Je crois que celle-ci est encore plus vieille que la plupart des autres postées dans ce recueil. FNAF a vraiment été l'un de mes fandoms préférés vers 14-15 ans, mais à l'époque il y avait pas mal de choses qu'on ne savait pas sur l'univers vu qu'il n'y avait que les deux premiers jeux qui étaient sortis. En plus, je venais d'entrer dans le monde des reader insert, donc c'était tout nouveau pour moi.
Pour ceux qui connaissent peut-être, sur Pinterest il y avait eu pas mal de fanart sur les animatroniques en version humaine, ce qui m'a inspiré cette fic-là. En plus, sachant que j'allais les traduire à ce moment, j'avais essayé d'imiter le style sobre de la plupart des fics en anglais que je lisais à l'époque, du coup ça donne une style wattpad anglais assez chelou (je ne critique pas du tout les wattpadeurs, j'en ai longtemps été une et il m'arrive encore de publier dessus, hein ^^')
In the basement, I found you - Spingtrap x Male!Reader (FNAF)
Reader's POV
Je m'appelle (y/n) (l/n). J'ai 22 ans et je suis étudiant en (profession). Pour payer mes études, j'ai décidé de trouver un job à mi-temps. En cherchant dans les petites annonces, j'ai trouvé ce qui semblait pour moi un travail plutôt pas mal. C'était à la pizzeria Freddy Fazbear, pas en tant que garde de nuit, mais serveur de jour. Comme je me débrouillais pas trop mal avec les enfants, j'ai postulé et ait été pris. Je travaillais les samedis et parfois les dimanches, ainsi que certains soirs de 19h à 22h. Le salaire n'était pas terrible, mais c'était toujours mieux que rien.
Ce jour-là, nous étions samedi. Je m'occupais du service, des anniversaires de gamins et je nettoyais aussi la pizzeria quand il y avait besoin. Avec moi, il y avait une quinzaine d'autres salariés, la plupart des étudiants comme moi qui avait besoin d'argent. Ce n'était pas un travail passionnant, mais j'aimais beaucoup cet endroit, y étant souvent venu enfant. Ce qui me plaisait le plus, je devais l'avouer, c'était les animatroniques. Je les trouvais trop mignons. C'était toute mon enfance qui refaisait surface une fois que je passais le pied dans la pizzeria.
J'étais en train de nettoyer une table tout en regardant Freddy, le gros ours, parler aux enfants qui l'entouraient. Je trouvais cette vision adorable. Je me souvenais quand j'allais, moi aussi, parler au leader de la bande des animatroniques. Je lui posais des questions et il répondait, toujours avec gentillesse. Une fois, je l'avais même enlacé. Mais il était tellement grand que je n'avais pu serrer que sa jambe métallique.
Soudain, je me souvins qu'il fallait que je nettoie les tables sales, ce que je fis donc rapidement. Je revins dans les cuisines pour déposait mon chiffon et l'un des cuistots m'interpella.
- (Y/n), peux-tu descendre ces poubelles au sous-sol ?
Je savais que le restaurant entreposait ses poubelles au sous-sol en attendant le camion-poubelle, mais je n'étais jamais descendu là en bas. Ça allait être la première fois. Je savais qu'il était sombre et que personne n'aimait y aller, mais je m'accommodai de cette tâche et pris les deux sacs poubelles qu'il me tendait. Je n'y étais jamais aller, mais je savais comment me rendre au sous-sol. Après avoir parcouru plusieurs couloirs, j'arrivai finalement à l'arrière de la pizzeria, où se trouve, les salles de stockage, les débarras et le « laboratoire », l'endroit où l'on réparer les animatroniques au cas où ils cassaient. Juste à côté de cette salle, il y avait un sombre escalier qui menait dans le sous-bâtiment.
Avec réticence, j'y descends prudemment. Cette partie du bâtiment étant mal faite, l'interrupteur était en bas. Je devais donc descendre dans une semi obscurité avec deux sacs lourds dans les mains. J'arrivai finalement en bas et allumai enfin l'interrupteur. La lampe n'éclairait pas beaucoup mais c'était mieux que le noir absolu. En face de moi, il y avait une pièce de taille moyenne où traînaient plusieurs objets inutiles tels que des chaises ou des tables cassées et des objets recouverts de draps blancs.
Plus loin, côté à côté, il y avait deux portes. Je m'en approchais, dans celle de droite se trouvait les bennes que je cherchai. J'y jetai donc les deux sacs avant de sortir de la petite salle. Mais un bruit venant de la salle de gauche attira mon attention.
Prudemment, je m'y dirigeai. La pièce était beaucoup plus petite que la précédente. Elle était entièrement vide si ce n'est qu'un objet, lui aussi recouvert d'un drap blanc, était adossé au mur au bout de la salle. Cet objet, posé ici tout seul, m'intrigua. Je m'approchai donc et soulevai l'épais drap. Mon souffle se coupa lorsque je vis ce dont il s'agissait. C'était un animatronique ! Mais celui-ci était différent de tous les autres. Il ressemblait un peu à Bonnie, mais il était doré, mais d'un doré sale et il était très abîmé. Des fils sortaient de partout, son enveloppe laissait voir son endosquelette. Il avait un large sourire et ses yeux étaient grands ouverts. Il faisait vraiment très peur. Je me sentis mal à l'aise en sa présence et je ne voulus pas rester plus longtemps. Je me précipitai donc hors de la salle et montai les escaliers quatre à quatre.
No one POV
Ce que (y/n) ne vit pas lorsqu'il tourna les talons à l'animatronique, c'est les yeux de ce dernier se tourna vers lui alors qu'il fuyait. L'animatronique tenta un mouvement en direction de l'humain, sa main métallique se leva doucement à quelques centimètres du sol et se tendit vers l'endroit où le garçon avait disparu. Mais elle retomba bien vite, dépourvu de force.
Reader POV
J'arrivai finalement devant la pizzeria et regardai ma montre qui affichait 23h47. J'étais à l'heure. Oui, aujourd'hui, mon boss m'a demandé d'assurer le poste de nuit, le garde de nuit habituel à fait un accident, il a fait une crise cardiaque en plein milieu de son service. Il me semble qu'il s'appelle Mike ou quelque chose comme ça. Du coup, le boss n'a trouvé personne d'autre que moi pour faire le job. Apparemment, personne n'a voulu. Je comprends un peu pourquoi, j'aurais bien dormi un peu plus, mais si ce n'est que pour un soir, je ne vois pas ce qui les dérange.
On m'a bien mis en garde qu'il se passait de drôle de chose la nuit dans la pizzeria, mais j'étais de nature sceptique. Je me dépêchai donc de me rendre au local et de revêtir mon costume de service. Je m'installai dans le bureau de surveillance. On m'a bien dit de faire attention à l'énergie et de ne pas la gaspiller, et de fermer les portes s'il y avait un problème. Je ne vois pas pourquoi il aurait le moindre problème, mais bon.
Je m'installai confortablement sur le siège et sortit mon livre préféré de mon sac. Il fallait que j'observe de temps en temps les caméras pour voir si tout se passait bien. Franchement, je ne vois pas pourquoi ils avaient tous l'air aussi inquiet.
Deux heures passèrent rapidement. Je lisais et regardais de temps en temps les caméras. Mais soudain, lorsque je regardai la caméra de la scène, je sursautai en voyant que Bonnie avait disparu du champ de vision de la caméra. Je me frottai les yeux, croyant à une lubie de mon esprit ensommeillé. Je regarde les différentes caméras mais dus me rendre à l'évidence que ce n'était pas la fatigue qui me jouait des tours lorsque je vis l'animatronique dans l'une des salles de fête. Je me mis à trembler violemment. Je retournai sur la camera de la scène et vit Chica qui avait disparu. Je la retrouvai dans la cuisine. Des larmes se formèrent dans mes yeux. Je vérifiais chacune des caméras et la peur grandit en moi lorsque je remarquai que les animatroniques s'approchaient peu à peu de moi. Soudain, j'entendis des pas dans le couloir à ma droite. Je poussai un petit cri de terreur, mais avant que je n'eue le temps de fermer la porte, j'entendis des bruits métalliques. Comme si on frappait du métal. Le bruit me fit remonter des frissons dans le dos et le long des bras.
Finalement, les bruits prirent fin. J'étais recroquevillé sur la chaise, des larmes coulant sur mes joues et absolument terrifié. Quelques secondes passèrent et des bruits de pas venant tout droit vers moi parvinrent à mes oreilles. Je crispai les poings, incapable de bouger. Enfin, dans mon champ de vision apparut un animatronique. Je laissai échapper un petit gémissement de peur et me serrant davantage dans le siège.
Cependant, je remarquai bien vite qu'il ne ressemblait à aucun des animatroniques de la pizzeria. Il était doré mais d'un doré délavé. Il était complètement cassé, des câbles sortaient de partout, son enveloppe avait des trous sur le corps et il avait un large sourire démoniaque. Je le reconnus : c'était l'animatronique du sous-sol.
Il s'approcha de moi et je suppliais intérieurement Dieu de m'aider. Je savais que j'allais mourir, c'en était fini de moi. Je fermai les yeux en attendant que le supplice se termine. Mais les secondes s'allongèrent, ou bien était-ce peut-être un effet de mon imagination. Néanmoins, j'eus le sentiment que de longs instants s'écoulèrent avant que je ne rouvre les yeux. Ceux-ci tombèrent, non sur l'animatronique, mais sur un jeune homme blond avec des oreilles de lapin, dont l'une était presque entièrement arrachée. Il semblait très mal en point, il portait pas mal de bandages : une autour du front, sur le bras droit, autour du cou, à la main gauche et sur les cuisses. Il avait aussi des tâches noires, comme du maquillage, sous les yeux. Mais plus que ces bandages ensanglantés, c'est sa mine effrayante qui me fit peur. Il ne souriait pas, mais il me fusillait du regard.
- Ça va ?
- P-Pardon…
- Je t'ai demandé si ça va ?
Son ton sec, rude me fit trembler et je ne répondis pas. Il soupira et s'approcha de moi. Il posa une main sur mon épaule, ce qui me fit violemment sursauter et qui le fit reculer. Puis, il s'agenouilla devant moi et me prit délicatement la main, bien que son expression faciale ne change pas.
- Tout va bien ! Plus personne ne te veut du mal. Je les ai empêchés de t'approcher.
Il parlait avec une voix beaucoup plus douce, malgré que son timbre de voix soit rauque et dur. Doucement, je me détendis. Ce garçon ne semblait pas me vouloir du mal.
- Où… où sont passé les ani… les animatroniques ? Dis-je en reniflant.
- Ils sont parti !
Dans un irrépressible besoin d'être consolé, je me jetai dans ses bras. En bout de quelques instants, il referma à son tour ses bras autour de moi. Et je pleurai sur son épaule, peu importe qui il était, il était là pour moi en cet instant.
- Je… J'ai eu si peur… Je… je pensais qu'ils allaient… que j'allais…
Je ne finis pas ma phrase, mais je crois qu'il comprit car il resserra sa prise autour de moi. Nous restâmes là quelques minutes, le temps que je me calme et une fois fait, je me reculai un peu. Je le remerciai, mais pris d'une étrange impulsion, je déposai mes lèvres sur les siennes en un doux baiser auquel il répondit. Là, entre ses bras forts, je me sentais en parfaite sécurité. Je ne sus que bien plus tard qu'il était l'animatronique du sous-sol, mais qu'en avais-je à faire, j'étais tombé amoureux de lui.
