Je me possède aucun des personnages de la série TV, des livres ou des films.
Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de Jack Reacher tous médias confondus (Livres, Films, Séries). Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte.
Les mots de cette liste sont issues des soirées drabbles du groupe Papotage, Ecriture, Lecture et Bonne Humeur
Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.
N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.
QUELQUES MOTS LE LONG DE LA ROUTE
Jalons (171 mots) (Film 2012)
Plus elle avançait dans cette enquête et plus Helen se sentait perdu. Elle en arrivait même à suspecter son père d'être derrière une partie de ce complot, pourtant il était procureur, mais ça arrivait de voir des procureurs se faire corrompre, non ? En tant qu'avocate elle le savait parfaitement, mais elle était sa fille, elle ne pouvait pas croire qu'il était coupable, même si les éléments rapportés par Reacher s'emboîtaient parfaitement les uns dans les autres. Tous les jalons menaient directement à lui ou à la police… C'était bien plus gros que ce qu'elle avait imaginé. Elle n'était pas l'avocate d'un type dingue qui avait tiré sur la foule, non ce type dingue avait bel et bien était piégé par quelqu'un d'autre pour des raisons qui la dépassaient, mais qu'elle devait découvrir. Sa main glissa à son téléphone. Où était donc encore passé Reacher ? Trop perdue dans, elle ne repéra pas les deux hommes qui hâtèrent le pas pour la rejoindre… et son téléphone se fracassa sur le sol.
...
Je n'ai pas besoin d'autres cadeaux que ta présence (326 mots) (Des gages pour l'enfer)
En tout et pour tout ça leur avait prit 15 ans entre leur première rencontre et leur première nuit passée ensemble. Déjà parce que Jodie était trop jeune à cette époque et qu'elle était la fille de son mentor, de ce deuxième père de substitution qui avait tant compté dans la vie de l'ancien commandant et qu'il était mort malheureusement, bouleversant les deux bien plus qu'ils ne voulaient le montrer. Jodie avait 30 ans maintenant, Reacher neuf de plus. Ce n'était plus aussi moralement répréhensible, eux qui s'étaient aimés presque au premier regard… Elle qu'il ne pensait jamais revoir depuis qu'il avait quitté l'armée deux ans plus tôt. Pourtant, elle était bien là… allongée à côté de lui, la tête sur son torse, heureuse et comblée… ses doigts caressaient doucement son torse soulignant quelques unes de ses cicatrices. Reacher fixait le plafond. Son horloge interne lui disait qu'il était très exactement 7h32. Ils avaient déjà fait l'amour deux fois… Ils traineraient sans doute un peu au lit, avant un petit déjeuner, la journée serait belle, mais Reacher soupira.
- Tu sais, aujourd'hui c'est la Saint Valentin et je n'ai rien pu t'acheter…
C'était vrai. Les dernières semaines avaient été difficiles. On avait failli les tuer. Il l'avait protégé… Il avait été blessé et se remettait lentement. Il n'avait pas eu le temps de penser à ça et il n'était même pas sûr de savoir comme s'y prendre de toute manière. C'était si loin de ses préoccupations la Saint Valentin. Jodie redressa la tête, lui sourit et déposa un baiser sur son pectoral droit avant de murmurer.
- Ce n'est pas grave Reacher, j'ai tellement attendu ce moment, je n'ai pas besoin d'autres cadeaux que ta présence…
Il lui sourit et elle se hissa pour l'embrasser avec passion. Les larges mains de Reacher se posèrent sur sa nuque et il l'attira contre lui… Pour lui aussi sa présence était le plus beau des cadeaux de Saint Valentin…
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IMAGE 42 (230 mots)
Après trois heures à faire du stop sans trouver personne pour le prendre, Reacher était arrivé dans une petite ville du Dakota du Sud du nom de Morretown, c'était l'une de ses villes de deux ou trois milles âmes typiques avec ses maisons aux devantures vieillissantes. Habituellement, il se serait dirigé vers la petite cafétéria, mais le salon de thé devant lequel il passa portait une pancarte qui attira son regard « On fait le meilleur café crème du pays ». Habituellement, il le prenait noir, mais si c'était vraiment le meilleur du pays, il pouvait bien le goûter. Alors, il entra, le salon de thé était aussi à l'ancienne que le reste de la ville. Il sentait bon le café torréfié et Reacher se glissa à une des tables recouvert d'une petite nappe à carreaux.
Ce fut une dame charmante, dans la cinquantaine, qui l'accueillit. Elle se lança dans sa préparation et lui servit une grande tasse de café dans lequel elle versa une mousse épaisse et onctueuse avec lequel elle traça des dessins dans le breuvage sombre et déposa sa tasse sur une petite coupelle.
- Vous verrez, vous m'en direz des nouvelles.
Reacher sourit, la remercia et goûta le breuvage. Oui, il n'était pas fan de café crème mais celui-là valait vraiment son titre. Il en commanda même un deuxième avant de penser à trouver un motel.
...
IMAGE 47 (242 mots)
Reacher avait été déposé par un routier devant un petit diner perdu le long d'une longue route droite et déserte. Comme les chauffeurs, il avait mangé sur place avant de reprendre la route. Il n'avait pas vraiment de but précis, il se disait que la prochaine ville serait déjà une étape convenable. Cependant, quand il eut fini de manger, son routier était reparti et les autres ne furent pas emballés à l'idée de l'emmener avec eux.
Il fallait dire qu'avec son mètre quatre vingt seize et ses cent vingt kilos de muscles, ils se méfiaient… tout comme les rares automobilistes qu'il croisa et qui refusèrent de le prendre en stop.
Reacher ne se formalisa pas, il avait l'habitude. Il se contentait de marcher le long de la route. Elle devait bien mener quelque part. A chaque fois qu'il entendait un moteur, il tendait le pouce, espérant se faire prendre par le conducteur, mais personne ne s'arrêtait. Il soupira et se dit que la journée serait longue. Il espérait au moins trouver un autre diner ou quelque chose s'approchant parce qu'il n'avait pas spécialement envie de passer la nuit dehors et que ça s'engageait mal. La prochaine ville était à cinquante bornes, il était presque trois heures de l'après-midi, si tout se passait bien il y arriverait en pleine nuit…
Un moteur se fit entendre dans son dos, un gros, un routier… Alors il tendit de nouveau le bras, espérant que celui-là s'arrêterait.
...
Club (267 mots)
Il était amusant de voir que les hommes ne semblaient avoir confiance qu'en leurs armes à feu, armes à feu qu'ils utilisaient, pour la plupart, particulièrement mal, se rapprochant bien trop de leur victime. Arme au poing, ils se sentaient indestructibles, mauvaise idée. Il était simple de casser la distance et de les désarmer, comme il était simple d'attraper l'un des clubs de golf dans le sac sur la droite et de l'utiliser comme arme. Reacher évalua la distance et passa à l'action. Une main sur l'arme pour la repousser, torsion du poigner jusqu'à l'extrême, craquement sinistre, cri de douleur… Résultat : un poignet de briser et un coup de talon à la tête pour l'achever… Pivoter sur la droite, extraction du club de golf. Un coup sur le nez du type de droite pour lui péter l'os ethmoïde, un coup au genou du type de gauche pour qu'il se plie en deux… uppercut au plexus… un coup de talon sur la tête quand il s'effondre à son tour… Pivoter de nouveau… Cramponner celui qui se tenait le nez… L'achever d'un coup de tête… Durée de l'affrontement : quarante cinq secondes. Possibilité qu'ils se relèvent : nulle…
Seul dans la salle, Reacher reprit son souffle. Eliminer les gros bras n'était pas un problème. C'était Carver le vrai souci. Hors de question qu'il le laisse filler. D'un geste, il fit sauter le club de golf dans la main, le remit dans son sac et sortit de la maison. Le tout était de parier sur l'endroit où il était parti. Il avait deux choix. Alors… pile ou face ?
