Je ne possède aucun des personnages de la série.
Un recueil de textes courts sur l'univers de la sérié Players nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire
Ce texte a été écrit pour les 24 h du FOF sur le Thème : Ne sois pas désolé
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES DES MAITRES DU JEU
Choisir où se trouver
Assis sur le sol du bureau de Chris, la douleur le faisant trembler de tous ses membres, Charlie ne peut que sourire, malgré sa douleur grâce à la présence d'Alphonse et d'Ice. La manière dont ils lui chantonnent « joyeux anniversaire » pour se faire pardonner, la manière dont Alphonse lui serre la main et dont ils restent là jusqu'à l'arrivée des secours.
Charlie s'est évanoui dans l'ambulance… L'adrénaline et la pression ont disparus d'un coup, il n'est resté que la douleur et son corps a cédé. Lui que tout le monde pense douillet et pleurnichard, il leur a montré que c'était loin d'être le cas.
Au final, il n'a aucune idée du temps qu'il a passé dans le cirage quand ses yeux papillonnent doucement. Tout ce qu'il sait c'est qu'il est à l'hôpital. Il y a des bruits et des odeurs qui ne trompent pas. La douleur de son épaule le cloue sur place. Il gémit et aussitôt, des mains pressent les siennes.
Charlie frémit. Il n'est pas seul ?
Non, bien sûr que non, il n'est pas seul… Il est étendu dans une chambre d'hôpital, relié à tout un tas de perfusion, dans la douleur et un peu perdu, mais il n'est pas seul. Un pouce lui caresse la joue d'un côté et une voix apaisante lui murmure de l'autre tout en serrant sa main.
- Vas-y doucement Charlie, tu nous as fiché la trouille, tu as perdu pas mal de sang.
Le jeune irlandais se fend d'un léger sourire.
- Ice…
Son ami lui sourit et il tourne légèrement la tête en direction de la main qui caresse doucement la joue. Son regard fatigué en croise un autre.
- Alphonse…
Ils sont là tous les deux, ils lui tiennent la main et toute sa mauvaise humeur des derniers jours lui serrent le cœur. C'est vrai qu'ils habitaient à trois dans un appartement depuis que le FBI les avait recrutés. C'est vrai que Charlie a parfois besoin d'être seul et que d'être toujours avec eux lui rappelle la prison, tous dans la même cellule… mais il n'est plus en prison, ils sont libres… C'est un choix de rester ensembles. Le choix qu'ils ont fait en se précipitant pour le rejoindre dans le métro, inquiet pour lui, ne voulant pas le laisser seul face à cette bombe… Le choix qu'ils ont fait en restant là, dans cette chambre, à lui tenir la main…
Ils font le choix de rester avec lui, comme lui le fait de rester avec eux. Ils sont amis, voire un plus qu'amis… Ils sont une famille, sa famille… Pourquoi il avait été si irritable ces derniers jours ? C'était idiot.
Un frisson le parcourt et Charlie murmure d'une voix qu'il reconnait à peine.
- Je suis désolé…
Il voit Alphonse perdre aussitôt son sourire.
- Pour la bombe ? Pour Alicki ? Ne sois pas désolé Charlie, tout va bien… Personne ne te le reproche.
- Non… Pour le reste, pour ma mauvaise humeur…. Pour avoir dit à Chris que d'être toujours avec vous me donnait l'impression d'être encore en prison… C'est faux… C'est tellement faux… je voudrais tellement effacer ces mots, c'est injuste… je suis désolé… je…
- Chut !
La voix d'Ice est douce et forte.
- Arrête, Chut… Ce n'est rien Charlie, ce n'est rien. Ça se dispute parfois les frères tu sais. Chut… Nous aussi on est désolé. On voyait bien que tu n'allais pas bien, mais on a rien dit.
- Et on a oublié ton anniversaire en plus, dit Alphonse.
- Ce n'est pas important, souffle Charlie.
- Si ça l'est, parce que tu es important, répond Alphonse.
Une étrange expression traverse le visage de leur ami blessé et Ice lui presse un peu plus la main. Il sait ce que cela veut dire. Il sait parfaitement que Charlie a toujours cette douloureuse impression de ne compter pour personne, une impression qui lui vient de sa jeunesse, de cette indifférence glauque dans laquelle il a grandi.
- Alphonse a raison, tu es important, tu es notre ami… Comment est la douleur, supportable ?
- Oui…
- Tant mieux, dis-nous si tu as mal.
- Vous… vous restez là ?
- Bien sûr qu'on reste, dit Ice.
- Il y a nulle part ailleurs qu'on voudrait être, ajoute Alphonse.
Charlie sourit, touché et murmure en laissant ses yeux se fermer.
- Moi non plus…
Défis galactiques :
Ecrire sur un homme
Ecrire sur un nouveau fandom (Players)
U – USA
Blessure 33 : Percé par une balle
50 nuances de drama (34/50)
Si tu l'oses : 435. Effacer (376/400)
