Bonjour
On se retrouve avec un nouvel OS inspiré par l'épisode 5 de la 4ème saison, quand Baltha donne un cours. Je me suis demandée ce que cela ferait si Hélène voyait son légiste parler avec tant de passion de son métier, et voilà.
Sur ce, bonne lecture
Aujourd'hui était un jour particulier pour Hélène et Balthazar. En effet, ils allaient dispenser une masterclass sur la criminologie et leurs métiers de capitaine de police judiciaire et de médecin légiste à des étudiants qui se destinaient à faire l'un ou l'autre. Ils allaient également présenter les liens entre les deux services et comment entretenir une bonne collaboration.
Bon, leur relation professionnelle était assez particulière, et certainement pas le bon exemple pour tous ces jeunes, alors, ils allaient faire comme si Balthazar ne dépassait jamais les limites et qu'il restait, la plupart du temps, bien sage dans son IML et non des les pattes de la belle flic blonde qui était sa plus fidèle partenaire depuis toutes ces années.
Et puis, leur vraie relation, elle, avait grandement évolué depuis le premier jour où elle avait eu envie de l'étriper à main nues. Non, maintenant, en plus d'être un duo professionnel, une équipe, ils étaient un duo sur un plan plus personnel. Les sentiments s'étaient grandement développés avec le temps et ils avaient fini par tomber amoureux. Ils étaient devenus un couple, ce qui avait renforcé leur collaboration professionnelle, mais aussi, la tendance qu'avait Balthazar à dépasser les bornes et sortir du cadre, rien que pour embêter sa flic adorée.
Hélène s'y était fait, de toute façon, elle ne pouvait pas le tenir éloigner bien longtemps, et puis, il n'était pas n'importe quel légiste, loin de là, c'était un des meilleurs, et même le meilleur avec qui elle avait travaillé. Alors, oui, il était très souvent là où il ne devait pas, dans ses pattes, à côté d'elle, à constamment l'embêter, mais elle adorait ça, et sans ça, elle les résoudrait sans doute moins vite, ses enquêtes.
Cependant, il y avait une petite chose qui les différenciaient ce matin-là, alors qu'ils se préparaient pour aller donner leur cours. Hélène semblait un peu nerveuse et mal à l'aise alors que Balthazar, c'était tout le contraire. Mais le légiste avait l'habitude, il avait déjà dispenser des cours en fac de médecine, à des jeunes qui voulaient étudier la médecine légale, contrairement à Hélène qui ne l'avait jamais fait, ce qui la rendait un peu nerveuse, elle qui n'aimait pas du tout, ce mettre en avant.
Balthazar voyait qu'elle était nerveuse et il voulait la détendre, il voulait qu'elle se sente le plus à l'aise possible, qu'elle reste elle même et pas qu'elle se mette dans la peau d'un personnage qui ferait qu'elle ne serait pas du tout naturelle. Elle était merveilleuse, Hélène Bach, et il était grand temps que le monde découvre à quel point elle était une flic formidable et que c'était un bonheur de travailler avec une professionnelle comme elle.
"Détend toi" commença Balthazar en posant les mains sur les épaules de sa compagne qui refaisait sa queue de cheval pour la douzième fois "Tout vas bien se passer, tu vas être formidable"
"C'est facile pour toi" lâcha Hélène "Toi, t'as déjà donné des cours, parlé devant des étudiants… Moi pas du tout et c'est carrément flippant…" ajouta la blonde "Il faut que je parle de mon métier et de moi surtout… Et j'ai du mal…"
"Hélène, ils vont t'adorer. T'es une flic incroyable" repris Balthazar "Et puis, tu affrontes des suspects beaucoup plus flippant que ces pauvres étudiants" ajouta-t-il en rigolant "Ils vont pas te manger"
"C'est pas du tout la même chose. Les suspects" expliqua Hélène "Je représente l'autorité, la loi, et eux… Bref, tu sais…" continua la flic "C'est pas la même chose…"
"Si jamais tu te sens mal, je suis là, pense que tu parles à moi, rien qu'à moi, que c'est à moi que tu expliques ton métier. Tu sais que je pourrais t'écouter pendant des heures" il sourit
"Merci, Raphaël, je sais pas ce que je ferais sans toi parfois" elle lui sourit au travers du miroir
"Pas grand chose je pense" plaisanta le légiste et Hélène se retourna pour le frapper dans le torse "Outch" lâcha-t-il
"C'est parce que tu te crois indispensable, ça" rigola Hélène avant se retourner de nouveau pour s'observer dans la glace "Ca va le faire" murmura-t-elle surtout pour elle même
"Bien sûr que ça va le faire Hélène" sourit le légiste en la tournant vers lui "Tu es parfaite" il lui caressa la joue avant d'embrasser son front "Allez, il va falloir qu'on y aille" ajouta-t-il en s'éloignant doucement
"Ok" répondit Hélène en s'éloignant du miroir pour rejoindre leur salon afin de récupérer son arme qu'elle mit à sa ceinture. Elle était toujours un peu nerveuse, mais elle savait qu'avec lui à ses côtés, cela ne pouvait que bien se passer.
Ils prirent le chemin en direction du lieu de la masterclass, et Hélène était toujours assez nerveuse, malgré le fait que Balthazar continuait de la rassurer et de lui dire qu'elle allait être incroyable.
Elle était reconnaissante qu'il soit là , à l'encourager, mais elle ne pouvait s'empêcher d'être nerveuse. La belle blonde détestait se mettre en avant et parler d'elle et là, elle allait devoir faire une masterclass devant tout un groupe d'étudiants… La seule chose qui la rassurait, c'était le fait que Balthazar soit là, avec elle, et qu'ils la fassent ensemble. Il allait être un soutien sans faille pour elle.
Quand ils arrivèrent, ils furent accueillis par la personne qui avait tout organisé, ravie de voir le duo qui avait le plus d'enquêtes résolues à leur actif de toute la capitale. Ils étaient, et de loin les meilleurs et c'était un honneur pour elle qu'ils aient accepté tous les deux de venir faire cette masterclass.
C'était bientôt l'heure et la nervosité d'Hélène n'était pas descendue. Elle se demandait même comment Balthazar faisait pour être aussi calme et parvenir à la rassurer, elle. La réponse était simple, il avait déjà donné des cours, il était à l'aise avec cet exercice, contrairement à elle. Il était aussi passionné par son métier, et cela allait être incroyable de le voir en parler à des jeunes qui envisage de suivre la même voie que lui. Elle savait qu'elle allait être encore plus admirative de lui après cela.
Elle aussi, elle était passionnée par son métier, et en parler à des futurs policiers lui faisait plaisir, mais elle avait quand même un peu peur d'être ridicule et de ne plus savoir quoi dire devant eux… Hélène allait appliquer le conseil de Balthazar, à savoir, rester elle-même, naturelle, et tout allait bien se passer.
Quand ils entrèrent dans la salle, tous les regards se tournèrent vers eux, comme si on les analysait et Balthazar se pencha rapidement vers Hélène pour lui murmurer que tout allait bien se passer. Elle prit alors une attitude très Capitaine Bach, qui lui donnait confiance. Elle devait mettre un peu Hélène de côté. Parce que le Capitaine Bach était une femme badass et sûre d'elle, quand Hélène pouvait parfois, manquer réellement de confiance en elle.
"Bonjour à tous" commença la personne qui avait tout organisé "Je suis ravie de voir que vous êtes aussi nombreux pour cette masterclass sur la criminologie" ajouta-t-elle "On a la chance d'avoir avec nous aujourd'hui, le Capitaine Hélène Bach, de la troisième DJP de Paris et le Docteur Raphaël Balthazar, médecin légiste et directeur de l'IML de Paris" présenta-t-elle "Ils collaborent ensemble sur de nombreuses enquêtes et ont un taux d'élucidation très haut. C'est un honneur de les avoir donc profitez-en pour leur poser un maximum de questions." elle se tourna ensuite vers Hélène et Balthazar "Je vous laisse avec eux"
"Bonjour à tous" salua Balthazar "C'est un plaisir d'être là avec l'excellente Capitaine Bach pour vous parler de nos métiers et de comment se déroule une collaboration entre la police judiciaire et la médecine légale" continua le légiste "Entre nous, les légistes sont les meilleurs et sans nous cela serait beaucoup plus compliqué…"
"Doucement Balthazar doucement" sourit Hélène, saisissant la petite pique pour commencer à parler. Intérieurement elle sourit, il avait sans doute trouver le meilleur moyen de la mettre à l'aise. "Bonjour" repris Hélène "Vous allez vite constater que le docteur Balthazar est assez sûr de lui et un peu prétentieux" ajouta la blonde "Mais en attendant, celle qui porte une arme à la ceinture et qui sait s'en servir, c'est moi" ajouta-t-elle "C'est moi qui court après les suspects pendant que vous êtes bien tranquille" ajouta-t-elle
"Oui, mais vous avez quand même besoin de moi, n'est-ce-pas, Capitaine ?" ajouta Balthazar en souriant, tout en regardant Hélène, l'encourageant à continuer, heureux d'avoir trouver comment la mettre à l'aise
"Je n'ai pas dit le contraire" répondit la blonde "J'ai juste dis que celle qui arrêtait les suspects c'était moi" ajouta-t-elle "C'est un travail de collaboration. Nous avons besoin des médecins légistes pour les autopsies, les analyses, vérifier l'état de santé des suspects… Mais c'est nous qui passons les menottes aux poignets" elle sourit "Mais il est vrai que le docteur Balthazar est un excellent légiste, qui nous aide beaucoup. C'est un très grand professionnel et c'est un privilège de travailler avec lui"
"Comme c'est un privilège de travailler avec le Capitaine Bach" répondit directement Balthazar "Une flic, douée, intelligente et surtout, une excellente tireuse" ajouta le légiste "Vraiment, il est très rare qu'elle rate sa cible, si elle tire" il sourit
Il pu entendre des exclamations de surprise, et la plupart des étudiants présents regardait le duo avec admiration, ils étaient comme fascinés, par ce duo qui ne semblait pas comme les autres. Mais c'était cela qui les rendait clairement très intéressants.
"Pour commencer" repris Balthazar "Est-ce-que vous avez des questions ?" demanda-t-il "Pour le Capitaine Bach ou pour moi. On sera ravis d'y répondre"
"Ça se passe comment une autopsie ?" demanda une étudiante "Je veux dire, pour les flics… On y assiste ? C'est pas trop… Dégoûtant ?" ajouta-t-elle ne sachant pas trop quel mot utiliser
"Le docteur Balthazar, comme surement l'intégralité des étudiants en médecine présents ici vous diront que non, ce n'ai pas dégoûtant une autopsie, mais pour eux, c'est quotidien presque, d'avoir les mains dans un corps" commença Hélène "Mais pour nous, c'est pas vraiment la même chose" elle sourit "Pour répondre, on est pas obligé d'y assister, mais, y assister nous donne des premiers éléments d'informations plus rapidement que si on devait attendre le rapport" expliqua Hélène "Et c'est pas la vision la plus agréable, mais on s'y fait au fil des années. J'ai assisté à beaucoup d'autopsies dans ma carrière, donc j'ai un peu l'habitude, mais il faut s'accrocher au début"
La jeune étudiante remercia Hélène pour sa réponse avant qu'un autre étudiant ne lève la main pour poser une question, qui cette fois, était destinée à Balthazar. Il lui demandait si il faisait beaucoup d'autopsies et comment cela se passait sur une scène de crime.
"Les autopsies ne sont qu'une petite partie du travail de légiste" commença Balthazar "En fait, c'est une idée reçue de croire qu'on s'occupe énormément des morts. On s'occupe aussi des vivants, notamment pour vérifier, à la demande de nos amis…" il se tourna vers Hélène tout en la montrant avec sa main ".. si l'état de santé d'un suspect est compatible avec une garde à vue. Si il peut la supporter, si jamais il a besoin de médicaments, ect ect…" expliqua-t-il "Quant à ce qui se passe sur une scène de crime, je pense que ma collègue pourra également donner quelques informations" il sourit invitant Hélène à commencer
"Lors de la découverte d'un corps, on est les premiers sur les lieux. Quand je dis "on" je parle de la police" commença Hélène "Une fois que tout est en place, cordons de sécurité, numéros pour les preuves, on appel le légiste, et c'est là, que le docteur Balthazar intervient" ajouta-t-elle en souriant, l'invitant à parler
"Quand on arrive sur une scène de crime, c'est pour faire les premières constatations, donner l'heure de la mort, et éventuellement une cause. Mais pour être plus précis, il faut attendre l'autopsie" commença Balthazar "Personnellement, je vous conseille de faire des prélèvements AVANT la levée du corps, on est jamais à l'abris d'un accident, d'une altération des preuves, donc en faire avant, c'est une sécurité" ajouta le légiste "Ensuite, on fait envoyer le corps vers notre IML et on débarrasse le plancher" il sourit
"Nous, on reste, on attend que tout se termine et on rentre à la DPJ, en attente de l'autopsie. On peut commencer à rassembler ensuite, les premiers éléments que l'on a déjà pour l'enquête" reprit Hélène, terminant de répondre à la question.
Les questions s'enchaînaient et Hélène comme Balthazar prenaient plaisir à y répondre, la belle blonde était même de plus en plus à l'aise face aux étudiants qui les écoutaient. Elle ne savait pas par quel miracle son légiste adoré avait réussi à la mettre si à l'aise, mais elle lui en était extrêmement reconnaissante.
Les étudiants semblaient ravis de les avoir et de les écouter et ils avaient pleins de questions pour eux, jusqu'à ce que l'un d'entre eux, pose la question, celle que beaucoup n'osaient pas poser de peur d'être trop intrusif dans la vie de leurs intervenants, mais un étudiant en médecine ne s'était visiblement pas gêné pour le faire.
"Et vous avez toujours voulu faire vos métiers respectifs ?" demanda le jeune homme "Je veux dire, c'est une vocation ? Une passion ? Ou c'est quelque chose qui est venu après" ajouta-t-il
Hélène sentit un frisson la parcourir, elle savait ce qui se cachait derrière le choix de Balthazar, pourquoi il s'était orienté vers la médecine légale, et le fait de l'entendre à nouveau partager son histoire la rendait un peu triste.
Pourtant, il ne semblait pas du tout mal à l'aise vis à vis de cette question, il était même souriant et cela la rassura un petit peu. Il se tourna vers elle, l'invitant à répondre en premier à la question posée. Hélène le regarda un peu surprise, elle n'avait pas pris le temps de réfléchir à ce qu'elle allait dire elle, non, elle avait d'abord pensé à lui…
"Honneur aux femmes" annonça Balthazar en la regardant avec un immense sourire, que la flic lui rendit. Elle n'était pas mécontente qu'il le fasse, car elle se demandait comment passé après lui.
"Merci, c'est trop d'honneur" remercia Hélène taquine en regardant son légiste qui se contenta de lui sourire. "Je ne dirais pas que ça à toujours été là, que c'est une vocation. En tout cas, pas pour la petite fille que j'étais… Mais au fil du temps, ça l'est devenu, c'était ce que je voulais faire, plus que tout, et c'est devenu un métier passion également" commença Hélène
Balthazar la regardait en souriant, il lui avait déjà posé la question, mais c'était il y a tellement longtemps, et à l'époque, elle ne lui avait pas répondu. Depuis, ils n'en avaient jamais reparler, et c'était l'occasion d'en apprendre plus sur elle, et d'où lui venait cette passion pour son métier, car comme lui, elle était vraiment passionnée par ce qu'elle faisait.
"Mon père était lui aussi flic, et il avait pour envie que son enfant suive le même chemin… Cependant, son enfant, unique, est une fille et la déception à été immense pour lui…" confia Hélène "C'est un monde très masculin, certains ne supportent pas qu'une femme soit au dessus d'eux, soit plus gradée, soit meilleure tout simplement… C'était le cas de mon père, pour lui, les femmes n'ont pas de place dans la police, avec une arme à la ceinture…" repris la flic, se confiant un peu sur son enfance devant des étudiants qu'elle ne connaissait pas vraiment…
A côté d'elle, Balthazar l'écoutait attentivement, il ne savait pas cela et il sentit son cœur se serrer. Elle était incroyable et il ne comprenait pas qu'on puisse à ce point dénigrer la place des femmes dans la police, surtout quand la dite femme était une flic aussi incroyable et douée que l'était Hélène Bach.
"Je vais vous passer tous les détails pas intéressant de ma vie, mais un jour, j'ai décidé que moi aussi, je serais flic, une excellente flic, meilleure que lui, pour lui montrer combien il avait tort…" expliqua Hélène "Et je me suis prise d'amour pour ce métier, je me sentais bien, à ma place, comme si, j'étais faite pour cela, pour ce métier, que c'était mon destin d'être dans la police et de dire, nous aussi, les femmes, on existe et on peut être meilleures que vous, il est temps de l'accepter" ajouta-t-elle "Nous aussi, on a notre place, c'est pas parce que on est une femme qu'on ne peut pas faire ce qu'on veut, et donner des ordres, être flic, utiliser une arme" repris la blonde "Mesdemoiselles, que vous soyez de futur agent de police, ou de future médecins, ne laissez jamais un homme vous marcher sur les pieds, vous avez de la valeur, vous êtes fortes, intelligentes, douées et si ils ne le voient pas, c'est leur problème."
La fin de son discours fut saluée par des applaudissements, de tous les étudiants, aussi bien femmes que hommes et même de Balthazar qui lui souriait grandement. Il était si fière d'elle, elle était vraiment incroyable et tous ceux qui pensait le contraire étaient juste jaloux d'elle et de son talent.
"Vous avez devant vous une flic absolument incroyable et très talentueuse" commença Balthazar "Ecoutez là, parce qu'elle vous donnera de bons conseils, les meilleurs sans doutes, et tout le monde à sa place dans le métier qu'il choisit, personne ne peut vous juger pour vos choix, et cela peut résulter d'un gros complexe d'infériorité ou bien même d'une jalousie, parce que VOUS êtes meilleurs" ajouta le légiste. Il n'avait pas encore répondu à la question, il allait le faire, mais il avait eu besoin, lui aussi de dire ça, parce qu'il connaissait mieux que n'importe qui la valeur d'Hélène et il savait qu'elle était une excellente flic, la meilleure.
Hélène le remercia d'un sourire, touchée par ses mots. Il ne le savait pas, mais cela faisait du bien de voir quelqu'un dire ça, elle qui avait tant été dévalorisée, jalousée, et qui malgré tout avait monté les échelons, n'en déplaise à certain.
Elle lui fit ensuite un signe pour lui montrer qu'il pouvait, à son tour, raconter comment il avait choisi la médecine légale et pourquoi il était devenu médecin. Elle savait qu'il était passionné et le voir en parler allait la rendre émue, et fière aussi. Parce qu'il parlait avec tellement de passion que s'en était vraiment incroyable.
"Je suppose que c'est à mon tour maintenant ?" demanda Balthazar en souriant et Hélène lui fit un signe positif de la tête "Bon, ok, je vais vous raconter alors" repris le légiste "Alors, légiste, ce n'était pas ma vocation première, pas du tout même, mais par contre, j'ai toujours voulu être médecin et on va dire que c'est un peu, dans mes gênes" ajouta-t-il "Mon père, est vétérinaire, et mon grand père avant lui, était aussi dans le domaine médical. Donc la médecine coule dans les veines des Balthazar"
Hélène ne pouvait s'empêcher de regarder son légiste avec une admiration sans borne. Il était si passionné quand il parlait de son métier, et c'était beau, beau et émouvant et elle l'aimait encore plus si cela était possible. Balthazar était un grand légiste, avec une âme pure et un passionné. Cela se voyait qu'il aimait son métier, et qu'il aimait transmettre ce qu'il avait appris, sa passion, son savoir. Il était fait pour ça, pour être légiste, mais aussi pour transmettre tout ce qu'il savait.
"En fait, je voulais devenir médecin, j'étais brillant, le meilleur de ma promotion, et puis la vie à fait que, j'ai finalement choisi la médecine légale" raconta Balthazar "Et je me suis pris de passion pour ce métier, et tout ce qui va avec. C'est une grande partie de ma vie, la médecine légale, et la pratiquer me rend extrêmement heureux" ajouta-t-il "Je voulais devenir médecin pour réparer les corps, je suis devenu légiste pour réparer les âmes" conclut Balthazar
Hélène sourit émue, elle se souvenait de quand il lui avait expliqué cela, et elle comprenait encore plus aujourd'hui. Il avait fait le bon choix, même si cela faisait suite à un drame, il avait fait le bon choix. Parce qu'il était le légiste le plus brillant qu'elle connaissait, avec un amour du métier inconditionnel, une passion pour celui-ci, sans limite et une envie de transmettre ce qu'il savait, qui donnerait à n'importe qui l'envie de l'avoir comme professeur. Il réparait les âmes, elle en était sûre, parce que, il avait la possibilité d'apporter des réponses à certaines questions et d'expliquer du point de vue le plus humain possible ce qui c'était passé, et ça, ça n'avait pas de prix.
Les étudiants avaient écouté attentivement le légiste raconter son vécu vis à vis de son métier et tous avaient vu la passion et l'envie de transmettre. Aucun doute, il était fait pour cela. Et pourtant, ils le connaissaient moins que la flic qui elle aussi, semblait avoir un regard ému après tout cela.
La masterclass touchait à sa fin et Hélène et Balthazar furent chaleureusement remerciés pour leur intervention et tout ce qu'ils avaient pu raconter et apporter aux étudiants présents. Il furent chaleureusement applaudis par tout le monde alors qu'ils sortaient de la salle en saluant tout le monde.
Maintenant, ils allaient retourner à une vie un peu plus normale, enfin, plus habituelle pour eux, des enquêtes, des autopsies et surtout un légiste qui s'incruste un peu partout au lieu de rester sagement dans son IML. Mais elle avait tellement l'habitude maintenant que si il ne le faisait pas, elle s'ennuierait et cela lui manquerait.
"T'es un légiste incroyable" lâcha Hélène alors qu'il arrivait à la voiture. "T'es non seulement doué, mais t'es passionné et passionnant pour ceux à qui tu transmet ton savoir. Ils étaient tous pendu à tes lèvres" ajouta-t-elle "Tu es fait pour ce métier"
"Merci, Hélène, J'essaye de transmettre au mieux ce qu'on m'a apprit pour leur donner les clés pour être les futurs légistes de demain" sourit Balthazar "Mais toi aussi, tu es une flic incroyable, ne laisse jamais personne te dire le contraire. Surtout pas un homme"
Hélène sourit et s'approcha de lui pour aller l'embrasser délicatement sur les lèvres. Elle était tellement heureuse qu'il soit dans sa vie, à ses côtés, aussi bien dans le travail que dans le domaine personnel. C'était un tout, qu'elle avait avec lui. Et eux, ils étaient un indéboulonnable duo, et l'un n'allait pas sans l'autre.
"Tu sais, on me l'a déjà dit, que j'étais pas à ma place parce que je suis une femme… Des hommes qui n'aiment pas qu'on est de l'autorité sur eux, il y en a un paquet… Mais j'ai appris à les ignorer." commença Hélène "Et puis, j'ai mon super légiste maintenant" elle rigola
"Toujours là pour toi, ma capitaine adorée" souris Balthazar "Et au fait, tu vois que j'avais raison, tout c'est bien passé" ajouta-t-il
"Ouais, t'avais raison. Mais je suis pas sûre de le refaire tout de suite, et encore moins si tu n'es pas avec moi. C'est toi qui m'a mise à l'aise" répondit la blonde
Balthazar lui sourit et l'embrassa à son tour avant que finalement ils ne montent dans la voiture en direction de la DPJ et de l'IML où ils étaient attendus.
Et voilà
On se retrouve Mercredi prochain à 10h pour un nouvel OS
Kiss
