Je ne possède aucun des personnages des films.
2019 : Ethan cligna des yeux, haleta doucement et essaya de ne pas montrer à l'homme en face de lui qu'une légère onde de peur était en train de remonter le long de son échine. Cette fois, s'il voulait s'en sortir, il fallait qu'il trouve une idée dans la seconde...
Cette fic est parti d'un texte écrit pour un défi whump qui m'a donné envie de transformer tout ça en fic.
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
SAUVETAGE AU CAMBODGE
Chapitre 13
La pluie violente qui tombait sur le velux au-dessus de sa tête tira Ethan de son sommeil et lui fit ouvrir les yeux. Il battit des paupières plusieurs fois pour remettre ses idées en ordre et se rappela qu'il n'était plus au Cambodge, mais bien aux Etats-Unis, dans une chambre aménagée dans les combles d'une maison qui était sa bulle loin de tout ce qu'il pouvait vivre au quotidien : la maison de Luther…
D'ailleurs, à peine il tourna la tête sur la droite qu'il croisa le regard de ce dernier qui lui sourit avant de lui presser doucement la main.
- Hey salut toi ? Comment tu te sens ?
- Vivant, répondit Ethan en lui faisant un léger sourire.
- Ça, je reconnais que j'ai eu une bonne idée en embarquant ce défibrillateur… Tu nous as vraiment fais peur. J'ai tellement eu peur de ne pas pouvoir te ramener.
- Mais vous m'avez sauvé… encore une fois…
- Comme tu as pu nous sauver toi à de multiples reprises… C'est ça d'être une équipe…
Ethan sourit, mais n'eut pas le temps de répondre parce qu'un petit coup fut taper à la porte qui s'ouvrit, s'ouvrant sur Joyce qui entra en lui souriant. Ethan lui répondit lui aussi par un sourire et la femme de Luther se rapprocha du lit.
- Je suis contente de te voir éveillé, dit cette dernière avant de se pencher pour lui donner un baiser sur le front. Joyeux anniversaire !
L'étonnement sur le visage d'Ethan fit sourire les deux époux.
- Au vue du chaos qu'ont été les dernières semaines et ton séjour à l'hôpital, il est normal que tu ais fini par perdre la notion du temps, dit Luther en lui souriant, mais nous sommes bien le 18 août, alors bon anniversaire, Ethan.
- Alors merci, répondit l'agent senior en convalescence.
- Et ce n'est pas tout, ajouta Joyce en lui caressant doucement le front du bout des doigts, tu as de la visite, si tu t'en sens la force.
- Oui, souffla Ethan, déjà ému.
Joyce s'éloigna pour ouvrir la porte et laisser entrer Benji et Brandt qui portait un bouquet de fleurs. A leur vue, le sourire d'Ethan se fit plus grand et il laissa mêle échappé un léger rire. Ses amis se rapprochèrent et Brandt se tourna vers Luther.
- Je suis soufflé, maison de banlieue, clôture blanche et comblées aménagées c'est très cliché.
- C'est vrai moi aussi j'aurais imaginé plus une grotte, plaisanta Benji.
Luther secoua la tête, faussement exaspéré après ses amis et tout le monde laissa filer un rire. Puis Benji et Brandt vinrent s'asseoir de chaque côté du lit de leur ami et Brandt lui tendit son bouquet de fleurs.
- Je ne sais pas pourquoi, mais dans les films, quand une personne est en convalescence, on remplit sa chambre de bouquets de fleurs, j'espère que tu n'es pas allergique !
- Non, répondit Ethan en souriant, mais donne-le plutôt à Joyce.
- Ah oui, c'est une bonne idée, dit Brandt en le tendant à la maitresse de maison.
- Merci, j'en ferais un meilleur usage, lança cette dernière avec un clin d'œil avant de quitter la pièce, laissant les quatre agents seuls.
Depuis le rapatriement d'Ethan, ils ne s'étaient pas retrouvés tous les quatre et elle savait qu'ils avaient sans doute besoin de se parler.
- Comment tu vas ? Demanda Benji. Tu m'as vraiment fait peur, quand je me suis rendu compte que tu n'avais plus de pouls.
- Je suis vivant, Benji.
- Par miracle, le gronda un peu Brandt.
- Ça c'est vrai, dit Luther. Cela relève du miracle et ça n'aurait jamais dû arriver. Pourquoi tu es parti sans nous ? Tu sais bien qu'ensemble on est plus fort.
- Je… Vous étiez menacé… et je… je ne veux pas vous mettre en danger.
- Ethan, répondit Brandt. Nous avons tous acceptés de faire un métier où on se met en danger chaque jour, ça n'aurait pas été différent.
- Promets-nous de nous parler et de ne plus jamais partir sans nous, ajouta Benji. Nous non plus on ne veut pas te perdre.
Ethan sourit et hocha la tête.
- Promis… souffla Ethan en souriant. Nous sommes une équipe… je suis désolé.
- Ne le soit pas, dit Luther. Je sais pourquoi tu agis comme ça, mais Prague c'est loin et nous sommes là.
- Merci, répondit Ethan au moment où la porte de la chambre s'ouvrit de nouveau sur une jeune femme qui lui adressa un grand sourire.
- Joyeux anniversaire oncle Ethan, il y a quelqu'un qui voulait te souhaiter ton anniversaire !
Debbie, la fille de Luther s'écarta un peu, laissant la place à un petit garçon de 4 ans qui courut en direction d'Ethan. Luther attrapa son petit fils pour le faire monter sur le lit et le garçonnet plongea dans les bras de son parrain avec lequel il partageait sa date d'anniversaire.
- Bon anniversaire oncle Ethan
- Bon anniversaire Matthew, répondit Ethan en lui déposant un baiser sur le front.
Le petit garçon sourit et se pelotonna contre lui. Ethan le serra dans ses bras et Luther lui dit avec un sourire.
- S'il est trop envahissant, dis le moi.
- Non, ça va. Ça fait du bien d'être ici.
Luther hocha la tête et laissa le petit garçon et son parrain profiter du moment. Benji et Brandt se firent un petit signe de tête et se levèrent du lit, laissant la place à Debbie et à Joyce qui vinrent s'asseoir autour d'Ethan. Les deux amis reculèrent au fond de la pièce et sourirent devant la tendresse qui se dégageait de ce tableau de famille. Ethan aurait pu être seul, mais finalement ce métier ne lui avait pas tout pris et tant mieux, parce qu'il ne méritait pas d'être seul.
Eh voilà donc le dernier chapitre que je poste le 18 août qui est l'anniversaire d'Ethan Hunt !
