Je ne possède aucun des personnages de la série.
Un recueil de textes courts sur l'univers de la série Les Aventures de Brisco County Junior, nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire
Ce texte a été publié pour la première fois dans le cadre d'un défi consacré aux adelphies. J'ai décidé de publier aussi dans le fandom d'origine.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES SUR BRISCO COUNTY
Entre compétition et affection
Le regard de Brisco passa de Socrate à la sœur de son ami, Iphigénie. Il était clair que leurs parents aimaient les auteurs grecs, mais il était aussi clair que son ami et sa sœur avait une étrange relation. Ils étaient en train de se disputer depuis une heure pour savoir lequel des deux étaient le meilleur avocat. Brisco l'était lui aussi avant de reprendre le flambeau de son père comme chasseur de prime et il trouvait que cette discussion n'avait que trop durée. Du coup, il se rapprocha, posa une main sur l'épaule de chacun et leur dit.
- Vous ne pouvez pas vous dire que vous vous aimez et disparaitre de ma vue ?
Si frère et sœur étaient en train de se disputer, la discussion cessa d'un coup et ils tournèrent la tête vers leur ami.
- De quoi ? S'offusqua Socrate.
- Vous me donnez mal au crâne, répliqua Brisco en les poussant vers la porte.
- Mais tu ne peux pas me mettre hors de mon bureau ! S'exclama Socrate.
- Tu paries ?
- C'est de l'abus de pouvoir ! Ajouta Iphigénie.
Mais Brisco ne se laissa pas émouvoir et les mit dehors avant de verrouiller la porte. Se retrouvant sur le palier, leur dispute terminée, Socrate et Iphigénie décidèrent d'aller manger au restaurant à côté du saloon. Socrate donna le bras à sa sœur et les deux se dirigèrent donc vers le restaurant bras dessus, bras dessous, ne remarquant pas que Brisco les surveillait par la fenêtre, un léger sourire aux lèvres. Au moins, ils ne se disputaient plus, même si cela ressemblait plus à des chamailleries qu'à de vraies disputes.
Tout en discutant, Socrate et Iphigénie s'assirent à l'une des tables du restaurant. La jeune femme choisit la banquette pour ne pas manger en face, mais à côté de son frère. Un frère qu'elle taquina pendant qu'ils passèrent commandes et qui lui répondit sur le même ton amusé.
D'accord, il y avait toujours eu de la compétition entre eux, exacerbée par leurs parents qui prônaient l'excellence et par le fait qu'elle soit une femme dans un monde résolument trop masculin. Cependant, il y avait une réelle tendresse entre les deux et une complicité qui se remit en marche quand l'un se mit à picorer dans l'assiette de l'autre autant pour goûter que pour donner la becquée à l'autre. Les rires ne tardèrent pas à fuser tout comme les souvenirs d'enfance et le repas s'étira en longueur.
Cela faisait vraiment du bien ce moment à deux alors qu'ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps. Tant et si bien que Socrate finit par poser son bras sur les épaules de sa sœur avant de lui murmurer.
- En fait, tu m'as manqué.
Iphigénie sourit et posa sa joue sur son épaule.
- Tu m'as manqué aussi, admit la jeune femme… ça te dit si je reste quelques jours de plus ?
Socrate sourit et lui donna un baiser dans les cheveux.
- Bien sûr que ça me dit.
