Disclaimer : Hello again ! Milles pardons pour mon retard, j'avais prévu de poster vers 19h30, comme d'habitude, mais j'ai eu un contretemps ! Avec un tout petit peu de retard donc, on se retrouve pour la suite, le chapitre 8. Passez une excellente lecture !
Réponse à Rosi : Il y aura quelques lemons de Rogue et Lucius dans cette fic, mais qui ne sont pas des flashbacks (j'aimerais en revanche faire une fic à part entière sur la genèse de leur relation donc ça arrivera surement un jour, mais pas dans l'immédiat) !
Fin du chapitre précédent :
- Tu n'as jamais été aussi excitant, Harry.
Et en parcourant les couloirs Harry savait. Il savait pourquoi il n'avait jamais été aussi excitant. Car aujourd'hui il n'avait fait que penser à Snape. C'était lui qu'il avait embrassé, c'était sa queue qu'il avait sucée, lui qu'il avait enculé. C'était en lui qu'il avait joui et lui qu'il avait fait jouir.
C'était lui qu'il voulait voir jouir.
C'est un peu moins frustré mais toujours excité qu'Harry se coucha ce soir-là.
Tout est une question de mérite
Lundi 8 janvier, 15h30 (8ème journée)
Harry profitait tranquillement de sa journée de repos avec ses camarades. La matinée avait consisté en 2h d'entrainement avec Ron et quelques autres camarades. Malgré la pluie, ils avaient continué jusqu'à ce que la brume se lève et qu'ils ne puissent plus voir à quelques mètres. La pratique devenant dangereuse, ils durent donc arrêter. Rincés de sueur et de pluie, ils étaient tous passés à la douche avant de passer à table.
Encore une fois, pas de nouvelles de son professeur.
Vers 14h, une sortie à préaulard s'était organisée car Hermione et lui avaient besoin d'acheter de l'encre et de la nourriture pour animaux. Ron et Dean les avaient suivi mais une fois arrivés au village, plus personne ne les avait revus.
A 14h31 exactement, l'incident survint. Il s'était rendu dans le bazar du village pour y chercher ses fournitures. Lorsqu'il était arrivé et s'était emparé de ce qui s'avéra être le dernier pot d'encre, Malfoy avait surgi. Depuis la guerre, Malfoy évitait scrupuleusement le survivant et ne lui avait jamais cherché des noises à nouveau. Mais aujourd'hui semblait être la fin de la trêve.
- Potter ! siffla le blond. J'ai plus besoin de cette encre que toi.
- Si tu veux juste faire ton intéressant Malfoy, bouge de là.
- Je ne veux pas faire mon intéressant, je suppose juste que tu es moins à court d'encre que moi.
- Et comment le saurais-tu ?
De l'extérieur, cette joute verbale aurait pu vous sembler bien étrange voire risible. Pourtant, tous les camarades de classe des deux jeunes hommes savaient qu'il s'agissait de leur premier échange. Il s'agissait à vrai dire d'un échange assez courtois, si on mettait de côté les yeux rouges et la bave au coin de la bouche.
- Je le sais car je n'ai plus d'encre, du tout.
- Eh bien c'est drôle Malfoy que tu assumes que j'ai plus d'encre que toi, car je n'ai plus d'encre du tout, depuis hier.
- Et moi, ça fait 3 jours !
- Et moi, 1 mois.
- Te fous pas de ma gueule Potter. Moi par contre, je n'ai jamais eu d'encre de toute ma scolarité.
Harry explosa dans un rire hystérique. Que leur arrivaient-ils ? Quel était donc ce concours de bite ridicule. A son grand désespoir, la guerre n'avait pas rendu son humour au serpentard. Il le vit froncer les sourcils.
- C'est ma tronche qui te fait rire ?
Harry n'en pouvait plus de rire. Dès qu'il ouvrait un minimum les yeux pour regarder le visage de Malfoy quasi déformé par la frustration et l'incompréhension, il se repliait en deux. Soudain, il sentit deux mains lui agripper la cape. Malfoy tentait de lui prendre l'encre des mains. Il était plus agile mais Malfoy était bien plus lourd. Par la force, il réussit à mettre la main sur la fiole. Ils se battirent un moment pour savoir qui aurait le fin mot de l'histoire jusqu'à ce que Harry ait la pire idée du monde.
Il lâcha la fiole, laissant la victoire à son ennemi et immédiatement visa ses côtes avec sa main. Draco se plia en deux mais laissa tomber au sol l'encre qui explosa en une gerbe bleue.
Leurs vêtements couverts d'encre, les deux ennemis se regardèrent estomaqués. Putain. De. merde.
C'était donc pestant contre Malfoy, le monde entier mais surtout contre lui-même qu'il rentrait en direction du château. D'un pas rageur, il pénétra dans l'enceinte du château par la petite porte de l'aile. Il rejoignit rapidement la salle commune des gryffondors, sans encre et sans égo. Il pouvait certes nettoyer ses vêtements d'un coup de baguette magique mais cela ne changeait rien au fait qu'il avait transpiré simplement suite à la bagarre et qu'il souhaitait se laver en profondeur.
Une fois lavé de toute la saleté, il se mit à marcher sans réel but dans les couloirs du château. Était-il nécessaire de revenir à Pré-au-Lard ? Il savait qu'il n'y trouverait pas d'encre et il faisait un froid tout droit sorti des enfers. Hermione était probablement allée se fourrer dans la petite librairie et ne comptait en sortir qu'à 18h. Il était donc seul et n'avait rien à faire.
Ses pas le menèrent consciemment ou inconsciemment dans la partie du château qu'il évitait depuis quelques jours, celle des quartiers de Snape et de la fameuse chambre d'ami.
Suite à sa relation sexuelle avec Michael, il s'était rendu à l'évidence : il n'avait actuellement en tête qu'une personne et il s'agissait de son professeur. Devait-il tenter le coup ? De toutes manières, il pouvait stopper la relation dès qu'il le souhaitait, se rassura-t-il. Et peut-être même que le potionniste ne voulait finalement plus continuer. C'est vrai que le professeur s'était donné du mal pour l'éviter toute la fin de semaine. Il n'avait pris aucun de ses repas dans la grande salle, ne l'avait pas eu en cours ni en retenue et ne l'avait jamais croisé dans les couloirs. D'ailleurs, à chaque fois qu'il avait vérifié, la carte des maraudeurs indiquait que son prof était dans son appartement.
Qu'était-il en train de faire, mystère… Il avait longuement réfléchi à ce qu'il lui dirait, car oui il comptait rentrer dans cette chambre et lui reparler. En revanche, il n'était pas sûr de ce qu'il allait lui dire.
Il voulait coucher avec Severus Snape, il voulait le sentir, le découvrir et même si ce qu'il avait déjà expérimenté lui plaisait, il n'était pas sûr qu'un tel état de domination lui conviendrait sur le long terme. Mais si c'était la seule solution actuelle pour continuer à le voir…
Avec un soupir, il tourna la poignée de la porte que son professeur lui avait indiqué quelques jours plus tôt et pénétra dans la chambre.
La pièce était étonnamment spacieuse même si elle comportait peu de meubles. Un lit, une table de chevet, quelques lampes, un fauteuil près d'une cheminée. Une salle de bain possédant toutes les commodités jouxtait la pièce. Il n'y avait pas d'odeur particulière et les draps semblaient propres. Dès qu'il eut posé un pied dans la pièce, le feu de la cheminée s'alluma. Merlin, qu'il aimait la magie.
Severus avait-il déjà hébergé des amants dans cette chambre ? Harry refusa de laisser son esprit vagabonder de ce côté-là. Aux dernières nouvelles, Severus n'était qu'un plan cul.
Il s'assit sur le bord du lit et patienta. Il ne savait pas quand le maître des cachots viendrait. Peut-être était-il actuellement occupé, voire totalement en dehors de l'école. Harry s'insulta intérieurement, il aurait dû regarder la carte avant de se décider. Il observait autour de lui pour s'habituer à son nouvel environnement lorsqu'il entendit la porte légèrement grincer. Son professeur se tenait devant lui, froid comme à son habitude, même s'il pouvait deviner une légère tension. Il avait laissé tomber son habituelle cape pour ne garder que ses habits du quotidien et avait maintenu ses cheveux attachés.
- Potter. lança le professeur en guise de bonjour.
Il referma la porte derrière lui et resta debout un moment. La gêne était très présente. Harry n'arrivait pas à ouvrir la bouche, même pour dire quelque chose d'aussi basique que "bonjour". Revoir son professeur lui fit réaliser que tous les rêves qu'il avait eu, toutes les pensées qu'il avait dirigé vers lui n'arrivaient pas à la cheville de ce qu'il était et ce qu'il représentait.
- Vous avez pu réfléchir ?
- Autant que possible, oui.
Snape alla s'asseoir sur le fauteuil près de la cheminée et Harry trouva que cela correspondait bien à l'image qu'il avait du professeur. Une fois assis, il croisa les mains.
- Je ne crois pas être à une séance de psy…
- Potter, n'hésitez pas à donner le fond de votre pensée ! lâcha le potionniste, à deux doigts de lever les yeux au ciel
Malgré tout, son professeur desserra ses mains pour les poser sur ses cuisses.
- J'ai beaucoup réfléchi ces derniers jours, vous aussi j'imagine. Tout ça a commencé assez brutalement vous en conviendrez, je me souviens d'ailleurs même plus comment ça a commencé. Bref, ces 3 jours m'ont permis de me rendre compte que… eh bien que j'en avais envie.
- Envie de quoi ? demanda le maître des cachots d'une voix posée
- Envie de vous je suppose ? Envie de continuer cette relation, de poser des mots dessus j'imagine. En tout cas, je ne veux pas que ça reste un non-dit, une honte !
- Ce n'est pas ce que je veux non plus.
- Très bien. J'ai des questions pour vous. poursuivit Harry après un léger silence
- Dites-moi.
- Qu'est-ce que vous vous voulez ?
- C'est-à-dire ?
- Eh bien, est-ce que vous voulez coucher avec moi ? Est-ce que vous me désirez ?
Il vit son professeur avaler sa salive. Le silence dura un instant avant qu'il ne rouvre la bouche. Il n'avait quasiment pas eu besoin de réfléchir.
- J'ai effectivement très envie de vous, Potter. Ces derniers jours ont été un supplice, tant physique que mental.
Il regardait droit dans les yeux son élève. Bien que son visage ne trahisse rien de son excitation, Harry voyait son torse se soulever plus rapidement qu'à l'accoutumée. Il eut une moue satisfaite. Il avait envie de parler de milliers de choses, il voulait également poser un millier de questions pour savoir s'il y aurait des conditions. Cependant, il avait le cerveau déjà trop en ébullition pour réfléchir à quoi que ce soit.
- Je dois vous avouer quelque chose.
Severus souleva un sourcil, intrigué. Il se replaça dans son siège et failli émettre un grognement, lui dont le sexe était déjà comprimé dans son pantalon. Le jeune homme reprit.
- Je n'ai pas fait vœu d'abstinence pendant ces 3 jours.
- Je n'attendais pas cela de vous, Potter.
Et pourtant, son cœur se serra légèrement, comme s'il vivait une micro trahison. Il écarta cette idée d'un revers mental. C'était ridicule. Évidemment que Snape s'attendait à ce qu'il aille voir ailleurs, ils avaient été en période de réflexion pendant 3 jours. Tous les moyens étaient bons pour prendre une décision.
- Je sais. Je voulais simplement vous prévenir.
- Avec qui était-ce ?
- Un serdaigle. Et je n'en dirai pas plus.
- Je comprends. Cela vous a plu ?
- Pour tout vous dire professeur, je n'ai fait que penser à vous.
Snape choisit ce moment pour se lever et s'asseoir à côté de lui. Il passa une main dans ses cheveux emmêlés et instinctivement, Harry exposa son cou au souffle chaud de son amant.
- Veux-tu bien me raconter ce que tu as fait pendant que tu pensais à moi ?
Encore ce maudit "tu" qui le rendait fou, Harry devrait vraiment trouver un moment pour dire à son professeur de le tutoyer constamment. Le gryffondor étouffa un rire.
- Vous m'avez gardé éveillé trois nuits de suite. Je n'en pouvais plus de me masturber. Je suis allé toquer chez un… ancien plan cul. Mon premier en fait.
- Oh il y en a eu plusieurs ! plaisanta le plus âgé en continuant de donner de légers baisers le long de la mâchoire d'Harry
- Il n'y a pas grand-chose à raconter à vrai dire, je l'ai juste baisé. Et ça m'a fait un bien fou.
Le professeur ne répondait pas, il continuait d'explorer à coup de mordillement le cou du survivant. Harry commença à gigoter sur place, à l'étroit dans son pantalon, quand une main vint directement appuyer sur son sexe pour le tenir en place.
- Ne bouge pas.
Severus posa cette même main sur le torse d'Harry pour le forcer à s'allonger sur le lit. Il vint s'asseoir sur ses hanches pendant qu'il ôtait à son élève son tee shirt.
Il caressa son corps de ses mains fines et agiles. Ses caresses étaient aériennes et il prit un malin plaisir à effleurer les tétons de son jeune amant à chaque fois qu'il passait dans cette zone, lui arrachant des soupirs de plaisir. Harry ferma les yeux. Il avait envie de se fondre en Severus, lui donner tout ce qu'il avait. Soudain, Severus s'arrêta sur ses tétons et les tordit gentiment. Harry gémit. Il entendit la voix de son professeur, à quelques centimètres de son oreille.
- Tu ne l'as pas juste baisé, n'est-ce pas ?
Le survivant s'apprêta à répondre quand il sentit une langue chaude et humide lui titiller la mâchoire puis l'oreille et le cou. À chaque petit baiser tendre déposé par son professeur, des petites morsures, peu douloureuses mais qui marquaient sans aucun doute sa peau très blanche, suivaient.
Harry posa ses mains sur les hanches de Snape. Gentiment mais sûrement, le professeur les remit à leur place. Message capté, c'était lui qui menait la danse.
- Je… c'était une simple baise dans le sens où… oh professeur…
Celui-ci avait dérivé sur ses tétons. Il ne comptait pas les laisser tranquille. Il alternait entre doigt et langue, entre douceur et brutalité. Tantôt, il voulait arracher des gémissements, tantôt des cris de plaisir mais toujours il souhaitait amener Harry proche de la jouissance. Harry se reprit. Son visage avait pris une légère teinte rosée.
- Dans le sens où c'était une relation basique. Bisous, préliminaire, pénétration.
- Et ça ne t'a pas plu ?
_ J'aurais plus apprécié si c'était vous que j'avais enculé. OH.
Harry ouvrit les yeux, un frisson lui avait parcouru tout le corps, son pénis avait triplé de volume, si cela était même possible, tout ça simplement parce que son professeur lui avait mordu le téton.
- C'est ce que tu souhaites ? M'enculer.
Le jeune homme ne répondit rien. À la place, il ondula seulement contre l'entrejambe de son professeur. Il essayait de donner de légers coups de butoir, juste histoire de montrer un avant-goût.
Soudain, le poids au-dessus de lui se releva, jusqu'à ce qu'il ne sente plus rien. Snape se releva, le laissant pantelant et il s'assit à nouveau sur le fauteuil.
- Pas maintenant Harry. Pour l'instant, je veux que tu me montres comment tu te masturbes. Car on n'a jamais "juste baisé" quelqu'un. Une pénétration n'est jamais un acte anodin.
- Sérieusement Snape ? Vous me faites le coup de la prévention sexuelle.
- Ts ts. Je veux te voir te masturber. Je veux que tu me montres que tu prends ton plaisir au sérieux. Sinon ça ne vaut pas le coup que je m'occupe de toi.
Le jeune homme entendit son professeur farfouiller sous son siège. Il tourna la tête pour le voir en sortir une bouteille de Whisky toute neuve. S'il avait su qu'une caverne à alcool se trouvait sous le siège, il en aurait bu histoire de se donner courage. Harry retourna à la contemplation du plafond.
- Vois-tu Harry. Je ne considère jamais une relation sexuelle comme une simple baise, que ce soit avec un amant de nombreuses années ou quelqu'un que je n'avais jamais rencontré jusqu'à présent.
Harry tiqua. Il avait donc eu un ou plusieurs amants pendant plusieurs années ? Il ne pourrait jamais gérer cette compétition.
- J'imagine à quel point tu voudrais "juste me baiser". Pour l'instant, si tu le veux bien, je voudrais juste TE voir te baiser.
- Professeur…
- Tu n'es pas obligé de me regarder. Si tu veux, je peux aussi ne pas te regarder. Les sons me suffisent. Je veux juste que tu me prouves que je ne vaux pas qu'une "simple baise".
- Je ne vous savais pas si susceptible ! s'exclama Harry, moqueur.
Et Severus rit d'un rire grave et assez excitant. Il avait déjà commencé à boire un peu de whisky et l'alcool lui brûlant la gorge, sa voix avait pris un accent plus rauque.
- Je… reprit Harry, Je voudrais entendre votre voix à nouveau.
- Veux-tu que je te guide ?
Cette question si anodine fit s'arquer le jeune homme. La voix du professeur avait définitivement un impact sur sa libido. Severus s'en amusa rapidement.
- Tu sais que d'ici je vois tout de toi. Pourquoi n'enleverais-tu pas ton pantalon pour délivrer un minimum ta queue ?
Harry gémit.
- Ne dites-pas des trucs aussi excitants, je vais jouir avant de m'être touché.
Il s'occupa tout de même de retirer son pantalon et de le jeter au pied du lit. Il garda son caleçon, Snape ne lui avait pas demandé.
- Prends un des oreillers Harry. Je veux que tu le places entre tes jambes.
Le jeune homme obtempéra. Le simple fait de le poser sur son érection lui lança une décharge électrique dans tout le corps. Le contact des deux tissus se frottant l'un contre l'autre était divin. Il se mordit la lèvre inférieure. La voix désormais sombre et concentrée de Snape retentit à nouveau.
- Touche-toi, Harry. N'importe où sauf là.
Harry grimaça un sourire. Il savait évidemment très bien à quoi le "là" de Snape faisait référence.
Le jeune homme obéit sans un mot. Il laissa sa main flotter sur sa poitrine, jusqu'à son cou. Il frissonna en touchant sa peau nue, la sentant comme si c'était celle de l'un de ses amants.
Harry gémit alors qu'il enfonça ses ongles dans la peau de son cou et dessina une longue ligne vers le bas. Un long frisson le parcourut en réponse.
- Oh, oh, c'est bon… chuchota-t-il
- Où voudrais-tu te toucher ? À part l'évidence. répondit sombrement Snape
Sans réfléchir, Harry répondit simplement, "Ici" et il déplaça sa main directement vers son mamelon. Il effleura d'abord de sa paume son téton puis appuya plus fort du bout des doigts.
Il pressa ses cuisses fermement l'une contre l'autre, emprisonnant l'oreiller et donnant des à-coups vers le haut. Il en voulait plus. Il n'arrivait pas à formuler sa requête. Le halètement qui sortit de sa bouche le trahit immédiatement.
- Pas de précipitation, Potter. On joue selon mes règles.
Harry gémit, ouvrit les yeux et reprit sa respiration. Il chercha de l'œil son professeur qui le couvait d'un regard brûlant. Un regard qui puait le sexe. Pourtant, il n'effectua aucun mouvement pour s'approcher d'Harry.
- Pourquoi ne pas me laisser me toucher maintenant ? demanda-t-il, haletant et provocateur.
- Le but du plaisir est d'en profiter. Si tu n'es pas capable de ça, tu ne mérites pas de te terminer au fond des autres.
Harry regarda à nouveau Snape, les doigts autour d'un verre vide. Il se demanda à nouveau comment ils en étaient arrivés là. Même si Snape n'avait bu qu'un verre, ça représentait beaucoup de whisky. Pourtant, il semblait toujours le même professeur froid et impitoyable, bien qu'une lumière dangereuse se soit allumée dans ses yeux.
Snape, cependant, n'en menait pas large. L'alcool avait à la base seulement eu pour but de lui donner bonne conscience et il se retrouvait désormais passablement éméché. Ce gryffondor allait signer sa fin. Sa voix semblait rappeuse mais cela semblait plaire à Harry qui donnait de légers coups de bassin sur son oreiller à chaque fois qu'il ouvrait la bouche.
Écouter Snape fut pour Harry comme une méditation. Si l'idée de se masturber devant quelqu'un d'autre l'avait au départ amusé voire gênée, il en comprenait l'intérêt maintenant que la voix de son professeur l'amenait toujours plus profondément dans les abîmes.
- Pas de précipitation, acquiesça Harry. Ouais, je peux faire ça.
- Tu vas me supplier de te laisser toucher ta bite avant que tu jouisses. dit soudainement Snape.
L'excitation surpassa la surprise que ces mots lui firent ressentir. S'il savait comme il en avait envie. Il s'arqua sur le lit et se mordit les lèvres pour ne pas laisser s'échapper les mots qu'il avait sur le bout des lèvres. Malgré tout, ils sortirent.
- C'est une promesse ?
- Une certitude, Harry.
Harry réprima une série de jurons. Il avait les joues brulantes et son sexe ne cessait de pulser violemment dans son caleçon.
Eh oui ! Ici on coupe des lemons en deux, à dans 3 jours pour savoir comment tout cela se termine !
Titre du prochain chapitre : Un millier de choses à dire
