Bonjour, Bonsoir mes petits chats !

Chose promise, chose due, dernier chapitre ! Et franchement, vu sa taille, je me suis pas fichue de vous, j'ai bien rattrapé le lemon interrompu (je sais, ça se fait teeellement pas XD).

Même si la fic est finie, hésitez SURTOUT PAS à laisser une petite review (je les lis toutes, fic achevée ou pas), ça fait hyper plaisir et surtout ça me permettrait de savoir quoi améliorer pour les prochains OS ou fics. Particulièrement parce qu'étant sur un gros projet en cours, je préférerais savoir si ce genre « d'à-côtés » plaisent ou si je laisse tomber l'idée de publier ces trucs XD.

On remercie LiliCatAll qui a beta-lecturé la fic !

Sur ce, j'espère avoir l'infini plaisir de vous lire en review et comme toujours, j'espère que ce chapitre vous plaira ^^ !

Très bonne lecture !


Chapitre 3 : « Promis, juré. Craché. »

La seule personne au monde capable de l'écouter sans se moquer, de le conseiller sans arrière-pensée et d'avoir l'analyse la plus rationnelle, c'était Midobro.

Sauf que pour que Midobro comprenne, il aurait fallu tout expliciter et Denki ne se sentait absolument pas capable d'aller cafter qu'en piquant sa switch, il avait surpris Katsuki dans une situation pour le moins gênante. « Salut Midobro, dis, j'ai un souci, il est possible, je dis bien possible, que j'ai un peu fantasmé sur la chatte de Kacchan, et depuis je suis obsédé par lui au point d'être passé à deux doigts de me faire troncher dans le placard, tu m'aides ? ». Absolument impensable. Du coup, ça laissait aucune option, à part Katsuki et ça, c'était encore plus absolument inenvisageable, se répéta Denki pour la millième fois en se tournant dans son lit, le cœur au bord des lèvres.

Ce qui était faux, cette saloperie de truc à ventricule était toujours bien logée dans sa poitrine, il le sentait poinçonner sa chair à chaque inspiration et profiter de ces dernières pour diffuser une douleur sourde. Incompréhensible. Ok, sa première expérience sexuelle avec un autre être humain s'était achevé net, d'accord, mais il aurait dû avoir honte, ou même de la gêne, si c'était ça qui l'embêtait. D'accord, ça risquait d'être un peu bizarre quelque temps avec Katsuki, mais c'était pas la fin du monde, sûr et certain que ça reviendrait d'équerre. Bien sûr que Sero allait se foutre de sa gueule et le taquiner, rien d'inhabituel.

Mais rien qui justifie un nœud dans la gorge de cet acabit. Ça n'avait aucun sens et ça faisait sacrément chier de se taper un truc pareil pour quelque chose qu'il n'avait pas tellement choisi. Il avait envie de pleurer sans savoir pourquoi, avec pour seule solution de se tourner une fois de plus dans son lit en maudissant ses draps qui grattaient, la chaleur de sa chambre si éloignée de celle de Katsuki et le silence à le rendre fou.

« Fais chier. »

Nouvelle rotation sur lui-même et il se mit à compter mentalement le temps nécessaire pour une respiration, inspiration et expiration différée, y glissa des pauses pour apaiser son rythme cardiaque et sous ses lèvres closes, le goût de Katsuki empoisonnait son âme. Ainsi que la manière dont il penchait imperceptiblement la tête pour écouter. Le plissement de nez quand il n'appréciait pas un plat. L'étincelle au coin de son regard à chaque vanne, juste avant qu'il fasse semblant de se fâcher, pour les faire rire.

Avec un grognement, Denki se redressa, regarda l'heure et grommela derechef. Il allait jamais se lever demain avec ces conneries et c'était pas se concentrer sur le rire du blond, beau à dilater les secondes, qui allait l'aider. Merde, il était trois heures du matin et lui, la seule chose à laquelle il pouvait penser, c'était l'infime fossette que le sourire de Katsuki faisait naître, sur sa joue. Il allait vraiment taper son meilleur « oubli » de réveil le lendemain et...

Il était trois heures du matin. Et la seule chose à laquelle il pensait, c'était Katsuki.

Denki envoya bouler ses draps en se levant si vite qu'il perdit l'équilibre, faillit se viander, mais son corps entier était trop concentré sur sa mission pour perdre du temps à tomber. Il fila le long du couloir en priant pour ne pas croiser de professeur avant d'atteindre la porte de Katsuki, un étage plus bas, porte qu'il ne voulut même pas envisager une seconde comme fermée alors qu'il l'ouvrait d'un geste un peu brusque.

Il referma un peu abruptement derrière lui, peu soucieux de réveiller son camarade et sans réfléchir une seule seconde à sa probabilité de survie, Denki sauta sur le lit. Un pied de chaque côté d'un Katsuki ensommeillé, qui s'éveilla instantanément, furibond, pour bousiller la gueule du malotru qui venait de faire irruption chez lui à trois heures du matin. Ledit malotru se laissa tomber sur le blond avec un froncement de nez et son mouvement suffit pour que durant une fraction de seconde, les étincelles des paumes de Katsuki révèlent son visage. Ce dernier grogna, puis aboya sans hausser le ton alors que les soleils de ses mains mourraient :

« T'es malade Pikachu ?! Qu'est-ce que tu fous là, j'aurais pu t'arracher la tête avant de réaliser... »

« Et si j'étais amoureux ? » le coupa Denki, de tout son sérieux pourtant bien amoché par son t-shirt de nuit trop grand et plein de Pikachu. Un cadeau de Katsuki, d'ailleurs.

« De quoi ? » Et puis Katsuki se reprit, leva une main, « Attends. »

Une seconde plus tard, ses appareils auditifs récupérés sur sa table de nuit et dûment installés, il fronçait les sourcils pour relancer Denki, qui s'exécuta illico :

« Et si j'étais amoureux ? De toi ? »

« Me dis pas que t'es toujours en train de penser à ça ? Pikachu, merde, tu... »

« Réponds à ma question : et si j'étais amoureux de toi ? »

Katsuki le dévisagea une seconde dans ce qu'il pouvait voir dans le noir de la chambre, sombre comme toute chambre se respectant à trois putains d'heure du matin. Il finit par enfouir son visage dans ses mains en grommelant avant de reposer celles-ci sur les cuisses de Denki, négligemment, trop occupé à siffler :

« J'y crois zéro, tu me l'aurais balancé avant ! »

« Et un crush ? »

« T'as un crush sur moi ? »

« Je sais pas, ça marche ou pas, avant que je me ridiculise ? »

« Tu veux dire, te ridiculiser, plus que s'infiltrer chez moi à trois heures du matin pour me reparler de l'éventualité de me sauter ? »

En dépit de la rougeur dont se parèrent immédiatement ses joues, Denki renifla et rectifia, aussi assuré qu'il pouvait l'être à califourchon sur le ventre de Katsuki :

« Je te parle pas de cul, je te parle de mon éventuel et potentiel crush sur toi. »

« Rappelle-moi pourquoi tu aurais un éventuel et potentiel crush sur moi dont tu ne te serais jamais aperçu avant que je décide de m'amuser avec toi parce que tu m'as surpris en train de me branler ? »

L'espace d'une seconde, une farouche pudeur bloqua les mots dans la gorge de Denki, déterminée à garder ça un tant soit peu privé – mais qu'est-ce que c'était que le privé, quand on se retrouvait assis sur son ami à en pleine nuit après deux semaines à penser à lui ?

« Bon. Qu'on soit clairs, des chattes, j'en ai déjà vu et des mecs trans, pareils et des mecs trans se masturbant, aussi, et aucun m'a fait cet effet. »

« Oui parce que voir un truc sur un écran, c'est pas pareil qu'en réalité, y'a rien de nouveau à ça, Pikachu, c'est pas... »

« Mais ferme-la ! » et avant que Katsuki réalise qu'il venait de se murger un « ta gueule » plus ou moins poli en pleine face – à trois heures du matin –, Denki reprit, un peu précipité : « On s'en fout que tu m'excites, moi, j'te parle du fait que tu m'obsèdes ! »

Haaaa là, pour le coup, il lui avait cloué le bec et coupé la chique, à en croire le froncement de sourcil qui se transforma en haussement surpris, bouche ouverte sur une insulte morte-née. Une victoire que Denki ne prit même pas le temps de savourer :

« Je te parle du fait que je suis obsédé par toi, par la façon que t'as de me regarder, par tes putains de blague, par ta manière de te foutre toujours un tout petit trop proche de moi et du fait qu'à chaque fois, je trouve que c'est pas assez proche. Ça fait quinze jours qu'à force de t'observer h24, j'en viens à me demander pourquoi j'ai pas fait ça avant. Pourquoi il m'a fallu autant de temps pour savoir que t'as une cicatrice sur la nuque, que tu portes toujours ton poids sur ta jambe gauche, que tu surveilles toujours Kirishima et Midoriya du coin de l'œil, que… »

« Et toi. »

« Quoi ? »

« Porc-épic, Deku, et toi. »

« Oui, enfin, moi seulement depuis que je t'ai surpris en train de… de te branler. »

« Je sais pas, tu m'observais avant ? »

Non. Si. Pas tellement, pour éviter de s'attirer les foudres de Katsuki et les remarques taquines de Midobro sur son absence de bienséance.

« Un peu. »

« Et qu'est-ce que t'as découvert d'autre, qui te perturbe ainsi ? » s'amusa le blond, bien trop décontracté avec son espèce de petit sourire de merde qui hérissa Denki dans le mauvais sens du poil :

« Hé ba des tas de chose, voila ! Que tu faisais toujours attention à ce que je me coupe pas, que même si c'est de ta faute si j'ai saigné du nez, t'as fait attention à ce que je me soigne bien ! Que quand tu aides les gens pour leurs devoirs, t'as beau gueuler et gueuler ben tu lâches pas le morceau tant qu'ils ont pas compris ! Que tu réajustes toujours ta cravate de la même manière, pour faire genre que t'en as rien à foutre et que tu souris toujours de la même manière, quand Kirishima raconte son sport ! Que tu mets toujours les chocolats préférés de Midobro sur la liste de course en imitant son écriture. Et tu adores les matins parce que t'es le seul bien réveillé et tu peux nous emmerder gentiment et... et que… que même si c'est chiant le matin, en fait, j'adore quand tu me taquines parce que je sais qu'on va forcément finir par en rire… et que ça m'a manqué, affreusement, de plus entendre ton rire et tes blagues parce que j'étais obligé de te fuir. Que ça m'a fait mal, quand tu m'as embrassé pour me dire de plus y penser et que c'était mieux comme ça, dans le placard. »

« Autrement dit, tu crush sur moi. »

« Mais j'en sais rien ! Peut-être ! Je sais pas ! C'est bien ça le problème, Katsuki, j'en ai aucune idée ! Et il faut que je sache, parce que j'en peux plus de t'avoir constamment dans la tête comme si t'avais pris un bail à vie dans mes pensées, j'en peux plus d'entendre tout le temps ta voix, ton rire, tes putains de sourire, genre, tu savais qu'on peut entendre des sourires ? Parce que moi, non, et pourtant, j'entends les tiens tout le temps, c'est à devenir... »

Fou, comme la chaleur des lèvres de Katsuki sur les siennes. Comment le blond avait réussi à se redresser sans le jarter et sans que Denki le voie venir, aucune idée, mais il se sentit couler dans le baiser sans chercher à retenir la moindre parcelle de raison. Pourquoi faire ? Le souffle sur le sien renfermait bien assez de merveille pour que la rationalité devienne obsolète, le monde insignifiant.

Et s'éloigna bien trop vite à son goût, à peine une caresse éclair qui le fit froncer les sourcils, perdu :

« Je comprends rien. »

« Mmm j'ai déjà entendu ça quelque part. »

« Ok, alors là, faut m'expliquer, pourquoi ça change la donne que j'ai un crush et pas que je sois raide dingue de toi ? »

Il aurait dû se douter de la réponse mais même sans surprise, c'était doux, bien trop doux pour lui, la manière dont Katsuki le musela, posant ses lèvres sur les siennes sans rien tenter de plus, juste un baiser léger qui renfermait l'univers tant il était tendre. Et la manière dont les mains du blond remontèrent en une caresse lente, le long de sa nuque, jusqu'à se glisser dans ses mèches ébouriffées, en parfait diapason de la bouche de Katsuki s'ouvrant contre la sienne. À mille lieux de l'empressement violent avec lequel il lui avait mordu l'âme, plus tôt dans la journée, un truc d'une tendresse à en mourir englué dans tant de bien-être, n'eut été son cœur aussi affolé que celui de Kat, contre son t-shirt, un vrai baiser d'amoureux et ça fit tilt.

« T'as un crush sur moi. »

Même pas une question, rien qu'une déduction que Denki chuchota contre les lèvres de Katsuki, yeux fermés, sans pouvoir empêcher ses propres lèvres d'esquisser un sourire de satisfaction – à moins que ça ne soit de soulagement, vu le rythme cardiaque qu'il était en train de se taper.

« T'as un crush sur moi aussi et tu voulais être au même niveau ! »

« Ça se fait pas, de coucher avec quelqu'un de fou amoureux de soi, si on l'est pas. »

« C'est des principes de merde, ça. »

« Non, c'est de la putain de décence Pikachu ! »

« Mais tu m'apprécies ? »

« Non, à l'évidence non, d'ailleurs, je roule des pelles rien qu'aux gens que j'apprécie pas. Évidemment que je t'apprécie, imbécile ! »

« Alors pourquoi… Pourquoi t'as fait tout ça ? Tu pouvais pas genre… juste… me draguer ? »

Il y eut une seconde de silence où Katsuki ferma les yeux, rien qu'une seconde, sembla hésiter entre une explication calme et rationnelle et la colère que son sale caractère aurait sans doute élu s'il n'était pas si tard :

« Parce que j'ai déjà essayé de te draguer et que ça a fonctionné zéro. Alors quand j'ai vu l'occasion, j'allais pas laisser passer ma chance, non ? »

« T'as essayé de me draguer ? Mais quand ? »

« Tu veux une liste précise de tout ce que j'ai fait pour te draguer ? Sérieux ? »

« Nan, mais donne une idée. »

« T'as jamais trouvé ça chelou que je fasse toujours tes plats préférés quand je cuisinais ? »

« Mais… t'avais dit que c'était juste les meilleurs… Ou les plus simples... »

« Putain, t'es con quand tu t'y mets, c'est pas possible ! Non, c'est pas les meilleurs ou les plus simples, ton horreur d'hamburger est une plaie à faire pour tout le monde ! C'est juste… tes préférés. »

Ah.

« Ou le fait que y'a toujours des piles dans tes consoles, que je t'aide toujours pour les maths, que je m'arrange pour être dans ton groupe dès qu'on est en projet de groupe. Que je t'ai proposé deux fois de se faire une sortie ciné ? Rien qu'à deux ? »

Oh.

Zut et flûte, il avait dû passer pour un imbécile doublé d'un insensible, quelle plaie ! Il ouvrit la bouche pour s'excuser, se vit gentiment rabroué :

« Laisse. Je sais comment tu es. »

« Quand même, c'est pas cool, vraiment, je suis... »

Fallait qu'il arrête cette manie de l'embrasser pour le faire taire et en même temps, Denki ne pouvait s'empêcher de souhaiter de toute son âme qu'il n'allait jamais arrêter, jamais le priver de son odeur de sucre entremêlé de fumée, que tous les savons du monde n'effaçaient pas de sa peau.

Il glapit de surprise quand Katsuki se laissa retomber sur son oreiller en l'entraînant avec lui, l'obligeant à se rattraper sur ses coudes pour éviter d'écraser proprement son ami et un gloussement amusé lui échappa devant le ridicule de son jappement. Il entendit vaguement le blond pouffer, une esquisse d'amusement bien plus perceptible dans le sourire qu'il sentait contre ses lèvres et qu'il embrassa derechef. Rien que pour le plaisir de se graver un peu plus son goût sur sa langue.

Trop occupé à ne pas s'affaler sur Katsuki, Denki le laissa dévier la course de sa bouche, déposer quelques baisers sur son visage et descendre encore un peu pour retracer le dessin de sa gorge de sa langue. Sans se soucier du frisson d'excitation qu'il faisait naître, de la pointe de cette dernière sur la peau de Denki, rendue bien trop sensible par le souffle sur celle-ci.

Une plainte lui brûla les lèvres, quand Katsuki mordilla là où il venait de lécher, une seconde avant d'y enfoncer pour de bon ses crocs. Incapable de rester immobile, Denki se crispa sous la douleur fugace qui venait de réduire considérablement la taille de son sous-vêtement en quelques micro-secondes – ce qui n'échappa pas le moins du monde au blond :

« Tu veux qu'on reprenne là où on s'était arrêté ? »

« Et même un peu avant ? »

Katsuki rit, le même genre de rire frais et léger qui lui ressemblait si peu, à concurrencer les étoiles tant il rayonnait à travers ce son. Un truc innocent, sincère.

« Et même un peu avant. » acquiesça-t-il en reprenant ses lèvres doucement, avec ce geste insensé où ses mains désertaient les mèches de Denki pour couler le long de sa mâchoire, faire courir ses pouces sur ses joues. Un truc à interdire, ça devait provoquer bien trop d'arrêt cardiaque, ça.

Le sien en tête, bien sûr, surtout vu l'empressement avec lequel Katsuki fit courir ses crocs sur sa langue, sans honte ni faux-semblant, tatouant son désir sur ses lèvres à le faire gémir. C'était bien plus inflammable que toutes les caresses du monde, cette envie de lui qui gouttait au creux des reins de Denki pour y faire naître une amorce de tension, une esquisse d'impatience et il y eut un accroc dans sa respiration, quand le blond glissa sa cuisse entre les siennes. La releva juste assez pour distiller une traînée de feu sur l'excitation de Denki.

Peu désireux de se mettre à gémir en moins d'une minute, il tenta de se relever pour récupérer un peu de sérénité, aussitôt détruite par la main de Katsuki sur sa gorge, le maintenant collé à lui. Sa poigne réduisit à néant toute idée de s'écarter, suspendu à la pression si justement dosée sur sa gorge qu'il sentit son bas-ventre réagir derechef, bien trop visible à son goût et bien évidemment, ça ne loupa pas :

« C'est fou ce que t'es sensible.»

« Je pourrais te rendre la pareille, fais gaffe ! » cracha-t-il, piqué au vif et si peu prit au sérieux que Katsuki ricana à même son souffle, lâchant sa gorge pour enfouir ses mains sous le t-shirt du platine.

« Tant pis pour toi, t'avais qu'à fermer ta gueule ! » s'enhardit Denki et en se repenchant immédiatement sur son amant, il glissa sa langue sur la sienne en faisant rouler une étincelle d'électricité entre leurs bouches liées. Une idée à la con qu'il n'avait pas pu s'empêcher de ruminer des nuits durant.

La décharge fit gémir Katsuki si franchement que Denki ne put s'empêcher de recommencer dans la foulée, pour mieux coudre ce son d'une obscénité adorable sur chaque atome de son être. Cette fois, il se fit mordre la langue en guise de vengeance et dans un geste presque réflexe sous l'étincelle, Katsuki se colla plus encore contre lui en leur tirant un soupir d'aise. Denki sentit vaguement un truc batailler une seconde avec son pyjama, le temps d'épuiser la patience légendaire de son amant, avant de se voir redresser manu-militari :

« Attends, il me gave, lui. »

Son t-shirt lui ébouriffa les cheveux au passage, avec une bribe d'électricité statique grésillante sous les doigts de Katsuki lorsque ce dernier attrapa une pleine poignée de ses mèches rebelles pour l'immobiliser le temps de lui mordre les lèvres. Un éclat de désir impatient, le même que dans le placard, celui qui rendait systématiquement les jambes de Denki non opérationnelles et il remercia fugitivement l'univers d'être assis sur les cuisses de Katsuki. Lequel n'en avait d'ailleurs rien à foutre, occupé à distiller des ondes de chaleur sur son dos,, sa taille, ses jambes, le dévorant du bout des doigts.

« Mieux. »

Avec un fredonnement appréciateur, Katsuki fit courir ses mains en un geste d'une possessivité excitante au possible en remontant de ses cuisses à sa nuque, laissant derrière elles les vestiges d'un frisson. Denki fit presque le dos rond sous la caresse, tant elle était plaisante et profita de la position lui laissant les mains relativement libres pour descendre l'une d'elle au niveau du jogging sous lui, royalement ignoré, comme le boxer dessous.

Il s'accorda son fantasme absolu de suivre la ligne de poil jusqu'à retrouver la chaleur de la queue de Katsuki sous ses doigts, qu'il redessina légèrement, en adoration devant le soupir de plaisir contre son cou, avant de s'appliquer à reproduire le léger mouvement répétitif montré plus tôt dans la journée. En essayant désespérément de ne pas gémir le premier, parce que les infimes spasmes de plaisir du blond qu'il faisait naître du bout des doigts accrochaient ses reins d'une envie d'encore, de plus.

Le long gémissement de Katsuki contre ses lèvres faillit le faire sourire de satisfaction, fier de lui et le murmure manqua le faire sursauter, tant il était absorbé dans sa tâche :

« Tu veux tenter un autre truc ? »

« Mmm ? »

« Essaie… essaie des mouvements circulaires... »

Il était pas bon en géométrie, mais ça, ça, il pouvait faire. Easy peasy. Son premier essai fut un brin trop enthousiaste et Katsuki ajusta immédiatement sa main en lui explicitant un truc au sujet de la pression, qu'il écouta vaguement d'une oreille. Trop occupé par la douceur incongrue dans la voix, la légèreté avec laquelle son amant guidait sa main, ces petits riens qui lui nouaient le ventre d'une émotion inconnue au bataillon. Histoire de concurrencer le désir.

Denki se concentra sur le relief sous ses doigts pour graver la position exacte dans sa mémoire et être capable de continuer à branler le blond lorsque celui-ci s'occupa de passer outre son propre sous-vêtement. Il se mordit la lèvre quand la paume de Katsuki parcourut sa queue, arrêtant ses cercles sur celle du blond le temps d'une respiration massacrée d'envie et il essaya désespérément de se raccrocher à la sensation sous ses doigts. Absolument dévasté de réaliser que chacun de ses changements de rythme, bien involontaires, se répercutaient sur son érection au diapason des crispations de plaisir de la main de Katsuki.

Ce qui ne semblait pas gêner ce dernier, considérant ses discrets mouvements de hanche pour se coller un peu plus contre les doigts du platine. La position de son poignet était une lichette douloureuse, mais Denki choisissait volontiers de crever plutôt que d'en changer de cinq millimètres, les plaintes de Katsuki à chacun de ses gestes, pour discrètes qu'elles soient, remplaçaient désormais l'oxygène même en termes d'essentialité. S'il l'avait pu, il serait resté toute la nuit à découvrir chaque son que ses doigts pouvaient produire au creux de la gorge contre ses lèvres, mais le blond anéantit ses vœux d'un murmure :

« Tu peux… mmm-descendre, si tu veux. »

Descendre ? Denki mit trois bonnes secondes à comprendre, pas aidé par les doigts sur son érection. Ni par la manière dont il sentait chacun de ses gestes estampiller la respiration de Katsuki de plaintes légères, inaudibles pour qui n'avait son souffle à même la gorge.

Il suivit la suggestion et descendit sa main, donc, le cœur en miette en sentant le désir de Katsuki enduire ses doigts. La lèvre inférieure prisonnière des crocs du blond, il glissa un doigt en lui, incapable de se concentrer sur autre chose que la chaleur que c'était, impensable, et si humide, si étroite rien qu'autour de son index, et une voix lui souffla d'imaginer cette sensation sur sa queue. Le concept le fit gémir sourdement sur la langue de Katsuki, tandis qu'il avançait davantage sa main, impatient.

« J'aurais dû te… laisser faire ça avant, vu l'effet que ça a sur toi. »

« Pas ma faute... » se défendit comme il put Denki, sa justification détruite par les doigts du blond s'enroulant autour de sa queue, remontant délicieusement sur son érection jusqu'à lui ouvrir la bouche d'un gémissement, que Katsuki mêla au sien.

Aussitôt suivit d'une plainte quand Denki ajouta un second doigt et s'amusa à faire quelques allers-retours en s'émerveillant de la réactivité du corps contre lui. Se demanda vaguement si son propre corps ferait ça, autour d'un sextoy que Katsuki porterait en strapon et il rougit furieusement contre la joue du blond, embarrassé au possible par l'idée lui pinçant les reins.

Il allait absolument pas survivre à cette nuit.

Au lieu de se perdre en fantasme impensable alors qu'il en avait un qui promenait sa langue sur son souffle, Denki se laissa couler dans la sensation, geindre dans la bouche de Katsuki en le sentant faire courir ses ongles sur son érection. Un sourire contre ses lèvres, puis le blond fit un mouvement de rein prononcé pour l'utiliser un peu plus comme un sextoy et l'effet que cela eut sur lui transforma le sourire de Katsuki en rictus de pure satisfaction. Denki s'entendit gémir, à deux doigts de miauler, sa patience proprement réduite en lambeaux. La faute à l'habilité de Katsuki et il accueillit sa proposition comme le messie :

« Tu veux qu'on passe à la suite ?

« Oui ! Absolument oui ! Heu... Mais tu… »

« Mmm ? »

Denki avait pas la moindre idée de comment formuler son objection, pas aidé du tout par la façon dont son amant passait et repassait son pouce sur lui, délimitant la courbe de son érection avec tout juste assez de pression pour qu'il en oublie presque ce qu'il voulait dire. Devant son absence de réponse, Katsuki ôta sa main en pouffant, lui déposa un baiser sur la joue le temps qu'il reprenne le peu d'esprit que lui laissaient ses reins en feu :

« Mais tu as pas… »

« On s'en fout, t'inquiète. » murmura Katsuki en se dépatouillant pour le faire lever une cuisse, se dégager de sous lui et se débarrasser de son jogging, de toute façon inutile au possible.

Devant son froncement de nez de dépit, visible même dans le noir, le blond sourit, colla son front contre le sien le temps de le renverser sur le lit. La chaleur naturellement trop élevée de Katsuki redéfinit les contours de son corps, rendu étrangement lourd par le désir en train d'étouffer proprement toute pensée intelligible. L'odeur de caramel cascada sur lui à lui faire oublier ce que le blond était en train de murmurer, enivré de la saveur si épaisse que Denki la sentait sur sa langue :

« C'est ta première fois, on se concentre sur toi, ok ? »

« Mais j'ai envie de... »

« La prochaine fois, Pikachu. »

« Y'aura une prochaine fois ? » jeta-t-il sans réussir à gommer le ton plein d'espoir et le blond leva les yeux au ciel – incapable de retenir le sourire attendri au coin de ses lèvres :

« Tu me fatigues. »

« Promis, juré, c'est pas un coup d'un soir ? »

« Promis, juré. »

« Promis, juré, craché ? »

Son ton taquin mourut quand il réalisa sa connerie et bien entendu, Katsuki ne le déçut pas une seule seconde : son sourire piqua la nuit et l'âme de Denki, le temps qu'il lui ouvre la bouche du pouce pour lui cracher dans la gorge :

« Promis, juré. Craché. »

Feu liquide, qui lui coula le long de ses nerfs en même temps que sur sa langue. Tout son corps se tendit vers le baiser déposé sur ses lèvres entrouvertes, martelé d'une excitation qui le fit gémir, quand le blond murmura :

« Avale. »

Songer ne serait-ce qu'à protester était inenvisageable. Il déglutit la salive de Katsuki avec l'impression de crever sous le souffle de celui-ci, crever de l'obscénité du geste et de la douceur avec laquelle son amant frotta le bout de son nez contre le sien, avant de laisser glisser ses doigts jusqu'au boxer de Denki. Accrocher l'élastique et s'arrêter une seconde :

« Je peux ? »

Mille fois putain de oui. D'ailleurs, c'était un peu tard, de poser la question alors qu'ils étaient quasi nus l'un et l'autre, mais le sous-entendu était trop évident pour être loupé et il se contenta de hocher la tête, immédiatement suivi d'un « oui » qu'il s'efforça de rendre moins désespéré. De toute façon, le son qui brouilla sa respiration quand les doigts de Katsuki remontèrent le long de son érection, comme un éclair gravé au creux de sa peau, était assez plaintif pour anéantir ses efforts de dignité.

« Tu veux que je te dise ? » et en attendant que Denki hoche misérablement la tête en étant fort conscient de son expression complètement perdue, Katsuki ôta son maudit sous-vêtement et profita de sa position pour s'assurer que l'expression en question perdure. « T'es vraiment sex', comme ça. »

Il remonta la cuisse de Denki du bout de la langue, sans s'arrêter au cri étouffé ni aux mains du platine sur sa nuque. L'âme ravagée de sentir la langue de Katsuki parcourir, rien qu'une fraction de seconde, sa queue, Denki recommença à respirer uniquement quand le blond revint à son niveau pour embrasser son halètement :

« La prochaine fois. Promis et j'ai déjà craché. » chuchotât-il avec un clin d'œil, « Tu nous attrapes les capotes ? Table de nuit. » précisa Katsuki, amusé de le voir se retourner immédiatement et se démener pour arriver à récupérer le truc. Faut dire que le tiroir était un bordel sans nom, d'où Denki tira sans faire exprès pas moins de trois chargeurs et un t-shirt de nuit avant d'arriver à attraper le morceau de plastique. Avec une position des plus inconfortables.

« Tu pourrais ranger tes affaires ! »

« Et perdre l'occasion d'observer ton cul se tortiller ? Non merci ! »

Pas sûr que l'obscurité suffise à dissimuler le fard monstrueux qu'il était en train de se taper et pour se donner contenance, il ronchonna en voyant Katsuki déchirer l'emballage plastique :

« J'ai toujours rien fait depuis cet aprem ! »

« C'est pas négociable. »

À geste rapide, le blond se débrouilla pour dérouler le latex sur sa queue et ignora royalement le froncement de nez de Denki sous la sensation un brin froide, se débarrassa de son propre boxer perdu dans les limbes de la chambre. Avant de se rasseoir sur Denki, lui compressant la gorge d'une sensation nouvelle, orgasmique : l'entrecuisse de Katsuki pressé contre sa queue. Rien qu'un contact sans mouvement, suffisant pour contracter ses muscles d'une tension à lui brouiller les sens. À peine s'il raccrocha le fil pour entendre son amant achever la conversation :

« Tu couches, tu te protèges et même si l'un des deux n'a rien fait. Point final. »

« Ça, ça veut dire que t'as déjà couché. »

« Jaloux ? »

Terriblement, mais vu qu'il n'avait aucun droit sur Katsuki, il se contenta de faire un « non » aussi crédible que celui que Midobro claquait quand on lui demandait s'il avait acheté d'autres livres alors qu'il n'avait pas fini sa pile à lire. Le sourire amusé du blond s'entendit même dans le noir :

« Si j'avais jamais rien fait, t'aurais pas eu une première expérience aussi plaisante. »

« Mais j'ai rien d… »

Et Katsuki roula des hanches, sur lui. Toutes les réflexions qu'il aurait pu avoir moururent sous la chaleur de sa chatte contre sa queue, que le latex n'empêchait pas d'imprégner la peau de Denki d'une caresse à lui tordre l'âme.

« Et puis j'ai pas la moindre envie de risquer que tu me foutes en cloque, Pikachu. »

Denki essaya désespérément de rassembler trois pensées cohérentes au milieu du plaisir, balbutia une blague sans pouvoir y gommer la plainte :

« Gâchis ç-ça. T'imagines un môme avec nos – mmmm... alters ? Une tuerie. »

« Nous, un gosse, à nos âges ? T'en as d'autres des conneries plus grosses que toi ou tu fermes ta gueule pour profiter ? »

Denki ne se donna même pas la peine de répondre. Il aurait de toute façon été incapable de sortir autre chose qu'un long gémissement, car le mouvement de hanche de Katsuki, bien plus lent, labourait son bas-ventre d'un plaisir imbibé d'envie. D'envie de plus, d'envie de moins, de quelque chose qui puisse insérer une lichette de soulagement dans la tension de ses reins. Il sentit à peine les doigts de Katsuki effleurer son ventre, remonter le long de son torse pour venir nicher sa joue dans la paume du blond, caresser doucement sa peau alors que le bassin de son amant s'ingéniait à lui nouer la gorge de plaisir.

Une mèche lui érafla la joue une fraction de seconde avant que les lèvres brûlantes tatouent le monde en lame de plaisir sur lui et Katsuki descendit sa main entre eux pour s'aider dans son mouvement quand il glissa l'érection de Denki en lui, d'un simple mouvement des hanches.

Chaud, chaud à en crever et d'une pression que Denki n'aurait pas pu imaginer, même avec tous les efforts du monde. Sa bouche s'ouvrit sur un hoquet surpris, désarçonné par la sensation. Le frémissement de Katsuki s'enfonça dans ses poumons, avec la respiration du blond qui effleura ses lèvres des siennes. Fou la capacité que cet homme avait de le court-circuiter sans qu'une seule étincelle lui ait échappé.

Puis Katsuki se redressa doucement, attentif à ne pas trop bouger pour le laisser chercher un peu d'air dans l'espoir de dénouer ce qu'il avait dans la gorge. Un mélange d'appréhension, d'excitation, noyé sous un plaisir nouveau, dont il avait un besoin viscéral.

L'envie de parcourir la peau chaude contre lui le fit lever la main et pour l'aider, Katsuki dégagea un peu sa cuisse. L'infime mouvement qu'il fut obligé de faire appuya légèrement la sensation contre la queue de Denki, qui se figea un instant sous le pinçon de plaisir. Et ça lui sauta à la figure d'un coup, ce qu'ils faisaient.

Emporté par le sourire de Katsuki et l'excitation de ses lèvres sur les siennes, il avait complètement oublié que ça portait un nom, de se retrouver dans cette position – coucher, faire l'amour, baiser – la liste était longue, mais le concept même fit monter son rythme cardiaque immédiatement. Infiniment plus intime que la session de pelotage dans le placard, infiniment plus important.

Terriblement impressionnant.

Une bouffée d'angoisse étreignit son cœur à l'idée de ne pas être à la hauteur, de ne pas réussir à offrir à Katsuki la moitié du plaisir et de l'intensité dont ce dernier l'inondait, de pas savoir faire la suite, d'ailleurs il avait aucune idée de ce qu'il était censé faire. Arrêtée net dans son élan, sa main se posa sur la cuisse de Katsuki pour y rester, embarrassante au possible avec toutes les possibilités offertes à lui sans qu'il n'ose désormais en profiter. En fait, il était plus sage de la retirer de là, mais son geste se fit arrêter par les doigts de Katsuki sur son poignet :

« J'ai ta queue au fond de moi. Je pense qu'à ce stade, t'as le droit de me toucher, non ? »

Un point pour lui. En s'efforçant de ne pas trop s'attarder sur le concept de queue-au-fond-de-lui qui aurait suffi à le faire jouir sur l'instant, Denki effleura les cuisses du blond d'un geste hésitant. Reconnaissant au-delà des mots pour la patience de Katsuki, qui le laissa ré-explorer ses hanches, sa peau, les déliés de son corps où se lisaient des cicatrices d'une beauté éthérée, sans bouger. Ça donnait envie d'y enfouir ses mains, de laisser quelques griffures en décoration ci et là, de conserver sur ses paumes le velouté de la peau glissant contre lui. De s'y accrocher quand le blond s'amuserait à réduire son monde à ses mouvements de reins.

Comme s'il l'avait entendu, ou plus exactement, comme s'il l'avait lu sur son visage, Katsuki glissa avec délicatesse ses doigts contre les siens, lui remonta les mains et les déposa sur ses propres hanches avec une petite tape, pour lui signifier de rester là. Denki sentit le mouvement naître sous ses paumes sans pouvoir anticiper le moins du monde son effet dévastateur : Katsuki bougea et le mouvement de sa chatte autour de lui fut d'un plaisir à l'intensité surprenante, l'obligeant à se mordre les lèvres pour ne pas gémir trop fort.

C'était indescriptiblement bon, une chaleur à deux doigts de lui cramer l'esprit et tellement, tellement plus agréable, plus doux et moelleux que sa main. Tellement insensé que d'être enfoui là, à la merci du moindre geste du blond dont la houle des muscles se répercutait contre lui, ajoutant des pressions impensables au plaisir presque violent sur son érection.

« Ça va Pikachu ? »

Le chuchotement de Katsuki lui parvint à peine, tant ses reins embrumaient son corps d'une tension déjà douloureuse, qui l'aurait fait pleurer tant il aurait tout donné pour ne jamais arrêter le roulement des hanches de Katsuki sur lui. Ni l'esquisse de soupirs qu'il entendait, dans sa voix.

« Denki ? »

Il avait très bien entendu la première fois, c'est juste qu'il avait le cœur dans la gorge et ça obstruait bien trop efficacement pour qu'il puisse répondre. Et les doigts du blond sur sa joue, ça ne l'aidait pas vraiment. Il essaya de reconnecter deux secondes un système neuronal pour bredouiller une réponse :

« Ça va… »

« Ça va aller ? Tu veux qu'on y aille plus lentement ? »

« Oh non, s'il te plaît non… » supplia Denki, d'une dignité proche du plancher, de toute façon inutile dans la situation présente où tout son être se suspendait aux plus infimes oscillations de Katsuki. Entièrement à sa merci et très, très heureux de l'être.

Visiblement amusé d'une réaction si spontanée, Katsuki caressa son bras du pouce avec une douceur à crever, au diapason du rythme qu'il adopta dans ses roulements de hanches. Tout juste assez rapide pour empêcher Denki de reprendre ses esprits et bien trop lent à la fois. Parfait pour laisser le plaisir s'incruster dans les veines du platine en filaments incandescents, insupportables d'intensité.

Il se crispa sur la peau de Katsuki, décidé à ne pas laisser la moindre seconde glisser entre ses doigts et en réaction, le mouvement de rein un peu plus prononcé du blond lui érafla la voix d'un gémissement trop fort. Pas assez pour l'empêcher de discerner, dans le silence, le soupir de plaisir de Katsuki qui lui retourna le cœur.

Le blond se pencha, saveur sucrée sur ses lèvres où il enfouit une plainte, ses mains accrochant immédiatement les mèches en pagaille pour l'empêcher de se relever. Le gémissement de Katsuki lui coula dans la gorge et Denki sentit ses hanches bouger d'elles-mêmes, se soulever légèrement au moment où le blond s'abaissait sur lui, l'ampleur du mouvement lui tirant un halètement surpris.

« Là. Recommence. »

Dans le chuchotement, il y avait autant d'ordre que de supplique et l'insistance de cette dernière fit une étincelle de pur érotisme dans le monde saturé de plaisir de Denki.

C'était presque sacrilège, d'oser interférer dans les mouvements de Katsuki, d'une perfection qui ne pouvait être que souveraine. Mais s'il avait un jour eu la capacité de refuser un ordre du blond, il l'avait perdu depuis belle lurette. Depuis qu'il l'avait entendu lui demander s'il appréciait la vue, sans doute, exposant indécemment ce corps parfait qui le réduisait présentement en charpie sous le rythme du cœur de son amant.

Aussi suivit-il à l'instinct la demande, relevant un brin les genoux pour caler ses pieds sur le matelas et permettre à son organisme déjà lessivé de plaisir de réagir. Avec la sensation d'outrepasser ses droits, Denki réitéra son mouvement, se renfonça en Katsuki en y abandonnant un peu plus son souffle, tant leur mouvement combiné épiçait le plaisir d'une intensité nouvelle. Bien trop bonne pour qu'il ne recommence pas dans la seconde.

Instinctivement, ses doigts quittèrent les mèches blondes pour s'attarder sur ses hanches, attrapées à pleines mains pour s'ancrer dans la courbe parfaite des muscles. Incapable de faire concurrence à la vision de pure luxure de Katsuki contre lui, que chacun de ses coups de rein tendait un peu plus, lui écorchant la voix de soupirs de plus en plus prononcés. Quand un gémissement prononcé lui échappa, Denki ferma les yeux un instant, juste un, juste le temps nécessaire pour broder ce son sur son âme, ne jamais oublier l'écho de son plaisir dans la nuit.

Katsuki lui déposa une plainte sur les lèvres, gourmandise que Denki laissa infuser dans son âme, avant d'enfouir son visage contre son cou. Et ça faisait une mélodie odieusement sexy, sa respiration heurtée par leurs mouvements, où chaque coup de rein de Denki s'y glissait sous la forme d'un à coup. Comme une marche oubliée dans le noir.

Un poinçon de plaisir lui étreignit le bas-ventre, remonta le long de son dos en un spasme qui amusa fort Katsuki, à l'entendre pouffer contre lui.

« Mmm, te… te moque pas... »

« J'me moque pas… c'est… c'est mignon, c'est tout. »

Un autre mouvement de hanche à retourner l'univers sur son axe et Denki peina à comprendre la suite, chuchotée à même son pouls :

« C'est même flatteur, de… de voir que tu-mmmm… A-apprécies autant. »

Et la manière dont Katsuki gémissait contre lui, balayant sa peau de son goût de sucre et distribuant çà et là des morsures légères, anéantissait d'un désir infini tous les fantasmes qu'il avait jamais pu avoir.

« Tu… Tu me dis si… Si y'a un problème ou si tu-tu veux qu'on arrête ? »

« Y'a tellement mais te..llement pas de chance que ça arrive ! » souffla Denki contre les mèches éparses et Katsuki ne put s'empêcher de rire devant tant de dévotion. Toujours ce même rire frais, incongru au possible dans la fournaise de la chambre, plus obscène encore que le son de leurs peaux humides de sueur et le cul contre ses cuisses, avec en contrepoint la pornographie absolue de sa queue en Katsuki, enduite d'une cyprine qui rendait chaque mouvement bien trop audible.

Un gémissement sourd lui enfonça les mains contre la taille du blond, dont les allers et retours sur ses hanches ralentit un instant. Juste le temps que Katsuki se redresse un brin pour lui jeter un regard qui rappelait furieusement son rictus carnassier de la semaine, avant de l'embrasser brièvement au coin des lèvres.

Et Denki pria tous les dieux pour survivre à ce qui allait arriver.

Il n'avait pas besoin de connaître exactement l'idée de Katsuki pour savoir au plus profond de son âme qu'il allait être détruit.

Avec un amusement qui ne dissimulait absolument pas son souffle court ni ses gémissements, Katsuki se rassit d'un coup et se pencha légèrement en arrière. L'avancement naturel de ses hanches le resserra immédiatement autour de Denki, presque sur-stimulé par cette nouvelle sensation au point de rejeter la tête dans l'oreiller, son corps à la merci des mouvements de reins de son camarade.

Lequel en profita sans pitié : une main sur la cuisse de Denki, derrière lui, pour s'aider dans son équilibre et l'autre sur son bas-ventre pour ajouter quelques griffures à ses caresses, Katsuki attaqua un rythme foudroyant. Denki ne voyait pas d'autre adjectif pour qualifier les roulements de hanche sur lui, qui envoyaient sa queue heurter un point particulièrement jouissif, le frottement de la chair contre son érection le marbrant d'un plaisir à mourir.

Malgré lui, un léger cri lui échappa, qu'il tenta d'étouffer en se mordant la lèvre à se faire mal, détail secondaire face au brasier dans ses reins. Effervescence dans ses nerfs qui lui remonta dans la gorge en un gémissement si long qu'il s'entendit haleter, par manque d'oxygène. C'était ignominieusement bon et pourtant, complètement à l'instinct, il voulut tenter de rajouter ses propres coups de reins à ceux de Katsuki. Histoire de voir si le résultat était le même.

Denki sentit son cœur s'arrêter une fraction de seconde, quand son mouvement interrompit Katsuki sous une vague de plaisir qu'il eut le sentiment de pouvoir suivre des yeux, le long du ventre jusqu'à la gorge. Laquelle laissa glisser dans l'air surchauffé de la chambre un son de plaisir d'une indécence inimaginable. Que le blond se reprenne aussitôt n'empêcha absolument pas Denki de recommencer, bien au contraire, son corps de toute façon accro à la déflagration de plaisir qui ne cessait de déchiqueter l'univers à chacun de leurs mouvements.

« Tu veux… Mmm… Voir un truc fun ? »

Plus fun que la manière dont la voix de Katsuki se brisait, sous un plaisir auquel il participait, dont il était un peu responsable, lui, avec son misérable organisme et son âme en miette sous la chaleur du blond ? Pas sûr que ça soit possible. Il demandait à voir.

Impossible n'est pas Katsuki, bien entendu.

Sans comprendre, Denki l'aperçu cracher sur ses doigts pour descendre sa main le long de son torse que ses mouvements de bassin peignaient en chef-d'œuvre d'érotisme vivant. Et d'une main experte, Katsuki recommença à se branler, décidant visiblement de devenir un porno à lui tout seul et l'univers soit loué, Denki n'en perdait pas une miette.

Les doigts du blond sur sa queue lui arquèrent légèrement le dos et avec une stupéfaction proche de la révérence, Denki le sentit se resserrer davantage encore autour de lui. Un gémissement à la limite du cri jaillit sans qu'il songe à le rattraper, tout son corps détruit des mouvements de houle des hanches de Katsuki contre les siennes, auxquels venait de se rajouter des contractions bien involontaires autour de lui. Pressée comme elle l'était contre la paroi, le moindre mouvement des doigts de Katsuki se répercutait sur l'érection de Denki, plongeant ses nerfs dans un plaisir qui balaya ses dernières retenues et lui fit refermer ses mains sur les hanches de Katsuki sans aucune considération pour les griffures dont il décora ces dernières. Bien trop occupé à accompagner ses mouvements pour ne pas risquer que ceux-ci s'arrêtent une seconde.

La tension féroce de ses reins lui laboura l'âme de plaisir, tiraillant sur ce qui semblait être chaque atome de son être d'impatience. D'un trop-plein de sensation, d'excitation, équilibre fragile entre douleur et plaisir dans lequel ses nerfs se martelaient des gémissements de Katsuki. Tout son corps criait grâce tout en suppliant que jamais, ô grand jamais, les allers et venus sur sa queue cessent.

Et que jamais, ô grand jamais ce moment s'efface, il voulait continuer à voir le blond le baiser sans merci, ébouriffé par le plaisir sans jamais y perdre son sourire arrogant, celui qui donnait envie d'ouvrir la bouche pour qu'il y crache encore, ses lèvres entrouvertes sur des plaintes à se damner. Luxure incarnée qui dépassait de si loin les fantasmes les plus fou de Denki, lesquels auraient désormais le goût de la peau de Katsuki et le poids de son corps sur le sien comme concurrents. Comme rappels.

Katsuki fit un mouvement vicieux à souhait, envoyant la queue de Denki si loin en lui que le platine sentit ses yeux se révulser, rien qu'une fraction de seconde où la honte lui brûla les joues, un cri dans la gorge.

« Reste avec moi. »

Denki savait très bien qu'il avait l'air à l'ouest, en même temps, comment faire autrement alors que Katsuki prenait si visiblement son pied à le baiser impitoyablement ? Et comment se concentrer sur autre chose que la chaleur délicieuse de son être ? Surtout quand il sentait son orgasme mordre de plus en plus fermement ses nerfs, planter ses crocs dans ses reins en y instillant une tension parfaite pour affoler son rythme cardiaque.

Il allait y passer. Sûr et certain.

Katsuki se baissa avec une délicatesse impensable, embrassa son gémissement en y glissant sa langue, immobile le temps d'un souffle. Juste le temps que Denki lèche ses lèvres d'une envie désespérée. Puis Katsuki glissa ses mains sur la taille de son amant où il les referma en une poigne de fer, utilisée pour maintenir son équilibre et épingler le platine sur le matelas alors que la cadence de ses hanches s'intensifia.

Denki ne réalisa même pas qu'il abandonnait les cuisses de Katsuki pour griffer ses épaules, réflexe instinctif au diapason de celui qui lui ouvrit la bouche sur un son qui ressemblait à un geignement de souffrance, tant il était indécent. En dépit de leur position, du rythme absurdement bon et de sa non-coopération, puisqu'il était trop occupé à gémir pour lui rendre la pareille, Katsuki ne cessa de l'embrasser, encore et encore, déposer une myriade de baisers sur ses plaintes et ses respirations hachées de plaisir, faire courir ses crocs sur la langue de Denki et glisser sur celle-ci ses propres soupirs de plaisir.

Et la sensation d'un gémissement du blond vibrant le long de sa gorge, alors que les mains de Katsuki sur sa taille le serraient à le bleuir de marque, finit par anéantir ses reins d'un éclair jouissif.

Ça crépita le long de ses nerfs, onde de plaisir violent qui lui arqua le dos avec un hoquet et Katsuki lui mordit la lèvre au moment où la tension de ses reins claquait. Denki se raccrocha aux mèches blondes, aveuglé par un orgasme si puissant que le monde s'estompa une seconde, durant laquelle seuls persistèrent une odeur de caramel et la douceur des lèvres de Katsuki, au creux de son plaisir.

Et un battement de cœur fou. Le sien ou pas, Denki s'en fichait. Il était en train de tomber dans un nuage de coton, enfoncé de plus belle dans la matière veloutée par le poids délicieux de Katsuki sur lui alors que son organisme laissait les dernières vrilles de plaisir se graver sur son âme et ça lui allait parfaitement. Il sentit à peine le baiser, dans un tel engourdissement que la seule chose qui le ramena sur terre fut la sensation fort désagréable de la chaleur de Katsuki l'abandonnant et il grogna de dépit :

« T'exagérerais pas un peu, là, Pikachu ? »

Nope, pas le moins du monde, mais tous ses reproches lui furent rentrés dans la gorge quand Katsuki se laissa tomber à côté, le retournant vers lui d'un geste désinvolte, si naturel et Denki enfoui son visage contre son torse où le rythme cardiaque affolé du blond le fit sourire bêtement. Merde, qu'il devenait mièvre. Bien loin de ses préoccupations, Katsuki ouvrit la bouche, dans ses cheveux en pagaille :

« Promis, juré, craché, hein ? »

S'en foutait. N'avait plus de souffle pour ranger tous ces nouveaux souvenirs si précieux à leurs places, alors répondre à la taquinerie, il pouvait aller se faire voir. Denki se mussa davantage contre Katsuki en grommelant, décidé à imprégner le moindre centimètre de sa peau de l'odeur de ce dernier, qui s'amusa à continuer sur la même lancée :

« T'es un vrai pervers… »

« Merci, mon mec m'aime comme ça. »

C'était parti tout seul. Mais qu'il était con.

Il réalisa à peine sa connerie dans la brume post-orgasme, vit sa mort future se pencher vers lui avec les sourcils froncés et Denki entama un rétropédalage digne du plus grand championnat de marche arrière au monde, dont il venait d'être l'inventeur :

« Je veux dire… je voulais pas présumer ou te forcer, enfin, je… j'ai un peu parlé vite et je suis désolé, c'est sorti tout seul, j'ai pas voulu… »

« Ta gueule. »

Rude, le baiser, à mille lieux de la délicatesse dont avait fait preuve Katsuki jusqu'à présent et pourtant, dans la manière rageuse avec laquelle ses lèvres ravagèrent les siennes, le laissant à peine respirer avant que ses crocs se referment sur lui, à le faire gémir entre leurs bouches liées, il y avait une possessivité mêlée de douceur infinie. Un truc qui fit tilt.

« T'es d'accord pour être mon mec. » haleta Denki contre la peau du blond, qui sentait délicieusement bon, leurs odeurs mélangées en une saveur qu'il voulait sentir chaque seconde que l'univers faisait.

« Si tu le gueules sur les toits, je t'arrache la tête. »

« D'accord. »

« Je plaisante pas Pikachu ! »

« Je sais. »

« Maintenant, bouge ton cul jusqu'à la salle de bain ! »

« Mais… »

« Mais quoi ? Tu vas pas me dire que t'as pas envie de te rincer ? »

« Si, si, mais… c'est juste que... »

Juste qu'il était claqué. Qu'il sentait la fatigue retomber le long de ses muscles et une lichette d'angoisse commencer à mordiller son âme. Juste qu'il avait l'impression d'avoir été nullissime, à venir ainsi sans que Katsuki ait eu un orgasme, et il avait aucune idée de comment articuler cette pensée, bien trop gênante à voix haute, même avec ses cuisses zébrées de cyprine pour lui rappeler leurs activités pas très catholiques. Son silence un peu trop long mit la puce à l'oreille du blond, qui lui laissa une bonne minute pour tenter de tourner son idée, avant de lui foutre un coup de nez dans la joue pour le ramener sur terre :

« C'est juste que ? »

« Je… je sais pas trop comment dire… Je… enfin tu… disons que tu n'as pas… »

« J'ai pas joui ? »

Exactement. Denki hocha la tête, inutile dans le noir, mais son mec – son mec ! – était si collé à lui que le mouvement le fit sourire, chaleur un brin plus humide contre sa peau, au niveau de sa pommette :

« C'est pas grave, Den'. Je m'en fous. J'ai pas besoin de ça pour apprécier et j'ai vraiment beaucoup apprécié. »

« C'est vrai ? Tu me mens pas ? »

« Je crois que tu me connais assez pour savoir que si je me suis fait chier à gémir comme ça, c'est pas pour te lisser l'égo. »

Il fallait avouer que c'était pas du tout le genre de la maison, de faire semblant. Katsuki était plutôt du style à asséner les choses platement, quitte à devoir s'excuser d'avoir été si rude et Denki esquissa un début de sourire, en se rappelant brièvement les sons qui avaient dégringolé des lèvres parfaites présentement en train de l'embrasser. Il allait en faire des rêves éveillés, à coup sûr.

« Allez, viens. Tu serais venu à minuit que je t'aurais embarqué dans un second round, mais là, j'ai juste envie de dormir et je préférerais éviter qu'on foute du sperme et de la mouille partout. »

Denki le suivit avec un gémissement de mal-être, le rejoignit dans la salle de bain nez plissé de la lumière pourtant faible de la veilleuse et il bredouilla en se faisant pousser dans la douche :

« Je… j'ai plus de vêtement, pour dormir. »

« Hé ba nu, ça fera bien le taff. » grogna Katsuki en le compressant contre le mur de cette douche minuscule en rentrant avec lui, ébouillantant les trois neurones qui restaient à Denki après cette nuit et il se surprit à contempler stupidement le torse on ne peut plus sexy de Katsuki, qui attrapa son air peu assuré :

« Ben quoi ? Tu veux pas dormir avec ton copain, c'est ça ? »

« Ben… ça se fait pas trop, non, de dormir dès le premier date ? »

Il eut à peine le temps de finir sa connerie, de toute façon menacée par le fou rire qu'il sentait poindre, que Katsuki l'aspergea d'eau. Tous les piaulements de Denki ne firent que l'amuser davantage et le blond lui attrapa le visage pour murmurer sur ses lèvres, une fraction de seconde avant de l'embrasser :

« Petit con ! »


Katsuki frotta machinalement son menton contre le front de Denki, attendri de le voir un brin flotter dans le t-shirt emprunté pour finir la nuit, lessivé. Tellement lessivé que sa suractivité permanente n'avait pas réussit à l'empêcher de s'endormir en trois secondes, montre en main, niché contre le torse d'un Katsuki étonné. Lui-même était pourtant peu accoutumé aux insomnies, mais là, la vitesse d'endormissement de son petit ami était inégalable.

Son petit ami. Il se sentit sourire machinalement et soupira, agacé de ce réflexe tout en étant infiniment ravi, même s'il lui bavouillait un peu dessus, d'avoir le platine dans les bras. Lequel émanait une vague odeur de citron contre lui, un truc étrangement rassurant et doux où en inspirant assez, Katsuki pouvait déceler sa propre saveur là où ses mains avaient rougi la peau de Denki de marques peu discrètes. Oups.

Le plafond s'illumina d'un coup et il se tourna vers son portable en grognant, agacé. Qui était le con qui lui envoyait un sms à cinq heures du matin ? Deku, bien sûr.

Maintenant que t'as « pécho ton crush », on dit merci qui ?

T'as tout entendu ?

Vous avez même réveillé Eijirô.

Et re-oups. Katsuki sourit, lança un très sonore « Pardon ! » à l'attention de la chambre voisine, tout en ne résistant pas au plaisir de le taquiner :

Qu'est-ce qu'il fout dans ta chambre ?

Il compte les lattes du parquet ! Alors, merci qui d'avoir bien voulu participer à ton plan stupide ?

Merci, Deku.

De rien !

Le sourire de Katsuki s'agrandit un instant quand l'écran devint noir, et il reposa le portable pour mieux se nicher contre Denki, profiter pour une fois de son calme qui disparaîtrait sitôt sa pile électrique adorée réveillée. Manquant de fait le dernier sms de son meilleur ami :

Et tu me dois une switch !


C'est parti ^^ !

Que celleux qui avaient deviné qu'Izuku avait mit la main à la patte sur ce plan de merde disent "oui" !

*insert un gif de la Route d'El Dorado pour celleux qui auront la ref XD*

LiliCatAll : HEHEHEHE ! La touche finale, la cerise on the cake et tutti quanti XD. Je suis si heureuse ET FLATTÉE que tu aies aimé XD ! On est d'accord, la première fois dans un placard c'est pourri XD.

MILLES MERCI TU ES DOUUUUCE !

Milie : Bonjour bonjour ^^ ! Quel plaisir de te voir en review à chaque chapitre ! Et je suis très très heureuse que tu aies aimé le dernier chapitre ! J'espère que celui-ci était à la hauteur aussi !

Il est vrai que vu le côté pute de Kats, ça peut sembler un peu chelou qu'il réagisse comme ça, mais je trouvais très intéressant de le rendre plus doux que son caractère de merde le laisse supposer. Moui, pauvre Kam et sa torture mais hé, je l'ai récompensé, ça va, il est payé de ses tourments XD. Hé ba j'espère que ce final était à ton goût et à la hauteur du pincement de coeur de Denki ^^. D'où vient l'expérience de notre blond explosif adoré ? D'Izuku. C'est gratuit, c'est cadeau XD.

Très bonne journée/soirée à toi (et bon courage ^^!) ! Merci infiniment d'avoir été là tout le long et d'avoir prit le temps de laisser une review à chaque fois !

ViMiKi: Coucou ^^ ! Je suis tellement heureuse que le chapitre précédent t'a plus ! Et j'espère que celui-ci aussi (hé, lemon complet cette fois xD)

Comme évoqué avec Lili : j'adore écrire Katsuki en petite pute chiante qui emmerde son monde xD. J'avoue, j'avais encore deux ou trois idées croustillantes, mais je voulais pas faire trop long donc tant pis. Bien sûr que ça se voit venir à mille kilomètres, que notre andouille de Pikachu allait finir par chopper un palpitant affolé mais c'est comme ça qu'on aime le smut, avec du fluff dedans, non XD ?

Tu m'as tellement fait rire XD ! « Cette fois un lemon ENTIER, HEIN BARONNE, EN-TIEEER *wink wink* » XD ! Bien chef, oui chef, un lemon entier chef, option AmOuR chef XD. J'ai adoré, continue d'écrire même avec la fatigue XD.

Du coup, merci infiniment pour tes reviews, pour avoir été là tout du long, c'était un vrai plaisir ^^ ! !

BadMoy : Holà, quel plaisir de revoir ton pseudo ^^ ! Je saiiiis, je sais que j'ai fait Denki hyper triste au chapitre précédent (et avouons-le, il est assez craquant pour nous briser le coeur) mais il a été dédommagé de sa peine, je pense XD.

C'est un immense compliment que tu me fais, de dire que je sais mettre des sentiments dans les scènes holé, vraiment, merci énormément ! C'est ce qui me plaît dans la fiction et je suis donc vraiment flattée que ça se ressente dans mes écrits, merci !

Oups, désolée pour Pikachu-le-chaton XD. J'avoue avoir pensé à lui en éditant ce chapitre XD.

Merci encore pour ta review ^^ !