Je ne possède aucun des personnages des films
POST FILM : Ce matin là, Gaby décide d'apporter le petit déjeuner au lit à Illya, à la fois parce qu'ils sont en repos pour quelques jours et à la fois parce qu'elle a quelque chose d'important à lui annoncer.
Ce texte a été écrit pour l'anniversaire de Armie Hammer !
En espérant que cela vous plaise !
Bonne conférence
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
PETIT DEJEUNER AU LIT
Debout aux pieds du lit, un plateau de petit déjeuner à la main, Gaby observait Illya endormi à moitié à plat ventre sur leur lit. Le drap avait glissé, révélant son dos couvert d'hématomes et de coupures. Le combat avait été brutal, mais le russe était une force de la nature et il lui avait répété que ce n'était pas trop grave, mais la jeune femme ne pouvait pas s'empêcher d'être inquiète, parce qu'elle l'aimait de tout son être et qu'elle ne voulait surtout pas le perdre, surtout aujourd'hui.
Chassant ses idées noires, la jeune femme se rapprocha du lit, sur lequel elle monta avant de poser le plateau devant elle. Il y avait des toasts, du café, du jus de fruit et du bacon. Puis, elle se tourna vers Ilsa et lui donna un baiser sur l'épaule, évitant l'un de ses hématomes violacées avant de l'embrasser dans le cou et sur la joue.
- Réveille-toi Ilya.
Le russe frémit et entrouvrit les yeux. Gaby lui sourit en lui caressant doucement la tempe.
- Bonjour, bel endormi. Comment tu te sens ?
- Je vais bien, la rassura le russe en se redressant un peu.
Gaby se redressa et Illya s'assit découvrant avec surprise le plateau de petit déjeuner porté par la jeune femme. Il lui adressa un regard intrigué et Gaby lui répondit en souriant.
- Promit, je ne cherche pas à me faire pardonner quelque chose.
- Je n'ai pas dis ça, répondit rapidement le russe, inquiet d'avoir pu lui faire croire qu'il lui reprochait quelque chose.
Gaby sourit et se pencha pour l'embrasser sur la joue. Qu'est-ce qu'elle pouvait l'aimer ! Derrière son physique impressionnant et sa carapace qui l'aidait à survivre, Illya était attentif, doux et beaucoup plus sensible qu'on pouvait l'imaginer. Il suffisait de voir comment il était attaché à la montre de son père ou comme il pouvait être tendre avec elle.
- Je ne te reproche rien, c'est juste que j'ai quelque chose à te dire et je me disais que nous pourrions un peu traîner au lit après.
- Waverly n'a pas besoin de nous voir ?
- Non, nous avons tous droit à trois jours de repos, ne t'en fais pas.
Elle vit de l'étonnement dans le regard de son compagnon et se sentit touchée parce qu'elle avait comprit que le KGB ne lui avait jamais laissé le moindre répit pendant ces années de service.
- Je te propose donc de passer ces trois jours dans ce lit ! Lança la jeune femme malicieusement.
Illya lui fit les gros yeux et Gaby se mit à rire.
- Tu avais quelque chose à me dire ? La coupa Illya en penchant vers elle pour l'embrasser à son tour sur sa joue.
Gaby hocha la tête et s'appuya doucement contre lui.
- Oui, tu sais, je ne suis pas sûr que je pourrais assurer toutes les missions que va nous confier Waverly dans le prochains mois, dit-elle de manière énigmatique.
Aussitôt, le russe se tendit et chercha à croiser le regard de sa compagne.
- Quelque chose ne va pas, il faut que tu repartes en Allemagne ? Tu as des problèmes ?
- Non, le rassura Gaby avec un grand sourire, ce n'est pas un problème.
Illya lui adressa un regard un peu perdu et Gaby tendit la main pour prendre celle d'Illya qu'elle ramena vers elle avant de la plaquer sur son ventre. Elle la laissa là sans rien faire, le regardant droit dans les yeux et lui sourit avec amour.
- Tu ne comprends pas ? Je suis enceinte Illya… Tu vas devenir papa.
Elle le sentit frémir et sa main caressa doucement le ventre de la jeune femme.
- Tu… Tu es enceinte ?
- Oui, si tu savais comme je suis heureuse…
Illya frémit une nouvelle fois, lui aussi il était à la fois bouleversé et heureux, lui qui rêvait d'une famille et qui avait tant souffert de l'éclatement de la sienne… L'amour de Gaby et l'amitié de Napoléon avait brisé sa profonde solitude, lui donnant une nouvelle famille, mais là, Gaby lui parlait d'un bébé, d'un petit être dont il allait devoir prendre soin et ses frémissements aboutirent à quelques larmes de joie qu'il ne put retenir. Gaby se sentit touché de le voir se mettre à pleurer lui qui paraissait si froid de prime abord. Elle essuya doucement ses larmes du bout des doigts et se blottit contre son torse avant de l'embrasser. Illya répondit à son baiser avec tendresse. Jamais il n'aurait imaginé en la poursuivant dans les rues de Berlin Est qu'elle allait changer sa vie à ce point, lui apprenant à vivre lui qui se contentait de survivre au jour le jour depuis des années, et lui offrant un tel bonheur et une telle promesse d'avenir... Plus jamais il ne repartirait en Russie… Sa vie était ici maintenant avec elle et avec cet enfant qu'il aimait déjà… et une pensée l'amusa avant qu'il ne se laisse aller totalement dans les bras de la femme qu'il aimait : Solo allait être un oncle terrible à gérer.
