Je ne possède aucun des personnages du film

Alors que le shérif est mort et que la nouvelle vie de Robin semble lentement se mettre en place, une visite risque de remettre en question tout ce qu'il est en train de construire.

Ce texte a été écrit dans le cadre de l'Event "Faites un voeu" du groupe Papotage, Ecriture, Lecture et Bonne Humeur pour Daisy !

Voeu 1) Robin des Bois : Prince des voleurs. Robin et Will sont ma fratrie préférée depuis des années. J'aimerais beaucoup lire une histoire où le passé difficile et/ou douloureux de l'un réémerge et vient se mêler à la vie qu'il a réussi à créer après les événements du film. Que ça amène quelques problèmes dans leur relation, du moment que ça se termine bien.

Alors voilà le début d'une nouvelle fic ! (oui je sais que tu préfères les fifics aux OS pour avoir encore plus de feels)

Bon j'ai affreusement de retard sur cette fific mais à l'occasion de l'anniversaire de Christian Slater voilà un autre chapitre ! Et promis la suite sera plus rapide !

En espérant que cela te plaise !

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


UNE MENACE REVENUE DU PASSE

Chapitre 1

Le premier réflexe de Robin avait été de sauter à la gorge de ce type pour le frapper et le mettre hors de sa maison, mais c'était bien plus compliqué que ça… Il ne pouvait pas agir de la sorte parce que cela pourrait avoir des conséquences dramatiques même pour Will. Alors, il se maitrisa et laissa son regard passer de l'un à l'autre des hommes qui lui faisaient face.

- Ah oui ? Vraiment ?

- Oui ce Will Scarlett est un fieffé gredin. Un sale voleur qui a fui dans la forêt de Sherwood pour échapper aux hommes de mon cousin.

- Lord Hammer si j'ai bien compris ? Demanda Robin.

- Parfaitement ! S'exclama Carrow. Je suis étonné que vous ne le connaissiez pas.

- Vous l'ignorez sans doute, mais j'ai passé de longues années en Terre Sainte, je n'ai pas le loisir de connaître ses armes, pour ma part, ma femme est la cousine du Roi Richard.

Il vit le marchand être un peu décontenancé de se trouver non pas devant le chef d'une bande de voleur, mais devant le cousin par alliance du Roi en personne.

- Eh bien son fief se trouve au sud, non loin de Londres.

Robin hocha la tête, mais ne se fit pas plus accueillant.

- Et donc, vous êtes venu d'aussi loin pour un préjudice de 200 livres ?

- Tout à fait et je ne doute pas qu'un homme de votre trempe, un homme qui a combattu l'injustice comme vous l'avez fait serra de mon côté et me livrera ce voleur. Mon cousin vous promet que son procès sera juste.

- Votre cousin ?

- Bien sûr, le procès aura lieu sur ses terres !

- Mais le vol a eu lieu sur les miennes, c'est à moi de juger votre préjudice.

- Ce le serait si cet homme n'était pas l'un de vos joyeux compagnons, mon cousin sera impartial.

- Il est votre cousin, il ne pourra pas l'être.

Carrow sembla s'empourprer un peu, mais Robin ne céderait pas.

- Mon cousin est un grand du royaume, vous le déjugez !

- Je viens d'en remettre toute une poignée à la justice de notre roi après un odieux complot contre se personne, je sais donc mieux que quiconque qu'on ne peut pas se fier à tous les nobles de ce royaume !

- Ce n'est pas le cas de mon cousin ! Je vous l'assure !

- De toute manière là n'est pas la question, rien ne m'oblige à vous livrer votre prétendu voleur.

- Monsieur ! C'est la Justice !

Robin fronça les sourcils et tourna la tête en direction d'Azeem.

- Demande à Marianne de sortir 200 livres de nos coffres pour rembourses cet homme s'il te plaît.

Le maure hocha la tête et sortit de la pièce sous le regard courroucé de Carrow qui se retourna vers Robin.

- Vous croyez que le fait que votre serviteur sorte 200 livres de votre coffre soit suffisant.

- Azeem n'est en rien mon serviteur, il est mon ami.

- Un infidèle ?

- Ça c'est vous qui lui donnait ce nom. Pour moi c'est un ami et un compagnon de combat. Nous nous sommes sauvés la vie mutuellement et il m'a aidé à sauver le trône de notre roi alors n'en rajoutez pas.

Carrow ne rajouta rien et se tut.

OoooO

Pendant ce temps, à grande enjambée, Azeem gagna les appartements de son ami. Il tapa à la porte et entra en entendant la voix de Marianne l'autoriser à entrer. Quand il le fit, la jeune femme comprit qu'il se passait quelque chose et elle frémit.

- Est-ce qu'il se passe quelque chose ?

- C'est le moins qu'on puisse dire. Un homme détestable est venu pour emmener Will.

- L'emmener ? Demanda la jeune femme en comprenant parfaitement que la situation était tendue.

- Il lui reproche de l'avoir volé et compte l'emmener sur les terres de son cousin pour le juger.

- Son cousin ?

- Lord Hammer.

A ce nom, Marianne ne put réprimer un frisson.

- Hammer ? Hammer est un sadique. Il s'est marié trois fois et ces trois épouses ont connues des morts tragiques. Il y a des rumeurs qui courent à son sujet de maltraitance sur ses gens. On ne peut pas laisser cet homme emmener Will, s'il considère qu'il l'a volé, il va lui faire subir des choses atroces.

- C'est pour ça que Robin m'a demandé de venir chercher 200 livres pour réparer le préjudice causé à son cousin.

Marianne hocha la tête et se dirigea vers la salle où ils avaient entreposés l'or prit au shérif pour faire les comptes et le redistribuer aux gens qui en avaient besoin. Elle ouvrit un coffre et rempli une bourse avec les 200 livres qu'elle remit à Azeem. Ce dernier s'éclipsa rapidement pour rejoindre Robin et Carrow.

OoooO

En entrant dans la salle, Azeem comprit que la situation était encore tendue entre les deux hommes. Avec un hochement de tête, il tendit la bourse à Robin qui la remit au marchand.

- Voilà vos 200 livres, maintenant je vous exhorte à sortir de chez moi et à ne plus y revenir.

- Rembourser mon préjudice ne puni pas le voleur.

- Mais vous êtes remboursé, c'est bien le principal.

- De votre point de vue, mais maintenant tous les criminels savent où venir se cacher pour échapper à la Justice ! S'exclama Carrow avant de faire un hochement de tête en direction des gardes qui l'accompagnaient pour leur signifier qu'il était temps de partir.

Ils le firent et Robin attendit qu'ils soient assez loin pour se tourner vers Azeem.

- Suis-les de loin et dis-moi s'ils sont vraiment partis. Je n'ai pas confiance en lui.

- Je partage ton avis. Demande à ton frère de ne pas sortir du château le temps que je m'assure qu'il s'éloigne.

Robin hocha la tête. Oui, ça c'était la moindre des précautions. Il y avait vraiment quelque chose dans l'attitude de Carrow qui le dérangeait.

OoooO

Will dormait toujours, enterré sous sa pile de couvertures lorsque Robin entra dans la pièce. Il sourit et découvrant qu'il ne s'état pas réveillé et se rapprocha de son cadet. Robin aimait le voir aussi paisible, mais les deux frères avaient besoin d'avoir une discussion. Alors, il se pencha sur lui, glissa la main dans ses cheveux et déposa un baiser sur la tempe de son cadet.

- Will, réveille-toi petit frère. Will ?

Ce dernier grogna et se retourna de l'autre côté tout en marmonnant des mots que son aîné ne comprit pas, mais qui l'amusèrent. Robin secoua la tête et souffla derrière son oreille pour tenter une seconde fois de le réveiller.

- Allez Will, debout !

Robin eut juste le temps de se redresser pour éviter une gifle, son frère pensant visiblement qu'il était une mouche, ce qui le fit rire. Un rire qui dut enfin arriver à l'esprit de son frère qui s'agita et se tourna en direction de ce dernier.

- Robin, mais qu'est-ce qui se passe ? Demanda son frère en se redressant maladroitement.

- Rien, j'avais juste besoin de te parler, répondit Robin en se laissant tomber assis à coté de lui.

- Tu as l'air bien sérieux.

- Parce que c'est sérieux.

- Tu commences à me faire peur, qu'est-ce qui se passe ?

- Tu connais un marchand assez odieux du nom de Carrow.

Will fronça les sourcils, semblant chercher dans sa mémoire avant de secouer négativement la tête.

- Non, ça devrait ?

- Tu lui aurais volé 200 livres il y a trois ans avant de t'enfuir dans la forêt de Sherwood.

En le voyant faire la grimace, Robin comprit que si le nom ne lui disait rien, le vol, lui, était bien présent dans son esprit.

- Ça te revient ?

- Et comment ! Il m'a traqué pendant trois jours dans la forêt et j'ai bien failli me faire tuer. Je m'en suis sorti en abandonnant la bourse avant de sauter du haut d'une falaise. Ce type, quel que soit son nom est totalement dégénéré.

- Attends, tu as abandonné la bourse derrière toi ?

- Oui, sinon, il m'aurait chassé à mort. Pourquoi tu me parles de lui ?

- Parce qu'il est venu avec deux hommes en armes pour réclamer ta tête.

Will grimaça.

- Il a dû entendre que j'étais l'un de tes compagnons.

- Oui, et il m'a demandé les 200 livres que tu lui aurais volé.

Cette fois, Will prit un air choqué.

- Mais il l'a déjà récupéré son argent !

- Tu es bien sûr que ça ?

- Aussi sûr que ses flèches ont volé un peu trop prêt de ma tête. Ne me dis pas que tu l'as remboursé.

- Si, pour m'en débarrasser parce qu'il voulait vraiment t'emmener avec lui pour lancer un procès sur les terres de son cousin.

- M'emmener ? Mais pourquoi ?

- Ça je ne sais pas, mais je vais le découvrir. Toi, en attendant, ne sors pas du château avant que je sache vraiment quelles sont ses véritables intentions.