Je ne possède aucun des personnages de la série télé.

Un recueil de textes courts sur l'univers de la série Airwolf (Supercopter)nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire.

La première version de texte a été écrit dans le cadre de "L'Atelier Animaliers" du discord "L'Enfer de Dante"

Toutes les 45 minutes l'animateur donne un animal avec ses différentes symboliques et il faut écrire un texte de plus de 100 mots

Animal : Aigle

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES A MACH 2

La sérénade des aigles

Stringfellow aimait le calme de son chalet au bord du Lac Hemet. Dominic lui disait qu'il vivait trop en reclus, qu'il en devenait asocial et qu'il n'aimait pas le voir s'enfermer dans ses solitude, mais le jeune homme aimait vraiment cet endroit et il aimait y rester seul… Enfin, il n'était pas tout à fait seul, c'était bien pour ça aussi qu'il aimait cet endroit. Les murs étaient tapissés de photos : ses grands-parents, ses parents, son frère, Marika, Gabrielle, Tommy… tous ceux qu'il avait perdu, tous ceux qu'il ne voulait pas oublier et puis Dominic aussi, mais lui, il avait encore la chance de l'avoir. String se demandait par moment s'il avait conscience qu'il était la personne la plus importante de sa vie. Pas sûr… pourtant c'était le cas…

Stringfellow aimait aussi ce chalet pour son environnement. Il était bien loin du tumulte de la ville et c'était agréable de jouer du violoncelle sur ce ponton. Son instrument était un stradivarius, un cadeau pour de son grand-père, un cadeau unique, avec un son particulier. La musique classique c'était son jardin secret. Qui pourrait imaginer que l'un des meilleurs pilotes de la CIA avait failli faire le conservatoire ?

Le jeune homme aimait s'asseoir là, dans la nature et il jouait. Il jouait pendant des heures des morceaux répétés pendant des journées entières avec sa mère et qui faisaient partis de son âme… Dans toutes ces pièces, il avait un morceau fétiche : la « Sérénade des Aigles » de Prokofiev…

Une mélodie avec laquelle il avait un lien particulier et qui lui avait fait faire une rencontre étonnante, celle d'un aigle justement, un majestueux pygargue qui venait planer au dessus de sa tête dès que les premières notes se mettaient à résonner.

Stringfellow avait pensé au début que c'était une coïncidence, mais l'animal revenait à chaque fois et cela avait fini par l'apaiser.

Il y avait des croyances nombreuses autour des aigles. Ils étaient les messagers du monde des esprits… symboles de la conscience spirituelle. Ils délivreraient des messages venant de l'autre monde, de l'invisible, et String avait parfois envie d'y croire. Lui qui avait tant perdu, de manière si violente, au travers de cette communion avec ce rapace, est-ce que ce n'était pas avec ceux qu'il aimait qu'il continuait de communiquer ? L'aigle poussait toujours un cri avec la dernière note, comme pour le remercier… Sa mère aussi le remerciait quand il jouait ce morceau. C'était sans doute parfaitement ridicule, mais avoir l'impression qu'ils n'avaient pas totalement disparus, qu'ils étaient peut-être là pour lui de manière différente lui redonnait de la force et du courage. Alors, rien que pour ça, il continuerait encore longtemps à jouer la sérénade pour les aigles.