Disclaimer : Hello again ! J'espère que vous allez toutes et tous très bien. Aujourd'hui, 3 chapitre. Ça commence à se corser ! Bonne lecture !

Review : Merci Ana pour ta review (à laquelle je ne peux pas répondre !). Normalement j'ai répondu à toustes les autres. Merciii !

Rappel du chapitre précédent :

C'est transpirant, essoufflé, probablement rouge et totalement ivre qu'il arriva devant la porte qui s'ouvrait à l'instant.

- Professeur ! s'entendit-il crier

- Allons bon Potter, quel état déplorable !

- Je suis à l'heure !

- Je vois ça.

D'où l'expression "sortir du placard"

Mardi 4 janvier, 21h29 (2ème journée)

Snape regarda son élève d'un œil soupçonneux. Visiblement, il semblait avoir couru. Il était débraillé et expulsait, à grand renfort de respiration pour reprendre son souffle, une légère odeur d'alcool. Il aurait pu faire une réflexion à son mouton noir préféré, lui rappeler les règles de l'école ou même le mettre dans une situation délicate voire humiliante. Mais il s'écarta simplement pour laisser son élève passer.

- Reprenez votre souffle puis votre travail, vous êtes bien loin d'avoir terminé.

Le professeur attendit une quelconque réponse, un pique, une remarque mais rien ne vint. Harry semblait ailleurs. En fait, après observation, le jeune homme semblait très concentré sur toutes les tâches qu'il entreprenait. Sortir sa trousse de son sac, sortir la plume qu'il allait utiliser de sa trousse, remplir l'encrier d'encre… Bref, tout était méticuleux.

Harry se mit au travail aussi rapidement qu'il le put mais sa vision se brouillait. De plus, dès qu'il écrivait un mot, il sentait naître au fond de sa gorge un fou rire. Tout à coup, ce travail de recopiage ne lui semblait plus aussi barbant. Il se mit en tête de recopier le prochain mot qui était "gourdin". Il savait que dans certaines potions ancestrales, les potionnistes utilisaient un gourdin magique afin de mélanger rapidement leur potion.

Il sourit, se rappelant avec fugacité et néanmoins netteté le jour où un de ses plans cul avait présenté son attribut masculin comme un gourdin. C'était on ne peut plus beauf et présomptueux, mais la vue de ce fameux "gourdin" lui avait ôté le rire de la gorge. Effectivement, il n'aurait pas nommé la queue en face de lui autrement que comme un gourdin. Après un ébat qui lui avait laissé des souvenirs plein la tête pendant des semaines, ils avaient rediscuté de cet appellation et Harry avait proposé de la renommer "tronc d'arbre". Ça semblait moins violent, même si l'image restait la même. Il laissa un rire lui échapper.

Snape releva la tête. Il allait faire une réflexion mais le survivant semblait toujours plongé dans l'écriture du manuscrit donc il décida de laisser tomber. Après tout, si le travail était bien fait, qu'importait si celui qui le faisait rigolait tous les 3 mots.

Quelques phrases plus loin, il trouva le mot semence. Encore une fois, il ne put empêcher son esprit de divaguer vers des terrains interdits. Là où le texte se référait à des semences de tournesol, Harry pensait surtout à la fellation qu'il avait procurée à un de ses camarades serdaigle, Michael, en début de 6ème année.

Harry venait d'accepter sa sexualité après des années de recherche et surtout d'errance sexuelle. Jusque-là il ne comprenait pas pourquoi les filles ne l'excitaient pas, ne le faisaient pas bander, et surtout pourquoi un simple baiser ne l'enchantait guère.

C'est Michael qui, après une soirée alcoolisée, l'avait dragué et lui avait proposé de se chauffer et d'aller plus loin si Harry se sentait bien avec l'idée. De là avait commencé une relation assez étrange. Les deux garçons n'avaient que peu de moments pour se retrouver seul à seul. Ils se retrouvaient donc souvent dans des toilettes abandonnées. C'est là qu'Harry avait découvert le plaisir de la fellation. Il s'était découvert une réelle excitation lorsqu'il s'agissait d'en procurer. Il aimait embrasser Michael, refermer la porte rapidement et tomber à genoux face à lui. Il aimait s'empresser de baisser son pantalon pour voir sa verge dressée et déjà luisante d'excitation. Michael lui avait avoué après quelques mois qu'il passait certaines heures de cours à ne penser qu'aux gâteries qu'il lui prodiguait, ce qui renforçait son excitation lorsqu'ils se voyaient.

Harry aimait prendre en main sa queue et faire de légers mouvements tout en léchant le gland gonflé. Il aimait, après plusieurs minutes, faire de plus amples mouvements et toucher le fond de sa gorge avec le fameux gourdin de Michael. Plus que tout, il aimait entendre le jeune serdaigle gémir tandis que ses mains se perdaient dans ses cheveux, incitant le gryffondor à aller toujours plus profond.

Harry finissait toujours par faire jouir Michael. Lorsque c'était terminé, ils n'avaient plus le temps pour faire jouir Harry, dont la queue restait gonflée dans son caleçon pendant de longues, très longues minutes après l'événement. À l'époque, cet échange lui plaisait car il aimait se sentir dominé, en dessous, il aimait avoir à se soulager seul tandis que Michael pouvait venir le faire dans sa bouche quand il voulait.

Michael avait fini par stopper l'échange, lorsque Mimi Geignarde avait entendu ses gémissements et s'était moquée de lui. Honteux, celui qui semblait si sûr de lui avait laissé tomber Harry.

Harry laissa à nouveau échapper un rire lorsqu'il se rendit compte que repenser à cette période le faisait bander. Pourquoi pensait-il à ça déjà ?

Mardi 4 janvier, 22h00 (2ème journée)
Dans les vestiaires, Ron et Dean discutaient tranquillement, hilares, l'alcool se faisant largement ressentir. Il était assis sur un banc, assez proche pour que leurs épaules se touchent.

- Ça avance avec Hermione ? s'enquit le brun

- Bof, elle est surtout occupée à essayer de libérer les elfes de maison. Je sais pas trop comment m'y prendre avec les filles…

- Et avec les garçons ?

Ron laissa s'échapper un rire.

- Dean, je crois qu'on en avait déjà parlé, je n'aime pas les garçons.

- On ne le sait pas tant qu'on n'a pas essayé, murmura Dean avec un air mutin

- Non mais Dean, qu'est-ce qu'il t'arrive, là ?

- Oh ça va, beau gosse ! répliqua son ami. J'ai bien le droit d'espérer qu'il puisse se passer quelque chose entre nous, non ?

- Ce serait bizarre, non ?

- Ouais, ouais… Ce serait bizarre…

Ron rougit. Dean avait une confiance en lui inégalable. Comment pouvait-il lui faire du rentre-dedans de manière aussi inopinée ? Cela le flattait évidemment. Bien qu'il ne soit toujours sorti qu'avec des filles, il savait qu'il pouvait être attiré par des garçons. Il n'en avait jamais parlé à quiconque. Même son meilleur ami Harry, qui pourtant avait des relations homosexuelles, n'était au courant de rien.

Il avait envie d'essayer mais il n'en avait jamais eu l'occasion. Et maintenant que Dean le dragouillait, il perdait ses moyens. Dean reprit la parole :

- Je ne sais ce qui m'excite le plus… L'alcool, toi ou la situation ?

Il bougea légèrement pour venir s'agenouiller devant son camarade. Ron n'osait plus bouger. Dean lui caressa doucement la joue d'une main.

- N'oublie pas de respirer. dit-il avec un sourire.

- Dean je suis trop bourré, je ne voudrais pas regretter ce moment.

- Mais tu as envie… n'est-ce pas ? la voix de Dean devenait presque une supplication

- Oui mais…

- C'est pas parce qu'on est bourré qu'on en n'a pas envie ! On est juste désinhibés…

- Et excités…

- Quoi ?

- Les jumeaux ont rajouté un puissant aphrodisiaque à leur whisky. Je le reconnais bien, ils l'ont testé sur moi pendant les vacances, je me suis masturbé une journée entière. dit-il en esquissant un sourire

- Une journée ? Par merlin Ron, c'est que j'ai affaire à un pervers…

Dean continuait de caresser la joue du rouquin. Ron savait qu'il l'appréciait plus que de raison. Dean aussi le savait. Ce n'était qu'une question de temps. Soudain il réalisa.

- Mais attends ! Ça veut dire qu'Harry est en retenue avec Snape complètement excité ?

Dean éclata de rire.

Mardi 4 janvier, 22h10 (2ème journée)

- Je ne savais pas que les potions vous amusaient tant, Potter ?

Harry releva vivement la tête, reprenant conscience immédiatement du lieu où il se trouvait. Il esquissa un sourire maladroit.

- Je… eux… ahah oui c'est… assez drôle. Enfin non justement !

Snape se rapprocha de l'élève et se pencha par-dessus son épaule pour voir ce qui pouvait autant l'amuser. Harry baissa les yeux sur sa feuille et se rendit compte avec horreur qu'il avait écrit une quinzaine de fois les mots "gourdin" et "semence". Il rougit instantanément. Alors que sa personnalité habituelle l'aurait incité à garder les yeux fixés sur sa table, il décida, l'alcool aidant, de plonger son regard dans celui de son professeur.

Snape usa de toute la force mentale qu'il avait en lui pour garder son calme. Le morveux arrivait échevelé, et ô combien sexy, en retenue, il était sous l'emprise de l'alcool au point qu'il était difficile pour lui d'agir normalement et il le retrouvait désormais à écrire des mots plus que soupçonneux quand on connaissait son état.

Le professeur s'était toujours promis de n'entretenir aucune liaison avec des élèves. Alors que les yeux verts de son élève le fixaient toujours intensément, Snape se força à réfléchir. Il savait qu'Harry n'était pas dans son état normal - il faudrait d'ailleurs qu'il s'enquiert de la raison - mais les phéromones ultra puissantes que celui-ci dégageait lui embrumaient l'esprit. Il ne pouvait plus corriger des copies et leur attribuer des notes médiocres sans être titillé par la tension émanant du jeune homme. Il revint à la réalité lorsqu'il entendit la voix de son élève.

- Il n'y a rien de drôle, professeur.

- Alors, que vous faut-il donc monsieur Potter pour que vous gardiez votre concentration sur ce malheureux grimoire ?

Le professeur de potion se passa une main sur le visage. Malgré ce que les élèves pouvaient penser, il n'aimait pas passer ses soirées en colle, il avait d'autres choses à faire. Il posa son regard sur son élève qui semblait en proie à un grand dilemme.

- Potter, m'avez-vous entendu dire que j'avais toute la nuit ?

- Il me semble vous avoir entendu dire que la retenue aurait une durée indéterminée… lança le jeune avec un sourire narquois

- Ne jouez pas sur les mots. Que vous faut-il pour reprendre la retenue dans de bonnes conditions.

- J'aurais besoin d'aller aux toilettes !

Snape leva un sourcil inquisiteur. Mais qu'il aille donc déverser toute sa pisse et sa stupidité au fond des toilettes et qu'on n'en parle plus. Tout ce raffut pour un verre d'eau en trop lors du dîner, ça avait tendance à le mettre sur les nerfs. Immédiatement, l'excitation qu'il ressentait à cause de la tension émanant du jeune homme s'enfuit. Rassuré d'avoir récupéré un peu de contrôle sur lui-même, il accepta.

Harry se leva en hâte et referma rapidement la porte derrière lui.

À peine celle-ci refermée, il se mit à courir. Où étaient les toilettes dans cette aile du château déjà ? Il ne pouvait décemment pas se soulager dans les couloirs… Porte de droite ou porte de gauche ?

Malheureusement pour lui, celle de droite était fermée et il déchanta lorsqu'en ouvrant celle de gauche il y découvrit un débarras, à peine plus grand qu'un placard à balais. Il retourna à la porte de droite et s'avoua vaincu lorsqu'elle tint bon face à son acharnement.

Il regarda rapidement le placard à balais. Au point où il en était, ça ferait l'affaire. Il s'y enferma et déboutonna rapidement son pantalon non pas pour uriner mais pour se masturber comme il ne l'avait jamais fait. L'objectif n'était pas de s'octroyer une branlette mignonne où le but était de faire durer le plaisir. Harry savait que s'il prenait trop de temps, son professeur pourrait le retenir contre lui et rajouter des retenues… De toute façon, il était trop excité pour avoir envie de faire durer le plaisir. Il empoigna son sexe et fit de rapides mouvements de va et vient en essayant de contrôler ses gémissements. Même dans le noir, il savait son gland rouge d'excitation et luisant de liquide pré-séminale.

Il ne comprenait pas ce besoin de sexe qui l'avait pris. Oui, il y avait les mots "gourdin" et "semence". Oui il y avait l'alcool. Oui, il y avait la fatigue. Mais surtout il y avait la présence de Snape.

Alors qu'il s'activait de plus en plus vite et qu'il sentait déjà la jouissance arriver, l'image de son professeur de potion en train de le masturber jaillit entre les brumes de son cerveau. Il l'imaginait dominant mais doux. S'en était trop, il explosa de plaisir dans sa main et laissa s'échapper un gémissement de tous les diables, invitant à la débauche.

Harry laissa tomber sa tête contre l'armoire qui se tenait derrière lui, reprenant son souffle peu à peu. Il était foutu. Il s'était branlé en pensant à Snape, son ennemi de toujours. Il attendit quelques secondes, le but étant de voir dégonfler son sexe. Malheureusement, son esprit n'arrêtait pas de diverger vers l'image de son professeur.

Il s'imaginait désormais passer sous son bureau en cours afin de lui montrer toute la luxure qui l'habitait. L'envie de se lever, ouvrir en trombe la porte du cachot et se mettre à genou devant son professeur pour lui procurer une fellation dont ils se souviendraient tous deux lui vint à l'esprit. Avant même qu'il ne prenne une décision, on toqua à la porte.

- Potter est-ce que tout va bien ?

Merde, le con, pourquoi diable ce professeur de l'enfer toquait à la porte du débarras ? N'avait-il donc rien d'autre à faire ? Pourtant il avait fait en sorte de se finir rapidement. À la pensée de sa masturbation expéditive, il sentait son sexe reprendre de la vigueur. Il implora Merlin de l'aider. Il se chuchota :

- Merlin si tu règles mon problème, je promets d'arrêter de manger du sucre transformé pendant 1 mois…

- Potter, je sais que vous êtes ici ! Ne me prenez pas pour un idiot.

- D'accord Merlin, je vous promets 1 an sans sucre transformé et vous m'enlevez cette érection !

Et d'ailleurs comment son professeur savait-il où il se trouvait ? Avait-il tout entendu ? Harry devint cramoisi et il sentit son cœur pulsé dans sa queue. Il reprit ses esprits. 1ère étape : ranger l'objet interdit dans son caleçon, 2ème étape : sortir et inventer une excuse, 3ème étape : détester Merlin qui n'avait pas voulu l'aider.

- Potter je vais ouvrir ! Gronda le potionniste

- Oui oui j'arrive ! s'empressa de répondre le jeune homme en espérant ne pas avoir l'air trop alarmiste

Il se releva, remit son pantalon tant bien que mal et avant qu'il n'ai pu vérifier si tout allait bien, la porte s'ouvrit.

Étant donné qu'il s'était adonné à la masturbation dans le noir, Harry eut du mal à cerner ce qu'il avait devant les yeux. Snape fulminait mais un éclair de surprise passa dans ses yeux.

- Puis-je savoir ce que vous faisiez dans ce placard, Potter ?

Harry baissa les yeux, il n'avait aucune excuse.

- Je… eh bien je…

- Peut-être que votre éloquence sans pareil saura répondre à cette autre question.

Sur ces mots, Snape se pencha vers son élève et pointa un doigt sur une zone de sa robe.

- Qu'est-ce donc que ceci ?

Harry baissa les yeux et découvrit avec horreur des dizaines de taches de sperme sur sa robe noire. Il releva les yeux et tomba sur le regard horrifié de son professeur. Il décida de jouer la carte de l'honnêteté. Quitte à se ridiculiser, autant sauver son honneur.

- Écoutez monsieur, je suis victime d'une mauvaise blague. J'ai bu de l'alcool de Georges et Fred et je ne peux pas me contrôler.

- Vous contrôler ?

Le sourcil de Snape monta si haut qu'il craignit de le voir disparaître.

- J'avais besoin de me masturber…

Snape ne répondit rien, sidéré. Qu'il ai cru que l'excès de bière au beurre lui avait donné des envies pressantes, oui, mais certainement pas masturbatoires ! Quelle était donc cette histoire, et qu'avaient à faire les jumeaux Weasley là-dedans ?

Le professeur savait que les élèves pouvaient parfois faire la fête. En effet, suite à la guerre et aux couvres feux, les étudiants avaient redécouvert avec joie les activités que l'école proposait : cours, activités extrascolaires, sorties etc... Quand on savait que certains élèves ne s'étaient pas vus pendant une année entière, les professeurs savaient que le début d'année serait compliqué pour les premières années mais également pour le reste des élèves. Car si les activités proposées par Poudlard ravissaient les plus jeunes, les plus vieux étaient plutôt portés sur l'alcool, les fêtes clandestines, les jeux, et les amourettes en tout genre (pour ne pas dire relations sexuelles). Le corps professoral avait dû sévir à de nombreuses reprises. Combien de fois s'était-il exclamé "Monsieur Ancrum, la vente de préservatif n'est pas autorisée par les élèves !" ou même "Non mademoiselle Beauchamp, je ne peux pas signer cette pétition pour mettre en place des dortoirs mixtes !". C'est comme si les élèves de dernière année souhaitaient rattraper tout le temps perdu.

C'était compréhensible ! Il savait qu'à son époque, bien qu'il ne participait à aucune des fêtes organisées, de nombreux élèves se rejoignaient pour créer des liens. Mais à son époque, les adolescents n'étaient pas des traumatisés de guerre. Ils étaient simplement, eh bien… des adolescents qui souhaitaient profiter de la vie.

Il s'était souvent fait la réflexion qu'il aurait sûrement pu explorer sa sexualité bien plus tôt s'il avait été aidé par l'alcool. Mais la haine que lui vouait James l'empêchait de passer à l'acte. Il avait trop peur de dévoiler des sentiments qui seraient ensuite utilisés contre lui.

En grandissant, il avait découvert le corps des hommes, son propre corps également et son esprit s'était totalement éloigné du garçon qu'il avait apprécié. Avec le temps, il s'était rendu compte que de bien plus beaux, plus gentils et plus intelligents hommes l'attendaient dans ce bas monde.

Et aujourd'hui, il se retrouvait face à son fils, échevelé, beau à s'en damner et surtout avec des traces de son propre sperme sur ses habits.

- Professeur ? tenta Harry d'une voix mal assurée

Severus se rendit compte qu'il se pinçait l'arête du nez depuis plusieurs minutes. Avant qu'il ne puisse répondre, il entendit des pas précipités dans le couloir et des voix bruyantes.

- Je te dis que c'est par là ! Dean, tu vas jamais en cours ou quoi ?

- Je vais en cours, et figures toi que j'ai de meilleures notes que toi !

- Peut-être mais moi je sais me repérer dans le château après 8 ans passés dedans !

- Bon là, j'en suis sûr, c'est à droite !

- Pas du tout, on tourne à gauche et on y est

Le professeur de potion vit apparaitre une tête rousse, probablement le Weasley, et le fameux Dean au bout du couloir. Ils s'arrêtèrent devant la porte de la classe, essoufflés, et Ron se pencha pour écouter à la porte.

- Il n'y a pas de bruit. Je suis sûr qu'il l'a tué ! Ce bâtard a tué Harry ! commença à s'énerver Ron, tout en chuchotant car il craignait le courroux de son professeur

- Hm… c'est tout de même peu probable, je suis sûre que la chauve-souris apprécie Harry au fond de lui. Enfin… sans mauvais jeu de mot !

Le jeune homme se mit à ricaner doucement quand soudain, Ron prit un air résolu, celui d'un combattant qui accepte son sort et lui coupa la parole.

- Dean, c'est pas le moment de rire sur la sexualité d'Harry, surtout si c'est pour me créer des images aussi sordides que Snape nu… Je dois aller sauver Harry, il faut qu'on trouve une idée de dingue !

- Tu rentres sans toquer, tu dis que je suis blessé, Snape sortira, pendant ce temps-là tu blesses Harry pour de vrai mais pour de faux, quand Snape reviendra car j'irai miraculeusement mieux, il découvrira que Harry ne va pas bien et il l'enverra à l'infirmerie !

- Ou alors on toque et on dit qu'Harry est le représentant des vendeurs de capote et que…"

Severus se racla la gorge calmement, puis plus fort. Il vit d'abord les deux jeunes hommes se tétaniser puis se tourner au ralenti. Être surpris ainsi par leur professeur de potion était leur plus grand cauchemar.


A bientôt pour le chapitre 4, j'ai hâte de vous le poster !