Bonjour !
Voici un nouvel OS basé sur l'épisode 10 de la saison 2. Et si Hélène c'était vraiment inquiétée pour lui et l'avait, finalement empêcher de partir ? Et si ils c'étaient parlés et confiés l'un à l'autre, il se serait passé quoi ? Et bien, j'ai imaginé cet OS pour y répondre.
Bonne Lecture
Hélène était terriblement inquiète pour Balthazar. Après ce qui c'était passé et avec son comportement étrange durant leur dernière enquête, elle ne pouvait s'empêcher de se poser des questions, mais surtout, elle ne pouvait s'empêcher d'être inquiète pour lui, beaucoup trop inquiète…
Elle avait essayé de l'appeler pour prendre de ses nouvelles, être sûre qu'il allait bien, qu'il n'avait pas fait une connerie. Seulement, le légiste ne lui répondait pas, il semblait même l'ignorer et refuser ses appels ce qui l'inquiétait de plus en plus.
Une nouvelle fois, elle essaya, mais cette fois-ci, elle tomba encore sur sa messagerie, où elle laissa un énième message pour lui demander de la rappeler, lui disant qu'elle était un peu inquiète et qu'elle aimerait bien savoir si il allait bien après tout ce qui c'était passé ses derniers temps.
Elle soupira, fixant son téléphone, espérant le voir sonner avec le nom de Balthazar, mais il ne se passait rien. Elle espérait même qu'il franchisse la porte de son bureau sans frapper pour la faire sursauter avant de lui faire une blague stupide… Il ne lui en avait pas fait depuis quelque temps, et finalement, maintenant qu'il ne les faisait plus, cela lui manquait énormément…
Le court de ses pensées fut interrompu par des coups frappés à la porte de son bureau. Elle pensa un instant que c'était Balthazar et qu'il était peut être pas dans son état normal pour enfin frapper. Mais alors qu'elle donnait l'autorisation d'entrer à la personne, c'est Delgado qui entra dans la pièce…
"Oui Jérôme ?" demanda Hélène, essayant de cacher qu'elle aurait aimé que ça soit une toute autre personne qui vienne la déranger.
"J'ai pas une bonne nouvelle pour toi" commença le lieutenant et elle le regarda surprise, il ce passait quoi putain
"C'est Balthazar c'est ça ?" demanda-t-elle inquiète "Il a fait une connerie ? Il est à l'hosto ? Pire ?" débita la blonde rapidement alors qu'elle s'était levée pour s'approcher de son ami "Dis moi bordel"
"Non non, je te rassure, c'est pas Balthazar" commença Jérôme "Enfin pas directement" ajouta-t-il
"Comment ça, pas directement ?" demanda Hélène "Putain Jérôme il se passe quoi là ? Qu'est-ce-que tu me cache ?" continua-t-elle
"C'est le Docteur Marguerite. On vient de trouver son corps… C'est Balthazar qui a appelé…" expliqua Jérôme "Il n'était pas vraiment dans son état normal… C'est le tueur de Lise…"
"Et il est où maintenant ?" demanda la blonde "Balthazar hein" précisa-t-elle
"Oui bon t'avais pas franchement besoin de préciser…" commenta Jérôme "Ils l'ont laissé rentrer chez lui… Enfin, apparemment, il ne leur à pas vraiment laissé le choix" expliqua-t-il alors qu'Hélène rassemblait ses affaires et prenait sa veste pour quitter son bureau "Tu fais quoi là ? Tu vas où ?" demanda-t-il en la voyant faire
"Bah, le voir. Quelle question" répondit Hélène comme si c'était évident "Il ne répond pas au téléphone et après ce que tu viens de me dire, j'ai encore plus peur qu'il fasse une connerie. Donc je vais vérifier par moi-même que mon… qu'il est toujours entier ok ?"
"Ok ok" répondit Jérôme, ne relevant pas qu'elle avait failli dire quelque chose de plus personnel et la laissa partir
"On me dérange qu'en cas d'extrême urgence. C'est clair ?" demanda Hélène à son lieutenant qui lui répondit par la positive.
Elle quitta le bâtiment presque en courant avant d'intercepter le premier taxi et de monter dedans lui donnant l'adresse du légiste. Elle ne pouvait s'empêcher d'angoisser complètement… Si il avait fait une connerie, elle se pardonnerait jamais de ne pas avoir essayé avant d'aller frapper à la porte de son appartement.
Jamais la route ne lui avait paru si longue. Elle avait tellement la boule au ventre, elle était tellement angoissée qu'il ait pu faire une connerie… Elle imaginait absolument tout et n'importe quoi… Elle essaya encore une fois de l'appeler mais cela se solda par un nouvel échec… Ce qui ne la rassurait pas, mais alors là, pas du tout.
Une fois au pied de son immeuble, elle paya le taxi et sauta hors de ce dernier avant de se précipiter vers la porte. Elle composa le code d'entrée, qu'elle avait appris par cœur, avant de monter les marches quatre à quatre pour arriver le plus rapidement possible à l'appartement du légiste.
Une fois devant elle commença par sonner, mais rien, il ne répondait pas et cela n'arrangeait pas du tout l'état d'Hélène. Elle espérait vraiment qu'il était en train de l'ignorer, faisant semblant de ne pas être là juste parce qu'il ne voulait voir personne… Parce que si ce n'était pas le cas - et elle ne pouvait pas s'empêcher d'envisager le pire - elle allait devenir folle.
Elle finit par frapper à la porte, de plus en plus fort pour se faire entendre au cas où, il était tellement alcoolisé qu'il s'était écroulé sur son canapé. Mais elle n'eut pas plus de résultat qu'avec ce qu'elle avait fait précédemment. Elle sentait que les larmes montaient, menaçant de couler sur son visage d'une seconde à l'autre… Allez, elle ne pouvait pas craquer, ce n'était pas du tout son genre…
"Balthazar" appela-t-elle à travers la porte en frappant une nouvelle fois contre cette dernière "Balthazar vous êtes là ?" demanda Hélène "C'est Hélène" continua-t-elle, mais si il était là, et qu'il l'entendait, il avait forcément reconnu sa voix.
Mais rien, le légiste ne venait toujours pas lui ouvrir, et elle paniquait de plus en plus… Elle le savait, si il ne répondait pas après sa prochaine tentative, elle allait défoncer la porte. Il allait sûrement l'engueuler, lui en vouloir, mais tant pis, elle ne pouvait pas le laisser seul, comme ça… Pas après ce qui c'était passé, ce qu'elle avait appris… Non c'était inconcevable.
"Balthazar ?" appela une nouvelle fois la blonde "Si vous êtes là ouvrez" continua-t-elle. Mais toujours rien… "Raphaël s'il te plaît" reprit-elle, cette fois, sa voix était un peu nouée "S'il te plaît, ouvre-moi. Je veux juste m'assurer que tout vas bien" ajouta la flic
De l'autre côté de la porte, Balthazar avait entendu toutes les tentatives de sa collègue, de son amie, pour le joindre. Il avait volontairement ignoré chaque appel qu'elle avait passé, n'avait pas lu, ni écouté les messages pensant qu'elle allait finir par laisser tomber. Mais non, Hélène n'avait pas lâché l'affaire, elle était même venue jusqu'à chez lui pour vérifier qu'il allait bien.
Il ne voulait pas lui ouvrir, parce que il ne voulait pas la voir, tout simplement. Si il la voyait, elle allait mettre à mal tous ses plans et que, c'était pas possible… Si il la voyait, il ne pourrait jamais partir, parce que oui, il voulait partir, loin, et ne plus jamais revenir… Il avait déjà trop perdu et il ne pouvait définitivement pas l'ajouter à cette liste… Il devait partir pour la protéger de lui…
Seulement, elle semblait terriblement inquiète, de l'autre côté de cette porte… Elle l'appelait Raphaël, chose qu'elle ne faisait tout simplement jamais, c'était qu'elle devait être vraiment très inquiète. Cependant, il ne voulait toujours pas lui ouvrir, mais cela ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas la rassurer.
"Je vais bien Capitaine" commença-t-il de l'autre côté de la porte, mettant une distance, il fallait qu'il mette une distance "Vous pouvez retourner à la DPJ ou rentrez chez vous" ajouta le légiste "Ne vous en faites pas pour moi"
En entendant le son de sa voix, Hélène fût extrêmement soulagée, il était vivant, il n'avait pas fait une connerie, mais elle ne voulait pas partir sans l'avoir vu… Elle sentait qu'il mettait une distance entre eux et cela ne lui disait rien de bon.
"Je sais pour Marguerite" répondit Hélène qui avait désormais posé une main sur la porte "Je peux pas te laisser seul. Ouvres-moi" ajouta-t-elle "S'il te plaît… Je sais trop bien ce que ça fait de perdre un ami très proche… Un meilleur ami" continua la blonde, qui, cette fois, ne put retenir une larme.
De l'autre côté de la porte, le cœur de Balthazar se serra… Évidemment qu'elle savait, elle avait perdu Cat il y a vraiment très peu de temps, et elle était sans doute la personne qui allait le comprendre le mieux… Elle savait très bien ce qu'il traversait…
Il hésita encore un peu, la main sur la poignée de la porte, il pouvait l'entendre de l'autre côté et il avait la détestable impression qu'elle pleurait… Et son coeur ne le supportait pas, pas du tout… Hélène elle était exceptionnelle et il refusait de lui faire du mal…
Il finit par ouvrir la porte et trouva Hélène derrière. Elle avait les yeux un peu rouge. En entendant la porte s'ouvrir, elle s'était reculée et elle avait levé les yeux vers lui. Ce qu'elle vit la brisa un peu plus, il n'avait rien du Balthazar joyeux et enfantin qu'elle connaissait si bien… Non, devant elle, se tenait l'homme brisé par la vie, celui qui n'avait pas du tout été épargné et elle voulait qu'une chose, lui offrir un peu de réconfort.
Ca commençait à tourner dans sa tête, maintenant qu'elle avait la certitude qu'il était vivant, elle était rassurée. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher d'être inquiète, car elle voyait bien qu'il allait mal, qu'il était brisé et bien loin du Balthazar qu'elle commençait à bien connaître maintenant.
Elle le regarda encore quelques secondes avant de s'avancer vers lui et de naturellement passer ses bras autour de son cou avant de le serrer fort contre elle. C'était à la fois un moyen de lui donner de l'affection, de lui montrer qu'elle était là pour lui, mais aussi de se rassurer, elle qui avait eu si peur de ce qu'il pouvait faire avec les derniers événements.
Elle le sentit passer ses bras autour de sa taille et la serrer doucement, tendrement contre lui. Finalement, cela faisait du bien de voir Hélène, de l'avoir là, bien en vie, contre lui. Elle faisait partie intégrante de son entourage et il refusait de la perdre… La belle blonde avait fini par prendre beaucoup d'importance pour lui.
"Je suis désolée pour Marguerite" commença Hélène toujours dans les bras de son légiste "Je suis sincèrement désolée"
"Moi aussi" soupira Balthazar "Mais c'est de ma faute, le tueur de Lise, on se rapprochait trop… Il l'a tué pour me dissuader de continuer, c'est une leçon… Il m'a pris mon meilleur pote et je sais plus quoi faire…"
"Hey, non c'est absolument pas de ta faute, tu n'y es pour rien" commença Hélène en s'éloignant légèrement pour pouvoir le regarder dans les yeux "Vraiment, Raphaël… C'est juste un malade qui a voulu tuer quelqu'un de plus"
"Pour me faire du mal, pour me dire d'arrêter…" ajouta le légiste "Je ne peux pas continuer comme ça… On ne peut pas continuer comme ça… Ça va mal finir…" soupira-t-il "Il m'a pris Lise, maintenant Margueritte ? Qui va être la prochaine personne hein ? QUI ?" demanda Balthazar en s'éloignant d'Hélène.
Il retourna dans son appartement mais laissa la porte ouverte, laissant la possibilité à Hélène de le suivre. En fait, c'était plutôt une demande silencieuse. Il ne voulait pas faire ça, avoir cette conversation sur son palier. Et la flic saisit le message, elle entra et ferma la porte derrière elle.
Elle n'aimait pas du tout ce que disait Balthazar… Lui qui avait fouillé son bureau, qui était prêt à tout pour retrouver celui qui lui avait pris Lise voulait désormais abandonner. Non c'était pas possible… Elle avait de nouveau ouvert l'enquête sur Lise pour lui, pour l'aider, parce qu'elle ne supportait pas qu'il ne puisse pas avoir de réponse. Elle avait fait en sorte que ça soit son enquête, et maintenant il voulait lâcher ? Non c'était inconcevable… Elle ne voulait pas abandonner maintenant, et elle lui devait cette réponse, pour qu'il puisse enfin avancer et pleinement profiter de la vie, et être enfin, réellement heureux.
"Donc tu comptes abandonner ? Comment ça ?" demanda Hélène "Tu ne veux plus avoir la réponse, savoir qui te l'a si cruellement enlevé ?" continua-t-elle "Toi, Raphaël Balthazar, tu abandonne ?"
"Pour protéger les gens que j'aime ? Pour vous protéger ? Oui j'abandonne" répondit le légiste "Oui je veux savoir ce qui c'est passé ce foutu jour mais pas si ça doit me coûter quelqu'un d'autre, pas si on doit m'arracher une des personnes que j'aime le plus sur cette terre, je n'y survivrais pas"
"Hey, c'est pas toi ça ! C'est pas le Raphaël Balthazar que je connais depuis deux ans, que j'ai appris à apprécier, qui est mon ami" répliqua Hélène "Je refuse d'abandonner. Moi aussi, je suis embarquée dans cette histoire, et depuis le temps tu devrais savoir que je ne lâche jamais rien" elle se tenait là, droite comme un i, partager entre la colère de le voir baisser les bras et la tristesse de le voir dans cet état
"Il va s'en prendre à toi, je suis sûr et certain que tu es la prochaine sur sa liste si j'ose m'approcher un peu trop encore une fois" commença Balthazar "Et ça n'arrivera pas. J'ai trop donné, et j'en peux plus… C'est trop Hélène, j'en peux plus de tout ça"
Il craqua de nouveau, fendant l'armure devant la flic qui ne résista pas en le voyant comme ça. Elle alla de nouveau le prendre dans ses bras et le serra fort contre elle. Elle savait que trop bien ce qu'il ressentait. Il venait de perdre son meilleur ami… Elle aussi, elle avait perdu Cat, et elle faisait encore son deuil… Elle n'en revenait toujours pas qu'on ait pu lui arracher quelqu'un comme elle…
"Je sais ce que tu ressens, crois moi je sais" murmura Hélène en caressant son dos "Ca va passer, tu vas t'en remettre et je vais être là pour t'aider" continua-t-elle "On va se relever ensemble, on va s'aider et tu verras, ça va finir par aller mieux"
"Jusqu'à quand ?" demanda Balthazar en cachant sa tête dans le cou d'Hélène "Jusqu'à quand ça va aller ? Je ne supporterais pas qu'il me prenne quelqu'un d'autre" murmura-t-il
"On est plus fort que lui, je te le promets. Tous ensemble, on est plus fort que lui. Et on ne va pas le laisser gagner, jamais. Si tu t'arrêtes, tu vas le laisser gagner, et combien de personnes il va tuer encore ?" demanda Hélène "Combien de vies supplémentaires vont être brisées ?" continua-t-elle "On va mettre un terme à tout ça, ensemble"
Balthazar serra Hélène un peu plus fort contre lui, comme pour lui dire merci. Lui qui voulait partir ne savait plus vraiment si c'était le cas. Hélène était là pour lui, elle ne comptait pas le lâcher, elle comptait aller avec lui jusqu'au bout. Il ne la méritait définitivement pas. Elle était beaucoup trop bien pour lui.
Elle était tellement inquiète qu'elle n'avait pas lâcher jusqu'à prendre de ses nouvelles, jusqu'à s'assurer qu'il était encore entier après tout cela. Il le savait, elle pouvait clairement l'aider à remonter la pente, encore fallait-il qu'il ne finisse pas par l'entraîner avec lui… Et puis, elle aussi, avait perdu quelqu'un il n'y a pas longtemps, et il avait été là pour elle. Seulement, là, en la serrant fort contre lui, il avait la douloureuse impression qu'elle avait encore besoin de quelqu'un.
"T'as raison" commença Balthazar en gardant Hélène dans ses bras "T'as raison, je peux pas abandonner" murmura-t-il "Il peut pas gagner… Et puis, je le dois à Lise, et à Marguerite" ajouta-t-il
"Je te promets qu'on va trouver pour eux, que je vais t'aider" repris Hélène "Comme tu m'as aider pour Cat. On a trouvé grâce à toi, parce que t'étais là, tu m'as aidé" ajouta-t-elle "Et je ne t'ai jamais remercié pour ça. Alors, merci" murmura la blonde
"Tu n'as pas à me remercier, c'était tout à fait normal pour moi" répondit Balthazar en se détachant légèrement. "Quand j'ai reçu ton coup de fil, ce jour-là, j'ai compris qu'il y avait un truc qui n'allait pas, t'avais pas besoin de faire semblant" il lui sourit avec tendresse "T'avais besoin de moi, c'était évident. Tu m'as expliqué et je suis venu. T'avais non seulement besoin du légiste, mais aussi de l'ami"
"Je ne voulais personne d'autre que toi" murmura Hélène en le regardant "Pas que parce que t'es mon ami, mais aussi, parce que je ne connais pas un légiste aussi doué que toi" ajouta-t-elle "Et si tu prends la grosse tête, crois moi je vais te le faire dégonfler ton melon" ajouta la blonde en rigolant
"Pas besoin" rigola le légiste "Je sais combien t'as souffert, j'ai compris que Cat était bien plus que ton ancien mentor, ton ancienne cheffe… Elle était même plus qu'une amie… C'était comme une soeur pour toi"
"Comme toi avec Marguerite" commença Hélène "Mais on est fort, on va se relever, et on va se battre ensemble. On va rendre justice à Lise, à Marguerite et aux autres victimes qu'il à laisser" elle le regardait dans les yeux "Je te le promets qu'on va trouver, parce que toi aussi, tu as le droit d'avoir des réponses" elle lui sourit
"Merci d'être là, Hélène. T'es clairement pas obligée… Mais t'es là, t'as fait rouvrir l'enquête pour moi et tu continues pour essayer d'avancer et d'avoir des réponses" il sourit "Et le jour où on aura la réponse, je crois que merci ne sera même pas suffisant"
"J'aurai rien besoin d'autre que merci tu sais" elle sourit "C'est mon travail de trouver des réponses. Et si je trouve pour les autres, si on trouve, ensemble, pour les autres, je ne vois pas pourquoi, pour toi, on ne trouverait pas" ajouta la flic "Avoir cette réponse et te voir capable de vivre, d'avancer et d'être heureux, ça sera ma meilleure récompense"
Balthazar lui sourit grandement, cette femme était décidément beaucoup trop merveilleuse pour un monde comme le siens. Elle était incroyable et il ne la méritait clairement pas. Pourtant, elle restait à ses côtés, dans sa vie, comme une amie, une vraie. Il ne pouvait pas lui tourner le dos, ni la laisser, parce qu'elle, elle ne comptait pas le lâcher, elle comptait lui apporter la réponse qu'il attendait depuis tant de temps.
"T'es beaucoup trop bien pour moi, Hélène" commença le légiste "Ton amitié m'est si précieuse, si tu savais" il sourit
"Il serait temps que tu te rende compte que, malgré tout ce que tu as vécu, tu mérites d'être heureux, Raphaël" elle sourit "Et je compte pas partir, pas maintenant, ni jamais. Même si t'es vraiment casse pied parfois" elle rigola
"Je ne vais pas partir non plus. Je le voulais, parce que franchement, j'suis plus un aimant à problèmes qu'autre chose, que je vous entraîne tous vers le bas… Mais je peux pas… Je peux pas vous faire ça. Parce que vous êtes ma famille" il sourit tendrement.
Touchée par ses mots, Hélène le prit de nouveau dans ses bras et le serra fort contre elle. Cet homme avait tellement souffert, mais elle n'allait pas lâcher, elle allait se battre pour lui, pour que lui aussi, il obtienne les réponses qu'il attend depuis si longtemps. Et aussi, il voulait qu'il reste, qu'il continue de se battre, ensemble, parce que, pour elle, ce n'était qu'ensemble qu'ils allaient trouver la réponse, parce que, ils faisaient un duo d'enfer.
Et voilà
On se retrouve, Mercredi prochain, à 14h pour un nouvel OS
Kiss
