Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin .

Résumé : Recueil d'OS en UA!Moderne sur Osman et Meleksima [Magnificent Century : Kösem]

Note de l'auteur : Cet écrit a été réalisé dans le cadre de l'atelier d'écriture du Discord « Papotage, écriture, lecture et bonne humeur» du 29/09/2022. 10 minutes. Drabble MusiqueN°1: Jean-Jacques Goldman - Si je t'avais pas (Clip officiel)

Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances d'Osman et de Meleksima (36/50) Osman II + UA challenge 51 : Moderne!UA + Scorpion : Osman et Meleksima (Magnificent Century: Kösem) + Drabble 581 : Osman et Meleksima (MCK) + Prénom 202 : Osman

Les mille et unes journées

L'insomnie

-Dis Osman ? Ta vie, ce serait quoi si je n'étais pas là ?

Les insomnies de Meleksima, à deux heures du matin, avec un bébé Ömer qui s'amuse à jouer au football, bien au chaud, en attendant de naître. Le futur père, qui n'arrive pas à dormir non plus, essaye de s'imaginer un monde où sa compagne n'existe pas.

L'idée l'effraye.

Je jouerais du même harmonica
Je verrais le même arbre là-bas
Serais-je heureux sans toi? Pourquoi pas?
Rien que d'y penser ça me glace à chaque fois

Sauf que le lui du monde sans son ange n'aurait aucune idée de sa perte, puisqu'il n'aurait jamais connu la perfection de cette jeune femme.

-Tu connais Jean-Jacques Goldman ?

-Osman... j'ai pas tes références françaises.

Il la serre un peu plus contre lui.

-C'est un parolier. Et dans l'une de ses chansons, il décrit parfaitement ce que serait ma vie sans toi.

Il prend son portable, lui montre les paroles.

Si je t'avais pas
Si c'était pas toi
Que serais-je, où ça?
Mon pays c'est toi
Précisément dans tes bras

Bouge pas
C'est ma place à moi
Mon abri mon toit
J'habite tes bras
Là où me caressent tes doigts

Elle se sent fondre.

-Si je n'étais pas déjà enceinte, je te demanderais de me faire un enfant sur le champ...

Elle se blottit contre lui. Leur fils s'apaise, et elle, elle plonge enfin. Et puisque Meleksima est apaisée, puisque leur petit est calmé, lui aussi, désormais, il peut s'autoriser à lâcher prise.

Goldman a raison.

Son pays, c'est elle.