Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.
Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E
Ce texte a été écrit pour un défi bromance
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E
Une amitié contre nature
En quelques semaines, sans vraiment le chercher, l'agent de la CIA et l'agent du KGB étaient devenus de vrais amis qui n'osaient pas encore se le dire à haute voix, mais qui le montraient dans chacun de leurs gestes. Ils étaient toujours là l'un pour l'autre, ils se soutenaient, ils s'étaient sauvés la vie à tour de rôle, mais aucun des deux ne voulaient montrer à l'autre qu'il tenait vraiment à lui…
L'orgueil de Napoléon n'avait pas envie de céder le premier, mais leur dernière opération avait été difficile, ils avaient dû affronter des anciens du KGB. Il avait vu la souffrance d'Illya, même si ses anciens partenaires avaient basculés, même s'ils étaient passés du mauvais côté, ils étaient comme lui et il connaissait bien l'un de ces types. Il avait été son partenaire et… il l'avait tué pour le sauver lui…
Napoléon soupira, se rapprocha et se laissa tomber assis sur la marche à côté de son ami. Il se pencha vers lui, faisant reposer son épaule contre la sienne et observa ses mains qui tremblaient, preuve qu'il était anxieux, bouleversé et à deux doigts de se déclencher une crise psychotique. Il resta silencieux quelques instants, attendant que le russe parle en premier, mais déjà qu'il n'était pas bavard d'ordinaire. Il ne comprenait pas non plus quand son ami avait envie qu'il fasse le premier pas, alors ce fut Napoléon qui le fit, avançant les mains vers les siennes.
- Surtout ne me brise pas la main.
Illya fronça les sourcils et Napoléon lui pressa doucement les doigts pour les arrêter de trembler.
- Essaie de te détendre, tout est fini.
- De me détendre ! Souffla le russe énervé, mais je suis détendu et…
- Non, tu ne l'es pas, mais c'est normal, tu connaissais ce type et…
- Je l'ai tué.
- Je sais… pour me sauver, dit Napoléon en baissant la tête et j'en suis désolé Illya. Je vois bien que ça te touche, même si tu ne veux pas l'admettre.
- Il avait une arme sur ta tempe, tu étais blessé… et… tu es mon ami cow-boy, souffla plus bas le russe en retirant ses mains des siennes.
Napoléon se figea, comme s'il n'était pas sûr de ce qu'il venait d'entendre. Est-ce qu'il venait vraiment d'admettre qu'ils étaient amis ? Verbalement ? Cela le toucha bien plus qu'il ne l'imaginait parce qu'il savait combien Illya se livrait peu. Alors, il se pencha un peu plus vers lui et tendit la main pour reprendre la sienne qui tremblait toujours.
- Bien sûr qu'on est ami Péril… et je me rends compte que je ne savais ce que c'était d'avoir réellement un ami avant.
Le russe fit la moue.
- Faut toujours que tu en rajoutes cowboy.
- Tu m'as sauvé la vie…
- Et tu as sauvé la mienne, c'est bien ce que font des partenaires, surtout s'ils sont amis, non ?
- Une vodka ?
Illya sourit.
- Tu as décidé de ne pas laisser seul ?
- Ni aujourd'hui, ni demain… Allez viens ! Ajouta l'américain en lui donnant une tape dans le dos.
