Heyy ! Joyeux anniversaire Kagami !
J'avais bien envie de faire un one shot pour une fois, et rien de mieux que pour l'anniversaire de notre tigre favori ! C'est bien de temps en temps d'écrire quelque chose d'autre que mon histoire principale "Tes yeux", écrire quelque chose avec une autre ambiance. Ce sera bien différent ;)
Cette histoire est inspirée du manga "Kuroko no basket Replace Plus 2" (je sais plus si c'est bien le deux mais je l'ai pas sous la main pour vérifier T_T). Il y aura une petite explication pour pas que vous soyez perdu pour ceux et celles qui ne l'ont pas lu ;)
Bonne lecture ;D
Je pédalais comme un fou sur ce vélo de livraison de pizza. Je faillis me faire renverser une bonne dizaine de fois mais je ne ralentissais pas la cadence. Il fallait que je me dépêche d'arriver à l'immeuble sinon j'allais me faire virer comme la dernière fois. Tout ça c'était à cause de ce groupe de filles qui m'avait tenu la jambe pendant vingt minutes juste pour avoir mon numéro. Enfin, si je devais être honnête, si je me retrouvais à pédaler comme un fou au beau milieu de Tokyo sous ce soleil brûlant, c'était surtout parce que j'avais encore eu les yeux plus grands que le ventre et que j'avais dépassé le plafond d'argent de l'équipe de Seirin…
Récapitulons. Comme l'année dernière, après nos stages d'été avec l'équipe, nous sommes allés dans un restaurant pour célébrer la fin de cette torture. Et comme j'ai beaucoup travaillé ces vacances pour être sûr de battre la génération miracle à nouveau et rester le meilleur joueur du niveau lycéen, j'ai décidé de bien fêter ça. Mais je me suis peut-être trop emporté et l'adition a été plus salée que tous les plats. Après m'être passé le savon du siècle, Hyuga et Riko nous ont forcés à faire un boulot pour renflouer les caisses. Et comme l'année dernière, je suis livreur de pizza, le seul métier qui m'accepte.
Je montai les marches de l'immeuble du destinataire de trois pizzas. J'espérai que ça n'était pas un nouveau groupe de filles qui allaient me retenir sinon j'allais vraiment être en retard. Deuxième étage, c'était vite monté. Je fis attention à ne pas me précipiter pour ne pas renverser ma livraison. L'année dernière je me suis fait virer à cause de ça… Mais assez parlé de l'année précédente, je suis un homme nouveau.
J'arrivai devant la porte du destinataire. Je cherchai la sonnette des yeux pour prévenir de mon arrivée. J'avais le doigt sur le bouton quand je vis le nom de l'habitant. Aomine.
Aomine ?!
Nan… Ça ne pouvait pas être cet Aomine là… Oui, il n'y a pas qu'un seul Aomine dans le monde, c'était peut-être un inconnu. Ou une personne de sa famille qui ne me connaissait pas du tout. Oui, oui, ça ne pouvait pas être mon rival de première qui allait me voir dans cette tenue de livreur devenue moulante à cause de la chaleur et de la transpiration.
J'appuyai sur la sonnette que j'entendis résonner à l'intérieur. Mais pour ne pas arranger mon stress, ce n'étaient pas les pas d'un humain qui vient m'ouvrir qui se firent entendre. MAIS BIEN LE JAPPEMENT D'UN CHIEN !
Je pouvais très bien imaginer cet animal sanguinaire qui attendait juste que la porte s'ouvre pour me sauter dessus et me mordre jusqu'au sang. Comment ça pouvait être autorisé d'avoir une telle bête chez soi ? Rien qu'à cette idée je reculai de cette porte avec la puissante envie de laisser les pizzas ici et m'enfuir pour ne plus jamais revenir.
- Darki ! Au pied ! T'es pas possible, toi…
L'aboiement s'arrêta. Cette voix… Pas possible… Les astres c'étaient alignés pour me pourrir la journée.
- Désolé pour l'attente, vous êtes venu rapidement, remarqua Aomine en ouvrant la porte. Kagami ?
Oh.
Mon.
Dieu.
Oh mon Dieu. Non, non, non, Kagami self-control.
MAIS COMMENT GARDER SON CALME DEVANT UN CORPS COMME CELUI-LÀ ?!
Aomine Daiki, parce qu'il n'y avait plus aucun doute que c'était lui, était nu, seulement protégé par une serviette lâche autour de ses hanches. La serviette ne faisait même pas le tour entier et je pouvais apercevoir l'entièreté d'une de ses cuisses.
Son corps était ouah… Il n'avait pas chômé non plus pendant les vacances pour se fabriquer un tel body. Ses pectoraux étaient d'une proéminence comme j'en avais rarement vu. Le soleil devait avoir tapé sur mon crâne pour avoir de telles pensées mais actuellement ma seule envie était de les prendre en main et de les malaxer. Entre dureté du muscle et douceur de sa peau, ça devait être tellement plaisant… Je me sentis soudainement à l'étroit dans mon pantalon.
Mais pour ne rien arranger, le reste de ses muscles me faisait tout autant baver. Taille fine, construite en V parfait. Abdominaux saillants qui me faisaient encore plus penser à des tablettes de chocolat avec la couleur de sa peau. Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour pouvoir les lécher…
- Depuis quand t'es livreur de pizza, toi ?
Sa voix me fit relever les yeux sur son visage. Je n'avais même pas fait attention mais ses cheveux étaient en pagaille, il avait sûrement dû se les essuyer en vitesse avant de m'ouvrir. Ils avaient déjà beaucoup poussé depuis l'année dernière mais les voir ainsi, fit battre mon cœur à une vitesse pas du tout respectable. Ils renforçaient son visage charmeur et lui donnaient un air plus frivole. Et l'humidité de sa chevelure créa une goutte qui coula sur son torse et roula sur ses pecs. Et ses tétons qui pointaient… Je- je-
Arrête.
- Je suis livreur qu'aujourd'hui, parvins-je à articuler.
Je lui tendis sa commande en tremblant, essayant de ne regarder que ses yeux pour que mon attirance ne soit pas trop évidente. Mais même ses yeux me sondaient avec une telle prestance que je sentis mon cœur pulser dans mes tympans.
- Et y'a une raison ou tu t'es juste réveillé ce matin avec l'envie de travailler ?
- Euh non, non, mon équipe et moi devons travailler aujourd'hui pour gagner de l'argent et refaire le budget de l'équipe.
- Pourquoi ? Vous avez plus d'argent ?
- Plus trop… On a trop dépensé en nourriture la dernière fois. C'est en partie ma faute d'ailleurs…
- Ahah ! Ça m'étonne pas de toi, tiens !
- La ferme, grommelai-je avec le rouge aux joues et le ventre en vrac à cause de ce rire soudain.
- Faut que je te paie, c'est ça ?
- Euh, oui, c'est ça.
- D'acc, attends je vais chercher l'argent.
Il se tourna et son chien, que j'avais réussi à oublier pour dire à quel point le corps d'Aomine était sexy, lui sauta dessus. Et il fit glisser un peu de sa serviette. Aomine parvint à la retenir avant que j'en aperçoive trop, mais le début de son fessier avait été à découvert. Et je n'en avais rien raté.
Rien que son dos accompagné de ses épaules carrées était déjà d'une sensualité époustouflante. Mais son fessier était d'un autre level. Il n'avait pas l'air aussi ferme que le mien, un peu plus mou. Rien qu'imaginer le bruit que celui-ci faisait quand on le claquait, je sentis une bouffée de chaleur enflammer tout mon corps et mon pantalon me parut encore plus serré.
Je me pris la tête entre les mains et pris de grande inspiration pour calmer mon excitation. Alors que je reprenais petit à petit mon calme, mon portable vibra. Je le sortis de ma poche et vis que l'on m'appelait. C'était le pizzaiolo qui m'avait engagé, je décrochai en craignant avoir fait une connerie.
- Allo ?
- Kagami ?
- Oui ?
- Tu es chez le client Aomine ?
- Euhm, oui, pourquoi ?
- Tu pourras terminer après cette commande, la prochaine personne m'a appelé et elle annule la livraison.
- Vraiment ? J'ai terminé la journée ? demandai-je, enjoué.
J'avais tellement de m'en aller et rejoindre un terrain de basket pour ma dose quotidienne. Je n'avais pas touché un ballon de toute la journée et j'étais clairement en manque.
- Il faut juste que tu reviennes à la pizzeria pour rendre ta tenue, ton vélo, etc.
- Ah… Oui, logique.
- À tout de suite, alors.
- Oui, à tout de suite.
Il raccrocha et Aomine me rejoignit.
- T'as pas terminé ta journée, finalement ?
Il avait apparemment entendu ma conversation et senti ma déception en comprenant que je ne pouvais pas m'enfuir tout de suite pour aller jouer.
- Ah, si, si, il faut juste que je rende mes affaires à la pizzeria et je serai libre.
- Cool. Tiens, le compte est bon normalement, affirma-t-il en me tendant des billets.
Je pris l'argent sans regarder si c'était correct, de toute façon je ne savais même pas combien il me devait.
- Je viens de voir un message de Satsuki, c'est ton anniversaire aujourd'hui ?
- Ah, ouais, c'est aujourd'hui.
Il hocha la tête et je fis de même. Je fis glisser une dernière fois mon regard sur cette musculature d'une sensualité sans pareil. Ses pectoraux rebondis, ses biceps bombés, ses abdominaux de fer, sa taille fine, sa cuisse musclée et douce. Mes mains tremblaient de ne pas pouvoir attraper ce corps et le découvrir pendant des heures. Ma bouche se fit sèche et mon cœur s'amusait à faire couler mon sang dans la partie basse de mon corps. Je partis avant que ça soit trop dur de le faire, m'imaginant mes futurs matchs où j'allais pouvoir me coller contre lui pour défendre. Et imaginant également ma nuit où j'allais pouvoir laisser libre cours à mes pensées les plus salaces.
Alors que je quittai ce couloir et rejoignis les marches, des doigts encerclèrent mon poignet et avant que je puisse réagir, ma main se retrouva contre la chose la plus douce, moelleuse, et sensuelle que je n'avais jamais touchée.
Je remontai mes yeux dans ceux profonds d'Aomine, la main sur son pectoral. Mon corps était en ébullition et je craignais de devenir vapeur. Mes neurones grillaient un à un et ils avaient l'air de vouloir s'échapper par mon nez. Mon cœur s'était tout simplement arrêté. Et mon pénis pulsait douloureusement entre les tissus.
- Joyeux anniversaire, sourit-il.
Je mourus cérébralement. Mon cerveau déconnecta et je ne sais pas comment je fis pour rester debout alors que mes jambes n'étaient plus irriguées en sang.
- Quand tu auras tout terminé dans ta pizzeria, tu pourras revenir chez moi pour qu'on mange les pizzas ensemble. Et si tout se passe bien, je t'offrirai peut-être un dessert, susurra-t-il dans mon oreille.
Pour accentuer ses paroles, il fit glisser ma main sur ses tablettes de chocolat. Je déglutis, j'étais affamé. Le basket allait attendre.
J'aime les pecs, je sais pas si vous l'avez remarqué... Et j'ai vu des fanarts de Kagami pour son anniversaire qui m'ont bien inspirés ;)
Attention spoil :
Pour vous raconter encore plus l'histoire de Replace Plus, Kagami était livreur mais il ne savait pas pourquoi il l'était 'et pourquoi les autres travaillaient aussi) et il a pensé que c'était pour renforcer les capacités physiques des joueurs. Il a donc commencé à pédaler comme un malade et à monter les marches quatre par quatre pour livrer. Les pizzas arrivaient dans des états pas possible donc Kagami s'est fait virer XD Il a rejoint Kuroko et Kiyoshi qui vendaient des ballons de baudruches à des enfants. Mais comme il n'a fait qu'une demi-journée, il n'a eu que la moitié du salaire. Il est donc allé faire un concours de nourriture (manger une quantité folle pour remporter de l'argent) et il a gagné et empoché plein d'argent. En rendant son salaire à Riko, elle s'est rendu compte de la supercherie et lui a expliqué le pourquoi du comment il devait être livreur. Et il s'est finalement rendu compte qu'il était extrêmement con.
Fin du spoil.
J'avoue que j'arrête un peu à un moment où l'on a envi de connaitre "le dessert", mais j'aimais bien terminer comme ça, pour vous laissez imaginer la suite ;) L'idée de faire la suite me tente bien également mais je connais ma lenteur pour écrire XD Et si je mets quelque chose, j'aimerais bien que ça soit pour l'anniversaire d'Aomine mais vu que dans l'histoire c'est l'anniversaire de Kagami, ça n'a pas vraiment de sens... Ou alors je fais un autre OS pour Aomine ? Enfin j'en sais rien ! Si vous avez une proposition n'hésitez pas à me le dire, j'ajusterai en conséquence ;)
Merci d'avoir lu, bonne soirée, bises ;D
