Bonjour à tous et à toutes. Cela fait bien longtemps que je n'avais pas publiée quelque chose. Je n'ai pas abandonnée, ni oubliée. J'ai juste pas eu le temps de faire quoi que ce soit sur mes histoires en cours. Pour me faire pardonner de mon énorme retard, je vais publier cette One-Shot. Bon, je vous laisse.

BONNE LECTURE !


Couple = Luffy x Ace

Titre = RETROGRADE


Aujourd'hui, je me lève, comme à chaque fois depuis X années. Mais, aujourd'hui, n'est pas un jour ordinaire. Ça fait maintenant six mois que tu n'es plus avec moi…

Normalement, nous devions souffler nos dix ans de mariage…

Mon dieu !

Si je pouvais revenir en arrière et m'excuser de n'être qu'un idiot sans cervelle, je l'aurais fait ! Mais malheureusement, pour moi, on ne peut pas.

Je soupire à cette vérité.

Fermant en même temps les yeux pour ne pas laisser monter mes larmes. Mon cœur se serre de douleur. Et la plaie qui y est encré, se remit à saigner de plus bel et j'ai très mal. Très mal ! J'attends un peu puis me dirige vers la douche d'un pas lent.

Quand je faisais ça, ça t'énervait. Et tu venais me chercher, voire me pousser littéralement.

A ce souvenir, un micro sourire renaît sur mon visage. Je m'arrête devant une photo, ou nous sommes tous les deux, et murmure un petit bonjour Luffy.

Tu me manques !

Tu me manques extrêmement !

Putain de maladie incurable qui te détruisait de l'intérieur.

Si j'avais su plus tôt que tu allais me quitter si précipitamment, je n'aurai pas crié autant ce jour fatidique. Nous, nous étions disputés sur quoi déjà ?!

Ah oui !

Parce que je n'avais pas pu te trouver un remède contre cette enfoirée de maladie. Celle qui t'a fait disparaitre de ma vue. Oh oui, que je la déteste même haïr !

Si tu savais Luffy comme tu mes manques complètement.

Je pris ma douche à la vitesse éclair et par automatisme je pris ton peignoir. La hume et divague. Mon esprit me fait t'imaginer entrain de m'enlacer…

A chaque fois, que je repense à nos moments les plus merveilleux et les moins merveilleux. Oui, on prend les deux…

J'ai peur de les oubliés !

Ça me terrorise, à vrai dire !

Si tu étais encore en vie, tu te serais foutu de ma gueule et nous aurions rigolés. Je me sens désarmé voir abandonné à mon propre sors. Malgré, que tes amies soient là pour moi. Ainsi, que Sabo.

Je n'y arrive pas !

Tu étais mon tout, mon oxygène, ma vie et plein d'autre mot qui te caractérisait à mes yeux.

Je me sèche en soupirant pour la énième fois de la matinée. Mon regard bloque sur la bague sur mon doigt et vient la triturer entre mes doigts.

En faisant ça, comme tu le faisais pour m'apaiser, je me dis que tu es là à coter de moi. Et mon cœur se sentit un peu plus léger. Malgré la lourdeur qui pèse sur lui.

Sabo ne va pas tarder à arriver et me booster comme il le fait depuis ton départ précipité. Heureusement que je peux compter sur lui ou sinon je serais dans la panade. Et jusqu'au cou !

Je grimace d'avance à la conversation que l'on va avoir tous les deux. Cette dernière va tourner autour de toi et moi. Il veut que je quitte cette maison qui me rappelle notre bonheur passer.

Je ne veux en aucun cas partir !

J'ai tout ici !

Construit ma vie, mon bonheur.

Malheureusement, la vie ne tient qu'à un fil. Si on fait un mauvais pas, la chute sera mortelle comme tu en as pu faire les frais.

Je ne vais pas te mentir Luffy, je pense sincèrement à te rejoindre au paradis. Là, ou le bonheur m'attend les bras ouverts. Je le sens au plus profond de mon être. Malgré mes gênes familiales.

Oui. Tu as été le seul avec Sabo à ne pas m'avoir rejeté à cause de mes gênes. Et pour ça, je ne t'en remercierai jamais Lu.

Je m'habille en noir après avoir regardé le ciel, qui se faisait de plus en plus menaçant.

« -Eux, qui avait dit, que le beau temps serait au rendez-vous. Je crois, qu'ils devraient revoir leur prévision à deux balles… »

Je reviens à la réalité quand mon portable vibra et le récupère au vol, avant qu'il ne dégringole au sol. Lis le message et hausse directement un sourcil.

« -Quel baka ! »

Je lui répondis.

« -Très cher Sabo.

Je t'avais pourtant dit que tu étais malade. Tu avais tous les symptômes d'un rhume carabiné et tu ne m'as pas écouté. Et maintenant, tu es tellement malade que tu ne peux même pas te lever de ton foutue lit. J'avais raison ! Bon, repose-toi et reprend des forces pour que je me foute bien de ta gueule en disant, que j'avais raison. Ah ah ah…. Enfin bref ! J'avais pressenti ton absence donc je me suis levé plus tôt pour aller au travail. Je vais être en retard, si je continue de textoter par ta faute. Je t'appellerais entre midi et deux pour voir comment tu vas. N'oublie pas le chef de ton absence pour maladie. Et si je ne termine pas trop tard à l'entraînement, je passerais te voir. Bon, je te laisse te reposer la limace. A ce soir, peut-être. »

Je ferme ma porte d'entrée après avoir pris mon sac et range mon téléphone. Ferme mon petit portail et me dirige vers l'abri bus du carrefour.

J'arrive au passage piéton et personne à l'horizon. Je m'engage alors.

Mon téléphone revibra, le ressort et lis le message.

Trente secondes plus tard, j'entends des pneus qui grince contre le bitume et lève directement mes yeux du téléphone.

BAM

Je sens mon corps se faire projeter et deux secondes après je sens quelque chose de froid.

J'ai mal partout !

Je capte avec difficulté des sons mais je ne comprends que dalle. Fais chier !

Mes muscles et mes os me font souffrir. Donner moi quelque chose, bordel de bip ! ça fait vraiment mal. J'essaie d'ouvrir les yeux mais rien à faire, ils veulent rester close.

Attends ?! Pourquoi, je n'attends plus le moindre bruit ?

Et j'ai de plus en plus froid comme si ma vie me quittait. NON ! ET NON ! Je ne voulais pas mourir ainsi. Pas comme un vulgaire papier que l'on jette sur un trottoir. Je pensais plus à mourir d'un cancer ou un truc du genre, mais sûrement pas à ça !

Je sens mon corps devenir de plus en plus léger et sombre dans l'inconscience. Cette dernière ressemble à un puit noir sans fond.

Mon corps se tourne tout seul et regarde la lumière s'éloigner de moi. Cette lumière qui me rappelait la chaleur de ton corps, Luffy.

Oh Luffy, j'arrive !

Je réitère plusieurs fois cette phrase. Et j'y crois dur comme fer que je vais te rejoindre.

Hein ?! Qu'est-ce donc que ce bruit de fond ? Comme un torrent d'eau qui te fonce dessus à la vitesse d'un TGV.

SPLASCH !

Je tournicote dans tous les sens et je perds conscience.

Je me réveille et referme les yeux directs. Ma gorge me brûle et recrache l'eau que j'ai aspiré. Je tousse comme un idiot pour faire apaiser cette gorge et reprends une bonne inspiration. Cela me déclencha d'horrible douleur dans la cage thoracique et tousse encore plus. Merde alors ! Ça va s'arrêter quand !

Je réussis à me calmer. Je fronce des sourcils tellement la lumière est forte… Hein, lumière ?! Je papillonne des paupières après avoir repris mes esprits.

Je me redresse et regarde autour de moi.

Je suis sur une plage et y a une forêt derrière moi. Il y a une petite brise venant de l'Est et la mer ne bouge pas malgré la brise.

Ou est-ce que je suis ? C'était la question.

Je quitte mon manteau, mon pull, mon tee-shirt et reste torse nue tellement la chaleur est pesante.

« -Y a quelqu'un ? Appelais-je en hurlant. »

Le silence me répondit.

Je réitère mon hurlement et toujours aucune réponse. Je commence à flipper. Je décide d'aller vadrouiller pour savoir ou je me trouve exactement.

Après une bonne heure de marche, je tombe sur un lac. Il est beau mais y a personne. Que dalle ! Nada ! Je m'ennuie grave !

Au moment ou j'allais reprendre mon exploration, une lumière aveuglante apparue devant moi. Je fermis les yeux automatiquement et une voix m'interpella.

J'ouvris les yeux et mon cerveau beugua.

« -Hum ! Etes-vous monsieur Portgas D Ace ? Le fils de monsieur Gol D Roger et de madame Portgas D Rouge ?

-Euh… Oui c'est bien moi, dis-je après repris contenance.

-Pour toute question. Je suis bien un ange. Eh oui, vous ne rêvez pas !

-Merci, m'exclamais-je simplement.

-Bon, pour commencer, vous devez vous demander où est-ce que nous sommes ? Eh bien, nous sommes sur l'île du jugement dernier. Toutes personnes décédées dans le monde humain passe part cette étape cruciale. Dans un premier temps, vous allez devoir confirmer votre dossier. Puis, vous allez passer au jugement des trois portes. Ces derniers décideront de votre futur.

-Comment ça ? m'exprimais-je inquiet.

-La première porte vous amènera au paradis, la seconde vous amènera à la réincarnation et la troisième porte vous amènera à l'enfer. Il n'y a qu'une seule porte qui peut s'ouvrir. Je vous dis bonne chance, me déclara l'ange avant de disparaitre. »

J'eus à peine le temps de lui dire merci.

Deux secondes plus tard, un ponton apparut sur le lac. Deux personnes y apparus dont un ange sur ma gauche et un démon sur ma droite. L'ange prit la parole :

« -Bonjour, je m'appelle Zodia. Et le démon, ici présent, se nomme Elho. Normalement, nous devions être trois à vous interroger, mais la troisième personne à eu un contre-temps. Veuillez l'excuser !

-Je suis encore capable de me présenter sale ange du dimanche, vociféra le démon. »

Il eut un moment de flottaison avant que je ne reprenne la conversation pour alléger l'atmosphère, qui était déjà pesante pour moi.

« -Enchanté. Je me nomme Portgas D Ace.

-Nous le savons déjà petit humain de bas rang, ricana Elho.

-ELHO ! gronda méchamment Zodia.

-ça va ! Si nous pouvons plus les torturer un peu, ces pauvres petits humains, ce ne sera plus aussi rigolo. Pfft !

-Ne l'écoute pas. Il est comme ça avec les nouveaux venus. Bon passons !

-Même avec les anciens, si ça ce peut soulager ta petite conscience. Rajouta Elho à l'intention de Zodia avec un sourire un coin pour l'énerver. »

Ce dernier lui envoya un regard noir pour toute réponse.

« -D'accord, fis-je.

-Te nommes-tu Portgas D Ace ? demanda poliment l'ange.

-Oui…

-Etes-vous le fils de Gol D Roger et de Portgas D Rouge ? questionna le démon.

-Effectivement.

-Etes-vous célibataire, mariés ou veuf ?

-J'étais mariés à un homme mais malheureusement il est décédé, il y a peu. Donc, je suis veuf.

-Quel âge avez-vous ?

-26 ans depuis le 1 janvier de cette année.

-Bien. Profession ? demanda Zodia.

-Professeur de lycée dans le lycée One Piece. »

Les deux personnes devant moi écrivirent ce que je leur disais.

« -Quelles portes, choisissez-vous ? Questionna Elho.

-Je choisis la porte de la réincarnation ou celle du paradis, répondis-je.

-Et pourquoi ?

-Je n'ai qu'une seule raison ! Je veux revoir mon mari Luffy, affirmais-je d'une toute petite voix tremblante.

-Mes condoléances, affirma l'ange attristé. Attendez quelques instants, ce sera bientôt votre tour de passer devant les juges des peines. »

Pour réponse, j'hoche la tête positivement. Et attendit mon tour après leur départ.

Je présume que je ne suis pas le seul.

Les minutes défilèrent à une vitesse exponentielle, et mon tour fut venu. Ça devait au moins fait bien une heure d'attende. C'est pire que les bouchons, ici.

Un homme encapuchonnait s'avança vers moi et m'invita à le suivre dans un silence de mort. Ce que je fis.

Nous entrâmes dans une grande salle ou des anges étaient assis sur ma gauche, et des démons assit à ma droite.

On dirait un tribunal… C'en est un ! espèce d'idiot !

Je m'avance jusqu'au pupitre ou je fis fasse aux trois juges, qui eux, étaient entrain d'écrire quelque chose sur une feuille.

Devant eux, on pouvait voir leur nom : Zeus Exupéry Hadès.

Ils portent bien leurs noms au moins.

Zeus a une auréole sur la tête, une tenue dès plus simple… On lui voit les trois quarts du torse et le reste est couvert par une tunique blanche, comme les romains antiques. Merci pour les cours d'histoire. Je peux voir du coin l'œil que son fan club augmente à vu d'œil. Je m'explique. Il y a de plus en plus de monde que quand je suis arrivé. Et vu leurs regards, elles/ils dévorent des yeux. Il les regarde avec un regard stoïque. Beaucoup d'homme en aurait profité….

Je m'égare un peu !

Passons à Exupéry.

Il a l'air plus humain que les autres mais il ne faut jamais se fier à l'apparence. Donc, je vais vous dire comment je vois les apparences. Il est comme Zeus mais il est beaucoup plus habillé. Son aura nous dit clairement qu'il est le plus calme que ses deux confrères. Qui eux, sont plus… caractériel ? Je ne sais pas ça suffirait pour les caractérisés pour leurs auras. Sa couleur d'habit est d'un beige sable comme un sablier du temps. On peut comprendre que c'est la porte de la réincarnation.

Passons à Hadès.

Ses habits sont très noirs ainsi que ces yeux et ces cheveux longs. En revanche, lui, exhibe bien ses possessions féminines. Il est rempli de suçon rougeâtre. C'est déconcertant même pour un humain. Un peu de retenu monsieur le dieu juge des ténèbres Hadès. Son fan club est encore plus bruyant que celui de Zeus. Ça me casse les oreilles ! Quelles se taisent ces pintades !

Après avoir fait le tour, je me reconcentre sur mon environnement et le type de tout à l'heure amena une feuille blanche aux juges des peines.

Cela doit être la feuille du questionnaire de tout à l'heure.

Ils la lisent et le silence se fit attendre. Mon cœur tapa dans ma poitrine et l'anxiété me gagna. Elle me rongeait le sang.

Sortant de nulle part deux hommes ou femmes apportèrent une balance ou il y avait marqué « Espèce Humaine » en gros. Pourquoi y a-t-il marqué ça ?! C'est suspect ! L'existence humaine n'est-elle pas la seule dans cette univers planétaire ?

J'ai trop de questions qui me pourrissent l'esprits. Je devrai me concentrer sur mon jugement au lieu de sur ça. J'aurais le temps d'y réfléchir plus tard.

Mais attend, Ace !

Mon regard se focalise sur les types devant moi et tilte direct. Mais bien-sûr ! Pourquoi n'ai-je pas fait le lien plus tôt. Ils ne viennent pas de la même planète que nous. C'est pour cela qu'ils sont encapuchonnés, pour ne pas que nous, l'espèce humaine, ayons peur d'eux. A cette vérité, un micro sourire apparait sur mes lèvres.

Ils existent plus d'espèces que nous le pensions…

« -C'est maintenant que vous le voyez ? Vous êtes assez lent à la détente, monsieur le petit humain de bas rang, me dit Elho. »

Pour réponse, je ne lui répondis même pas. Je le vois du coin de l'œil sourire comme un idiot. Ce dernier perdit son sourire et fronça les sourcils de mécontentement. Puis me fusilla du regard.

Je retiens un soupire de lassitude.

Deux, trois…dix minutes plus tard, on me porta enfin de l'attention. Ils ne sont pas pressés d'y donc.

« -Nous avons lu attentivement la feuille et confirmez-vous votre choix ? Demanda Zeus.

-Oui, votre excellence.

-Vous allez devoir passer l'épreuve de la balance de la justice. Cela nous dira ou vous devez aller, fit Exupéry.

-Oui, votre excellence. »

L'un des deux types s'avança vers moi, me prit la main, me piqua le doigt. Une goutte de sang glissa sur ma peau puis finit sa course sur un mouchoir. Ce dernier finit sur la balance et mon anxiété augmenta d'un cran.

« -Bien. Que l'épreuve commence, déclara Hadès. »

Un ange noir s'avança et posa une plume noire. Automatiquement, le poids s'abaissa, tendit que le mouchoir monta. Cela traduit que je n'irai pas chez eux ! Un poids en moins sur mes épaules.

J'ai été un bon garçon !

Luffy vois-tu ça de là où tu es ?!

Je suis sûr que tu serais entrain de sourire béatement.

Oh Luffy !

Un ange blanc s'approcha à son tour après que son confrère fut parti. Il déposa délicatement une plume blanche et la balance fit le sens inverse. Le mouchoir descendit tandis que la plume monta.

« - Oh vu du résultat du teste de la balance, qui et s'en équivoque, vous allez être transféré à la porte de la réincarnation. »

Mon cœur se sentit plus léger. Moi, qui ne croyais pas à la réincarnation, eh bien, maintenant, j'y crois !

On m'offre une seconde chance de te revoir et je vais tout faire pour payer cette dette. Je vais la savourer, la déguster avec amour et la vivre à trois cents pour cent.

Je sentis glisser sur mes joues mes larmes de joies. Je vis que le juge ordonna quelque chose mais n'y prêta guerre attention.

Un ange au vêtement blanc m'agrippa le poignet pour me faire sortir de la salle d'audience par une porte dérobée. Mon corps le suivit par automatisme, et après, avoir réussi à me remettre de mes émotions, je remarque enfin où j'étais.

Cette fameuse porte de la réincarnation.

Je me remets à un autre ange avec mes papiers… Je présume !... Ou pas !

Ce fameux ange se présente à moi, et me dit que le processus de la réincarnation est dangereux. Super ! Automatiquement, je plisse des sourcils.

« - Comment ça ?

-On ne vous l'a pas expliqué ? S'enquit-il perplexe. »

Pour réponse, je secoue la tête négativement. Et le bonhomme soupira avec lassitude.

« -Bon, je vois ! Ils me laissent encore une fois tout le sale boulot ! Alors, comment dire ça sans que vous soyez effrayé…

-Trop tard ! pensais-je.

-Quand la porte se refermera après que vous serez entrée, le processus commencera. Vous allez reprendre le même chemin qu'à votre venu. Le seul problème sera votre âme. Je m'explique ! Quand vous retournerez sur terre, votre âme risquera de se brisée en mille morceaux.

-Comment ça ?

-La force gravitationnelle est plus élevée sur terre, qu'ici. Ce changement peut la briser. Cependant, votre retour sera pas une partie de plaisir. Vous allez prendre de plein fouet ce changement de gravitation et votre corps va en souffrir. Vous…

-Vous en avez fait déjà l'expérience ?

-Oui, fut la seule réponse pendant un laps de temps puis reprit, c'était un martyr pour moi ! Et pour les autres aussi ! Leurs corps n'ont pu supporter ce changement brutal de… »

Pas plutôt fini sa phrase que la porte s'ouvrit. Deux bonhommes en sortirent avec un brancard. Un corps… enfin, le reste d'un corps humain.

« -Encore un autre, fit l'ange gardien de la porte.

-Il est mort ? demandais-je en fixant le reste du corps.

-Oui. Cette personne n'a pas pu supporter la douleur du changement gravitationnel. Son corps a explosé avec son âme.

-C'est rassurant, m'exclamais-je horrifié. Bordel ! Quel est le pourcentage de réussite ?

-Vingt pour cent de chance. C'est mieux que rien, tenta-t-il de me réconforter.

-Oh ! C'est plus de ceux à quoi je m'attendais.

-Vous, vous attendiez à quoi ?

-A deux voir un.

-Vous êtes première personne à être aussi optimiste. Je vous tire mon chapeau, me dit l'ange avec un sourire rassurant. Bon, je crois que c'est votre tour. Bonne chance monsieur Portgas.

-Merci, fis-je simplement avant de partir. »

J'entre et attends. Les portes restèrent ouvertes et vis au loin une chaise. Pourquoi, y a-t-il une chaise, ici ? C'est louche ! Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens attiré par cette dernière. Mes jambes m'y amenèrent. Je m'y assois. Aussitôt les portes se refermèrent et mon retour commença.

Ceci fait, je sentis monter en moi le stress et de l'inquiétude.

Mon corps commença à devenir de plus en plus lourd et mon cœur s'emballa. Comme une course de chevaux, c'est affreux ! J'ai de plus en plus de mal à respirer et j'essaie de me calmer et de reprendre mes esprits.

C'est vraiment dur !

Je comprends ce qu'il voulait. Nom d'un chien, ça fait hyper mal ! Bordel !

Ma respiration devient de plus en plus saccadée et mon cœur ainsi que mon corps me tiraille. Comme si on me faisait écarteler par des chevaux. Et quand même temps, on me plantait des lames de toutes parts.

La douleur est insupportable !

Je serre les dents pour qu'aucun son ne s'échappe mais c'est compliqué. Mes doigts blanchissent tellement je serre les accoudoirs.

Je n'arrête pas de me répéter en boucle que je vais bientôt revoir Luffy.

Après moulte torture, je sens mon corps se détendre et je sombre directement dans l'inconscience. Je sens quelque chose de froid et au sitôt, j'ouvre les yeux. De l'eau ?

Je regarde autour de moi et je vois des gens entrain de baignaient dans le lac artificiel. Intérieurement de moi, j'hurle de bonheur d'être revenu sur terre. Je recherche automatiquement Luffy du regard, mais rien pour l'instant. Putain, t'es où ?!

« -Ace, ça va ? Entendis-je au loin. »

Je me stoppe. Me retourne et mon regard bloque sur une tignasse que je n'aurais jamais penser revoir. Oh merci, bon dieu !

Je me hâte d'aller le rejoindre à la nage et le prend directement dans mes bras. Mon cœur s'emballe de joie et je sens mes larmes coulaient le long de mes joues. Je peux enfin te revoir, te sentir, entendre ta voix, te toucher, t'humer… Tout ceux à quoi qui me manquait le plus dans ce monde.

« - Ace ! Et Ace, ça va ? M'interpella Luffy.

-Maintenant oui, m'exclamais-je d'une toute petite voix. »

Il se mit à rire et redevient sérieux.

« -Tu es sûr ?

-Oui. J'ai fait un mauvais rêve, c'est tout. Ne t'inquiète pas Lu !

-Un mauvais rêve ? C'est pour ça que le grand Portgas D Ace pleure comme une madeleine, fit-il dans un sourire rassurant et chaleureux.

-EH ! Ne te moque pas, lui dis-je faussement outragé. »

Nous, nous mettons à rire et je lui explique ce fameux rêve. Il m'embrassa tendrement et langoureusement après la fin de mon récit. J'étais aux anges voire au para dis des amoureux.

« -Je t'aime Luffy, affirmais-je après notre bisou.

-Je t'aime, aussi. »

Je vais profiter un max de cette seconde chance ! Même si je lui ai dit mon rêve, je sais, au fond de moi, qu'il était vrai. Je vais juste dire un truc, merci de m'avoir donné l'opportunité de le revoir à nouveau.


-END-


J'espère que vous avez aimés ce one-shot. Merci de l'avoir lu. Review ? La deuxième partie du two-shot du banquet familial est en cours d'écriture, il est écrit à cinquante pour cent. J'espère que je pourrais reposter plus souvent, maintenant. Bientôt pour le prochain poste, GalateeSakura.