Je ne possède aucun des personnages des films.

2019 : Ethan cligna des yeux, haleta doucement et essaya de ne pas montrer à l'homme en face de lui qu'une légère onde de peur était en train de remonter le long de son échine. Cette fois, s'il voulait s'en sortir, il fallait qu'il trouve une idée dans la seconde...

Cette fic est parti d'un texte écrit pour un défi whump qui m'a donné envie de transformer tout ça en fic.

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


SAUVETAGE AU CAMBODGE

Chapitre 6

Ce fut Brandt qui se jeta au volant pour repartir le plus vite possible du village massacré. Les trois agents restèrent silencieux, incapable d'effacer les horreurs qu'ils venaient de voir de leur esprit. Benji ne pouvait s'empêcher de penser à Lane et au Syndicat. Lorsqu'il avait rejoint Ethan à Vienne son ami lui avait dit que ces salopards n'avaient pas hésité à gazer un village de 2000 habitants pour arriver à leur fin, alors un petit village de 200 âmes dans la forêt cambodgienne, tous ces pauvres gens n'avaient aucune chance… et…

- Je sais qui Ethan était en train de traquer, murmura le gallois à ses amis… Lark n'est pas le seul Apôtre à avoir réussi à échapper à la CIA… Qui que soit ce type, il est une relique du Syndicat…

- Pourquoi tu penses qu'il a pu faire parti du Syndicat ? Demanda Luther.

- Parce qu'il vient de tuer 200 personnes pour retrouver la trace d'Ethan.

- Le problème c'est qu'on ne sait pas qui et où le trouver, marmonna Brandt en prenant un virage serré.

- On va le trouver, souffla Benji, j'ai encore des listes, c'est toujours un point de départ… et puis j'ai le téléphone d'Ethan. Il n'a plus de batterie, mais il y a peut-être des données que nous pourrons exploiter pour remonter la piste de ce salopard.

Luther et Brandt hochèrent la tête. Oui, c'était un bon point de départ, mais pour le moment, ce n'était pas ce qui les inquiétait le plus… non, ce qui les inquiétait le plus, c'était Ethan. Ces pauvres villageois avaient bien voulu le cacher, mais quand ils avaient commencé à se faire massacrer, il aurait été humain qu'ils parlent d'eux et les hôpitaux n'étaient pas si nombreux dans les environs… Retrouver la piste d'un homme gravement blessé dans un accident ne serait pas compliqué… Un homme faible, inconscient et incapable de se défendre… Il fallait donc se dépêcher, la vie d'Ethan était réellement en danger.

OoooO

Brandt se gara presque au frein à main devant l'hôpital tellement il était inquiet pour Ethan, mais il n'était pas le seul à l'être, vu à la vitesse à laquelle Luther et Benji jaillirent du véhicule. Les trois agents traversèrent le hall d'entrée de l'hôpital sans ralentir, s'attirant des regards inquiets de la part du personnel infirmier qui n'hésita pas à appeler le service d'ordre.

Les agents de sécurité les rattrapèrent alors qu'ils étaient à la porte du service de réanimation. Ils tentèrent de les arrêter, mais Brandt s'interposa entre eux et ses amis, les laissant s'enfiler dans le couloir pendant qu'il tentait d'expliquer aux gardiens.

- C'est pour une urgence, notre ami est en danger. Vous comprenez, il est en vraiment en danger, des types vont tenter de le tuer, ce n'était pas un accident !

Les agents de sécurité semblèrent hésiter, ce qui permit à Brandt de se faufiler à son tour dans le couloir. Il ne voulait pas mettre en danger les autres personnes en service de réanimation, mais il savait que la vie d'Ethan était elle en danger… Le seul problème c'était qu'il ne savait pas dans quelle chambre se trouvait son ami. Cependant, il ne tarda pas à apercevoir Luther avec un dossier à la main et le rejoignit en même temps que Benji.

- Chambre 256, leur souffla Luther.

Ses deux amis ne lui répondirent pas, mais ils partirent tous les trois en courant en direction de la chambre qui se trouvait au fond du couloir. En se rapprochant, ils remarquèrent que la porte était ouverte et leurs cœurs accélérèrent. Ça, ce n'était pas normal et leur inquiétude devint de la peur quand ils se retrouvèrent devant une chambre vide où se trouvait juste une aide soignante en train de refaire le lit. Une aide soignante qui sursauta quand les trois hommes déboulèrent précipitamment dans la pièce.

- Vous n'avez pas à être ici ! Leur lança-t-elle pour tenter de les faire sortir.

- Nous sommes désolés, tenta de la rassurer, mais nous cherchons l'homme qui était dans cette chambre. C'est notre ami et…

- Oh, je suis désolée, murmura l'aide soignante d'un air triste, la personne qui était dans cette chambre est morte il y a une heure… Toutes mes condoléances.

Les mots de l'infirmière frappèrent les trois agents de la FMI aussi brutalement qu'un uppercut à l'estomac.

- Mais… mais comment ? Demanda Brandt incrédule et bouleversé.

- Il a fait un arrêt cardiaque, nous n'avons pas pu le ranimer.

- Ce n'est pas possible, souffla Benji qui eut l'impression que ses jambes allaient céder sous lui. Il ne peut pas être mort.

- Je suis désolée, répéta une nouvelle fois l'aide soignante alors que les trois amis sortaient de la chambre, totalement abasourdis et bouleversés par ce qu'ils venaient d'apprendre.

Brandt ne parvenait pas à dire un mot tout comme Luther, mais comme souvent quand il se sentait mal et désorienté, Benji, les larmes aux yeux, ne pouvait pas se taire.

- Comment il peut être mort ? Comme ça… Loin de nous, ce n'est pas possible, c'est un cauchemar. Nous nous sommes trompés de chambre, ce n'est pas celle d'Ethan… Il ne peut pas mourir… On le sait tous… Ethan ne peut pas mourir comme ça ! Il…

- Arrête Benji, le coupa Brandt. Tu vois bien que c'est son nom, sa chambre… Il… Il était gravement blessé… Il est mort bon sang ! Il est parti sans nous pour nous protéger et il est mort !

- Non… murmura Luther. Il était faible, mais stable. Venez, dit le hacker en quittant le couloir.

- Où tu vas ? Demanda Brandt.

- Venez !

...

Quand Luther poussa la porte de la pièce devant lui, Benji frissonna.

- La morgue ? Mais qu'est-ce que tu fais ?

- Tu es prêt à leur laisser son corps toi ? Moi non, je veux le ramener chez lui.

- Non, mais…

D'un pas rapide, Luther entra dans la morgue, se fit passer pour un enquêteur d'Interpol et demanda à voir le patient de la chambre 256. Le médecin de la morgue hocha la tête et se mit à fouiller dans son dossier avant de se redresser.

- Quelle chambre vous m'avez dit ?

- 256… Il est mort il y a une heure.

Le médecin plongea de nouveau dans ses dossiers avant de se retourner en secouant la tête.

- Je pense que vous vous êtes trompé, je n'ai pas de patient venant de cette chambre et je n'ai reçu aucun corps masculin depuis 24 heures.

- Vous êtes sur ?

- Totalement.

Luther hocha la tête et se tourna vers ses amis.

- Attends, mais qu'est-ce que ça veut dire ? Demanda Brandt.

- Ça veut dire qu'il n'est pas mort, répondit Luther.

- Mais dans ce cas-là, où il est ? Demanda Benji dont la voix tremblait.