Dernier chapitre ! Un peu différent des autres (et assez loufouque) et je voulais une fin digne de ce nom, mais j'ai jamais vraiment été douée pour ça hein… J'aurais aussi voulu plus de drama entre les protagonistes surtout entre Temari et Shiho mais bon, vu que c'est censé être une Temari plus mature, elle est moins explosive que d'habitude.

Merci à celles et ceux qui m'ont lu et laissé des commentaires (ou suivi). C'est ma première histoire donc j'étais vraiment anxieuse à l'idée de la poster sur ce site mais vos encouragements m'ont fait énormément plaisir. J'aimerais beaucoup avoir vos retours sur l'histoire, ce qui aurait pu être amélioré notamment et ce que vous avez particulièrement aimé.

Enfin bref, je suis en vacances donc j'espère pouvoir écrire une nouvelle fanfic sur un de mes couples toxiques préférés, le fameux pairing SakuXSasu ! (Non sans une bonne grosse dose de ShikaXTema, faut pas abuser…).

Sur ceux, à la revoyure et ShikaXTema forever !


Chapitre 10

Après plusieurs semaines de réflexion, Temari avait finalement décidé de rester. Elle l'avait annoncé à sa famille et tous l'avait plutôt bien pris sauf son père qui lui demandait d'y réfléchir plus longtemps. Néanmoins son choix était fait. Elle avait pris ses nouvelles fonctions depuis peu et s'y plaisait vraiment. Entre temps, elle avait également emménagé dans un appartement plus grand et si aucun des deux ne l'admettait, Shikamaru vivait pratiquement avec elle.

Au bureau, cela se passait comme avant. De nouveaux changements ont cependant été implémentés. Tsunade et Shizune avaient rejoint le monde de la médecine et donc Kakashi, ancien superviseur du service logistique ainsi que Shikamaru les avait respectivement remplacés. Neji et Sasuke avait également eu une promotion. Si le brun aux yeux nacrés avait eu une bonne nouvelle au travail, dans sa vie personnelle, c'était une toute autre histoire. Autour d'un café, Tenten avait annoncé à Temari qu'elle et Neji avaient rompu suite à une énième dispute au sujet de la question d'avoir des enfants. Elle vivait actuellement chez Hinata et était en pleine procédure de divorce. Malgré tout, Neji et elle avaient décidé de rester amis. En y repensant, Temari eut envie de poser la question à Shikamaru.

- Dit Nara, tu veux des enfants toi ?

- Quand est-ce que tu vas te décider à m'appeler autrement ?

-Jamais. Réponds à la question. Pressa-t-elle.

- J'en sais rien… ouais peut-être, c'est pas trop la priorité tout de suite mais pourquoi pas. Et toi ? Tu veux des enfants ?

- Je sais pas Nara, justement. Tenten et Neji divorcent à cause de ça donc il faut bien y réfléchir avant d'aller plus loin.

- Donc, tu penses déjà à te marier Princesse de Suna ?

- Arrête, j'ai pas dit ça !

- Si… Mais si ça peut te rassurer, peu importe la décision tant qu'on reste ensemble.

Ses joues s'empourprèrent et elle lui fit une bise sur le front. Il en profita pour la rapprocher de lui et mis sa tête entre sa poitrine tout en caressant son bas du dos. Mais alors qu'il y avait une bonne ambiance, propice aux rapprochements sous la couette, Temari annonça soudainement une nouvelle qui allait bien moins plaire à son petit-ami.

- Shika… je dois te dire un truc. Tu te rappelles que je t'avais dit que je devais aller à Suna bientôt ?

- Mouais et donc ? Pourquoi tu m'appelles Shika d'un coup ? Le ton et l'expression faciale de la blonde l'inquiétaient un peu.

- … J'ai parlé de toi à mon père et… il veut te rencontrer, t'en penses quoi ?

Shikamaru soupira. Il ne pouvait pas y échapper, il fallait bien que ça arrive. Lui-même l'avait déjà présentée à ses parents et ça s'était bien passé pour Temari mais lui… « Ne me fais pas honte Shikamaru, avec une femme aussi belle et intelligente, elle est trop bien pour toi » que sa mère se plaisait à répéter pendant que son père lui montrait des photos de lui enfant et lui racontait les choses embarrassantes qu'il faisait à l'époque. Par contre, du côté des No Sabaku, il ne savait pas comment cela allait se dérouler. Temari lui avait déjà dit que son père était plus que mécontent de savoir qu'elle ne se marierait pas avec un homme de la haute aristocratie de Suna, mais le fait qu'en plus, il avait un travail moins rémunérateur que celui de sa fille le mettait totalement en rage. Du coup, il n'avait pas spécialement hâte de le rencontrer. Sans compter que ces frères n'étaient pas non plus les personnes les plus sympathiques qu'il avait rencontré.

- On est vraiment obligés d'y aller ? On peut se faire un RDV sur Zoom s'il veut… Tenta Shikamaru.

- Oui ou sinon tu peux le rencontrer en envoyant une lettre par pigeon voyageur. Ironisa-t-elle. Viens Shika, je t'assure que ça se passera bien, il suffit de ne pas te laisser faire.

Ainsi, sans avoir réellement la possibilité d'accepter ou refuser et presqu'aussi rapidement, il se retrouva à l'aéroport de Suna, en pleine période de tempête de sable.

- Galère… Pesta-t-il dans sa barbe.

- Allez Monsieur Grognon, le chauffeur est là, on va directement chez mon père.

Le chauffeur en question récupéra les bagages de Temari et Shikamaru pendant qu'ils se dirigeaient vers le SUV sport qui les emmènerait chez le père de Temari, dans un pays comme là-bas, ce type de véhicule était presque indispensable. Le paysage de Suna était très monotone mais finalement très joli. Il aimait le sable et l'architecture locale. La plupart des personnes portaient un couvre-chef et des vêtements longs pour se protéger de la chaleur et du sable. Ils roulèrent jusqu'à une demeure immense, si bien qu'il croyait arriver dans un palais impérial.

- Attends, c'est ça le « manoir » de ton enfance ? Ça ressemble à un palais, t'es issue de la famille royale ou quoi ? L'homme au catogan n'en revenait pas.

- Nara.. décidemment tu ne t'y feras jamais. Se mit-elle à rire. Allons-y, ne mettons pas mon père de mauvaise humeur.

A l'entrée de ce palais, les employés les attendait en s'inclinant et en leur faisant leur salutations les plus respectueuses. Shikamaru était ébahi mais Temari en avait clairement l'habitude et elle les salua à son tour. Tout au bout de l'entrée son père et sa compagne et ses deux frères les attendait.

- Ma fille, qu'est-ce que tu m'avais manqué ! S'exclama son père tout en l'enlaçant.

Il était assez intimidant, un homme plutôt grand avec une forte protubérance. Une femme à peine peine plus âgée que Temari était aussi présente, c'était peut-être sa sœur, mais Temari n'en avait pas parlé… Kankuro avait l'air de vouloir déguerpir au plus vite et Gaara s'approchèrent pour les saluer à leur tour.

- T'es mort, bonne chance à toi. Déclara le cadet de la famille à Shikamaru.

Ça a eu pour effet de le faire déglutir. Il avait bien compris que le patriarche allait lui donner du fil à retordre durant ce séjour.

- Eh bien, c'est donc toi Shikeru….

- Shikamaru, Shikamaru Nara, monsieur. Enchantée de faire votre connaissance.

- Tutoyons nous enfin, apparemment, mon unique fille a jeté son dévolu sur toi. C'est à n'y rien comprendre mais bon. Bienvenue à toi Shikeru. Bien qu'il souriait en disant cela, il avait l'air d'avoir envie de fusiller le jeune konohaien du regard.

- Papa… ne commence pas s'il-te-plaît. On veut passer un bon séjour. Supplia Temari.

- Mais je plaisante ma chérie. Vous n'avez plus d'humour ou quoi ?

Très drôle en effet. Le père leur présenta la jeune femme près de lui, une prénommée Karin, qui n'était d'autre que sa compagne du moment. Le jeune brun n'en revenait pas mais ne dit mot. Le patriarche les somma ensuite d'aller se reposer avant de déguster le repas de roi qui avait été préparé pour eux. A peine arrivé dans la chambre, Shikamaru se mit à se plaindre.

- Tem, je vais pas tenir. Je viens à peine d'arriver et il essaie même pas de faire semblant.

- Désolée Shikeru… répondit-elle avec un sourire moqueur.

- Ça te fait rire ? Je vais pas pouvoir rester tout le séjour, 1 semaine c'est beaucoup, beaucoup trop long.

- Non mais jamais de la vie on va rester une semaine dans cette maison, ne t'en fais pas. On va faire acte de présence pour deux nuits puis on part à l'hôtel. En plus, on vit trop loin de la mairie et j'ai pas mal de démarche à faire alors…t'inquiète, ça passera vite.

- Résigné, il alla dans la salle de bain avec la baignoire déjà remplie suivi de Temari, qui s'était dit qu'une petite séance détente lui ferait le plus grand bien.

/ ! \ Attention scène explicite / ! \

Elle l'invita à s'allonger dans la baignoire afin qu'elle lui fasse profiter de sa « magie ». La virilité de son homme dans les mains et après des va et vient toujours plus rapides, elle reproduisit ensuite le même mouvement avec sa bouche provocant des râles et gémissements de plaisir chez son partenaire. Il refusait cependant de terminer ainsi. Alors qu'il se sentait sur le point d'en finir, il repoussa sa tête, et inversa leur position afin de lui faire profiter de ses talents…linguistiques. Il malmenait et malmenait ce petit bouton rose tout en préparant son entrée plus bas à l'aide de deux, puis trois doigts. La blonde gémissait de plus en plus fort, réclamant à présent qu'il cesse de la torturer et qu'il pénètre son intérieur. Il se plia à ses ordres avec plaisir, d'abord avec un rythme lent et soutenu puis bientôt, ses coups de reins se faisaient de plus en plus rapides et intenses jusqu'à atteindre l'extase. Tous deux, béats, se souriait mutuellement et profitèrent du reste de leur bain pour se laver et discuter de stratégies pour contrer les attaques du futur beau-père.

/OK\ Fin de la scène explicite /OK\

- Madame No Sabaku, vous êtes attendus pour le repas.

L'employée de maison n'obtenant aucune réponse des deux tourtereaux endormis, insista jusqu'à ce que Temari lui confirme qu'ils descendraient dans quelques minutes.

- Allez flemmard. On doit s'habiller pour aller manger. Ils sont surement tous prêts, mon père ne supporte pas les retards lors des repas.

- Purée… tu penses que j'ai le temps de m'en griller une avant d'y aller ?

Temari hocha négativement de la tête et le pressait pour qu'il se dépêche afin d'éviter d'énerver le patriarche davantage.

- Bien, vous êtes enfin là. On va pouvoir manger.

La table immense était remplie à ras bord et il était absolument impossible que les quelques personnes présentes puissent tout terminer. Pourquoi faire des repas aussi grands pour aussi peu de personnes ? Pourquoi les riches aimaient-ils autant gaspiller ? D'ores et déjà exaspéré, le brun se disait qu'il aurait dû insister pour fumer avant de venir car il sentait que sa patience allait être mise à rudes épreuves.

- Ça va, tu t'es bien remis du voyage, Shikeru ? Demanda Rasa, le père de Temari.

- Shikamaru et oui je me suis bien reposé merci. Siffla Shikamaru entre ses dents. Temari posa sa main sur sa cuisse pour lui demander de faire preuve de patience.

C'était assez incroyable parce que Temari changeait du tout au tout devant son père. Elle redevenait presque comme une enfant devant lui. Ses remarques acerbes, son fort caractère, ils avaient disparu d'un coup. Mais il n'allait rien lui dire ni en faire car il n'y avait aucune raison d'exaspérer un autre membre de cette famille, surtout qu'elle était sa seule alliée.

Le père de Temari reprit :

- Alors, nous avons organisé ce repas pour mieux te connaitre Shikeru, que fais-tu dans la vie, d'où viens-tu, quelles sont tes intentions avec ma fille et quels sont tes projets dans la vie ?

« Et quel est ton lieu de naissance, et où étais-tu hier à 20h43 ? » Pensa Shikamaru. Rencontrait-il le père de sa petite-amie ou l'OPJ du commissariat de Suna ?

-Encore une fois, je m'appelle Shikamaru. Je suis manager dans l'entreprise Kage, je viens de Konoha, j'ai l'intention de garder mon travail et pour l'instant nous sommes en couple depuis 3 mois, mais mon intention c'est d'être avec elle pour le restant de mes jours. Lâcha Shikamaru d'une traite.

Après un silence, le patriarche répondit :

-Je ne suis pas contre tout ça Shikeru, et malgré ton statut social, tu as réussi à atteindre tes objectifs, ce pourquoi je suis admiratif. Mais enfin, il y a des limites à tout cela. Si tu comptes rester avec ma fille « pour le restant de tes jours » comme tu dis, comment vas-tu subvenir à ses besoins ? Et ceux de vos enfants ? Tu n'es pas sans savoir que nous sommes habitués à un certain mode de vie, et je ne peux qu'espérer que ma fille et mes petits-enfants puissent bénéficier des mêmes privilèges qu'un homme de notre classe social pourrait lui offrir. Comment vas-tu remédier à cela ?

Sans lui laisser répondre, Temari décida de répliquer sous le claquement de langue de Kankuro et le regard consterné de Gaara. Et il se demandait pourquoi leur sœur ne ramenait jamais d'homme à la maison…

- Papa, c'est super de tenter de me protéger mais je n'ai besoin d'aucun homme pour s'occuper de moi financièrement. J'ai un boulot qui me paie plus qu'assez et j'ai les moyens d'être absolument indépendante. Tenta Temari pour arrêter cette conversation plus que malaisante.

Son père laissa échapper un petit rire méprisant.

- Mais bien sûr. Tu t'entends Tema-chan ? Je suis fier de ce que tu as accompli jusqu'à présent même si j'aurais préféré que tu reprennes l'entreprise familiale. Mais tu ne vas pas me faire croire que sans les moyens de la famille tu aurais pu avoir ce train de vie. Ton travail te paie suffisamment pour t'acheter des appartements hors de prix et payer 5 employés pour s'occuper de ton domicile ?

Elle essaya de riposter à nouveau mais il la coupa et poursuivit.

- Et bien oui, tu croyais que je ne le savais pas ? Mais peu importe, moi, je veux que tu continues de pouvoir vivre ainsi et avec Shikeru, je crains que sur le long terme ce ne soit pas possible.

Temari se leva de table et partit prendre l'air. Kankuro en profita lui remettre les pendules à l'heure.

- Tu peux pas t'en empêcher hein ? Elle est revenue uniquement pour te le présenter mais il fallait que tu étales ton argent et ton mépris pour tous ceux que tu n'approuves pas. Décidemment, ce dîner est un fiasco, j'aurais vraiment pas dû venir.

- Mais qui t'a demandé de venir ? Temari devrait comprendre qu'en ne suivant pas mes conseils, on finit comme toi. Pauvre, idiot et souffrant surement de la syphilis. Cracha Rasa.

A ces paroles, Kankuro bondit d'un coup, jeta plusieurs assiettes par terre et quitta immédiatement les lieux.

- Un silence s'en suivit. Gaara s'en alla en disant à peine au revoir et Shikamaru s'apprêtait à rejoindre Temari quand le patriarche lui demanda de rester un instant.

- Shikeru, je suis content que tu rendes ma fille heureuse. Mais réussiras-tu à le faire toute ta vie ? Jures-tu d'avoir suffisamment les moyens pour t'occuper d'elle et de ma descendance « pour le restant de ta vie » ? C'est une très grosse responsabilité et plutôt que de me voir comme le vieux père qui refuse un homme d'une classe sociale inférieure, vois moi comme une personne qui te donne un conseil auquel tu devrais vraiment réfléchir. Prévint-il.

Shikamaru ne prit pas la peine de le reprendre sur son nom ou même de lui répondre et alla rejoindre sa dulcinée dans le jardin immense de cette demeure. Il la trouva en train de bouder près des fleurs de sables. Elle était si belle, si élégante. Il voulait l'enlacer de tout son corps et la consoler. Mais les paroles du père de Temari résonnait dans sa tête. Depuis qu'il la connaissait, il avait remarqué qu'elle avait un rythme de vie presque à l'opposé du sien. Et certes, il gagnait bien sa vie, mais c'est loin d'être suffisant pour le train de vie qu'elle menait. Elle le disait souvent elle-même, elle se voyait incapable de vivre sans. Et si ce vieux con avait raison ? Et si cette question financière devenait un problème dans le futur ? La priorité était de consoler
Temari mais cette question devra être abordée à un moment ou à un autre.

- Yo. Ça va ? Demanda-t-il à Temari.

- Je viens de me faire humilier par mon père en public donc ça pourrait aller mieux Nara… Désolée, ça doit être super inconfortable pour toi.

- Euh…ouais. Surtout parce qu'en vrai, il a pas entièrement tort…

- Quoi ?! Mais qu'est-ce que tu racontes Shika ? Je m'en fiche complètement de tes revenus ou de ta classe sociale, ça n'a rien avoir avec nous.

- Tem, je t'aime d'accord ?

- Moi aussi je t'aime et donc ?

- Et donc, je vois aussi ton train de vie et peut-être que dans le futur, ce ne sera pas aussi simple. Ou en tout cas, on devra beaucoup se reposer sur les moyens financiers de ton père, ce qui nous met à sa solde. Tu comprends ? On doit quand même y réfléchir.

- Shika. J'ai besoin de rien d'accord ? Tout ça c'est pas important. Si dans l'avenir je n'ai pas accès à toutes ces ressources mais que je peux être avec toi alors j'aurais déjà gagné.

Pris de court, il parvint tout de même à la taquiner.

- Je ne te savais pas si romantique No Sabaku, tu dois vraiment m'aimer.

- Dixit celui qui a dit à mon père qu'il voulait être avec moi pour le restant de ses jours. Allez à d'autres flemmard, c'est toi qui est raide dingue de moi.

- Viens, on va dormir et demain, on se casse d'ici, il m'a déjà saoulée. Finit-elle.

Avant de retourner à leurs appartements, Temari entendit son père l'appeler depuis son bureau. Soupirant, elle dit à Shikamaru d'y aller et qu'elle le rejoindrait plus tard. Elle était bien décidée à faire comprendre à son père qu'il devrait accepter la situation telle qu'elle était.

- Tu vas mieux mon petit chat ? Demanda affectueusement son père. Il n'était ainsi qu'avec elle.

- Arrête d'essayer de m'amadouer papa, tu m'as humiliée tout à l'heure.

- Tema-chan, tu t'es humiliée toute seule et tu le sais. Je suis au courant de la manière dont tu dépenses ton argent car la plupart du temps, c'est avec le compte que je t'ai ouvert dans notre banque et que j'approvisionne moi-même. Quand j'arrêterai de l'alimenter, tu penses que Shikamaru pourra subvenir à tes besoins ?

- Donc tu connais son nom ?

- Tema-chan, n'évite pas la question, tu penses vraiment qu'il le pourra ?

- J'en sais rien papa, je suis en couple avec lui depuis trois mois, je n'ai pas pensé à tout ça.

- Cet homme à l'air sérieux Temari. Il l'a dit tout à l'heure, il veut être avec toi « pour le restant de ses jours ». Et tu l'as amené à la maison, chose que tu n'avais jamais fait auparavant. Tu sais pourquoi j'insiste autant pour que tu te maries avec un homme riche ? Questionna-t-il ?

- Parce que tu es avare et jamais satisfait.

Il laissa s'échapper un petit rire et lui expliqua.

- Temari, tu peux vivre comme tu le fais jusqu'à présent car nos ancêtres ont travaillé dur pour non seulement avoir des moyens financiers importants, mais également pour que cela perdure sur des générations. Je veux que toi, Gaara, vos enfants et le reste de ma descendance puissent vivre aussi confortablement que j'ai vécu. Et ça c'est possible avec une personne du même rang que le tien. Mais avec ce jeune homme, certes très capable, je crains que cela ne soit pas possible.

Elle ne releva pas qu'il n'avait pas mentionné Kankuro et lui répondit.

- Papa, merci de t'inquiéter pour moi, mais je ne suis pas stupide et ne dépense pas ce que tu me donnes sans en investir et faire en sorte d'en avoir assez pour mon futur et d'hypothétiques enfants. Je n'aime pas Shikamaru pour sa capacité à subvenir à mes besoins mais sa capacité à m'aimer comme je suis, avec mes défauts, avec mes imperfections et pour ma personnalité. Il va falloir que tu l'acceptes, surtout si nous devons nous marier et avoir des enfants car sinon tu ne me verras plus.

- Eh bien ma chère, je vois bien que je n'ai pas le choix, je ne peux te forcer à rien. Je te souhaite d'être heureuse avec lui et surtout de ne pas avoir raison sur votre futur.

Elle lui fit un câlin et lui dit qu'ils partiraient demain pour visiter le pays. Il lui demanda de rester encore pour qu'il apprenne à connaitre son homme. Temari en parla à Shikamaru et ce dernier accepta, non sans réticence.

- Donc en fait, il faisait exprès de m'appeler Shikeru pendant tout ce temps ?

- Oui, rit Temari, et je pense qu'il va encore continuer. Prends ça pour un surnom.

Le reste du voyage se passa sans grande difficulté et le père de Temari s'était adouci avec le prétendant de sa fille. Ils rentrèrent finalement à Konoha et Shikamaru était soulagé. Il avait plus ou moins l'aval de son futur beau-père et ses parents avaient grandement apprécié Temari. Rien ne servait de se presser, mais il était content que sa mère lui avait donné la bague de fiançailles de sa grand-mère, elle pourrait bientôt servir.

En regardant Temari dormir et en lui caressant les cheveux, il se disait qu'il était l'homme le plus chanceux du monde et qu'il était bien content d'avoir été un tir au flanc le semestre dernier, sans ça il n'aurait jamais rencontré la femme de sa vie.

Fin.