Bonne lectuuuure :)
Chapitre 4
Je me penche au-dessus d'un plateau d'argent, dont tous les petits fours à la citrouille ont été dévorés, et profite de l'effet miroir pour replacer ma barette rouge sang correctement sur le côté droit de ma tête. Elle n'arrête pas de partir, c'est irritant ! J'aurais dû lui lancer un sort avant de quitter mon dortoir ! Non parce que, en principe, nous n'avons pas le droit d'user de la magie en dehors des cours… bien entendu, personne ne le fait parce que, eh oh ! on est des ados et des sorciers ! On ne va quand même pas faire comme si on était moldus ! Non pas que j'ai quelque chose contre les moldus, dans le style du Seigneur des Ténèbres –même si je suis une méga fan, ce type avait de la classe ! Il avait des narines mais pas de nez, c'est quand même formidable !- mais bon, être sorcier, ça nous place tout de même bien au-dessus d'eux… c'est un fait, voilà.
« Tu sais qu'il y a un miroir, de l'autre côté de la pièce ?
-Ah bon ? vraiment ? m'enquis-je en me redressant pour regarder Chris. Mais c'est fantastique ! Je n'ai qu'à attirer Mr Caravelo devant ! Comme ça, on verra bien si on y voit son reflet ! Il pourra plus me mentir ! Parce que ok, c'est peut-être pas un loup-garou ! Mais alors, c'est un vampire, c'est sûr !
-Cath… Je pense pas qu'il mentait, je pense pas qu'il soit ni un loup-garou, ni un vampire… Et puis, les vampires, ce n'est pas comme les lycanthropes. Ils sont très bien acceptés par la société, ils ne se cachent pas ! C'est comme les vélanes !
-J'aime pas trop les vélanes…
-Je sais, pas assez monstrueux…
-Je préfère les sirènes ! poursuivé-je avec entrain. Ou les ogresses ! Mais Caravelo, c'est sûr et certain qu'il soit un vampire ! Il a tous les attributs ! Grand, la peau super blanche et une tête de Dracula…
-Cath ! Fred est toujours pas revenue ? »
Je souris à Marianne qui vient d'arriver devant nous, dans sa robe dorée qui réfléchit la lumière des chandeliers avec beaucoup de beauté. On dirait vraiment une sirène. Il faudrait que je lui fasse passer des tests, un jour ! Il parait que si on leur renverse de l'eau, elles reprennent automatiquement leur forme d'origine et que leurs jambes se changent en une longue queue de poisson. Mais bon, il y a des tas d'espèces de sirènes ! Les sirènes de notre Lac Noire sont aux antipodes de Marianne !
« Oh non, elle est encore à la fenêtre… elle préfère prendre l'air, tout ça, lui expliqué-je. Et Slug la colle comme un furoncle !
-C'est l'une de ses chouchoutes ! rit Marianne.
-Il t'adore, toi aussi ! C'est moi qu'il ne peut pas piffrer !
-On se demande toujours pourquoi…, » ironise Chris d'une voix qui ne lui est pas très naturelle.
Mais Marianne a toujours eu des effets étranges sur Chris et il vaut mieux ne pas lui faire la remarque parce qu'il le prend très mal ! Croyez-moi d'expérience !
« Ahah, oui ! fait Marianne. Bon, je retourne voir George avant que je ne lui manque de trop !
-D'acc ! »
Et elle virevolte avant de se diriger vers son petit ami à l'autre bout de la salle à qui, toute inexpérimentée que je suis en relation amoureuse, ne me donne pas l'air d'être très triste sans elle. Il parle avec plusieurs filles de Serpentard sans même se retourner vers elle quand elle le rejoint et pose l'une de ses mains sur son bras.
« Quel goujat, gronde Chris à côté de moi. A draguer d'autres filles devant elle.
-J'étais pas sûre mais oui, hein, on dirait bien qu'il les draguait ! appuyé-je avec une moue déçue. Les gens ne sont plus très fidèles de nos jours, c'est triste…
-Ouais, ou trop aveugles. »
Je le regarde boire de son vin des elfes avant de m'imaginer aveugle. Ce doit être étrange de ne rien voir… on doit tout entendre et tout sentir, être constamment sur le qui-vive ! Toute une vie dans le noir ! Sans ne pouvoir jamais être sûre de ce qui se trouve autour de nous !
« J'aimerais bien être aveugle, un jour !
-T'inquiète pas pour ça, tu l'es déjà, me dit-il avec humeur.
-Quoi ? fais-je avant de le regarder avec condescendance, Chris, tu dis n'importe quoi, des fois… »
Je ne veux pas être méchante mais ça lui arrive d'être aussi andouille que John…
xOxOxO
« Mr Caravelo ! »
Je bondis à ses côtés avec mon sourire le plus adorable et innocent dont je suis capable, les mains liées derrière mon dos. Il tourne sa tête en forme de courgette et pointe son long nez sur moi. Oh et ses petits yeux noirs enfoncés dans ses orbites ! Ah non, il n'y a pas de doute ! Je ne sais pas comment j'ai fait pour le prendre pour un loup-garou, c'est Dracula tout craché ! Sa mine se renfrogne si tôt qu'il me reconnait. J'intensifie mon sourire ! Qu'il me dise que c'est un vampire, je n'ai rien contre ! Bien au contraire ! J'ai tellement lu sur le sujet, si ça se trouve je pourrais lui raconter deux-trois anecdotes poilantes sur ses congénères qu'il ne connaît pas encore et même lui refiler des tuyaux pour rendre son cercueil plus confortable ! Ou pour garder ses victimes en vie plus longtemps ! Ca éviterait de les garder dans un congélateur ou de partir à la chasse tous les soirs ! Il pourrait faire un élevage s'il m'écoutait ! Il faut juste qu'il me le dise !
« C'est encore moi ! Il faut vraiment que je vous parle, c'est important !
-Ecoutez, ma petite demoiselle, vous êtes surement charmante mais je ne suis pas un loup-garou ! Encore moins un vampire ! Je suis juste italien !
-J'adoooore les italiens ! Et j'adore Dracula ! D'ailleurs ! Saviez-vous que lui aussi était italien ? Simple coïncidence ? Hum, je ne pense pas… »
Je lui lance un petit clin d'œil pour insister et le mettre en confiance car il peut me faire confiance, je n'irai rien dire à personne.
« OH mais c'est pas vrai ?! Puisque je vous le dis, que je ne suis pas un loup-garou ! C'est un monde quand même !
-Mon ami, mon ami, mon ami ! s'écrie Slughorn en accourant. Allons, que se passe-t-il donc ? »
Rho, non. Il fallait qu'il vienne. Je fais la moue. Il va encore entraîner Mr Caravelo ailleurs ! Après toutes les années que j'attends ce moment, il gâche tout !
« Ah, Miss Morland ! fait-il avec un rire bien trop aigu pour être naturel. Vous encore ! Il va falloir laisser Mr Caravelo tranquille, Miss ! J'ai bien conscience que c'est une personne tout à fait fascinante, oh oui, tout à fait, oui, oui, oui ». Petit sourire lèche-botte pour Mr Caravelo. « Mais allez donc plutôt… tiens, suivez-moi !
-Professeur ! » protesté-je.
Mais il m'attrappe par le coude, tout en posant une main dans mon dos et me pousse en direction d'une petite femme obèse qui raconte des tas de trucs à deux petits gamins, la bouche pleine, leur postillonnant à la figure. Je grimace et essaye de freiner notre approche.
« Professeur ! C'est à Mr Caravelo que je veux parler !
-Allons, allons, Miss ! Ne soyez pas si sélective ! Mrs Carlson est une journaliste absolument remarquable ! Elle est à toutes les mondanités, amie avec le Ministre lui-même ! Ah mais remarquable, tout à fait remarquable !
-Horace ! » l'accueille la femme. Je suis des yeux un bout de cake qui fait tout le trajet de sa bouche pulpeuse, badigeonnée de rouge-à-lèvre carmin, au gilet kaki de Slughorn en un temps record. « Qu'est-ce que tu me ramènes, là ? Un énième fan ?!
-Je lui contais même tes talents d'écrivaine !
-Ah ouais, parce que je sors un livre le mois prochain, tu sais, ma p'tite ? Sur l'enfance de Severus Rogue ! Futur best-seller ! Attendu même aux States ! Un phénomène, ce livre, vous allez voir ! »
Elle s'enfonce la fin d'une part de tarte d'un coup et j'en reste estomaquée. On dirait un mammouth ! Je n'attends pas d'en voir plus et aperçois à quelques mètres, Fred qui a quitté son rebord de fenêtre et regarde sa montre, près du buffet. Je m'excuse rapidement, esquive Slughorn qui essayait de me ramener par le bras et me rue sur elle. Elle m'observe avec étonnement avant de rire.
« J'allais te demander si t'avais vu un fantôme mais sachant que tu lui aurais surement proposé une tasse de thé…
-Slug arrête pas de m'empêcher de parler à Mr Caravelo ! me plaignis-je. Je n'arriverai à rien, si ça continue comme ça !
-On te trouvera un autre vampire, ou un autre loup-garou, ne t'inquiète pas, va, me sourit-elle.
-Y'en a forcément trois à Poudlard.
-Forcément, rit-elle.
-Oui, enfin, personnellement, je pencherai pour quatre… et Slug en fait surement partie, dis-je en le voyant se diriger vers nous à nouveau, c'est une vraie sang-su !
-Fuyons ! décide-t-elle en m'attrapant par le bras. Avant qu'il nous morde ! »
Ah bah non ! s'il mord, on reste !
xOxOxO
« Tu cherches encore un bouquin deg et limite porno, Cathie ? J'peux t'aider à chercher si tu veux ! »
Je me stoppe dans ma lecture du résumé du livre à suspense que j'avais déniché et roule des yeux. Henry, bien sûr ! C'est le roi des enquiquineurs ! Je pense honnêtement qu'il consacre sa vie à emmerder le monde… surtout les filles. Et elles l'adorent toutes. Même Freddy, elle l'aime beaucoup. Enfin, de toute façon, tout Poudlard l'adore, il compte parmi les garçons les plus populaires de l'école. Ce qui ne l'empêche pas d'être un chieur ! Et il n'arrête pas de se moquer de moi ! Mais, à mon avis, mon frère –qui est son meilleur ami- n'est pas étranger à la chose. Le connaissant, il ne doit pas arrêter de lui raconter des histoires saugrenues à mon sujet et l'inciter à venir fouiner dans mes affaires.
Je me tourne vers lui qui a l'épaule contre les étagères, les mains dans les poches dans son pantalon d'uniforme, à l'autre bout du rayon. Je m'attarde sur sa coupe de cheveux, comme toujours, qu'il doit passer un temps fou chaque matin à réaliser. Avec du gel, j'imagine, il arrive à faire tenir ses cheveux bruns en l'air, comme si la première chose qu'il avait faite en se levant, c'est passer la tête par la fenêtre et se prendre une bourrasque en pleine face. Mais bon, c'est un peu la mode à Poudlard ! Il me rappelle James, à s'occuper autant de ses cheveux comme ça, sauf que lui, ce n'est pas pour cacher ses oreilles puisqu'elles sont petites et pas du tout décollées.
« Laisse-moi tranquille, Henry ! m'énervé-je. Et c'est pas du porno ! Ni deg !
-Eh, je te propose mon aide !
-Oui et j'en ai pas besoin, répliqué-je en brandissant mon livre. Je l'ai déjà trouvé ! Et, même si ça te regarde PAS, je tiens à te dire, Henry Tilney, que c'est rien qu'un policier !
-Ah oui ? fait-il en quittant sa position contre les étagères. Fais voir !
-Non, touche p-Henry ! »
Mais avec une vitesse et une aisance inouïes, il m'a déjà piqué mon livre. Je lâche une exclamation indignée qu'il ne prend pas en compte et retourne le livre pour lire le résumé. Fichu poursuiveur ! Ces gens-là sont trop rapides et égocentriques ! Marianne est aussi poursuiveuse pour l'équipe de Gryffondor, et c'est une rapide ! Et une sacrée égocentrique.
Je croise les bras, énervée, en me retournant en faisant mine de chercher un nouveau livre des yeux mais je fulmine bien trop pour ne serait-ce que lire les titres sur le dos des bouquins, devant moi. En plus, je sais d'expérience que ça ne sert à rien de me battre contre lui. Il n'aura qu'à lever le bras pour que, même en sautant ou en lui grimpant sur le dos, je ne puisse même pas frôler ce bon dieu de livre. Il est encore plus grand que Jamie ! Et encore plus costaud, en plus. Heureusement, il est moins violent. Mais plus fourbe !
« Ca parle de déchiquetage à la pelle, ton truc ! C'est bon, pas la peine de le lire, j'te le dis, moi, ton meurtrier, c'est un bulldozer !
-Et si ça se trouve c'est le cas et tu viens de me spoiler ! éclaté-je en lui attrapant le bras pour qu'il me rende mon livre. C'est peut-être un bulldozer possédé par un fou !
-D'accord, rit-il. Désolé, Cath, j'voulais pas gâcher ta lecture ! Tiens, je te le rends… »
Je lui arrache le livre des mains en le fusillant du regard, et le dépasse avec colère. Quel crétin ! Je quitte les rayons en me retournant une dernière fois pour lui lancer un regard noir qui le fait rire. Crétin, crétin, crétin !
Je vais m'asseoir à une table près des fenêtres qui donnent sur le soleil qui est en train de se coucher sur la Forêt Interdite, baignant le ciel nuageux d'un bel orange. Je pose mon livre sur la table et me mets à lire. Je lève juste les yeux quand je reconnais les pas de la démarche de Henry pour lui jeter encore un autre regard rancunier –parce que, vraiment, si c'est un bulldozer, c'est lui que je déchiquète !- et il rit encore. Puis, il va rejoindre ses copains et j'allais rabaisser mes yeux sur mes pages lorsque c'est Fred que je vois passer les portes de la bibliothèque. Je lui fais un coucou de la main en souriant et, de la façon dont son visage s'éclaira, je devine que c'était moi qu'elle cherchait.
Elle s'assoit en face de moi et me demande ce que je lis.
« Juste un policier ! répondis-je. Tu me cherchais, Freddy ?
-Oui… euh…, dit-elle en sortant un parchemin. Réginald m'a répondue.
-OH ! Je le savais ! m'exclamé-je. Bon, il a pris longtemps mais…
-Tu veux la lire ?
-Oh oui ! »
Elle me sourit doucement et ça me rassure sur le fait qu'au moins, Régi n'ait pas été méchant. Bien que Régi est un gentil garçon et un ami de mon frère, donc ça m'aurait étonné de lui. Je m'empare de la lettre qu'elle me tend et la déplie pour entamer la lecture :
Chère … (Cher ?)
Je suppose que tu es une fille… du moins je l'espère ! ça serait carrément étrange…
Ta lettre était touchante et je suis vraiment désolé de te dire que je suis en couple et heureux avec Susan. Je suis sûr que tu es quelqu'un de formidable, bourrée de qualités et vraiment super mignonne alors ne perds pas espoir, tu vas trouver la bonne personne c'est certain !
En attendant j'espère qu'on peut être ami, même si probablement que tu n'as pas vraiment envie de me voir tout de suite…
Réginald
Je suis bien sûr un peu déçue de lire qu'il est si heureux avec Susan parce que j'aurais préféré qu'il la quitte pour ma meilleure amie… ou qu'il lui confie des secrets croustillants. Comme, je ne sais pas… qu'il est l'un des trois –quatre ? S'il-te-plait, Merlin, quatre !- lycanthropes qui se cachent à Poudlard ! Ce serait follement excitant !
« Il a été gentil ! noté-je.
-Oui, très gentil…
-Oui, je suis moi aussi un peu triste…, avoué-je.
-Je sais pas trop ce qu'on attendait ! plaisante-t-elle avec une légère amertume. Qu'il quitte Susan pour moi ? Je ne lui ai même pas dit qui j'étais !
-Il pense que tu es un garçon, en plus.
-Euh… non, je pense qu'il a compris que j'étais une fille…
-Ah non, il l'a dit, il hésite, lui rappelé-je. Mais tu pourrais aussi être hermaphrodite ! Comme les escargots.
-C'est vrai, rit-elle en secouant la tête. Il ne pose pas les bonnes questions ! »
Je ris aussi en opinant du menton. Et je réfléchis à la situation avant de lui trouver un très bon côté pour Fred. Je m'accoude à la table et la regarde en souriant pour lui expliquer :
« Tu sais, dans les films que je regarde avec ma sœur Cindy à la maison, y'a souvent une histoire de relation épistolaire ou virtuelle entre le garçon et la fille, et ils deviennent amis, puis ils tombent amoureux ! Donc, ça va surement se passer aussi comme ça pour toi et Régi !
-Oui, dit-elle. Peut-être…
-Maintenant, faut lui répondre ! »
xOxOxO
« On pourra aller à la cabane hurlante ?
-Tu veux y'aller à chaque fois, Cath, c'est qu'une vieille baraque défoncée, tu veux y voir quoi ? Ça ne sert à rien ! »
Déçue, je fais la moue en laissant John m'entrainer dans le couloir à droite. Qu'est-ce qu'on va aller faire à Pré-au-Lard si on va pas faire un tour à la cabane hurlante ? Il n'y a que des bars où on ne connaît personne et des magasins que je connais déjà par cœur. En plus, les boutiques de vêtements ne valent pas ceux du Chemin de Traverse ou des centres commerciaux moldus !
« On ira à la Tête de Sanglier, alors ? Une fois, j'ai rencontré un chasseur de trolls ! Et même des pirates ! Y'a que des gens supers, là-bas !
-Ca va pas ! fait-il. C'est bourré de clochards ! Ils vont tous te draguer !
-N'importe quoi ! Ils savent bien que j'suis même pas majeure !
-Ah, poupée, tu connais pas les gars…
-Bah déjà, je te connais toi ! Et Chris ! Et j'ai trois frères, et un père ! Et un grand-père, et quatre oncles, et pleins de…
-C'est pas ce que j'voulais dire ! Tu connais pas les mecs, c'est tout ! Tu dois pas parler à un type que tu connais pas, pigé ? »
Je hausse les épaules avec indifférence, juste pour le faire taire. John a dû avoir pleins de problèmes quand il était jeune parce qu'il se méfie vraiment de tout ! Aucun sens de l'aventure !
On croise alors Isabelle avec l'une de ses amies. Elle cesse de parler pour me saluer et me lancer un sourire rayonnant. Je me souviens de l'autre jour quand elle a pleuré dans mes bras et je me sens coupable de ne pas être venue la voir depuis. Je me fais alors la promesse en lui faisant un signe amical de la main d'y remédier dès demain.
On les dépasse et je les regarde disparaître à l'angle du couloir avant de me retourner vers John qui a passé son bras autour de mes épaules.
« On ira où, alors ? m'intéressé-je.
-Des endroits cool, t'inquiète ! me fait-il avec un grand sourire.
-D'acc ! »
