Je ne possède aucun des personnages de la série.
Alors que le Galactica traverse un système solaire, il capte une balise de détresse. A bord d'une navette, Apollo et Starbuck décident d'aller voir de quoi il retourne, mais rien ne se passe comme prévu.
En espérant que cela vous plaise !
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
UNE ATTAQUE SURPRISE
Chapitre 8
Les pilotes s'étaient réunis dans l'aire d'envol pour préparer l'opération de sauvetage de leurs amis : Boomer, Sheba et Bojay formeraient l'équipe de sauvetage au sol pendant que Jolly dirigerait l'escadron de Viper qui serait en soutien s'ils en avaient besoin. Ils se préparaient à embarquer lorsque la porte s'ouvrit sur Cassiopée qui portait une tenue de soldat noire, comme celle que portait l'équipe au sol pour passer inaperçu à la surface de la planète.
En la voyant arriver dans sa direction, Boomer fronça les sourcils et se rapprocha de la jeune femme qu'il tenta d'arrêter.
- Hey ? Où tu vas ?
- Je viens avec vous.
- Non, tu ne peux pas.
- Bien sûr que si.
- Cassiopée, tu…
- Boomer, j'ai écouté l'enregistrement du message d'Apollo deux fois. Il est gravement blessé et je suis infirmière. Ils sont blessés tous les deux, ils auront besoin d'une assistance médicale et je suis cette assistance médicale ! Maintenant cessons de parler ! Ils ont besoin de nous !
Sur ce, la jeune femme ne le laissa pas lui répondre et le dépassa pour gagner la navette dans laquelle elle monta d'autorité. Les pilotes se regardèrent et Boomer haussa les épaules.
- Elle n'a pas tort, ils vont avoir besoin de soins, allez on y va !
Aussitôt, Sheba et Bojay se précipitèrent en direction de la navette et Boomer lança à Jolly avant de les rejoindre.
- Reste à l'écoute.
Toujours à la merci des Cylon, Starbuck gémit faiblement. Son cœur battait vite, si vite qu'il avait l'impression qu'il allait finir par s'arrêter. Il fallait dire que la douleur était absolument atroce et que c'était un miracle qu'il ne se soit pas encore évanoui ou pire. Les Cylons étaient sadiques, il savait parfaitement comment le maintenir conscient tout en le torturant sans aucune pitié. Le jeune pilote se sentait si épuisé. Sa respiration était de plus en plus difficile… et il sentait son sang goutter le long de la table pour créer une flaque alarmante sur le sol…
Les Cylons s'étaient concentrés sur ses blessures déjà existantes, aggravant leur gravité en enfonçant des lames, des arcs électriques voire même leurs propres doigts métalliques pour blesser sa chair et le faire hurler de douleur.
- Alors, les coordonnées du Galactica ? Lui demanda le Cylons au casque rouge qui semblait diriger cette unité.
Starbuck gémit et tourna doucement la tête dans sa direction, ressemblant ses dernières forces pour murmurer à son ennemi.
- Je ne vous les donnerais pas…
- Tu es sûr ! Ricana le Cylon en donnant un violent coup de poing au niveau de la plaie à la taille du jeune homme, agrandissant sa plaie et lui arrachant un cri de douleur qu'il ne put retenir.
Starbuck se mit à trembler, il haleta et murmura faiblement.
- Cela ne sert à rien… On nous apprend à supporter la torture, je ne dirais jamais ce que vous voulez savoir… Alors tuez-moi… Tuez-moi… murmura le jeune pilote qui préférait encore la mort à la souffrance qu'ils lui faisaient endurer depuis des heures.
- Ça, il en est hors de question… et tu parleras.
Le Cylon finit sa phrase en agrippant violemment la plaie à la cuisse de Starbuck, glissant ses doigts métalliques dans la blessure avant de presser de plus en plus. La douleur fut atroce. Le pilote blessé laissa filer un cri de souffrance, des points noirs passèrent devant ses yeux et cette fois, il bascula dans l'abime, abandonnant son corps malmené et torturé au sadisme de ses geôliers.
Les Cylons virent le pilote perdre connaissance et le secouèrent de manière brutale, le gratifiant même de quelques coups de poings, mais il était arrivé au bout de ses forces et il ne réagit pas. Ses bourreaux semblèrent agacés et le détachèrent sans ménagement avant de l'agripper et de le tirer en direction de la cage où était enfermée la famille. Ils se regroupèrent tous au fond, terrorisés à l'idée qu'ils s'en prennent à eux, mais ils se contentèrent de jeter Starbuck sans ménagement à l'intérieur avant de faire demi-tour et de sortir de la pièce.
Le silence se refit d'un coup et la famille attendit que les bruits de pas s'éloignent avant de tenter de bouger. La femme resta prostrée, mais le mari repoussa un peu ses enfants.
- Qu'est-ce que tu fais ? Lui demanda sa femme d'une voix terrifiée.
- Que veux-tu que je fasse ? C'est un humain et il est blessé, dit-il en se rapprochant du pilote. Ils viennent de le torturer pendant des centons.
Avec délicatesse, il le retourna et prit son pouls pendant que sa femme lança.
- Mais ils le veulent des informations de lui et si on l'aide, ils risquent de s'en prendre à nous.
- Je sais, mais c'est un humain et il est si mal en point, répondit son mari en le tirant dans ses bras et en posant sa main sur sa joue. Il est tombé entre leurs mains parce qu'il venait nous sauver. Je ne peux pas le regarder se vider de son sang sans l'aider, ajouta-t-il en pressant doucement sa plaie au torse pour tenter d'arrêter son hémorragie.
- Pourtant… votre femme a raison, souffla doucement Starbuck qui avait reprit connaissance en gémissant. Il… ne faut pas m'aider…
- Oh… Vous êtres conscient… Comment tu t'appelles ?
Le pilote parut surpris et murmura.
- Starbuck…
- Sergent ?
- Lieutenant…
- Alors lieutenant, il faut tenir bon, répondit l'homme en le tenant un plus serré dans ses bras… et non je ne peux vous laisser saigner à mort sans rien faire… Laissez-nous prendre soin de vous…
- Ils vous feront du mal… et…
Starbuck papillonna des yeux, grimaça et sentit l'abime l'attrapait à nouveau, perdant connaissance dans les bras de l'homme qui tentait de l'aider. Ce dernier releva la tête et croisa les yeux de sa femme auquel il murmura.
- Il agonise…
- Il faut l'empêcher de saigner, dit-elle en se redressant à son tour.
Elle avait toujours peur et elle était terrifiée par les Cylons, mais son mari avait raison, ils ne pouvaient pas le laisser mourir sans avoir essayé de l'aider.
