Je me possède aucun des personnages de la série TV.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série L'Agence tous Risques (The A-Team). Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte.

Les mots de cette liste sont issues des soirées drabbles du groupe Papotage, Ecriture, Lecture et Bonne Humeur

Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.

N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS DE L'A-TEAM

Arme (215 mots)

Voilà, ça devait arriver, à force de lui dire de prendre en filature des types au débouté sans le laisser se préparer, Templeton avait fini par se faire coincer et pas par n'importe qui en plus ! Tony Tillis était un dingue de la pire espèce et son bras droit commençait à lui faire mal aux côtés avec cette manie de presser de plus en plus fort le canon de son arme contre son torse. Il avait parfaitement comprit qu'il avait une folle envie de le descendre, inutile d'en rajouter ! Ce n'était pas une situation enviable, son esprit travaillait vite. Il devait trouver une solution pour se sortir de là, mais ce n'était pas gagné. Quand Tillis lui demanda les clés de sa corvette, Templeton commença à se dire que ça sentait vraiment le roussi, mais il en fallait plus que ça pour lui faire perdre son sourire narquois et son sens de la répartie. Il lui tendit donc les clés de sa voiture en lui faisant son plus joli sourire.

- Vous voulez faire un tour ?

En face de lui, le mafieux le dévisagea d'un regard noir.

- Le seul qui risque de faire un tout c'est toi et quelque chose me dit que tu ne vas pas aimer la destination !

...

Tendresse (297 mots)

D'accord, il aimait le luxe, les belles choses et l'argent, il ne pouvait pas le nier, lui qui en avait tant été rêvé quand il était enfant, il avait l'impression que toutes ces choses rendraient sa vie plus belle. Cependant, pour le moment, ce qu'il voulait c'était trouver un contrat qui rapporterait un peu parce qu'il n'avait quasiment plus rien à part les 100 dollars au fond de son portefeuille. Alors l'idée de venir en aide à un fermier au fond de sa cambrousse, ne l'enchantait guère, ces gens là n'étaient pas riches. Ils allaient encore se mettre en danger pour n'obtenir rien en retour, et il l'avait bien fait comprendre au colonel.

Toutefois, il ne s'était pas attendu à la gentillesse de cette vieille dame, inquiète pour son fils. Sa douceur, sa tendresse sincère envers lui, sa peine de le savoir orphelin et d'avoir dû traverser ces années de guerre sans maman pour lui envoyer des colis. Elle était fragile, fatiguée, inquiète, mais sensible à ses mots. La soupe offerte avec générosité, sa main qui lui effleure la joue. Templeton frémit. Oui, cette femme et son époux n'avaient sans doute pas beaucoup d'argent, mais ils ne méritaient pas de perdre leur fils…

- Vous savez, cette opération risque de coûter de l'argent, expliquait le colonel au père de famille.

- Mais on a déjà monté des opérations pour rien quand la cause est importante, répliqua le lieutenant en sortant de la cuisine tout en tenant le bras de la vielle dame.

Le regard intrigué que lui adressa Hannibal fut désarmé par le sourire charmeur, narquois et malicieux de son lieutenant.

- C'est vrai, admit le colonel. Nous allons vous aider.

Si Futé avait changé d'opinion aussi vite, c'était que ces gens avaient vraiment besoin de leur service.

...

Vitré (213 mots)

A quelque part ce n'était pas une mauvaise idée ces vacances au bord du lac, c'était tranquille, loin de tout, les Parc Rangers ne savaient pas qui ils étaient et en plus, Templeton avait réussi à pêcher deux énormes truites… Bon d'accord, c'était la ligne du mannequin qui avait mordu, mais il n'allait pas se plaindre qu'il s'attribue ses prises. Du bruit dans l'entrée, lui fit lever la tête. Jenny, la jeune et jolie Parc Ranger venait de rentrer dans la maison avec l'un de ses collègues. Il lui fit un grand sourire et leva sa prise.

- Oh ! Entrez ! Regardez j'ai le repas de ce soir et…

Mais le type n'était pas un vrai Parc Ranger et il braqua une arme sur son ventre en lui demandant les clés de la camionnette. Templeton fronça les sourcils.

- Ah ! J'aurais dû dire « Sortez » !

Le type n'apprécia pas sa blague et lui hurla qu'il voulait les clés, alors, sans se départir de son sourire, il lui lança en l'air pour le distraire et lui asséna in coup de truites au visage. En réflexe, l'homme ouvrit le feu. La balle le toucha au torse et Templeton bascula à l'arrière explosant la baie vitrée et s'effondrant lourdement sur le sol.

...

Battu (258 mots)

C'était assez étrange cette impression d'avoir dû se battre d'aussi loin qu'il pouvait se rappeler. Déjà il s'était battu pour avoir l'impression d'être quelqu'un et que sa vie avait un sens, lui qu'on avait abandonné à l'âge de 5 ans devant un orphelinat, si traumatisé qu'il ne se rappelait de rien. Il n'avait ni nom, ni parent, ni date de naissance… Il n'était plus rien, pour personne. Il pouvait disparaître sans qu'on ait conscience qu'il ait existé… C'était déjà un combat un soit. Un combat qui l'avait fait passer par cinq noms qu'il s'était inventé avant de choisir celui sous lequel on le connaissait maintenant…

A dix huit ans, il avait dû se battre différemment et réellement… 19 ans en 1966, mauvaise idée… il avait gagné un billet aller pour le Vietnam sans qu'on lui garantisse le retour… Cette guerre là était bien différente, mais il s'était battu, comme on l'avait toujours fait… et on l'avait décoré pour ça Bronze Star, Médaille de la Défense Nationale, Médaille du mérite en service, Purple Heart… Un lieutenant décoré avec les honneurs mais qu'on avait désavoué pour un crime qu'il n'avait pas commis… ou plutôt si, mais cette banque ils l'avaient braqué pour le compte de l'armée et sur ordre d'un général… Il était innocent comme tout le reste de son équipe…

Alors maintenant, il fallait continuer à se battre, se battre pour prouver qu'il était innocent, pour être laver de tous soupçons définitivement et être réhabilité … à croire que chaque combat laissait place à un autre… drôle de vie…

...

Fils (347 mots)

A force de vouloir être connu, reconnu, de vouloir se faire un nom, que les gens le remarque et lui parle, Futé avait tendance à monter des « coups d'éclats » de plus en plus voyants. D'ailleurs, il était en plein dedans en ce moment, jouant au producteur de cinéma pour trouver de l'argent chez des donateurs et monter un grand projet. Sauf qu'il avait monté ça si bien et qu'il était si doué que sa tête avait fini en première page… et Lynch lisait la presse. Hannibal s'était donc mis en tête de le récupérer rapidement avant qu'il ne termine en taule pour de bon.

Sauf que ce dernier, bien trop fier de son coup ne voyait ni le danger, ni les problèmes que cela risquait de lui entraîner. Il planait sur son propre nuage, prit à son propre jeu, arguant que ces gens étaient ses « amis » et qu'il monterait son projet grâce à eux. Hannibal soupira et l'attrapa par les épaules.

- Je t'en prie, redescend un peu Futé !

- Mais non, ne t'en fais pas. Ton inquiétude me touche, mais j'ai tout sous contrôle.

- Tu en es sûr lieutenant ? Il y a ta tête dans les journaux et un faux nom ne masque pas ton visage.

- Mais ne t'en fais pas, c'est la presse locale et…

Hannibal soupira et l'agrippa fermement à deux mains le secouant un peu.

- Hey fils, redescend, tu m'entends… Arrête. Tout ce qui va se passer c'est que tu vas finir en prison et je refuse que ça t'arrive. Regarde ces gens et regarde-moi. Redis-moi qu'ils sont tes amis ? Allez fils… Tu es en danger, faut qu'on sorte de là.

Futé fixa Hannibal et baissa la tête. Il avait raison… Tout ça ce n'était qu'une illusion de toute façon et Hannibal était venu le chercher malgré le danger.

- D'accord, sortons par derrière.

Hannibal hocha la tête et fila à sa suite juste au moment où des sirènes se faisaient entendre à l'extérieur. Les militaires… Il ne fallait pas trainer ici !