Bonjour, voici un nouvel OS.
Aujourd'hui, je me suis demandée ce qui aurait pu se passer, si, au lieu de partir, de faire demi-tour et de renoncer, Hélène avait été frappé à la porte de Balthazar tout en ayant vu Maya dans ses bras.
J'espère que ça va vous plaire
Bonne Lecture
Elle avait passé pas mal de temps devant son miroir à se préparer, et en même temps, il fallait que tout soit parfait. Elle ne pouvait pas laisser de côté le moindre détail, surtout si elle voulait vraiment avoir sa chance avec lui. Et elle la voulait, sa chance avec lui, alors elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour que cela fonctionne.
Elle l'avait tant attendu, cette occasion de se rapprocher de lui, encore un peu plus, l'occasion que enfin, ils s'accordent une chance et qu'ils essayent de voir où cela les menaient. Six long mois sans lui, et tout avait changé, comme si, ils avaient en quelque sorte, accéléré les choses.
En même temps, elle l'avait attendue, cette occasion et cette chance, et elle les avait caché ses sentiments, mais maintenant, ils allaient pouvoir pleinement s'exprimer, au grand jour, et elle en était très heureuse.
Parce que bon, en matière d'amour, la jolie capitaine de police n'était pas très chanceuse, et puis, un légiste au sourire ravageur mais charmant, à l'attitude parfois gamine mais tellement prévenant avait fait irruption dans sa vie, et depuis, la vie d'Hélène avait bien changé et elle avait comprit ce que cela voulait dire d'aimer.
Puis, il y avait eu l'épisode de la chambre froide… Si elle lui en avait voulu au départ, elle n'avait pas pu rester fâchée éternellement contre lui. En même temps, c'était difficile de lui en vouloir éternellement. Son légiste avait proposé une solution, qu'elle n'avait pu refuser. Non seulement parce que cela pouvait leur sauver la vie, mais aussi parce qu'elle allait être proche de lui, plus proche que jamais.
Si au départ, cela n'avait été que de la survie, elle avait fini par s'accrocher à lui aussi fort que possible, pour ne pas sombrer, tout comme lui d'ailleurs, elle avait eu l'impression que pour rien au monde, il ne voulait la lâcher, pour rien au monde, il ne voulait se séparer d'elle. Après, le moment était devenu beaucoup plus intime quand elle avait fini par s'excuser, puis se confier à lui, s'ouvrant enfin un peu, laissant entrevoir ce qu'elle cachait derrière les apparences.
Un presque baiser, et elle avait ressenti tellement de choses. Cela avait été incroyable et elle savait au plus profond d'elle, que si Delgado n'était pas arriver, le baiser se serait clairement emballé, devenant beaucoup plus passionné. Et en même temps trois ans d'attirance contenue, ça faisait des étincelles.
Sur le coup, malgré le soulagement d'être enfin sauvée et de ne pas se voir mourir congelée avec son légiste adoré, elle en avait un peu voulu à Jérôme de le couper en si bon chemin. Mais, Balthazar l'avait invité à dîner et maintenant, elle était devant son miroir, essayant presque l'intégralité de sa penderie pour trouver la tenue parfaite afin d'être sûre de lui plaire et qu'au minimum, il lui offre un baiser renversant, qu'elle attendait tant.
Il fallait dire qu'il était terriblement respectueux. Au lieu d'en profiter pour se rincer l'œil dans la chambre froide, quand il l'avait déshabillé, il avait été incroyablement respectueux et rassurant, ne regardant que son visage alors qu'elle essayait de se cacher. Il l'avait rassuré, s'était montré tendre et elle avait adoré cette partie de lui, et surtout, elle voulait la voir plus souvent.
Quand enfin, elle fût sûre et certaine d'avoir trouvé la robe parfaite, qui mettait ses courbes en valeur lui collant au corps, et laissant entrevoir la naissance de sa poitrine, elle alla dans sa salle de bain, histoire de faire un maquillage un peu plus prononcé qu'habituellement, essayant de mettre également ses yeux et sa bouche en valeur. Elle voulait clairement être désirable dans ses yeux, et elle faisait tout pour.
Quand elle fût satisfaite de son image elle sourit, essayant de se donner un dernier boost de confiance en elle, il fallait qu'elle ait confiance en son image, cela était encore plus séduisant, même si elle savait, que devant lui, la flic et surtout la femme allait sans doute redevenir une ado devant son premier amour, avec les jambes qui tremblent, les papillons dans le ventre et le cœur qui bat la chamade.
Elle regarda l'heure pour constater qu'elle n'était pas en avance et pressa le pas pour prendre un taxi afin d'enfin se rendre chez lui. Elle n'était pas en retard, mais si elle traînait plus, cela allait être le cas. Alors oui, elle voulait se faire désirer, mais elle ne voulait surtout pas qu'il pense, qu'elle, si ponctuelle habituellement, ne lui avait finalement posé un lapin, choisissant de renoncer parce que c'était une mauvaise idée, qu'elle avait accepté sur le moment, parce que ce qu'ils venaient de vivre était spécial, ou pire encore, parce que finalement, il ne lui plaisait pas…
Quand elle se trouva devant l'immeuble de son légiste, Hélène prit une profonde inspiration avant de rentrer dans le bâtiment. Elle avait les jambes qui tremblaient tellement elle avait de l'appréhension. Ce n'était pas comme tous les rendez-vous qu'elle avait pu avoir auparavant, non, c'est différent… Mais un différent qui faisait du bien, parce qu'elle savait qu'il n'était pas comme tous les autres, qu'il était plus important que tous les autres.
Malgré ses jambes qui tremblaient, elle choisit de prendre les escaliers, histoire de pouvoir se calmer et redescendre avant d'arriver devant sa porte. L'ascenseur allait la monter trop vite et elle allait arriver devant chez lui sans plus savoir quoi dire. Là, elle pouvait faire doucement descendre la pression et se rassurer en se disant que tout allait bien se passer.
Elle fit une courte pause avant de monter les dernières marches, elle souffla puis se mit à sourire, plus prête que jamais pour lui. Elle avait attendu ce moment et il avait enfin lieu. Et elle avait hâte, elle se sentait belle et féminine, tout allait pour le mieux, rien de mal ne pouvait leur arriver, pas ce soir, ce soir, c'était leur soir, elle y croyait, dur comme fer.
Pourtant, quand elle arriva sur son palier, l'image qu'elle avait devant ses yeux fit exploser son cœur en plein vol. Non ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas croire ce qu'elle voyait. Comment cela était possible ce soir ? Il l'attendait, alors pourquoi il était en train de lui faire ça ?
Son cœur fit une énorme descente alors qu'elle se retrouvait spectatrice de ce qu'elle refusait de voir. Balthazar faisait entrer une autre femme chez lui, qui n'était autre que son ex, Maya, qu'elle avait reconnue, alors qu'il devait dîner avec elle. Cela n'était pas possible, elle avait dû rêver, il devait y avoir un malentendu…
Pourtant, la douleur qu'elle ressentait de voir une autre femme lui passer devant alors qu'elle était à un rien de la ligne d'arrivée, elle, était bien réelle. La belle blonde ne savait plus vraiment quoi faire sur le coup… Partir ou rester ? Partir semblait l'option la plus raisonnable pour s'épargner un petit peu, pour moins souffrir et juste oublier qu'elle devait dîner avec lui en premier lieu… Mais rester… Rester c'était oser espérer qu'elle avait encore sa chance, qu'elle avait juste rêvé, qu'elle devenait folle…
Elle ferma les yeux alors qu'une larme coula sur sa joue, elle ne savait pas quoi faire. Elle avait envie de partir en courant pour oublier tout cela, oublier qu'il l'avait sans doute, encore mené en bateau, mais elle avait aussi envie d'avoir une réponse, de savoir si elle avait vraiment sa chance ou si elle c'était, encore une fois bercée d'illusions…
Elle prit une profonde inspiration, toujours partagée entre l'envie de prendre ses jambes à son cou et celle de savoir ce qui se déroulait derrière la porte qui venait de se fermer devant elle. Peut-être que Maya s'était jetée à son cou, peut-être qu'ils discutaient juste, peut-être que… Peut-être que… Avec des peut-être, elle pourrait se faire tout un film, mais pour connaître la vérité, elle n'avait qu'une seule façon de le savoir…
Sans vraiment savoir si ses jambes allaient bouger, elle essaya de faire un pas en avant, puis un autre avant de se retrouver devant la porte de l'appartement. Elle essaya d'écouter derrière la porte, pour entendre sans frapper et repartir, mais rien… Et puis, il y avait ce truc plus fort qu'elle, il fallait qu'elle frappe, elle ne pouvait pas baisser les bras comme ça, pas maintenant, pas sans s'être battue pour lui.
Elle ferma les yeux et prit de nouveau une profonde inspiration avant de lever sa main et de frapper à la porte. Maintenant elle n'avait plus qu'à attendre et voir ce qui allait se passer. Soit, elle repartait en courant, tout en essayant de retenir ses larmes, soit elle allait entrer dans l'appartement et passer la soirée avec lui, cette soirée qu'elle s'était imaginée tant de fois…
De l'autre côté, quand les coups furent frappés à la porte, Maya qui s'accrochait toujours fermement à Balthazar le regarda surprise. Il attendait quelqu'un ? Il ne lui avait pas dit grand-chose, mais elle avait pensé qu'ils allaient passer du temps ensemble ce soir, se retrouver, et peut-être recommencer leur histoire là, où ils l'avaient laissé…
Balthazar en entendant les coups se mit immédiatement à culpabiliser, avant que Maya ne vienne, il ne pensait qu'à Hélène et à la soirée qui les attendaient, et son ex avait clairement tout foutu en l'air dans sa tête… Il était sûr, Hélène était de l'autre côté de cette porte, mais comment faire pour éviter un drame ? C'était impossible, les deux femmes allaient forcément se croiser… La question maintenant, c'était avec qui, il voulait réellement passer sa soirée…
Maya commença à le fixer, son regard en disait long. Elle ne pensait qu'à laisser la personne de l'autre côté et passer la soirée avec Balthazar, mais cela ne semblait pas du tout être le cas de son ex compagnon qui finit par se diriger vers la porte, prêt à l'ouvrir et à faire face aux conséquences de ses actes…
De toute façon, c'était lui l'enfoiré dans l'histoire, et il avait un peu fait un choix en laissant Maya enter, mais, dans le fond, sa soirée, c'était avec Hélène qu'il voulait la passer, et puis il avait tellement attendu cela, ce fameux moment où enfin, ils allaient se rapprocher et peut-être passer une étape dans leur relation.
Il ouvrit enfin la porte et en voyant Hélène son cœur loupa quelques battements. Elle était absolument sublime et ne pas la voir comme cela, aurait clairement été un crime. Elle semblait un peu gênée, mais cela contribuait clairement à son charme. Il lui offrit son plus beau sourire qu'elle lui rendit, Maya était clairement passé à la trappe en cet instant, il ne restait plus qu'eux, rien d'autre autour.
Hélène, elle, en voyant la porte s'ouvrir, se tendit légèrement avant de voir son légiste, et de presque tout oublier. Il était beau, pas qu'il ne l'était pas habituellement, mais là, c'était différent et elle n'était pas du tout hermétique à son charme. Elle se sentait un peu gênée, surtout avec le regard appréciateur qu'il posait sur elle. Elle était encore plus heureuse de son choix et surtout, elle se sentait belle, belle, désirable et même sexy.
Ils étaient dans une espèce de petite bulle de bonheur qui ne demandait qu'à continuer de flotter, mais cela était sans compter sur la troisième personne qui assistait à ce tableau et qui avait réellement besoin de montrer qu'elle existait, et surtout, elle voulait chasser la blonde et retrouver Raphaël, mais là, elle sentait qu'elle avait de la concurrence, et de taille.
C'est un raclement de gorge pas très discret qui les ramena à la réalité, et soudainement Hélène se rappela que Maya était, il y a quelques minutes dans les bras qu'elle désirait tant voir la serrer et Balthazar se rappela également que son ex était là, et qu'il allait devoir trouver un moyen de se débarrasser d'elle, en toute élégance.
"Je vous rappelle, que je suis là, moi en fait" commença Maya "Donc j'aimerai bien comprendre ce qui se passe…" ajouta-t-elle "Non parce qu'on allait passer une petite soirée tranquille mais vous arrivez Hélène… Alors qu'on m'explique"
Balthazar remarqua immédiatement que le poing d'Hélène se serrait et qu'elle était prête à bondir au cou de Maya, mais il devait absolument éviter cela, il devait éviter le bain de sang entre les deux femmes. Et puis, à quoi bon les laisser se battre pour lui quand son choix était fait, il était fait depuis bien longtemps.
Délicatement, il posa une main sur le poing d'Hélène pour la rassurer, il voulait qu'elle sache que c'était elle, elle et personne d'autre et qu'il allait s'occuper de chasser Maya personnellement. Parce que, c'était elle qui perturbait tout, pas Hélène… Et il aurait clairement dû lui dire qu'elle tombait mal, mais il avait été pris de court, un peu trop surpris pour réagir correctement.
"Laisses moi faire" murmura Balthazar pour que seule Hélène l'entende. "Elle va vite repartir, comme elle est venue. Ma soirée, je devais la passer avec toi, et c'est avec toi et uniquement toi que je vais la passer" continua-t-il, n'hésitant pas à tutoyer la belle blonde.
"J'espère bien" murmura Hélène. Dans le fond, elle était incroyablement soulagée qu'il la choisisse, mais quelque chose lui disait que l'autre plante verte n'allait pas lâcher si facilement l'affaire…
Balthazar prit une profonde inspiration avant de se tourner vers Maya, il fallait la faire partir, mais il avait cru comprendre, dans ses paroles, qu'elle n'en n'avait pas vraiment envie et qu'elle comptait bien passer la soirée avec lui. Sauf qu'il ne l'avait pas du tout prévu, et que c'était avec Hélène qu'il voulait passer sa soirée. Hélène, qui, contrairement à Maya, ne l'avait jamais abandonné et qui avait toujours été là pour lui.
"Ecoutes, Maya" commença Balthazar "On n'allait pas du tout passer une petite soirée ensemble. C'est toi qui est arrivé comme une fleur" ajouta-t-il "J'avais d'autres plans pour la soirée alors si tu pouvais partir"
"D'autres plans ?" demanda-t-elle surprise "C'est elle, les autres plans ?" continua-t-elle en montrant Hélène de la tête "Non parce qu'entre nous, je suis bien mieux qu'elle, et tu vas passer une bien meilleure soirée avec moi" ajouta-t-elle en baissant la voix pour que seul le légiste entende
Hélène se contenait pour ne pas lui sauter à la gorge, mais elle faisait confiance à Balthazar, il allait chasser Maya, il lui avait dit qu'il voulait passer sa soirée avec elle, et elle serait très déçue du contraire. Elle ne savait pas ce qu'elle avait pu lui dire, mais vu la tête de son légiste, ce n'était pas très gentil pour elle, et puis, venant de Maya, qui s'était incrustée comme ça, cela ne l'étonnerait pas du tout.
"Alors écoutes moi bien" commença le légiste en la fixant droit dans les yeux "Tu t'es incrusté chez moi, en arrivant comme ça alors que ce n'était pas du tout prévu, et n'essaye pas de faire croire ça à Hélène, elle est là, parce que je l'ai invité, et que je compte passer la soirée avec elle" ajouta-t-il
"Pourquoi tu m'as laissé entrer alors ?" demanda-t-elle "Pourquoi tu m'as pris dans tes bras me laissant entrevoir que quelque chose existait entre nous ? Moi je suis rentrée pour toi, elle tu la vois tous les jours, tu peux la voir quand tu veux, pas moi… Alors passe ta soirée avec moi et oublie la…"
Derrière lui, Balthazar sentait Hélène bouillir de rage, elle n'allait pas tarder à sauter à la gorge de Maya et lui faire comprendre sa façon de penser. Mais il ne voulait surtout pas que les deux femmes ne finissent par se battre, encore moi pour lui.
"Tu m'as un peu pris de court. J'ai été surpris je n'ai pas su quoi dire" repris Raphaël "Mais en fait, que cette soirée avec Hélène soit planifiée où non, ça ne change rien, je veux que tu partes Maya, je ne vais certainement pas passer la soirée avec toi quand je peux la passer avec Hélène" ajouta-t-il "Une femme merveilleuse, qui contrairement à toi, ne m'a jamais abandonné. T'as choisi de partir, maintenant il faut assumer. Ma vie n'a pas tournée autour de toi pendant six mois, ça ne va pas recommencer parce que tu l'as décidé"
Maya était dépitée, mais elle n'en avait pas fini avec lui, elle n'allait pas lâcher l'affaire si facilement. Pour le moment, elle allait devoir lâcher l'affaire, parce que ce soir, la blonde avait gagné la bataille, mais elle était très loin, d'avoir gagné la guerre.
Elle s'approcha de Balthazar et posa ses lèvres sur la joue du légiste, proche, très proche, trop proche de ses lèvres, et elle l'embrassa délicatement avant de sourire et de lui murmurer quelque chose dans l'oreille. Il fronça les sourcils, mais ne dit rien, pas pour le moment, elle en avait déjà assez fait comme ça.
"A bientôt" salua-t-elle à haute voix en partant "Vous avez peut-être gagné ce soir, Hélène, mais je ne vais pas lâcher. Il est à moi" ajouta-t-elle en passant près de la flic avec un sourire très hypocrite, mais contrairement à ce qu'elle pensait, Hélène ne dit rien et se contenta de la regarder partir.
Une fois Maya hors de l'appartement, Balthazar se rapprocha d'Hélène, qui était restée dans l'entrée pour fermer la porte. Enfin il allait pouvoir profiter d'elle et passer la soirée qu'il avait longtemps imaginer vivre avec la flic. Maya ne pouvait pas gâcher cela, elle n'y arriverait jamais, malgré tout ce qu'elle pouvait essayer, Hélène était la numéro un dans son cœur, et cela n'allait pas changer avant longtemps.
"Enfin seuls" lâcha Balthazar en se tournant vers Hélène avec un immense sourire sur le visage "J'ai cru qu'elle allait jamais nous lâcher" ajouta-t-il
"Ouais, moi aussi" lâcha Hélène en le regardant "J'ai pas vraiment apprécier ce qu'elle a dit, ni ce qu'elle a fait avant de partir" ajouta la blonde
"Serait-ce de la jalousie que je perçois chez vous, Capitaine ?" demanda Balthazar taquin et Hélène baissa les yeux, évidemment, qu'elle avait été jalouse sur le coup, très jalouse même, mais elle n'allait pas le reconnaître. "Moi non plus, je n'ai pas aimé son attitude, et encore moins le baiser" compléta le légiste pour montrer à celle qui faisait battre son cœur, qu'ils étaient sur le même longueur d'ondes.
Hélène lui sourit, elle n'avait pas osé se rapprocher ni bouger d'où elle était. Elle se sentait un petit peu gênée de se retrouver dans un contexte si intime avec son légiste, et puis, il fallait dire que c'était nouveau et qu'elle ne savait pas du tout ce que cela lui réservait.
"Tu es magnifique" lâcha finalement le brun après ces quelques instants de silence et Hélène se sentit encore plus gênée, si bien qu'une jolie couleur rosé prit place sur ses joues et qu'elle ne savait plus du tout où se mettre.
"Merci" répondit Hélène "Toi aussi, tu es très beau" complimenta la flic en souriant, le rouge lui montant toujours aux joues…
Ah bah, elle allait être bien cette soirée si elle passait son temps à rougir comme cela, mal à l'aise et gênée parce qu'elle ne savait pas trop comment se comporter avec lui, dans un cadre si intimiste… Encore plus avec Maya qui aurait pu tout gâcher… Mais, elle avait la sensation d'être bien, ici, avec lui, et que tout allait bien se passer.
Doucement, Balthazar finit par s'approcher d'elle pour lui prendre délicatement des bras, veste et sac qu'elle tenait toujours avant de pendre la première dans son placard et de poser le sac sur la commode de son entrée. D'un geste tendre, glissant une main dans le dos de celle qui était, pour le moment, encore qu'une amie, il l'invita à se rendre dans le salon, là où il avait tout préparé pour leur petite soirée.
Hélène se laissa faire sans un mot, mais quand elle vit les efforts qu'il avait fait, la décoration, l'ambiance, les bougies, la musique, elle se tourna vers lui surprise. Elle se sentait valorisée quelque part, parce que, tout cela, c'était pour elle, et uniquement pour elle.
En voyant le sourire qu'il abordait, elle eut très envie de l'embrasser, mais elle prit peur qu'il ne la rejette, que ça soit un peu trop pour lui. Alors, elle s'approcha pour l'embrasser délicatement sur la joue, murmurant quelque chose qui ressemblait à un merci.
Balthazar lui, sourit comme un idiot en la voyant faire. Elle était si belle avec son sourire ravageur et il avait envie de l'embrasser, lui aussi. Mais il ne voulait pas aller trop vite, il voulait faire les choses bien et prendre son temps avec Hélène, parce que, c'était important et qu'il ne voulait absolument pas tout gâcher.
"Est-ce-que…" commença Balthazar "J'ai la permission, de t'embrasser ?" demanda le légiste en regardant la Capitaine de police qui n'arrêtait pas de lui sourire et le regardait avec les yeux brillants d'une lueur qu'il n'avait pas vu danser depuis longtemps dans les yeux d'une femme.
Hélène fut un peu surprise qu'il lui demande la permission de l'embrasser, mais elle trouvait cela absolument adorable, et aussi, elle trouvait cela plutôt sexy et carrément attirant. Ouais, c'était très attirant son comportement et elle ne pouvait pas lui dire non. Déjà parce qu'elle adorait qu'il fasse ça, quand beaucoup l'auraient déjà embrassé et ensuite, elle en avait vraiment très très envie.
"Bien sûr que tu peux m'embrasser" répondit Hélène en souriant encore plus "T'as même pas besoin de me demander la permission" ajouta la blonde "Je n'attends que ça"
A peine la flic eut-elle fini sa phrase que le légiste posa avec force mais douceur ses lèvres sur celles de sa partenaire pour lui offrir un baiser renversant. Hélène avait passé ses bras autour du cou de Raphaël et s'accrochait à lui comme à une bouée de sauvetage.
Ce baiser était tellement attendu, tellement bon, tellement renversant que ses jambes tremblaient et qu'elle n'était pas sûre de réussir à tenir debout si jamais il la relâchait. Elle était sur un nuage, dans une bulle de bonheur et pour rien au monde elle ne voulait en sortir, elle voulait prolonger encore et encore ce bonheur.
Quand il relâcha doucement ses lèvres, ils avaient tous les deux un énorme sourire sur leur visage. C'était le début du chapitre sur leur histoire amoureuse, et ils voulaient en écrire de nombreuses pages.
"Moi aussi, je n'attendais que ça" commença Balthazar une fois qu'il eut retrouvé une respiration plus ou moins normale. "Quand j'étais pas là, tu étais en permanence dans ma tête, je pensais toujours à toi, et plus je pensais à toi, plus j'avais envie de faire évoluer notre relation sur un terrain plus personnel" continua le légiste "Tu m'as tellement manqué"
"J'étais perdue sans toi…" souffla Hélène "Je commençais à me dire, qu'au final, je ne comptais pas pour toi, pas autant que tu comptes pour moi. Je me suis trompée" ajouta la blonde "Il va me falloir un peu de temps, pour oublier ce qui c'est passé, mais t'es à mes côtés, alors tout vas bien"
"Je serais toujours là" repris le légiste "C'est toi, je te choisis sans même hésiter" ajouta-t-il "Et si Maya veut essayer de me récupérer, elle n'a aucune chance, et toi aucune raison d'être jalouse"
Hélène lui sourit avant d'unir de nouveau leurs lèvres, cette soirée était réellement pleine de promesses et le début de quelque chose de nouveau pour eux. Elle avait hésité à venir frapper à sa porte, en voyant Maya dans ses bras, mais elle avait extrêmement bien fait, si non, elle savait, au fond d'elle, qu'elle aurait fini par profondément, le regretter.
Et voilà
On se retrouve la semaine prochaine, à 17h, pour un nouvel OS
Kiss
