Disclaimer : L'univers et les personnages d'Harry Potter appartiennent à J.K. Rowling. Je ne suis qu'un bourreau parmi tant d'autres qui se plaît à tordre l'espace et le temps de ce monde, afin de dévier les protagonistes de leur droit chemin… Paix à leur vertu.
Rating : M
Couple : Harry/Drago
Avertissement : Slash / Yaoï / Scène adulte explicite (par précaution)
Périodicité : Toutes les semaines, 17 chapitres prévus (pour le moment)
Remerciement : Un grand merci à Imaginaction pour son travail de bêta ! Sans lui et ses corrections minutieuses cette histoire n'aurait pas la même saveur !
Annonce : Pour des raisons personnelles, ma bêta ne peut plus assurer sa fonction. Je tenais à la remercier chaleureusement pour son aide jusqu'ici ! Un grand merci F. !
Petit mot :
Bonjour à tous !
Bon, comme prévu semaine de folie et retard sur la publication… Vraiment désolée :(
La bonne nouvelle, c'est que le chapitre 4 est prêt pour la semaine prochaine !
Aller ! Stop au blabla et place à la lecture !
Des bisous,
Malle-a-lys
Le lendemain signait le retour à la normale.
Après avoir fusillé du regard les courageux, qui osaient encore lui faire un signe de tête cordial, Harry s'était rendu au département des aurors.
Le bureau mitoyen qu'il partageait avec Ron était truffé de papiers, de déchets d'emballage en tout genre, de feuilles volantes et autres fouillis innommables. Harry eut à peine le temps de pousser un soupir et de tasser le désordre dans un coin de la table, qu'une avalanche de nouvelles enquêtes lui tomba dessus avec l'arrivée de Kingsley.
Ron quant à lui, arriva juste à temps pour prendre connaissance des enquêtes qui leur étaient assignées.
La matinée passa à une vitesse folle.
Il semblait que les sorciers et sorcières de leur district s'étaient donnés le mot pour se mettre tous en même temps dans des situations folles et périlleuses. Si bien qu'Harry et Ron durent intervenir sur le terrain dans pas moins de deux affaires.
Le premier était une altercation entre deux sorciers échaudés à propos d'un accident de transplanage.
Les deux hommes, qui par un hasard malheureux, avaient transplané au même moment, dans un même lieu, avaient lié leurs chevilles entre elles comme s'ils étaient siamois. Les médicomages du service d'urgence de Ste Mangouste, avaient été dépêchés, mais ces derniers n'avaient pas pu se rendre sur place avant un moment. Rendus fous, les deux hommes s'étaient mis à se cogner dessus, juste avant de se rendre compte qu'il leur serait moins douloureux de décharger leur frustration et leur peur dans les rues du Londres sorciers.
À leur arrivée, Harry et Ron les calmèrent rapidement d'un sort avant de leur confisquer leur baguette. Malgré la peur et le grabuge opéré, aucun civil n'avait été blessé heureusement.
Le deuxième cas se produisit un peu plus loin et peu de temps après.
Un jeune sorcier, avait profité de la pagaille occasionnée pour braquer une boutique d'artefacts anciens. Maîtrisé en deux tours de baguette, le coupable fut ramené au poste. Étant mineur, ils avaient dû le laisser partir à l'arrivée de ses parents.
En somme, deux dossiers inutiles en plus sur leur bureau, et l'écriture à venir de deux rapports aussi rasoirsl'un que l'autre.
De retour au ministère, Harry se laissa tomber sur sa chaise, le regard vitreux dirigé vers le plafond.
« Si tu voyais ta tête, on dirait que tu viens de voir un sombral pour la première fois. Fatigué ? »
« Ouais, un peu. »
Harry préféra taire la raison de cette fatigue à son coéquipier.
Il n'était pas sûr que l'excuse : j'ai passé ma nuit à penser à Malfoy soit la chose à dire, même si c'était la triste vérité.
Plus désolant encore, malgré son insomnie, Harry n'avait pas trouvé grand-chose à se mettre sous la dent pour confondre Malfoy. Il n'osait même pas penser à la manière dont il devait tester ses théories…
« Hum, pas cool… Mais hors de question que je me tape les rapports tout seul ! Alors je t'en supplie reprends-toi, d'accord ? »
Pour toute réponse, Harry poussa un énième soupir.
Haaaa, le bon vieux temps où il pouvait compter sur Hermione pour rédiger leurs devoirs était révolu, et par moments, c'était bien dommage.
Se relevant d'un bond, pour se donner un regain d'énergie, Harry proposa de commencer par aller manger.
Offre que Ron accepta avec enthousiasme.
Au détour du couloir, ils virent l'ascenseur sur le point de se refermer. Sachant pertinemment que le prochain pouvait être dans 10 minutes —avec de la chance ! —Harry interpella les personnes à l'intérieur pour garder la porte ouverte.
Heureusement, un être charitable entendit sa prière et retarda le départ.
Harry et Ron pressèrent le pas et arrivèrent au moment où les portes s'ouvrirent en grand révélant leur obligé. Obligé qui n'était nul autre que Drago Malfoy.
« Drago ? » Ne put s'empêcher de constater bêtement Harry.
En réponse, des yeux gris le sondèrent un instant, l'air sérieux et… Méfiant ?
Ce moment de battement ne dura qu'un instant, avant que Malfoy ne retrouva son masque de courtoisie.
« Bonjour Potter, tu pourrais peut-être… » continuer de me regarder pendant des heures jusqu'à ce que je te demande grâce et que je t'avoue « Monter dans l'ascenseur ? »
L'ascenseur ?
« Par exemple, maintenant ? » Le relança Malfoy d'un ton plus pressé.
« Ah, euh… Oui ! L'ascenseur ! Ha ha » répéta Harry avec un petit rire crispé, tout en s'empressant de rejoindre Ron qui le regardait de travers.
En passant d'un pas gauche et précipité près de Malfoy, il entendit ce dernier murmurer « Avant qu'une harpie ne se joigne à nous… ».
La surprise d'entendre des mots si peu aimables dans la bouche de Malfoy, l'extirpa de sa gêne.
En tout cas, juste assez pour lever de nouveau la tête et jeter un regard vers l'extérieur de l'habitacle.
Les portes se refermèrent déjà, mais non sans laisser entendre au loin une voix familière les héler.
« Hé Malfoy ! C'était ma sœur, connard ! » S'exclama Ron.
« Oups, désolé Weasley. » Répondit Malfoy d'un ton tout sauf désolé.
S'il y avait bien des personnes avec qui son jeu d'acteur s'égrainait parfois, c'étaient bien ses amis. Raison de plus pour penser qu'il n'avait pas véritablement changé, tout comme le porte à croire son attitude envers Ginny.
Quant à lui… C'était encore plus étrange. La plupart du temps, il l'ignorait totalement, et en cas de force majeure le traitait poliment.
Un peu comme l'on traiterait une nouvelle connaissance lointaine et insignifiante, songe-t-il.
Par chance, la fureur manifeste de Ron à ses côtés, détourna Harry de cette sensation indéfinissable et dérangeante qui le prenait à chaque fois qu'il faisait ce constat.
En effet, il sentait son coéquipier bouillir à côté de lui. Prêt à en démordre. Cependant, avant que Ron n'entreprenne quoi que ce soit, l'ascenseur amorça déjà sa décélération et atteignit sa prochaine étape.
Un grand groupe de sorciers et de sorcières jacassant s'engouffra dans l'espace réduit, plaquant Harry et Ron aux deux extrémités.
Malfoy quant à lui, n'eut d'autre choix que de suivre le repli stratégique et de lui présenter son dos.
Harry se retrouva le regard posé sur sa nuque.
Zone que ses yeux tentaient d'ordinaire de fuir à chaque instant, afin d'éviter de se remémorer un certain accident malheureux.
Accident qui concernait un blond au nuancier très pâle, fraîchement débarqué au ministère, il y a de cela quelques mois…
•••
A l'époque, l'homme s'était tenu à l'entrée du département de l'ordre magique, accroupi au sol.
Harry, qui était passé par là, l'avait alors aperçu.
Vêtu d'une cape longue répandue autour de lui, tel un nénuphar noir, Harry n'en avait distingué que la nuque de sa posture courbée. Une nuque pâle balayée de cheveux blonds tellement clairs et fins qu'il était difficile de distinguer où commençait et s'arrêtait la naissance de sa chevelure.
À moins d'y passer la main dedans…
Harry secoua légèrement la tête pour se débarrasser de cette pensée parasite et inconvenante qui l'avait pris par surprise.
Afin de reprendre contenance, il s'avança vers l'homme et lui proposa son aide.
La nuque de l'inconnu se raidit soudain, et l'homme se leva d'un bond, comme pris en faute.
Harry put juger qu'il le dépassait d'un pouce ou deux.
« Vous allez bien ? » Réitéra Harry à présent inquiet.
Inquiétude qui redoubla quand il vit la mare de boue nauséabonde qui maculait ses pieds. À bien y regarder, cette substance venait de l'intérieur de ses chaussures. Et chose étrange, elle se déversait par les bords comme un verre que l'on remplissait sans discontinuer.
Sans aucun doute, on lui avait jeté un maléfice.
« Qui… » Commença à dire Harry
« Merci, mais ce n'est rien d'important. J'y vais, où je vais être en retard. »
L'homme reprenait déjà sa route.
Ne pouvant en rester là, Harry qui n'avait vu de l'inconnu que son dos, ressentit comme un besoin de savoir qui était cette personne et pourquoi on l'avait traité de la sorte.
En quelques enjambées, il le rattrapa, saisit le bras de l'homme, qui, pris par surprise, fit volte-face.
« Malfoy ? »
Drago Malfoy se tenait devant lui et le regardait dans l'expectative sans prononcer un seul mot.
« Quoi… Qui… » Prononça péniblement Harry.
Il ne savait pas s'il devait commencer par lui demander ce qu'il faisait ici, ou qui était responsable de son état.
Son humeur variait entre stupéfaction et colère, aussi vite que son regard naviguait du visage familier qui lui faisait face à ces chaussures poisseuses. Ce qui ne l'aidait en rien.
« C'est mon premier jour de travail pour le département de la régulation des objets magiques. » le sortit Drago de l'embarras « Comme tu peux le voir, j'ai reçu un accueil… Chaleureux. »
Le sang d'Harry ne fit qu'un tour.
« C'est inadmissible ! Ça ne peut pas en rester là, on… »
« On va rien du tout Potter ! » Lui répondit Malfoy d'un ton plus tranchant, ce qui contrasta avec sa précédente réponse mesurée.
Ses lèvres se crispèrent un instant en une moue contrariée, avant qu'il ne reprenne avec plus de douceur « Merci, mais tout va très bien. C'est rien de bien grave. »
« Mais… »
« Non, Potter. Maintenant, si tu veux bien, laisse-moi tranquille. »
Harry ne sut que répondre et ne put que regarder bouche bée Drago partir sur cette dernière réprimande qui manquait de panache, qui manquait de « Malfoy » quoi.
Le regard à nouveau fixé sur cette nuque qu'il avait eu envie de caresser un instant plutôt…
•••
Un soubresaut de l'ascenseur le ramena dans l'instant présent.
Le fil de son songe s'était brisé, mais son acteur principal se trouvait de nouveau devant lui, lui présentant à nouveau cette vision familière.
Il était comique de penser que ce sorcier était passé en quelques mois de martyr à saint parmi les saints.
Harry ne put contenir un sourire quand il comprit la raison de son émoi à cette époque. Avant ce jour, jamais il n'aurait cru trouver une nuque sexy.
Maintenant, il en connaissait la cause.
Malfoy était un Vélane.
Le fait d'avoir enfin mis un mot sur la raison de ces effets secondaires —qu'il tentait d'étouffer en temps normal— eut le même effet qu'ouvrir la boîte de Pandore.
Il était devenu encore plus difficile pour Harry de faire taire cette attraction que le blond exerçait sur lui.
C'était un bien pour un mal. Maintenant qu'il savait, il pouvait se permettre une approche différente pour prouver ses dires, et ce, sans aucun scrupule.
Mettant en pratique ce nouveau changement de paradigme, Harry profita de la foule ambiante pour se rapprocher le plus possible du blond. Et plus particulièrement, approcher son nez de son cou.
C'était l'occasion ou jamais de tester l'une de ses théories.
D'après les souvenirs d'Harry, les Vélanes avaient une odeur assez atypique. Pour lui, cela ressemblait à la douceur d'un miel chaud nuancé avec la fraîcheur de l'hibiscus.
La flagrance de Malfoy était quant à elle… renversante. Renversante mais différente.
Du musque, une note de réglisse et…
« Potter, tu es malade ? »
Harry se redressa vivement.
Sans l'intervention de Malfoy, il avait été à deux doigts de fourrer directement son nez dans ses cheveux pour s'imprégner de son odeur à la source.
Est-ce que sa peau avait le goût de son odeur ?
Harry contracta sa mâchoire, tentant de contenir le flou d'image qu'avait généré cette pensée intruse.
« Non, je vais très bien. »
« Je t'entends renifler depuis tout à l'heure » insista Malfoy qui pour son plus grand malheur se retourna à moitié, lui montrant son profil mutin et le fixant de son œil clair et perçant. « Peut-être souhaites-tu connaître la marque de mon parfum ? » finit-il, un petit sourire en coin.
Ah, c'était donc ça.
Vaguement déçu, Harry se laissa tout de même porter par sa curiosité. Après tout, son parfum sentait vraiment bon.
« Et c'est quelle marque ? »
« De quoi ? »
« Ton parfum »
« Je ne porte pas de parfum. »
« Ton eau de cologne ? »
« Ni d'eau de cologne. »
« Ton déodorant, ton sort de fragrance, l'eau de tes toilettes qu'importe ! Ne joue pas sur les mots Malfoy ! » S'agaça Harry « Je veux seulement savoir d'où vient l'odeur que tu portes. »
« Rien. Je ne porte rien. C'était de l'humour, rien d'autre. »
« Ça veut dire que tu sens bon comme ça ? Naturellement ? »
Pour toute réponse, Malfoy fronça légèrement les sourcils et regarda de nouveau devant lui avant de dire d'un ton distant.
« Si tu le dis Potter. »
Harry était aux anges.
Si cette odeur merveilleuse était bien celle de Drago Malfoy, cela ne faisait que confirmer ses doutes.
Pour sûr, personne ne pouvait sentir aussi bon naturellement !
Par contre, il se voyait mal présenter cette preuve au jugement d'autrui. Non, ce n'était pas suffisant, mais c'était un bon début.
Harry tourna de nouveau son attention vers le blond, tout à sa réflexion des prochaines étapes pour confondre Malfoy dans sa tromperie, quand il vit que ce dernier ne se sentait pas bien.
Sa nuque et ses oreilles avaient rougi, et de là où il était, il pouvait le voir se passer une main tremblante distraitement dans le cou.
Peut-être allait-il faire un malaise ? Ce ne serait pas la première fois que cela arriverait ! Entre les à-coups, la compression magique de la cabine à certains passages et les effets de la foule aux heures de pointe, il était commun de constater quelques malaises.
« Ça va ? Tu te sens bien ? »
Aucune réponse.
Peut-être était-il malade ?
Harry eut l'image de Teddy en tête et de sa grosse fièvre de la semaine passée due à la grippe saisonnière. Après tout, sorciers ou pas, tous pouvaient y être sujet.
En pilote automatique, Harry passa sa main sur son front pour relever sa température et posa la seconde sur le sien comme valeur de comparaison.
Malgré ce qu'il suspectait, la chaleur qu'il ressentait sur sa peau avait l'air d'être normale.
« Hum… Pas de température » Murmura Harry pour lui-même quand il se fit surprendre par un léger maléfice cuisant qui l'atteignit au coude.
Se retournant, il vit Ron qui lui faisait de gros yeux, et lui disait de manière inarticulée un truc qu'Harry interpréta comme : qu'est-ce que tu fous bordel ?!
Perplexe un instant, totalement conscient celui d'après, Harry se sentait comme sortant d'anesthésie générale.
Incapable de bouger d'un iota, il prit d'abord conscience de leur position. De son bras enroulé autour de ses épaules, de sa main qui faisait pression sur Drago, le contraignant à reposer sa nuque contre lui et dévoilant sa gorge à la vue de tous…
Puis, comme brûlé à vif, Harry se dégagea précipitamment.
Cet instant avait duré moins d'une minute, mais Harry savait d'avance que ce souvenir allait le hanter pour un long moment.
Merde qu'est-ce qui lui l'avait pris !
Harry, qui avait remis de la distance, s'attendait à recevoir un maléfice cuisant bien mérité de la part de Malfoy.
Rien ne vint.
« Malfoy, je suis désolé » se lança Harry « ce n'est pas ce que tu crois, je… »
« Je ne crois rien du tout, Potter. » Siffla-t-il entre ses dents « Ne refais jamais ça. »
Harry tenta de prendre son courage à deux mains et de lui expliquer son geste, mais pour une fois ce dernier lui fit défaut.
Que pouvait-il lui dire ? Qu'il avait seulement répété un geste familier, comme avec son neveu dans la même situation ?
Après tout, c'était la seule explication plausible, accompagnée du fait que l'instinct qui l'avait poussé à agir n'était pas de son ressort, mais bien dû à l'attraction Vélane qu'il exerçait sur lui.
Mais cela, il ne pouvait pas l'exprimer sans se trahir.
Avant qu'Harry ne se soit résolu à ouvrir sa bouche, la porte s'ouvrit et Drago Malfoy s'en fut sans demander son reste.
Malheureusement pour lui, le départ de Malfoy ne signifia pas la fin de sa mortification.
Harry sentait déjà dans son dos les yeux de Ron le perforer jusqu'à l'abdomen.
Il était mal barré, ce qui ne l'empêcha pas de tenter une fuite stratégique à l'annonce de sa sortie.
« Pas si vite, les tartes à la citrouille de chez Berks ne vont pas transplaner toutes seules ! Et moi j'ai mal aux jambes d'avoir couru partout ce matin. »
Harry soupira intérieurement de soulagement et s'engouffra dans cette conversation badine, prêt à parler de la pluie et du beau temps s'il le fallait.
« Pour un auror, ta résistance est bien faible ! »
« Pour un mec qui dit détester Drago Malfoy, tu es bien tactile.. » le contre-carra-t-il du tac au tac.
Le répit avait tourné court.
« Ce n'est pas ce que tu crois. »
Encore cette phrase à la con.
« Et je crois quoi ? » lui demanda Ron d'un air intéressé.
Harry serra les dents un instant, mort de honte.
« Je voulais juste dire que j'y ai été contraint. Contre ma volonté. Tu as bien vu comment Malfoy amadoue tout le monde avec ses pouvoirs de Vélane, non ? Tu me crois, non ? En plus aujourd'hui je suis fatigué, du coup, j'ai baissé ma garde et je me suis laissé avoir. »
À s'entendre, il en était à présent convaincu lui-même. Il n'y avait aucune honte à avoir, c'était seulement un moment de faiblesse…
« Attends, pour être sûr de comprendre… Son pouvoir de Vélane t'a obligé à lui faire un câlin ? C'est vachement spécifique et particulier comme pouvoir. »
« Tu veux qu'on parle de ta belle-sœur Fleur Delacour ? C'était vachement spécifique pour toi aussi, je dirai même renversant… »
« Ok, temps mort ! » Le coupa Ron « j'ai compris, j'ai compris ! À partir de maintenant, je suis prêt à croire tout ce qui sortira de ta bouche. Neville est devenu ministre de la magie ? Ok ! Malfoy est un Vélane ? Bien sûr ! Tout ce que tu veux mon pote. »
Harry leva les yeux au ciel.
Sans même voir l'expression hilare de Ron, Harry sut qu'il allait en entendre parler pendant des lustres.
A suivre...
