Bonjour, bonjour

Voici un nouvel OS. Cette semaine, je me suis demandée ce qu'il aurait pu se passer si jamais Hélène avait apprit pour Balthazar et Olivia, et quelle réaction elle aurait pu avoir. La réaction peut être très forte, mais j'ai vraiment imaginé que cela serait comme une trahison pour notre Capitaine adorée.

Bonne Lecture


Quand elle avait appris cela, son sang n'avait fait qu'un tour. Comment osait-il ? Comment pouvait-il faire ça ? Lui faire ça, à elle ? Non c'était impossible, elle ne pouvait pas l'envisager. Il ne lui avait pas fait ça, c'était une blague de très mauvais goût… Il ne pouvait pas être avec une autre femme, reconstruire sa vie, sans elle…

Sa jalousie allait exploser, c'était pire qu'être simplement jalouse, elle se sentait profondément trompée, salie, et même trahie… Il venait de lui planter un couteau dans le dos, bien profond et elle saignait abondamment. Il n'avait pas le droit, de lui faire ça, à elle, qui avait toujours été là, qui aurait pu être là jusqu'à en mourir si il ne l'avait pas envoyé sur les roses…

Tout ce qu'elle comprenait, c'était sa jalousie, son malheur, le mal qu'elle ressentait et son cœur qui se serrait si fort dans sa poitrine.. C'était de la trahison, elle le vivait comme cela… C'était même pire, c'était lui tirer dans le dos, lui dire qu'elle n'était rien, qu'elle n'avait jamais été rien, qu'elle ne serait jamais rien et que tout ce qu'ils avaient vécus n'avait jamais existé…

Peut-être qu'elle réagissait un peu trop, que c'était trop, son comportement, mais c'était maladif… C'était elle, c'était sa place, on ne pouvait pas la lui prendre… Elle était partie parce qu'elle avait essayé d'accepter qu'il ne pouvait pas l'aimer, qu'il ne pourrait jamais plus aimer… Et c'était pour cela qu'elle avait accepté de renoncer, parce que personne ne pourrait avoir cette place, si elle ne pouvait pas l'avoir personne ne l'aurait…

Elle s'était bercée d'illusions… Parce que, pour elle, personne ne pouvait la prendre cette place… Celle qu'elle avait tant lutté pour avoir et qu'elle n'avait jamais pu obtenir… Et maintenant, une autre l'obtenait sans même se battre le quart de ce qu'elle s'était battue ? Non, elle ne pouvait pas l'accepter, et elle n'allait pas laisser ça arriver. C'était sa place, à elle, rien qu'à elle, on ne pouvait pas lui faire ça…

Elle avait l'air folle, mais elle était en chemin pour lui remettre les idées en place, pour lui dire qu'elle était encore là, qu'elle exisitait toujours, qu'elle aurait pu l'attendre toute une vie, qu'elle l'attendait encore… Parce que, malgré tout, jamais Hélène n'avait pu passer à autre chose, jamais elle n'avait pu l'oublier, et encore moins, cessé de l'aimer…

C'était irrationnel, mais elle ne maîtrisait rien… Sa jalousie était maladive, mais elle se sentait volée, privé d'une forme d'oxygène, privé de ce qui lui semblait si important… L'amour…

Jamais Hélène Bach ne s'était sentit réellement aimée, jamais elle ne s'était sentit à sa vraie place, aimée à sa juste valeur… Personne ne lui à offert l'amour dont elle a réellement besoin. Elle est juste une traumatisée de l'amour, qui n'a jamais été aimée comme elle a pu aimer… Elle, quand elle aime, c'est si fort, mais ceux qu'elle aime ne lui rendent pas… Elle n'a jamais compté, pour personne, et ça, ça lui transperce le cœur et l'âme…

Il ne doit pas savoir qu'elle sait, il ne doit pas s'attendre à la voir débarquer, comme cela, hurlant, crachant sa jalousie qu'elle ne peut pas maîtriser… Parce qu'elle l'aime tellement fort, qu'il est tellement tout pour elle, que la belle blonde ne peut pas envisager qu'on lui prenne sa place… Maya avait déjà fait tant de mal à leur histoire… Et Antoine lui en avait déjà fait assez aussi… Finalement, il n'avait pas eu beaucoup à faire pour l'achever, tant elle avait déjà été brisée auparavant.

Une fois devant son immeuble, elle se demanda si c'était une bonne idée, finalement d'être là… Elle était excessive, il avait refait sa vie, et elle devait passer à autre chose, elle aussi. Refaire sa vie, trouver une personne qui l'aime, aimer de nouveau… Mais elle ne pouvait pas, elle était liée, pour la vie, corps et âme à Raphaël Balthazar… Elle le ressentait comme cela, en tout cas…

Raphaël Balthazar était l'âme sœur d'Hélène Bach, celui qui était fait pour elle, et rien ni personne ne pouvait leur enlever ça, lui enlever ça… Elle ne voulait que lui, qu'il l'aime, enfin, parce que si il ne pouvait pas l'aimer, qui allait le faire ?

La réponse était évidente pour elle, personne… Si il ne pouvait pas l'aimer, personne ne le ferait… Pas qu'elle n'allait pas laisser quelqu'un l'aimer, parce qu'elle avait besoin qu'on l'aime, que quelqu'un l'aime, elle, réellement, avec toutes ses petites failles et traumatismes, et pas juste une image… C'était juste, qu'il était tout pour elle, qu'il savait tout d'elle, et qu'il n'y avait qu'avec lui, qu'elle avait cette impression de pouvoir être elle, sans aucun jugement…

Elle avait fini par arriver devant la porte, peu importe si l'autre était là, sa jalousie allait sortir, il fallait qu'elle sorte, et que le principal concerné l'entende… Elle aurait pu accepter, de ne pas être sienne, elle l'avait fait, un peu, parce qu'elle avait cru, que si il ne pouvait pas l'aimer elle, que si il la virait, la sortait de sa vie comme cela, c'était parce que plus jamais il ne pourrait aimer quelqu'un et qu'il ne voulait pas la voir là, à côté de lui à attendre ce qui n'arriverait tout simplement jamais .

Avec une force qu'elle ne maîtrisa pas, elle tapa du poing contre la porte… Plus d'un an qu'elle ne l'avait pas vu, qu'elle n'avait pas entendu le son de sa voix, et aujourd'hui, ils allaient se retrouver… Loin des retrouvailles dont elle avait pu rêver, mais cette fois, rien ne pourrait étouffer la jalousie qui s'était insinuée dans ses veines tel un poison… Elle avait supporté tant bien que mal que Maya lui coupe l'herbe sous le pied, mais cette fois c'était trop, elle avait trop encaissé, et elle ne pouvait pas, elle ne pouvait plus, laisser passer cela.

Balthazar lui, était bien loin de s'imaginer que celle qui avait longtemps hanté ses pensées, se trouvait si proche de lui. Il avait fini par faire ce que tout le monde lui disait, passer à autre chose, oublier Hélène et essayer de reconstruire sa vie, sans elle. La vérité, c'était qu'on ne pouvait pas vraiment oublier quelqu'un comme elle, mais il avait fini par le faire, pour le mieux, après tout, elle n'allait jamais revenir…

Ca c'était ce qu'il croyait, parce que refaire sa vie avec une autre avait littéralement déclenché une tempête, pire même, un ouragan qui s'apprêtait à lui tomber dessus, sans qu'il ne s'y attendre… Et en même temps, il ne pouvait pas mesurer la rage ni la douleur et encore moins la détresse que ce qu'il avait fait, pensant avancer, avait déclenché chez celle qui avait été une partie si importante de sa vie.

Quand il entendit frapper, Balthazar était bien loin de s'imaginer que derrière la porte, se trouvait Hélène, non, cela ne traversa même pas son esprit, pas une seule seconde… Il s'imagina tout le monde, sauf elle…

Aucun des deux ne pouvait se préparer à ce qui allait se passer, ni elle, qui avait tant à lui dire, tant à lui cracher au visage… Elle qui se sentait si mal, si détruite par pas grand chose… Après tout, elle aussi, elle avait essayé d'avancer, mais cela avait été un cruel échec, Balthazar était non seulement dans son cœur, mais aussi dans ses veines… Ni lui, qui ne pouvait pas imaginer une seule seconde avoir trahi celle qui lui avait redonné goût à la vie…

"Comment l'oses-tu ?" commença à crier Hélène, une fois la porte entrouverte "Comment tu peux me faire ça ? À moi ? Moi qui me suis battue pendant tout ce temps pour rien…" continua la blonde "Je suis quoi ? De la merde c'est ça ?"

Elle criait, mais Balthazar avait reconnu sa voix dès la première seconde… Et puis, il les avait vus, ses beaux yeux remplis de rage et de larmes qui n'exprimait que la colère qu'elle ressentait… Il ne comprenait pas pourquoi elle réagissait comme ça… Après tout, elle aussi, elle avait refait sa vie, sans lui…

"Comment tu peux me planter un couteau dans le dos comme ça ?" repris Hélène sans même lui laisser le temps de parler "Pourquoi tu me fais ça ? Pourquoi tu me trahis comme ça ?" continua la blonde "Moi qui, même à des milliers de kilomètres de cette putain de ville, n'a jamais cessé de penser à toi ? Moi qui, malgré tout, t'aime encore ? Comme une pauvre conne !"

C'était pire que tout pour elle, elle se sentait terriblement trahie, salie, trompée. Jamais au grand jamais elle ne s'était sentie aussi mal et humiliée à cause d'un homme. Oui, Antoine l'avait trompée, et cela avait un peu détruit sa confiance en elle. Oui, elle s'était sentie trahie par celui à qui elle avait juré fidélité jusqu'à ce que la mort les sépare. Et oui, elle s'était sentie comme une merde, comme si elle n'avait plus de valeur, comme si elle n'en n'avait jamais eu, comme si elle n'était absolument rien pour lui…

Cependant, elle vivait beaucoup plus mal le fait que Balthazar le fasse, alors qu'ils n'étaient même pas en couple… Parce que elle l'aimait, comme une folle, il était tout pour elle, et jamais elle n'avait aimer comme elle l'aimait lui… Elle l'aimait plus que tout, plus fort qu'elle n'avait jamais aimé et elle n'aimerait jamais aussi fort…

"Putain, trois ans à me mourir d'amour pour toi, trois putain d'années à être là, à tes côtés, chaque jour sans jamais que tu me remarque" recomenca à crier Hélène "TROIS ANS, RAPHAËL ! Que tu as jeté à la poubelle sans ménagement comme si jamais rien n'avait existé, comme si, tout était un rêve… Un merveilleux rêve" ajouta la flic "Mais, moi j'étais là, vraiment là, et j'ai lutté pour pouvoir être à tes côtés, j'ai ramé comme une malade, à contre courant pour trouver ma place, et toi, tu m'as juste dit que tout ce que j'avais fait, ça ne servait à rien…"

"Hélène" commença le légiste, mais c'était vain, elle ne l'écoutait pas, et surtout, elle ne voulait pas l'écouter, elle n'en n'avait pas encore fini, elle avait encore tant à lui dire…

"Oh non, pour une fois, tu ferme ta gueule et tu m'écoute, parce que j'en ai pas fini avec toi" coupa-t-elle sans lui laisser le temps de continuer "Putain, je t'aurai attendu, tu le sais ça… Je t'attends encore… Je t'attendrais toujours… Parce que même après une putain d'année à l'autre bout du monde t'es encore présent, t'es toujours là et je tiens toujours à toi comme au premier jour…" lâcha-t-elle "Je t'aime encore putain, j'ai pas cessé de t'aimer depuis que je suis partie… C'est pas des milliers de kilomètres qui allaient changer ce que je ressens pour toi…"

"Hélène, s'il te plait…" tenta une nouvelle fois le légiste, mais non, elle ne l'écoutait toujours pas, rien à faire, Hélène était en boucle et elle en avait des choses à lui dire, beaucoup de choses et maintenant qu'elle avait commencé, elle ne s'arrêterait que quand elle aurait terminé…

"Non, toujours pas non, j'ai toujours pas fini" coupa de nouveau Hélène "T'es ma putain d'âme soeur, tu comprends, t'es mon âme soeur, mon tout, ma vie et sans toi, je ne peux pas être moi-même, je ne peux pas être complètement Hélène. T'es gravé au fer rouge sur ma peau et dans mon être. T'es une blessure à vif, qui ne cicatrise pas, qui ne cicatrisera jamais" repris la flic "Alors non, non t'as pas le droit de me faire ça, Raphaël, pas à moi, qui te suis fidèle, qui jamais, n'oserai te planter un couteau dans le dos comme cela" ajouta-t-elle.

"C'est bon, t'as fini ?" demanda Balthazar une fois que le silence se fit "Je vais enfin pouvoir en placer une où t'as encore des trucs à me dire ?" demanda-t-il "Non parce que là, tu te donnes en spectacle… Je suis sûr que tout le monde t'as entendu tellement tu cries fort…"

"J'en ai rien à foutre" lâcha Hélène "Rien à foutre que tout le monde m'entende, au moins, on saura quel genre d'homme tu es et ce que tu fais aux femmes qui donnerait leur vie pour sauver la tienne, qui vendraient leur âme au diable si ça doit purifier la tienne, qui sacrifierait leur bonheur, pour le tiens, parce que leur bonheur, ne peut pas exister si toi, tu n'en profite pas, si toi, tu n'es pas proche d'elle, avec elle…" continua la blonde, sa rage s'atténuant petit à petit "Avec moi…" murmura finalement Hélène, baissant le regard pour ne pas croiser celui de Balthazar, pour ne pas qu'il ne la brise, encore une fois…

Balthazar la fixait, il ne savait pas si il allait enfin pouvoir en placer une ou si, elle allait de nouveau faire preuve de rage et lui cracher à la gueule tout ce qu'elle retenait depuis longtemps. Mais elle semblait s'être calmée et n'avoir plus rien à dire, alors peut-être bien qu'il pouvait essayer de lui dire quelque chose, sans déclencher une nouvelle tempête.

"Je peux parler ?" osa demander le légiste après plusieurs minutes de silence "Je vais pouvoir dire un truc sans que tu ne me cries dessus, pour rien ?" ajouta-t-il

"Pour rien ?" demanda Hélène "Tu te fous vraiment de ma gueule c'est pas possible…" lâcha la blonde "Tu crois que je fais tout ça pour rien ? Tu crois que ça me fait plaisir d'être là à t'hurler dessus ? De constater que t'es vraiment un connard fini" ajouta-t-elle

"Je te rappelle que tu t'es barrée il y a plus d'un an… C'est toi qui m'a laissé…" lâcha le légiste et il n'aurait pas dû, parce que la gifle, elle, ne se fit pas attendre et elle fut si violente qu'il recula sous la force qu'Hélène y avait mit

"Pardon ? JE ME SUIS BARRÉE ?" demanda la flic "Mais j'ai pas eu le choix, pauvre con !" lâcha-t-elle amer "Tu crois que si je l'avais eu je me serais barrée à l'autre bout du monde en laissant tout derrière moi ? Vraiment ? Tu ne me connais pas du tout alors" continua la blonde "Je me souviens que tu m'as pas vraiment laissé le choix… Alors oui, je me suis barrée, le plus loin possible de toi et de ton égoïsme"

"J'ai fais ce que je devais faire" répondit Balthazar "J'en avais marre de te voir t'accrocher comme ça, à moi, pour rien…" ajouta-t-il "Je ne pouvais pas t'aimer, je ne pourrais jamais t'aimer…"

"Et elle ?" demanda Hélène "Elle tu peux l'aimer ? Elle tu t'autorise à l'aimer ? T'as le droit de l'aimer ?" continua-t-elle "Je suis quoi moi ? Un jeu ? Tout a toujours été un putain de jeu pour toi en fait…" ajouta la blonde "Je suis de la merde ? Je ne vaut même pas la peine que tu te battes ? D'être aimée ? Sympas…"

Elle ravala ses larmes, la bataille était sans doute déjà perdue, elle aurait beau lutter, jamais il ne pourrait la choisir… Mais ce qu'il ne comprennait pas, c'était qu'elle en crevait d'être sans lui, d'être aussi loin et de savoir qu'il donnait tout se dont elle rêvait à une femme, qui n'était pas elle, et qui, en plus, n'avait même pas besoin de faire le quart de ce qu'elle avait fait pour se ramasser la gueule sur la dernière marche…

"Ôtes moi d'un doute" repris Hélène avant qu'il n'ait pu lui répondre "Quand tu étais en train de crever dans mes bras, les miens, sur cette putain de route dont l'image me donne la nausée, tu m'as pas dit "Je t'aime" ? Tu m'as pas dit, à moi, Hélène Bach, que tu m'aimais ?" demanda-t-elle "Non parce que, soit j'ai mal compris, soit tu m'a menti…"

"Je me souviens de rien…" répondit Balthazar "Je ne me souviens pas de ce qui c'est passé sur cette route… Je suis désolé…" ajouta-t-il

"Désolé ?" demanda Hélène "C'est un peu facile ça, d'être désolé… Parce que comme ça tu peux juste me jeter sans ménagement…" ajouta-t-elle "Alors que j'aurai donné ma vie pour toi, j'aurais tout donné, pour être à ta place en train de crever sur cette route"

"Et moi je voulais crever ok ?" cria Balthazar "Mais il a fallu que tu joues les super héroïnes parce que tu pouvais pas me laisser crever tant t'as besoin de moi dans ta petite vie…" Il failli se prendre une nouvelle claque, mais il anticipa et se recula "C'est facile hein ,de venir me faire des reproches pour reconstruire ma vie quand t'es à l'autre bout du monde à faire la même chose…"

"C'est ce que tu crois ?" demanda la blonde "Que je refais tranquille ma petite vie là-bas et que je suis venue juste te taper un scandale pour m'amuser et ruiner ta nouvelle relation après ce que TU m'as fait ?" ajouta-t-elle et Balthazar ne nia pas… Non, il se contenta de fermer les yeux et d'attendre que ça passe, cette fois, il ne pouvait faire que cela… "T'es vraiment qu'un putain d'enfoiré…" fini par lâcher Hélène.

"C'est vraiment ce que tu penses de moi ? " demanda Balthazar et Hélène fit oui de la tête. Oui, il était un enfoiré, et un putain d'égoiste… Comment avait-il osé lui faire ça, à elle, qui l'aimait encore de tout son cœur, de toute son âme et qui était malheureuse comme les pierres loin de lui… Elle aurait tout donné pour lui, mais elle n'aurait jamais rien reçu… "Bon bah au moins c'est dit…" lâcha Balthazar "Maintenant, je vais retourner à ma nouvelle vie pendant que toi, tu vas retrouver la tienne, bien tranquille, bien rangée, loin d'ici, loin de moi…"

"Plutôt crever" lâcha Hélène sans le regarder avant de s'apprêter à partir… Plus rien à faire, il n'allait jamais vouloir d'elle, elle n'avait plus qu'à mourir, de toute façon, elle ne manquerait à personne…

Le sang de Balthazar ne fit qu'un tour en entendant ses mots, il était absolument hors de question qu'elle ne meurt. C'était impossible, et ça le frappa à ce moment précis, Hélène était non seulement jalouse qu'il refasse sa vie avec une femme qui n'était pas elle, mais elle était aussi détruite, profondément blessée et malheureuse… Hélène n'était jamais passée à autre chose et ne passerai jamais à autre chose…

Face à l'absence de réponse du légiste, la belle blonde choisit de renoncer… Cela ne servait à rien de lutter pour une cause perdue d'avance… Elle avait tellement mis son cœur et son âme dans la bataille qu'elle s'était encore plus abîmée… Elle n'avait plus qu'une chose à faire, mourir, malheureuse comme jamais elle ne l'avait été, parce qu'il lui était impossible de retourner à sa vie sans lui…

Elle ne dit plus rien et fit demi tour, elle n'avait plus rien à faire ici, elle n'avait plus sa place dans la vie du légiste, si jamais, elle l'avait eu un jour… Elle savait désormais qu'il serait le dernier à l'avoir vu vivante et que, même si il était une des raisons de son suicide, il était, paradoxalement, le seul à pouvoir la sauver… La sauver de tout… Du malheur, de la douleur, de la destruction, de la mort… Le seul qui pouvait lui montrer qu'elle pouvait être réellement aimée…

Face à cela, Balthazar ne réfléchis plus, il ne pouvait pas la laisser faire, persuadé qu'elle allait se suicider après cette conversation… Non, Hélène ne pouvait pas mourir, elle était trop bien pour ça… Alors, il l'attrapa et sans réfléchir effectua une manipulation qui fit que la blonde s'écroula dans ses bras, endormie… Elle allait sans doute lui en vouloir, mais tant pis, il n'était plus à ça prêt.

Hélène n'eut pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passait… En moins de deux minutes elle se retrouvait endormie dans les bras de Balthazar. Elle avait sentit le légiste la toucher, elle avait voulu se dégager mais trop tard, elle avait sentit une pression avant de succomber au sommeil.

Quand il fut sûr qu'elle dormait, Balthazar la souleva délicatement du sol avant de la porter dans son appartement, la déposant sur son canapé sous les yeux médusés d'Olivia qui était là et qui n'appréciait guère cette situation.

D'ailleurs, l'implacable légiste ne pu s'empêcher de faire une remarque à celui qui était son compagnon qui lui lança un regard noir. On ne touchait pas à Hélène, on ne pouvait pas toucher à Hélène. C'était sacré, elle était sacrée et il ne pouvait pas laisser Olivia parler d'elle comme cela.

"Comment oses-tu ?" demanda Balthazar "Comment oses-tu t'en prendre à elle ?" continua le légiste "Elle est merveilleuse. L'enfoiré dans l'histoire c'est moi" ajouta-t-il

"Et elle ? Elle débarque et te crie dessus comme du poisson pourri pour refaire ta vie avec moi et tu la défends ?" demanda Olivia "Désolée de ne pas bien tout comprendre… Elle est fo…"

"Ne dis surtout pas ça" coupa sèchement Balthazar "Elle ne l'est pas… C'est plus profond, que ça, que les apparences, et tu ne la connais pas, tu ne peux pas comprendre" ajouta le légiste "Même moi je ne suis pas sûr de la connaître assez bien pour comprendre la profondeur et l'intensité de son mal être"

"Ah ouais…'" lâcha la brune "T'façon, quoi que je dise, quoi que je fasse, c'est elle avant tout le reste ?" demanda-t-elle et Balthazar baissa les yeux, n'osant pas dire à Olivia qu'il ne pouvait pas rester avec elle… Elle ne méritait pas ça, mais face à Hélène, elle ne faisait pas le poids…

"Je suis désolé Olivia" soupira le légiste "Hélène c'est… C'est Hélène… Elle représente bien plus que tout ce que tu pourrais imaginer" lâcha-t-il

"Donc on va en rester là, toi et moi ?" demanda la légiste, mais au fond, elle la connaissait déjà, la réponse… "Non, en fait, répond pas, je sais déjà… C'est mieux… Je ne rivaliserais jamais avec elle…" lâcha-t-elle "Les bruits de couloirs avaient raison… Personne ne peut se mettre en vous, sauf vous même…"

Elle s'approcha de Balthazar pour lui déposer un baiser sur la joue, délicatement avant de laisser Raphaël, seul, avec Hélène qui dormait sur son canapé. Ca lui faisait de la peine, mais elle savait qu'elle ne pourrait jamais rivaliser avec la blonde… Elle l'avait compris à la seconde où elle avait vu son nom dans les dossiers, le duo qu'elle avait été avec Balthazar était spécial, tout comme leur relation… Et rien, ni personne, sauf eux même, ne pouvait détruire cela… Ce n'était pas sa place, Raphaël était quelqu'un de bien et il méritait le bonheur, et elle ne pourrait jamais lui offrir ce que la belle blonde pouvait lui offrir…

Balthazar se retrouva rapidement seul avec Hélène, il savait que son sommeil n'allait pas durer, mais il en profitait pour essayer de se calmer et trouver ce qu'il allait pouvoir lui dire… Hélène était complètement brisée, détruite, malheureuse… C'était pire que tout, pire que de la simple jalousie, c'était psychologique, il y avait un truc, chez elle, qui faisait qu'elle était au plus mal et qu'une toute petite chose comme lui qui essaye d'avancer, ça la blesse plus que de raison…

Il pensait tellement qu'elle était passée à autre chose, qu'il ne pourrait plus l'avoir… Quand il s'était sentit prêt à aimer de nouveau, elle était la première personne à qui il avait pensé, il avait même composé son numéro pour lui parler, faire amende honorable, lui demander pardon… Mais, il avait renoncé, persuadé qu'elle était passé à autre chose, qu'elle ne voulait plus de lui, que de toute façon, après ce qu'il lui avait fait, elle ne voudrait plus jamais de lui…

Sauf qu'elle n'attendait que cela, qu'elle n'attendait que lui. Elle n'avait jamais cessé de l'aimer, elle ne l'avait jamais oublié, et contrairement à ce qu'il avait cru, et à ce qu'elle avait fait croire, elle n'était jamais passé à autre chose… Elle ne l'avait pas trahie, elle n'avait pas trahi son amour, non, elle lui était resté fidèle, sa plus fidèle amie… Et, c'était bien plus que cela, elle était bien plus que cela…

C'est les mouvements de Hélène qui le sortirent de sa bulle, bientôt la belle blonde allait se réveiller et il allait surement s'en prendre plein la tronche… Mais tant pis, il s'en fichait bien qu'elle l'engueule une nouvelle fois… Il ne pouvait pas la laisser mourir… Il se devait de la sauver, de lui montrer qu'il tenait à elle. Il voulait réparer sa trahison, son couteau dans le dos. Et puis, il l'aimait toujours… Il l'aimait tellement…

Quand Hélène ouvrit les yeux, elle ne mit pas longtemps à réaliser où elle était. L'endroit n'avait pas changé depuis plus de un an. Elle se releva à une vitesse folle avant de voir Balthazar. Il allait l'entendre, de quel droit avait-il fait ça.

"Qu'est-ce-que je fou ici ?" demanda-t-elle en se levant "Pourquoi t'as fait ça ?" continua-t-elle "T'en as rien à foutre de moi, je crois que tu as été assez clair non ?" ajouta la blonde "Et elle, elle est là elle ? Hein ? Où est ce qu'elle se cache ?" cria la flic

"STOP" cria Balthazar plus fort qu'elle "Arrête de m'engueuler, ça sert à rien, ça ne changera rien" ajouta-t-il "Tu es ici parce que je ne pouvais pas te laisser partir sachant que j'étais sans doute la dernière personne à te voir en vie, celle qui aurait pu t'empêcher de faire cela…" continua le légiste "Et non, elle n'est pas là, elle est partie… Elle est partie parce que tu es là, parce que, elle ne peut pas rivaliser avec toi" lâcha le légiste "Personne ne peut rivaliser avec toi…"

Hélène le regarda en haussant un sourcil… Elle ne croyait pas un traître mot de ce qu'il venait de lui dire… Si c'était le cas, il l'aurait choisi elle, il y a longtemps… Et pas une autre… Pas deux autres… Dont une, juste sous ses yeux, poussant le vice jusqu'à se marier avec cette salope pendant qu'elle en crevait de ne pas être dans ses bras… Non sérieusement, elle pourrait peut-être le croire si il n'y avait pas tout cela…

"Vraiment ?" demanda Hélène après un moment de silence "Personne ne peut rivaliser avec moi ?" ajouta la blonde "Arrête tes conneries un peu… Je suis rien, je n'ai jamais rien été et je ne serai jamais rien" lâcha-t-elle en le fixant pour faire passer son message

"Mais ça va pas de dire ça ?" demanda le légiste "T'es rien ? Vraiment ?" ajouta-t-il et il vit Hélène faire oui de la tête "Tu te fou de moi en fait, c'est pas possible autrement" lâcha-t-il

"Non !" répondit Hélène "J'suis rien, j'suis RIEN, J'SUIS RIEN, JE SUIS RIEN !" cria-t-elle "J'ai jamais été rien pour personne, ça va pas changer aujourd'hui." ajouta-t-elle "Personne ne m'aime de toute façon"

"TAIS TOI" cria à son tour Balthazar "Et arrête de dire des conneries pareilles" ajouta le légiste "Tu crois vraiment que t'es rien pour personne ? Genre vraiment ?" demanda-t-il "Non parce que t'es pas que la flic avec qui j'ai bossé pendant trois ans. TROIS PUTAIN D'ANNEES QUI ONT CHANGÉS MA VIE" commença-t-il "Avant toi, je ne vivais plus, je survivait, la tête sous l'eau presque constamment, je travaillais et je rentrais chez moi, le tout hanté par le fantôme de Lise… J'étais en train de crever intérieurement" lâcha-t-il "Et un jour, une lumière est apparue. Une lumière tellement brillante, tellement belle que j'ai relevé la tête et que j'ai voulu la suivre, comme si elle était salvatrice. Et elle l'était… Salvatrice… Seulement comme un con, j'ai tout foutu en l'air… Parce que depuis que Lise n'est plus là, j'ai une légère tendance à foutre en l'air tout ce qui m'arrive de bien… Toi compris"

Hélène se concentra fort pour ne pas pleurer, ne pas montrer que ça la touchait, en plein cœur, c'était trop pour elle. Il allait la rendre folle et elle allait en crever… Il ne pouvait pas faire ça après ce qu'il avait fait, après tout le mal qu'il lui avait fait… Elle avait tellement tout enduré par amour pour lui… Elle était même partie quand il l'avait chassé, et pourtant… Et pourtant elle l'aimait encore tellement que une toute petite chose pouvait la rendre folle alors qu'elle aurait du passer à autre chose, il y a bien longtemps…

"J'suis rien…" murmura Hélène… "Rien de moins que rien… On peut pas m'aimer… Personne ne le fait… Je suis trop abîmée de toute façon" lâcha-t-elle "Qui voudrait d'une femme cassé, brisée, traumatisée par l'amour ? Qui hein ? Personne… Même moi, je ne voudrais pas…" elle avait baissé la tête, refusant d'affronter le regard de Balthazar "Il m'a détruite, il m'a bousillé, assassiné… T'avais pas grand chose à faire pour m'achever…"

"T'es tout" lâcha Balthazar au bord des larmes "T'es un putain de tout. T'es mon rêve…" continua le légiste "Elles sont belles tes failles, tes blessures, je te prends avec" ajouta-t-il "Parce que moi, moi, Raphaël Balthazar, je vais t'aimer, je peux t'aimer. Tu me prends avec tout ce qui va avec, et je fais pareil" repris-t-il "Je sais ce que j'ai fais par le passé, j'étais tellement pas prêt pour une femme comme toi, je ne comprenais même pas ce que toi, Hélène Bach tu pouvais voir en moi… J'suis un déchet et je t'ai fait tant de mal…" continua le légiste "Pourtant... Pourtant tu m'as jamais oublié, t'es jamais passé à autre chose, tu es fidèle alors que tu aurais eu mille raisons de le faire… Et j'aurais jamais pu t'en vouloir pour ça"

"Arrête putain" lâcha Hélène "Arrête avec ça… T'en as choisi une autre, une nouvelle fois" ajouta la blonde "Encore une fois, j'suis au second plan parce que tu peux pas m'aimer, tu t'interdit de le faire"

"Elle est partie ok ? Elle a compris que toi c'était plus fort que tout" avoua Balthazar "Et elle m'a dit la chose la plus juste sur notre relation… Les seuls qui se mettent entre nous et notre histoire d'amour, c'est nous même…" expliqua le brun "Alors, voilà, c'est moi qui dépose enfin les armes… Parce que depuis le premier jour, je sais à quel point t'es spéciale, je savais juste pas que t'allais complètement bouleverser ma vie"

"Moi, je suis spéciale ?" demanda Hélène d'une toute petite voix "T'es sûr de ce que tu dis ?" ajouta-t-elle "Non parce que je veux que tu sois sûr de toi avant de faire quelque chose qui pourrait m'apporter à nouveau des regrets… J'ai bien trop souffert"

"Bien sûr que tu es spéciale Hélène, je crois que t'imagine même pas à quel point tu l'es" répondit Balthazar en s'approchant doucement d'elle "J'ai trop longtemps lutter contre ce que tu me faisais ressentir, j'ai fini de me battre contre nous, je veux me battre pour nous." ajouta-t-il

"Tu sais que j'ai déposé les armes il y a longtemps… Quand je t'ai ouvert mon cœur, ce jour là…" commença Hélène "Quand je t'ai dis ce que je cachais depuis des mois, qui était là au fond de moi et qui me faisait souffrir parce que j'avais l'impression d'être spectatrice de ma propre vie…"

"Et je t'ai tiré une balle en plein cœur…" coupa Balthazar "Et je le regrette chaque jour depuis…" ajouta le légiste "Je me suis dis que si je voulais que tu sois réellement heureuse, tu devais être loin de moi, parce que j'avais déjà fais assez de mal comme ça et que cela ne servait à rien de continuer, de te garder auprès de moi sans savoir si j'étais capable de t'offrir ce que tu voulais, ce que tu attendais de moi"

"Pourquoi tu me l'as pas dit ?" demanda Hélène "Au lieu d'être cruel, t'aurais juste pu être honnête" lâcha la flic "Parce que, j'ai l'impression qu'il me manque une partie de moi depuis ce jour, depuis que je suis loin de toi…" ajouta-t-elle

"Je suis désolé" murmura Balthazar au bort des larmes "Putain si tu savais à quel point je le suis, à quel point tu m'as manqué et à quel point j'ai crevé d'envie de t'appeler à plusieurs reprises…"

"Je suis là maintenant" sourit Hélène en s'approchant un peu à son tour "On va recommencer, si tu le veux bien. Ou plutôt, on va commencer cette histoire qu'on s'est, tous les deux, tant empêcher de vivre" ajouta la blonde "C'est à nous maintenant, on a assez attendu"

Balthazar lui sourit avant de s'approcher encore plus. Il mourait d'envie de l'embrasser, de goûter de nouveau ses lèvres dont le souvenir s'était atténué dans son esprit depuis l'épisode de la chambre froide. Il ne l'avait même pas embrassé pleinement pourtant ce moment l'avait longuement hanté, et maintenant, il allait enfin pouvoir le revivre, et en profiter pleinement.

Hélène ne pouvait s'empêcher de lui sourire, elle attendait tellement ce qui allait venir, qu'il dépose enfin ses lèvres sur les siennes et qu'il l'embrasse. Ils n'avaient jamais partagé de vrai baiser, la chambre froide avait été qu'un frôlement de leurs lèvres avant que Delgado ne les coupent, et puis, sur cette route, il n'y avait qu'elle, le suppliant de ne pas l'abandonner.

Le temps était suspendu alors qu'ils s'approchaient doucement l'un de l'autre. Ils fermèrent les yeux en anticipation, sentant le souffle chaud de l'autre sur leurs lèvres. C'était une question de seconde avant que leur premier vrai baiser n'ait lieu, un baiser qu'ils avaient longuement attendu.

"Enfin" murmura Hélène quand leurs lèvres se touchèrent pour un tendre baiser. Mais son mot mourut dans la bouche de Balthazar. Elle avait tellement attendu ce moment et c'était tellement bon d'en profiter enfin et d'unir pour la première fois, ses lèvres avec celles de son légiste.

Balthazar lui aussi, soupira de bonheur en unissant ses lèvres avec celles d'Hélène. C'était leur premier vrai baiser. Ils n'étaient pas sur le point de mourir, ni l'un, ni l'autre. C'est vrai, c'était pur, c'était tout ce qu'il avait imaginé et bien mieux. Il s'était longtemps torturé avec son souvenir quand il l'avait chassé, très longtemps, et maintenant qu'elle était de nouveau là, il allait la garder.

Au bout d'un moment, ils durent se séparer à cause du manque d'air qui se faisait sentir, mais ils restaient terriblement proches l'un de l'autre, comme si, s'éloigner finirait par faire disparaître la personne en face d'eux.

"Jure moi que ce n'est pas un rêve, que tu es bien en face de moi et que je ne vais pas me réveiller, demain, seule et malheureuse" murmura Hélène "Jure le moi, Raphaël"

"Je te le jure" répondit le légiste "Et si c'est un rêve, je veux qu'il dure pour l'éternité" ajouta-t-il "Je veux que tu reste pour l'éternité"

"Je veux rester pour l'éternité" murmura Hélène "Je veux être dans tes bras pour l'éternité, être tienne pour l'éternité" ajouta la blonde en caressant le visage du légiste

"Je suis désolé, Hélène. Je te jure que je vais te réparer, que plus jamais, tu te sentira dévalorisée par rapport à une autre femme. Tu es celle que je veux, n'en doute jamais" il l'embrassa délicatement

"Je t'aime" lâcha Hélène "Comme une folle. Et ensemble, on va se faire du bien, il est plus que temps qu'on se fasse du bien"

"Moi aussi, je t'aime. Je t'aime depuis si longtemps que je ne me souviens même pas depuis quand je t'aime. Tout ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui, enfin, je suis plus que prêt à l'assumer"

Hélène sourit avant de l'embrasser de nouveau. Un baiser auquel le légiste répondit avec plaisir, la serrant fort contre lui. C'était nouveau, mais c'était surtout plein de promesses et plein d'avenir, un avenir ensemble, et après tout ce temps à se tourner autour, ils comptaient en profiter pleinement.


Et voilà,

On se retrouve la semaine prochaine, à 14h, pour un nouvel OS

Kiss