Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin .
Résumé : Recueil d'OS en UA!Moderne sur Osman et Meleksima [Magnificent Century : Kösem]
Note de l'auteur : Cet écrit a été réalisé dans le cadre de l'atelier d'écriture du Discord «Défis Galactiques» du 06/06/2022 sur le thème des capitales. N°3 : Prague – Prompt facultatif : Ecrire sur quelqu'un de superstitieux
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances d'Osman et de Meleksima (16/50) + Osman II + Scorpion : Osman II + Drabble 581 : Osman et Meleksima
Les mille et unes journées
Les traditions turques
Meleksima l'avoue : elle est en Turquie depuis des années mais certaines traditions lui paraissent toujours étranges... aussi, quand Humasah, la grand-tante d'Osman, jette un peu d'eau derrière leur voiture avant qu'ils ne repartent, si elle ne dit rien, elle n'en reste pas moins surprise.
Après, les turcs, ou en tout cas une bonne partie d'entre eux, sont superstitieux et Humasah l'est, dans la mesure du raisonnable.
A la naissance d'Omer, elle leur a envoyé une petite broche à accrocher dans sa chambre. Le symbole est censé repousser le mauvais œil et accorder au bébé la protection divine.
Quand Osman et elle ont annoncé qu'ils allaient emménager ensemble, elle leur a souhaité « de vieillir ensemble sur le même oreiller », une formule habituellement réservée aux jeunes mariés mais qu'elle leur offre de bon cœur, pour leur souhaiter tout le bonheur du monde jusqu'à la fin de leurs jours.
Une fois les au revoir finis, leur fils bien installé, et Osman démarrant, l'homme de sa vie, semblant lire ses pensées, lui dit, sans quitter la route des yeux :
-C'est une tradition.
-Je m'en suis douté. Que veut-elle dire ?
-C'est en signe de protection. Pour que l'on rentre sans encombre à la maison. Vous n'avez pas de superstitions, en Russie ?
-A ton avis, pourquoi je m'assois sur les valises avant que l'on parte ?
-Pour un voyage sans encombre.
-Exactement.
-On n'aura jamais d'accident si Humasah et toi, vous vous y mettez !
Le bébé babille, comme pour approuver son père.
FIN