ses bras et que, encore une fois, elle s'était sentie mise de côté par un homme qu'elle aimait… Elle avait pensé une fraction de seconde qu'elle devrait jouer à un jeu d'argent, parce que, vu comment elle était malheureuse en amour, elle allait décrocher le jackpot… Enfin, vu sa chance, c'était finalement peu probable…

Elle essayait de souffler, de se calmer, de calmer son rythme cardiaque qui avait cruellement accéléré dans la voiture… Pourquoi elle lui avait balancé ça à la fin ? Pourquoi n'avait-elle pas été capable de lui dire que coucher ensemble aurait été une erreur ? Certes elle lui aurait menti, mais au moins elle ne serait pas actuellement en train de s'effondrer mentalement alors qu'elle devait retrouver son témoin qui avait été enlevé…

De son côté, il avait été un temps surpris par sa sortie surprise de la voiture… Elle le fuyait clairement, et si il lui avait laissé un temps pour souffler il avait fini par sortir de la voiture pour pouvoir enfin lui parler et avoir une chance de lui dire qu'elle était carrément incroyable. Non, il ne pouvait pas la laisser penser qu'elle était inutile et tout le reste… Ca lui donnerait presque envie de vomir qu'elle se dévalorise tant.

Une fois sorti de la voiture, il prit le temps de l'observer, elle regardait vers le ciel, essayant de ne pas pleurer, soufflant pour se calmer, mais aussi, essuyant les traces de larmes sur son visage. Aller un peu de courage, peut être qu'elle n'allait pas l'écouter mais il se devait d'essayer. Et si elle lui criait dessus, il encaissait, comme quand ils s'étaient retrouvés… Et si jamais elle ne s'arrêtait pas, et bien il pourrait toujours crier plus fort qu'elle.

Doucement il fit le tour de la voiture, il ne voulait pas lui faire peur. Puis, avec autant de délicatesse que possible, il posa une main sur son bras, le serrant avec tendresse. Hélène ne retira pas son bras, se contentant de fixer la main qu'il avait posé sur elle, un peu perdue…

"Bon, Hélène, est-ce-que, s'il te plait, tu veux bien m'écouter ?" demanda-t-il d'une voix très douce et posée.

"Je…" commença Hélène, sans le regarder, elle n'y arrivait pas, c'était trop dur, ça faisait trop mal… "Ok" murmura-t-elle

"Je suis tellement désolé pour le dîner, si tu savais à quel point je le suis…" il soupira "Je regrette de ne pas avoir repoussé Maya, de ne pas lui avoir dit qu'elle tombait mal et que je ne voulais pas la voir… J'aurai dû, parce que je voulais vraiment passer la soirée avec toi, te faire sourire, rire, te toucher, t'embrasser… Je voulais te tenir dans mes bras, et si tu m'avais laissé faire, je t'aurais fait l'amour, je t'aurais montré, combien, à mes yeux; tu es belle, merveilleuse, incroyable et j'en passe." il remonta sa main le long du bras de la blonde pour se poser sur son épaule.

"Moi aussi je suis désolée" soupira Hélène "Je t'ai même pas laissé me parler, me mettant en tête que de toute façon, c'était fichu, tu l'avais choisi elle, sous mes yeux… C'était une façon de me dire d'arrêter d'espérer…" elle finit par poser ses yeux sur lui.

"Tu sais, j'ai vite compris, au bowling que j'allais devoir choisir, que je m'étais mit dans la merde tout seul, comme un grand. Mais en fait, mon choix il été fait… Inconsciemment, mais il était fait. Maya elle m'a fait souffrir, elle m'a abandonné et… Bref, je pense que t'as compris. Et toi, toi, ma belle Hélène, t'as toujours été là depuis qu'on se connaît, tu m'as pas lâcher, même quand je déconnais sévère, et tu sais très bien que je suis le roi pour me mettre dans des situations de merde… T'es une lumière dans ma vie, et je ne veux pas que cette lumière s'éteigne, jamais." il lui sourit avec tendresse, la regardant droit dans les yeux avant de reprendre "Aujourd'hui, je ne veux voir qu'un seul film, j'ai déjà vu le début plusieurs fois mais je m'endore toujours avant la suite et j'aimerai bien la voir, la suite, enfin si on m'en laisse l'occasion" il rigola un peu nerveusement, espérant qu'au travers de cette métaphore, elle est comprit que c'était elle qu'il voulait.

Hélène ne savait plus quoi dire, elle était perdue, perdue et profondément touchée par ce qu'il venait de lui dire. Seulement, elle se devait de vérifier quelque chose avant de pouvoir passer à l'action… Elle ne pouvait pas plus se ridiculiser qu'elle l'avait déjà fait.

"Donc, tu me choisis moi ? C'est moi que tu veux ?" demanda Hélène d'une petite voix qu'elle ne se connaissait pas et elle mit cela sur le trop plein d'émotions qu'elle venait de vivre.

"Qui d'autre ?" demanda Balthazar en haussant un sourcil. Pourtant pour Hélène la réponse paraissait évidente. "Maintenant, avec ta permission, je vais t'embrasser" il lui sourit tendrement

"Accordée" murmura Hélène en soupirant doucement. Pourtant dans sa tête, c'était une autre histoire et elle était loin d'être aussi calme qu'elle le montrait.

Balthazar prit avec tendresse son visage en coupe avant de poser avec délicatesse ses lèvres sur celles d'Hélène l'embrassant enfin, pleinement, pour la première fois. Le baiser était doux, tendre, lent, c'était un baiser où les sentiments dominaient sur tout le reste.

Quand il détacha ses lèvres des celles d'Hélène, Balthazar garda son nez contre le sien, son cœur battant à tout rompre. Il avait toujours les yeux fermés de peur que ça ne soit qu'un rêve et qu'elle soit toujours fâchée contre lui à cause du dîner, et que malgré tout ce qu'il pouvait lui dire, elle n'ait aucune envie de lui laisser sa chance, qu'il a tant de fois raté.

Hélène avait fini par poser ses mains sur les épaules du légiste pour essayer de s'ancrer dans la réalité et les mains de Balthazar avaient glissé sur les hanches de la flic pour la serrer contre lui, pour ne pas qu'elle lui échappe, pas cette fois.

Doucement Hélène remonta ses mains dans les cheveux de Balthazar avant de le tirer contre elle pour l'embrasser de nouveau. Et cette fois, c'est la passion qui dominait leur échange. Balthazar l'avait carrément plaquée contre sa voiture, la rendant prisonnière, comme pour l'empêcher de s'échapper après cela. Hélène était donc coincée entre lui et la voiture, l'embrassant avec une passion qui était retenue depuis près de trois ans, depuis qu'ils travaillaient ensemble et qu'ils avaient commencé à se tourner autour.

Pourtant le manque d'air les força à se détacher l'un de l'autre pour pouvoir respirer correctement. Si cela n'avait pas été nécessaire, ils auraient continué de s'embrasser encore et encore et encore.

Le silence confortable qui avait prit place entre eux n'était entrecoupé que par leurs souffles rapides qui redevenaient peu à peu normaux. Balthazar la serrai toujours doucement contre lui, caressant ses hanches, il était bien là, avec la belle capitaine de police dans ses bras, il ne voulait plus bouger.

"Tu sais, je ne vais pas m'envoler" murmura Hélène, son souffle venant caresser le visage du légiste "Maintenant que je suis là, dans tes bras, je compte bien y rester, et pour longtemps." elle sourit doucement

"J'espère bien" répondit Balthazar "Parce que si il y a bien une chose que je ne pourrais pas supporter, dont je ne pourrais pas me remettre, c'est bien te perdre" avoua-t-il en resserrant un peu sa prise sur Hélène.

"T'es fais pas, je suis là depuis un moment et je vais rester. On est ensemble, on affronte les obstacles ensemble, mais surtout, on se parle avec honnêteté et on ne fuit pas. Ça te va ?" demanda Hélène en se reculant un peu pour l'observer

"Oui, c'est parfait." il sourit "Merci d'être toi, incroyable, merveilleuse, belle, forte Hélène Bach. La plus belle personne que la vie a mise sur mon chemin depuis de nombreuses années" il lui sourit avant de poser, une nouvelle fois, brièvement ses lèvres sur celles de la flic.

"Raphaël Balthazar vous êtes un invétéré dragueur" rigola Hélène. "Mais tu n'as pas besoin de ça. Je suis déjà conquise. À 100%"

"Je ne vais jamais arrêter de te dire tout le bien que je pense de toi." Il sourit "Ni combien tu comptes pour moi." Il approcha de nouveau ses lèvres de celles d'Hélène "Je suis tombé amoureux de toi, Hélène Bach et je n'ai pas fini de te le dire ni de te le montrer" il l'embrassa tendrement, il devenait accro et commençait à avoir du mal à s'en passer.

"Moi aussi je suis tombée amoureuse de toi, Raphaël" commença Hélène à la fin du baiser. "J'ai hâte qu'on passe du temps, rien que tout les deux en étant Hélène et Raphaël et non plus Balthazar et le Capitaine Bach" elle lui sourit

"Moi aussi." il sourit en retour "Mais la tour de suite, il faut qu'on redevienne sérieux et qu'on retrouve Samuel Le Bas." il la relâcha doucement.

"Je peux pas rentrer, c'est une zone militaire" répondit Hélène en prenant son téléphone pour appeler le procureur.

"Ça sert à rien, il y a un brouilleur" répondit le légiste en se dirigeant vers son coffre

"Hein quoi ?" demanda Hélène en regardant autour d'elle pour voir le brouilleur. Cependant elle vit Balthazar avec une pince coupante dans les mains. "Ah non Raphaël tu ne va pas faire ça" commença Hélène ayant bien compris ce qu'il allait faire

"T'as une meilleure idée ?" demanda-t-il et Hélène haussa les épaules. Il devait bien y avoir un autre moyen non ? Parce que là c'était vraiment une très mauvaise idée qui allait sûrement leur apporter de nouveaux problèmes.

Mais seulement elle n'eut pas le temps de répondre que Balthazar avait coupé la chaîne et ouvrait le portail… C'était pas possible, il n'avait vraiment aucune limite… Elle prit cependant son arme pour le suivre. Déjà parce que maintenant elle n'avait plus trop le choix, et que, elle voulait aussi s'assurer qu'il ne fasse pas de conneries…

Une chose était sûre, avec Raphaël Balthazar elle n'allait jamais s'ennuyer, pas une seule seconde...


Et voilà

On se retrouve la semaine prochaine à 10h pour un nouvel OS

Kiss