Je ne possède aucun des personnages des films.

Un recueil de textes courts sur l'univers des films Mission Impossible nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire

ce texte a été écrit pour l'anniversaire d'Alec Baldwin.

MI V Rogue Nation

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES DE L'IMF Tome 2

Discussion au bureau

Ethan était assis à son bureau. Luther lui avait dit qu'il n'avait pas besoin de se précipiter à Langley pour se faire débriefer, qu'il avait le droit à des vacances après les sept mois qu'il venait de traverser, mais dès son retour de Londres, Ethan était passé au bureau. Il voulait rédiger un vrai rapport et vérifier que personne de son équipe n'était en danger pour l'avoir aider… lui, il était moins important que Luther, Benji ou Brandt.

Les agents avaient été heureux de le retrouver et certains lui avaient même porté une coupe de champagne. A leurs yeux, Ethan Hunt était comme un héros, ce que lui avait du mal à comprendre… Ethan ne se voyait pas en héros, il faisait juste ce qu'il avait à faire.

Après quelques heures, Ethan était plutôt satisfait de son rapport. Il l'enregistra et décida qu'il en avait assez fait pour aujourd'hui. Il se leva donc, mais fit un faux mouvement qui fit vriller son genou meurtri. Ethan glapit et se rattrapa de justesse à son bureau. Cependant, une main qui se glissa sous son bras lui évita aussi la chute.

- Vous ne devriez pas être à l'hôpital ?

Ethan frissonna et redressa la tête.

- Mr Hunley ?

L'ancien directeur de la CIA promu Ministre de la Défense et donc par ricochet, directeur de l'IMF lui fit un léger sourire et ne le lâcha pas, l'aidant à s'asseoir sur la banquette qui se trouvait le long de son mur, une banquette sur laquelle Ethan avait tendance à dormir un peu trop souvent.

- Vous ne m'avez pas répondu.

- A quelle question ?

- Vous ne devriez pas être à l'hôpital ou au moins en cure de repos ?

- Non, ça va.

- Cela n'en a pas l'air.

- Ce n'est que mon genou, rien de bien grave. Il encaisse moins les coups que le reste de mon corps.

- Et les reste de votre corps n'aurait pas aussi besoin de repos par hasard ?

Ethan tourna un regard amusé à son nouveau directeur sans rien dire. Hunley lui sourit et posa une main sur sa cuisse.

- Moi je crois que la réponse est « oui », alors oubliez les rapports et rentrez chez vous. Prenez une semaine de congés, le reste peut attendre.

Ethan le remercia d'un hochement de tête, n'osant pas lui dire qu'il n'avait plus de chez lui depuis longtemps, plus d'appartement et que la banquette sur laquelle ils étaient assis était son lit.

- C'est comprit ? Demanda Hunley qui avait envie de l'entendre lui répondre.

- Oui, monsieur.

- Bien… et… je suis désolé Hunt.

- Désolé ?

- Je n'ai pas compris ce qui se passait, je vous ai traqué comme un traître… je vous ai obligé à traquer le Syndicat seul pendant six mois. Si je vous avez cu avant… si j'avais cru Stickell ou Dunn…

- Je peux le comprendre, tout était contre moi, monsieur…

- Non… Vous êtes dans cette unité depuis plus longtemps que n'importe qui dans ce service, s'il y a une personne sur qui je dois pouvoir m'appuyer c'est sur vous… Aucun des membres de votre équipe n'a pensé que vous pourriez être un traître… Stickell a même démissionné…

- Luther… vous avez accepté sa démission ?

- Pas officiellement, il vous est vraiment très fidèle…

- Luther… Il n'est pas seulement mon coéquipier.

- Je sais… comment je sais qu'il a une chambre d'ami. Vous qui n'avez plus d'appartement, je suis sûr que ce sera parfait pour vous reposer, non ?

Ethan sursauta. Finalement, il avait l'air d'en savoir plus qu'il ne le pensait.

- Vous en pensez quoi ?

- J'en pense que je suis content de pouvoir bientôt travailler avec vous, monsieur le ministre.

- Moi aussi Hunt, dit Hunley en se redressant avant de quitter le bureau de l'agent senior.

Hunt le suivit un moment des yeux avant de s'allonger sur la banquette. Luther avait dit qu'il viendrait le chercher, en attendant, il pouvait fermer les yeux et prendre un peu de repos.