Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin .
Résumé : Recueil d'OS en UA!Moderne sur Osman et Meleksima [Magnificent Century : Kösem]
Note de l'auteur : Cet OS est une réponse au défi 187 de la page Facebook Bibliothèque de Fictions. Les règles étaient : Cent mots minimum, votre personnage doit garder l'enfant de ses amis. Comment va-t-il survivre à cette journée ?
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances d'Osman et de Meleksima (24/50) Osman II + UA challenge 51 : Moderne!UA + Prénom 202 : Osman + Gémeaux : Osman / Meleksima / Akile (Maginficent Century: Kösem)
Les mille et unes journées
La babysitter improvisée
Demander à son ex, si tant est qu'un crush avec qui on est sorti une ou deux fois avant de réaliser, d'un commun accord, que ça ne marchera pas, de veiller sur son fils, c'est particulier. Osman en est conscient, Meleksima accepte car ils n'ont pas réellement le choix, même si elle est toujours un peu jalouse d'Akile. Mais c'est un cas de force majeure : la famille de son compagnon est à l'étranger, la personne la plus proche à deux heures de route et elle, elle saigne de l'entrejambe avec une douleur insoutenable sans savoir pourquoi.
Akile a accepté sans l'ombre d'une hésitation et elle se retrouve chez eux, avec bébé Ömer, lequel ressemble beaucoup à sa maman. Il a la couleur d'iris de son père, mais le reste, c'est clairement l'autrice de ses jours.
-Alors, ton papa m'a dit que ta maman avait laissé son lait dans le frigo pour toi.
Elle admire Meleksima : allaiter et tirer son lait pour les urgences ! Elle a même appris que, comme elle en tirait beaucoup, elle en donnait aussi pour les mères qui n'arrivaient pas à donner le sein. C'est une bonne âme. La jeune femme se saisit d'un biberon, essaye de suivre les explications confuses laissées par son ancien béguin. Ömer tête goulûment.
-Tu verras, c'est un bébé « facile »... si tant est qu'il y ait des bébés difficiles.
En effet, c'est un enfant assez calme. Elle lui fait faire son rot, le dépose sur son tapis d'éveil mais quand elle se lève, il gémit. Il ne veut pas être seul. Elle essaye de se mettre à sa place : il est avec une drôle de dame qu'il ne connaît pas, Papa et Maman sont partis... Sauf qu'en fait, il a besoin d'être changé et il a un peu sali son pantalon...
Akile l'a changé, non sans l'avoir bien lavé auparavant. Elle est rassurée sur un point : le babysitting, ça ne s'oublie pas, elle en a tellement fait... sauf que l'enfant d'un ami est différent de l'enfant d'un couple qui paye.
-On est mieux au sec, hein Ömer ?
Elle nettoie son tapis tout en le surveillant du coin de l'oeil. Il semble fasciné par une peluche en forme de poney... le digne fils d'Osman, en somme. Elle s'assoit près de lui, en tailleur au sol, et prend le jouet.
-Tu sais ce que fait le cheval ? Il fait cataclop, cataclop ! Dit-elle en mimant le trot
Le bébé rit, révélant des gencives dénuées de dents. Elle approche un peu plus l'animal.
-Et il fait... des bisous !
Elle pose le museau sur la joue ronde du petit garçon qui semble ravi. Le téléphone sonne. Elle lui rend son bien et décroche, tout en ne le quittant jamais des yeux.
-Osman ? Comment va Meleksima ?
-J'attends toujours, les médecins la voient... je venais juste aux nouvelles.
-On s'amuse bien. Le cheval d'Ömer lui fait la bise.
-Akile... Merci. Tu n'as aucune idée de l'épine que tu nous retires... Et je suis désolé de t'imposer ça.
-On est amis, non ? Cela aurait été moi, tu aurais fait pareil.
-Ca risque de durer.
-J'ai tout mon temps.
Il est en effet très tard quand le couple rentre. Leur fils est au lit depuis longtemps, le babyphone résonne de ses ronflements, et Akile, elle, est assise sur le canapé, en train de lire le livre qu'elle avait dans son tote bag.
-Bonsoir. Les salue-t-elle
Meleksima a meilleur mine, d'ailleurs les deux ont l'air soulagé.
-Comment te sens-tu ?
Elle est sincère dans son inquiétude. La petite-amie d'Osman sourit.
-On a évité le pire...
-Le pire ?
Elle remarque la main sur le ventre de la demoiselle et comprend. Soit ils n'en savaient rien et l'ont appris en même temps, soit ils le savaient et ont eu la peur de leur vie.
-Il est tard. Passe la nuit ici, si tu veux. Propose-t-elle
-Je ne voudrais pas m'imposer.
Osman et sa compagne échangent un regard.
-On te doit au moins ça. Lui dit-il
-Et puis... Ca me permettra d'apprendre à mieux te connaître. Renchérit la future maman
Rien que pour cela, cela valait la peine.
FIN
