Des hauts et des bas...


Chapitre 25 : Slowly... very slowly

Chaque semaine j'ai droit à un cadeau différent. Cette fois, il s'agit d'un magnifique recueil de poésies latines, à la couverture cuir couleur grenat, richement ornée.

Il n'a pas manqué d'y apposer un petit mot sur la première page.

"Merci. Tu as un goût exquis, mon cher." embrassant sa joue.

"Tu m'es extrêmement inspirante." me rendant mon baiser de la même façon.

Nous prenons place dans le vaste parc et je lance un jouet à Patou qu'il me rapporte inlassablement.

Rollo passe la main dans ma chevelure qui vient de basculer par-dessus mon épaule, souriant.

Son regard atteste qu'il est épris.

"Tu... arrives à patienter ?..."

"Tu ne m'en laisses guère le choix, petite fée. Mais je l'ai amplement mérité, ceci dit." sans se départir de son sourire.

"J'imagine que ce n'est pas aisé pour toi de vivre dans la maison que tu partageais avec Aelys..."

"En effet. Je devrai songer à déménager mais je n'en ai eu ni le temps ni le courage pour le moment."

"Je comprends." lançant une nouvelle fois l'objet à Patou.

"Il est infatigable !..." amusé.

"Tu pourrais venir t'installer un petit moment chez nous. Cela te changerait les idées. Et t'apporterait un peu de compagnie. Je suis certaine que ni Papa ni Eliott n'y verraient un inconvénient."

"C'est adorable de votre part, petite fée. Je vais y réfléchir, merci."

"Après tout... papa a été veuf bien avant toi." sur un faible sourire.

"J'imagine que cela n'a pas dû t'être facile. Ni à lui, d'ailleurs."

"Nous avons rapidement déménagé. Cela nous a fait grand bien de laisser tous nos souvenirs derrière nous. La dernière chose dont nous nous sommes séparés a été sa jument."

"De Moddo, ma mère a gardé tous les effets. Nous partagions la chambre tous les deux. Lorsque je voyais son doudou posé là..." air profondément triste. "... c'était un lapin que je trouvais immonde mais qu'il adorait." sur un petit sourire nostalgique. "Je m'en moquais souvent. Nous étions... heureux. Une famille comme les autres. Je ne demandais pas mieux que de continuer ainsi..." baissant la tête, accablé.

"Hey." lui offrant une main réconfortante sur l'épaule.

"Pardon, petite fée, je ne voulais pas... plomber l'ambiance." embrassant le dos de ma main, tendre.

"Réfléchis au fait de demeurer un moment chez nous, Rollo. Cela te ferait grand bien." réconfortante.


"Bon. Tu partageras la salle de bains avec Eliott. Je te préviens, c'est une véritable diva le matin !..." rit.

"Hey !" s'insurge l'intéressé.

Rollo rit de bon cœur, sentant le poids immense de la solitude quitter ses épaules.

Assurément, le séjour va lui être vivifiant !...


Je le rejoins sur le banc sur lequel il lit tranquillement, sous un pale soleil.

J'avance le bras sur son épaule, m'intéressant à sa lecture.

"Tu sais que... ton Darkfire est très impressionnant et beau à voir."

Petit rire agité. "Tiens donc. Te manquerait-il ?..."

"Je dois avouer apprécier le décalage entre l'apparence que tu donnes à voir et... cette partie flamboyante de ta personne."

"Hmm. Le Léviathan vient de murmurer à mon oreille, il me semble." joueur, tournant la page.

"Il aimerait bien faire autre chose que murmurer, figure-toi."

Il abaisse son ouvrage. "Suggèrerais-tu ?..."

"Montre-moi ta face la moins présentable, Rollo Flamm."

Nous venons de nous enfermer à la hâte dans ma chambre, nous défaisant dans des gestes fébriles, tout en nous embrassant chaudement, souffles déjà détraqués par ce désir tenu en captivité tout ce temps.

La peau de Rollo est brûlante lorsque le désir le fait se consumer. Comment cette innocente Aelys aurait-elle pu dealer avec un tel être ardent ?...

Rollo a beau tenter d'étouffer cette partie sombre de lui, elle parvient toujours à pointer à un moment ou à un autre !...

Ses baisers sont si vifs, déchirés par cette passion qui lui brûle jusqu'aux veines.

Son sexe répond avec une ardeur décuplée, se tenant bien haut et droit, faisant renfler sa tunique.

"Tu auras... mmm... beau tout tenter... Rollooooo..." dans le même état de transe que lui.

Le lit nous accueille dans un jeté désordonné.

"Ah... petite fée... toi seule... me connais... tel que je suis." glissant sa langue partout sur moi. Mon buste est la cible de ses attentions pleines et moites.

Nous libérons nos sexes dont le contact nous électrise davantage.

Il flirte de son extrémité éclose et sensible contre mon entrée, partageant la moiteur qui le gagne aussi efficacement que mon propre sexe sait la produire.

La sensation nous fait grimacer tant elle est aiguë, nous arrachant des salves vocales indécentes et résonnantes.

Il entre enfin, bougeant à plaisir, se laissant chahuter à son tour, paupières papillonnant comme si elles étaient possédées, bouche déformée par les cris de plaisir qui lui arrachent tout le palais.

Nos corps frappent tant que l'orgasme ne se fait point attendre après quelques passages délicieux et régalés, nous poussant jusqu'au point de non-retour.

La jouissance nous cueille, surgissant telle une vague, emportant tout avec elle. Corps crispés, nuques tendues, bouches ouvertes sur de grands cris exaltés.

Puis nous nous endormons, nus, étroitement enlacés, jusqu'au petit matin.


Je suis la première à émerger, le regardant dormir encore, savourant un sommeil bienfaisant.

Je l'embrasse partout sur le visage, le tirant des bras de Morphée. "Bonjour..."

"Petite fée..." souriant.

"Bien dormi ?"

"Comme un bébé... il y avait longtemps que je n'avais pas fait une aussi bonne nuit... et joui aussi fort... merci, petite fleur." reconnaissant.


Balade en forêt pendant que Rollo donne ses cours à Noble Bell.

Une bulle phosphorescente se forme soudain devant moi. Cette énergie, je la connais !

Na'ir a un violent mouvement de recul, hennissant.

Patou grogne et aboie. Jusqu'à ce qu'on lui caresse la tête.

"Je ne vous veux aucun mal."

"Malleus." posée.

"Bonjour, petite dragonne."

Il est... magnifique !... Il demeure une de ces créatures magnétiques. Il émane de lui une profonde magie.

"Quel bon vent t'amène, Malleus ?"

"Ta présence me manque, petite dragonne."

Je caresse la crinière de Na'ir pour le calmer. "Nous en avons déjà parlé, Malleus."

"Je ne puis m'y résoudre." secouant la tête sur un air navré.

"Et Rollo, te manque-t-il également ?"

Yeux ronds.

"Il m'a tout raconté, Malleus."

"Ah. Quel cran." amusé par la situation pour le moins épineuse.

"Un cran que visiblement tu apprécies à sa juste valeur."

"Je dois avouer que je crains peu d'adversaires. Mais lui... Flamm... insuffle en moi un profond sentiment d'effroi. Il possède un pouvoir effrayant sur son corps et son esprit... ainsi qu'une tolérance à la douleur qui dépasse l'entendement."

"Voilà bien Rollo." sur un petit sourire. "Nous venons de nous retrouver, Malleus."

"Regarde-moi droit dans la pupille et dis-moi, sans détour, que je ne t'inspire plus le moindre désir."

"Tu es... très beau, Malleus. Et oui, je te désire à l'instant même. Cependant... pas ainsi, pas de cette façon, Malleus."

"Dois-je aller mettre ton précieux Rollo à terre pour obtenir tes faveurs, petite dragonne ?"

"Et provoquer ses flammes ?"

"Il me semble que nous partageons, pour cet élément commun, une prédilection toute particulière."

"En effet."

"Descends de ta monture et rejoins-moi. Je brûle d'envie de toi." me tendant la main.

Comment voulez-vous que je trouve la force de résister à pareil appel ?


Cela a de nouveau été fantastique ! Malleus n'a jamais été décevant. Endurant et attentionné, le dragon sait parfaitement entrer en résonance avec l'amour et nous offrir de mémorables moments d'intimité.

Cette tête ornée de cornes qui bascule au-dessus de moi au moment où il s'invite tout au fond.

Une fois au repos, j'écarte quelques mèches pour noter la naissance des deux spirales de kératine sombre.

Malleus est bien le digne héritier de cette lignée de mages qui ont régné, avec une longévité remarquable, sur la Vallée aux épines.

Je fais glisser le drap de satin jusque sous ses fesses, admirant sa chute de reins, paume allant cueillir un galbe puis l'autre, l'en faisant soupirer de bonheur au toucher, frémissant, tournant le visage vers moi, souriant.

"La tentation de te garder près de moi pour toujours m'est très forte, petite dragonne."

"Nous ne serions point heureux ainsi, Malleus. Moi gardée de force... toi forcé de veiller."

Il bascule sur le flanc, soutenant sa tête d'une main.

"Je ferai de toi ma reine, petite dragonne... la reine de cette vallée qui se languit tant."

"Tes intentions sont sans doute louables, Malleus. Mais me priver de ma liberté de choix et de mouvements..."

Il embrasse mon front, tendre. "Laisse-moi au moins y rêver..."

"Bascule sur le ventre, Malleus. Nous n'en avons pas encore terminé."

Il sourit puis s'exécuter et je viens le chevaucher, frottant mon pubis contre ses deux lobes de chair pleins, y trouvant mon plaisir, doigts serrés autour de ses poignets d'une remarquable finesse.

Il émane de lui une telle ardeur sexuelle, mêlée à ses propres phéromones...

"Soulève légèrement le bassin, Malleus, que je puisse me saisir de toi..."

Il obéit et je cueille sa pleine force, à la fois rigide et palpitant, lui arrachant une cascade d'appréciations vocales, langue à l'extrémité fourchue passant entre ses dents aux canines proéminentes, corps tendu alors qu'il approche de l'orgasme.


Petit rire de ma part.

"Puis-je savoir ?..."

"Je pensais à... ce trio improbable que nous formons tous les trois..."

Il caresse mon dos nu tandis que je repose contre lui, tournée sur le ventre, en appuis sur les coudes.

"Je dois avouer éprouver un plaisir particulièrement marqué à te piller ainsi à mon rival."

"Est-ce ainsi que tu vois les choses, vil dragon ?" furetant dans son cou à l'en faire rire.

"L'amour me rend sans doute un peu plus cruel qu'à l'ordinaire..."

"M'as-tu déjà regardée lorsque nous nous sommes rencontrés à Noble Bell ?"

"Regarder ?... Convoiter serait un terme plus juste. C'est toi qui m'as fait accepter l'invitation de Flamm."

"Ne dis pas de sottises, Malleus."

"Des sottises ?... Me blâmerais-tu de t'offrir ma franchise ?... Si tu ne t'étais pas trouvée à Noble Bell, jamais je n'aurai accepté l'invitation pathétique de Flamm."

Je le fixe, m'en écartant un moment.

Il sourit.

"Chercherais-tu, toi aussi, une femme à épouser ?"

"Le mariage n'a pas lieu dans ma Vallée, si cela peut te rassurer, petite dragonne."

"Tu ne peux continuer à surgir ainsi devant moi, attisant mon désir, Malle."

"Pourquoi cela, petite dragonne ?"

"Parce que cela crée du tort au couple que je forme avec Rollo."

"Si tu étais aussi certaine de ton attachement pour lui, que je surgisse devant toi ne causerait pas ainsi ton trouble." glissant une mèche de cheveux derrière mon oreille.

J'en soupire. "Je t'en prie, Tsunotaro. Nous venons tout juste de nous retrouver... Je te le demande aimablement ; évite de surgir ainsi à l'avenir."

Il glisse ses doigts entre les miens, notant la différence de taille de nos paumes. "Si je venais à surgir devant Flamm en mettant en avant tout le charme que je possède, succomberait-il lui aussi ?"

Je renifle. "A toi de me le dire."

Malleus fait brûler les particules laissées sur ma peau pour que Rollo ne les détecte pas.

"Je te livre à ta conscience, petite dragonne."


Je suis penaude, assise sur le banc du parc, regard dans le vide.

Rollo me revient sur les coups de dix-sept heures. Il se penche et embrasse tendrement mon front.

Il note le faux de mon sourire. Je suis en passe de tout lui avouer. Et c'est ce que je fais.

Son corps entier en frémit. Ses sourcils adoptent ce pli contrarié. Sa bouche se tord.

"Je te demande pardon..."

"Nous venions de nous retrouver..." sentant sa cage thoracique se serrer désagréablement.

Il s'assoit, incapable de demeurer debout, jambes vacillantes.

"Je n'ai aucune excuse."

"Aucune, en effet." m'envisageant d'un air dur. "Sommes-nous donc incapables de nous demeurer fidèles ?..."

J'ose à peine le regarder, yeux braqués sur le rosier du parc.

"Regarde-moi, Rachel."

"Ça... me fait trop mal, Rollo..."

Il m'attrape par les bras pour me tourner dans sa direction, abrupte. Ses doigts crispent si fort sur mes bras qu'il me fait grimacer.

"Arrête... arrête, Rollo... Et s'il avait choisi de t'apparaître ?"

Il me fixe, cillant un bref moment. "Il préfère visiblement exploiter ta faiblesse plutôt que la mienne."

"Lui aurais-tu résisté, Rollo ?" sondant ses iris gris-verts.

Ses lèvres en tremblent un instant puis il finit par desserrer les doigts. "Je... l'ignore." baissant la tête.

"Cela ne remet en rien en cause ce que j'éprouve pour toi, Rollo."

"Tu sais me déchiqueter avec la même, terrible ardeur que celle avec laquelle tu me fais crier ton nom, Rachel."

"Je te présente une nouvelle fois mes excuses, Rollo..."

"Où donc est passée ma fierté ? Celle qui faisait ma réputation à Noble Bell ?... Depuis que tu es entrée dans ma vie, mon nom est traîné dans la boue."

"Tu es profondément injuste, Rollo." reniflant.

"A quel moment ne m'as-tu point piétiné, au juste ?" me dardant d'un regard dur.

"Je t'aime, Rollo !"

Il couvre ma bouche de sa paume. "Assez de ce terme galvaudé dans ta maudite bouche !"

Je retire ce qui me couvre la parole. "J'aurai pu très bien te le cacher mais j'ai choisi de te l'avouer parce que j'étais incapable de te mentir, Rollo !"

Il pèse chacun de mes mots.

"Ce qui, évidemment, est louable." sur un ton étonnamment neutre.

Je sens ses réticences céder.

Il quitte le banc. "Ne m'attendez pas pour le souper."

"Draconia, I hope that someday your turn will surely come, and your heart will be burned for three days and three nights, swallowed by sorrow and despair that will make you vomit blood."


"Un peu de vin, Messire ? Cela vous rendrait plus joyeux !..." propose le tenancier.

"Ce n'est pas de vin dont mon cœur a besoin, aubergiste." se surprend à lui répondre Rollo.

"Vous avez le cœur brisé par une belle, Messire ?"

"Pour ainsi dire." terminant son repas.


Je le retrouve aux écuries alors qu'il desselle Satan, lui offrant une ration bien méritée et quelques caresses.

Il range la selle et le filet dans la pièce prévue à cet effet.

"Je te pensais au lit."

"Je... t'attendais."

"Tu aurais pu y inviter Malleus en attendant." lui traverse l'esprit mais il pince ses lèvres pour retenir la charge cinglante.

Il me fait enfin face, se tenant néanmoins à distance respectable de moi.

"As-tu soupé ?"

"Oui. Je te remercie de t'en soucier."

"Je tiens à toi, Rollo. Même si... je n'ai pas un comportement qui t'honore."

"J'ai longtemps cru, à tort, que le mariage te serait bénéfique, Rachel. Or, il n'en est rien. Et aujourd'hui je demeure persuadé du contraire."

"Le mariage n'a pas non plus été bénéfique à Aelys, Rollo. Ce n'est... qu'un contrat qui entrave les cœurs, les menant de force dans une routine qui finit par les rendre exsangues."

Il se tient droit devant moi, me dominant de toute sa noble hauteur.

"Je commence à croire que... tu as raison."

Je cligne, incrédule. "Par... don ?"

"Ne me fais pas me répéter, petite fleur. Viens. Allons nous coucher." accrochant un bras derrière ma taille pour me conduire jusqu'à nos appartements.

Là, il s'octroie une toilette rapide, au linge humide.

Il se glisse enfin dans le lit, en liquette de lin, venant se serrer contre moi, jambes entremêlées, nez dans mes cheveux.

"Je t'aime."

"J'en ai parfaite conscience, petite fleur."

L'appétit ne nous viendra que vers deux heures du matin, paumes cherchant avidement le corps de l'autre, en obtenant des faveurs soupirées.

Il me cédera toujours la place de choix, trouvant cela bien plus érotique de laisser monter lentement les sensations, sexe suintant de délice en réponse au mien, coulissant aisément à l'intérieur de mes plis, limitant ainsi les désagréables frottements, nous permettant des joutes bien plus aiguës en sensations et plus longues.

Ce moment où la jouissance monte jusqu'à nous submerger demeure un grand instant que nous appelons à hautes voix.


"Malaspina, puis-je vous voir un moment ?" questionne Rollo après la réunion hebdomadaire.

"Bien sûr, Messire Flamm."

"Allons faire quelques pas dans le square."

Chemin faisant :

"Où en êtes-vous avec votre pouvoir ?..." s'enquiert Rollo.

"Oh. Il n'est pas réapparu. Je le juge stationnaire."

"Il risque fort d'éclater le jour où vous éprouverez une immense colère. Je vous demande de le considérer avec la plus élémentaire prudence."

"J'en prends bonne note, Messire Flamm, et vous en remercie. Avez-vous des nouvelles de Viane et Tristan ?"

"Tristan a intégré une grande école d'ingénieur et est à présent dirigeant de son propre cabinet. Viane a repris l'exploitation agricole de ses parents."

"Oh, vous les saluerez bien de ma part, Messire !..."

"Je n'y manquerai pas, Malaspina, soyez-en assuré."


Rollo, au trot, dans le chemin forestier.

Soudain, un cavalier lui bloque le passage.

Rollo fait stopper Satan, le rassurant d'une caresse sur l'encolure.

Un autre cavalier vient se placer à l'arrière.

Une embuscade !

"Toi ! La bourse ou la vie." le menaçant d'une arme.

Rollo quitte sa monture et lui donne une tape pour qu'elle décampe.

Il fouille dans la poche intérieure de sa tenue et en tire une bourse dont le contenu fait saliver les deux bandits.

"Balance !"

Rollo a un bref sourire et la lance dans le fourré.

"ESPÈCE DE..."

"DARKFIRE !" appelant sa magie, flammes venant l'habiller, mettant en fuite les deux assaillants.

Bras ouverts, Rollo savoure cette sensation du feu l'enveloppant.

Il prend néanmoins garde à ce que ses flammes ne viennent pas lécher la cime des arbres avoisinants.

Il finit par s'éteindre et récupère sa bourse dans le fourré, Satan réapparaissant sur le chemin.