Je ne possède aucun des personnages de la série TV.

Un recueil de textes courts sur l'univers de la série Airwolf (Supercopter) nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire

Ce texte a été écrit pour un atelier des Défis Galactiques avec les contraintes suivantes : Prompt : écrire sur qqn qui contemple le paysage

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES A MACH 2

A l'ombre des pins

Assis sur son ponton au bord du lac Hemet, Stringfellow laissa errer son regard sur le paysage qui l'entourait. On avait du mal à croire qu'on était si proche d'une grande ville comme Los Angeles… pourtant c'était le cas et c'était bien pour ça que le jeune pilote aimait autant cet endroit.

Le lac était entouré par des montagnes couvertes de sapins, de chênes et de pins qui étendaient leurs ombres sur les rives et rendaient son accès relativement difficile. Il était uniquement possible d'arriver jusqu'ici par la voie des airs, à pieds ou à cheval, ce qui lui permettait d'être particulièrement tranquille et c'était bien ce qui rendait cet endroit si précieux. Tout paraissait neutre, préservé et loin de la civilisation, l'endroit parfait pour quelqu'un que la vie avait rendu misanthrope.

A force de vivre ici, dans ce chalet construit par son grand-père, Stringfellow était capable de dessiner les yeux fermés chaque butte, chaque cime des arbres et cela la rassurait.

Quel que soit ce qu'il pouvait vivre lors de ses missions pour la CIA avec leurs lots de dangers, de bruits, de fureur, de balles qui fusaient… quand il revenait ici, rien n'avait bougé, tout était à sa place…et ce paysage à fois sauvage, tranquille et éternel l'apaisait…

Le jeune pilote pouvait rester assis des heures et le contempler sans dire le moindre mot. Il se contentait de rester là, assis sur ce ponton, son violoncelle Stradivarius entre les mains. Par moment, Stringfellow jouait de son instrument, appréciant par-dessus tout interpréter la Sérénade des Aigles, à d'autres, il se contentait de s'appuyer dessus et de perdre son regard dans les bois ou sur les ondulations que le vent faisait naître sur les eaux du lac… des ondulations régulières, stables, et qu'il se remit à suivre des yeux au moment où un pygargue vint plonger dans les eaux en poussant son cri…

String sourit, prit son archet et fit résonner les premières notes de la Sérénades des Aigles, accompagnant le vol du pygargue presque apprivoisé qui tournoyait toujours au dessus de sa tête, posant des cris réguliers au rythme de la musique.