Je ne possède aucun des personnages des films.
Un recueil de textes courts sur l'univers des films Mission Impossible nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire
ce texte a été écrit pour dans le cadre d'un défi bromance
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES DE L'IMF Tome 2
Vieux souvenirs
Assis à son bureau dans les locaux de l'IMF, Ethan repassait en revu certains dossiers afin de finaliser son rapport. Perdu dans ses pensées, il sursauta lorsque quelqu'un tapa à la vitre de son mur qui donnait sur le couloir avant de rentrer en souriant. Sourire que lui rendit Ethan en découvrant Luther qui s'approcha de son bureau et déposa une miniature d'une locomotive de train sur son bureau. Ethan l'observa en fronçant les sourcils.
- Todd n'est pas un peu grand pour jouer avec des locomotives ?
- C'est pour toi.
- Pour moi ? Demanda l'agent senior en prenant la miniature dans sa main, et pourquoi pour moi ?
- Tu n'en as aucune idée ?
- Pas vraiment.
- Eh bien, j'ai fais comme toi, j'ai rangé des dossiers ce matin et je me suis rendu compte qu'aujourd'hui ça faisait pile 20 ans que je m'étais assis en face de toi dans ce train alors que j'étais désavoué et traqué.
- On était deux, répondit Ethan en faisant tourner la locomotive entre ses doigts. Tu m'as donné du fil à retordre pour te convaincre de te joindre à nous.
- Que tu crois, répondit Luther en s'asseyant en face lui, il fallait juste que je comprenne pourquoi tu souriais autant alors que ta situation était désespérée. C'était louche.
- Dis-donc, de nous deux, c'était toi le type louche, surtout avec ce magnifique costume blanc qui te mettait si bien en valeur.
Luther rit de bon cœur.
- Tu marques un point…
- Et tu as fini par accepter.
- C'est vrai, parce que j'ai compris que sourire te permettait de ne pas t'effondrer.
Ethan adressa un léger sourire à son ami.
- Tu sais, moi ça me fait penser aussi à un autre train… plus tard… sur lequel j'ai bien failli me faire trancher en deux par la pale d'un rotor d'hélicoptère.
- C'est vrai…
- Et tu sais à quoi ça me fait penser aussi ?
- Plusieurs choses me viennent en tête.
- Quand j'ai glissé au sol, mais jambes étaient en coton, elles ont cédé, mais je ne suis pas tombé. Tu étais sorti en courant et tu as glissé ta main à ma taille pour me rattraper.
- Qu'est-ce que tu veux ? Nous étions équipiers…
- Et 20 ans plus tard, tu es toujours là pour me rattraper, ajouta Ethan en posant le train sur sn bureau.
- Maintenant nous sommes amis voire un peu plus, lui répondit Luther.
- C'est vrai… Je peux le garder ?
- Bien sûr c'est ton cadeau… Il est presque midi, on va manger à la brasserie ?
- Entendu, répondit Ethan en se levant pour prendre sn blouson, mais c'est moi qui te l'offre.
- Je n'en attendais pas moins !