Auteur ; Tina-chou alias sasunaru-Tina

Le roi que j'ai choisi

19 Un rêve

-Alibaba !

Le jeune homme sursauta dans son lit alors qu'il tendait la main vers un point invisible devant lui.

Haletant, le souffle entre coupé, Aladdin serra les draps sur lui, réalisant peu à peu de l'endroit où il était.

Alors qu'il laissait sa main retomber mollement, il lâcha un soupire, affichant un visage inquiet, puis découragé. Sa main agrippa avec plus de force le drap qui le recouvrait. Puis, il sentit sa tête se baisser, laissant au passage ses longs cheveux bleu lui cacher le visage.

La mâchoire serrée, il abandonna pourtant toute résistance, bientôt son corps se mettait à trembler, malgré les faibles efforts, il tentait vainement de retenir ses larmes et ses sanglots.

Il ne sut combien de temps s'était écoulé depuis qu'il s'était réveillé, il il se fichait même de l'heure qu'il était. L'effrois et la douleur étreignait encore son cœur.

Il le savait pourtant.

Il savait que ce n'était rien de plus qu'un rêve…. Ou plutôt un cauchemar.

Il ne pouvait pas continuer comme ça…. Depuis combien de temps exactement ne cessait-il de faire ce même cauchemar, et pourquoi cela le traumatisait toujours autant au saut du lit.

Son cœur battait encore trop fort dans sa poitrine et son souffle, bien que plus calme, était encore saccadé. Sa main se posa sur son cœur et il le sentait battre, de douleurs, d'effrois et de crainte.

A chaque fois, il revoyait dans ses songes son cher ami, souvenirs qui lui semblaient de plus en plus loin. Il le voyait, voyageant avec lui, il courait à la recherche de leur prochaine aventure. Mais tout finissait toujours par s'effondre, s'effriter dans un décor plus sombre, brisant la douceur du rêve.

Le rêve devenait cauchemar au moment où lui et Alibaba se faisait face, se promettant de parcourir le monde ensemble.

Mais à chaque fois, lorsque leurs mains étaient sur le point de se toucher, pour sceller la promesse, le visage d'Alibaba se fissurait et l'image tombait en milles morceau.

Puis, alors qu'il se sentait tomber dans les ténèbres, un rire se faisait entendre tout autour de lui. Aladdin n'arrivait jamais à déterminer l'endroit d'où provenait ce rire, ni à qui il appartenait, amis l'impression désagréable de l'avoir déjà entendu effleurait à chaque fois l'esprit du jeune magi.

Puis, le noir laissait place à un ruban, duquel Aladdin pouvait apercevoir des morceaux de vie de son candidat. Ders moments de sa vie triste, oû il sombrait peu à peu dans le désespoir.

Aladdin essayait toujours de rattraper ses souvenirs, de les maintenir dans sa main et de les faire se réchauffer, pour que les mauvais souvenirs deviennent espoir.

Mais lorsque ces doigts effleuraient l'une des images, les cries de tristesse s'imprégnait en lui et il pouvait entendre une voix murmurer des absurdités, comme si cette voix voulait absolument amener Alibaba dans une sorte de déchéance.

Pourtant, il avait beau essayer de rattraper Alibaba, son corps semblait bouger, mais le chemin qui le menait à lui, devenait toujours plus long. Ensuite, il voyait Alibaba recroquevillé sur lui-même, et alors qu'Aladdin arrivait enfin à sa hauteur, une ombre funeste venait le repousser et envahissait son ami.

C'est à ce moment-là, que son rêve s'interrompait et la peur de le perdre était la plus grande, il avait beau crier tout ce qu'il pouvait, rien ne semblait faire bouger son ami de son état léthargique.

Il criait encore et encore son nom, mais Alibaba semblait sombrer, de plus en plus.

Mais se qui divergeait aujourd'hui des autres fois, c'était que l'ombre avait pris une forme un peu plus humaine et la voix qui avait rit et murmurait des paroles cinglantes, s'adressait soudain directement à lui.

-Il est à moi, et tu ne pourras plus le sauver.

Cela s'était suivit d'un nouveau rire, alors que des milliers de Rukh noirs venaient d'apparaitre autour de lui et tournaient autour d'Alibaba, avant de pénétrer tout son corps.

Le rêve s'était achevé et transpirant, Aladdin s'entait qu'il ne devait plus perdre de temps. Il fallait qu'il retrouve son candidat. Les ennemis à la solde des Rukhs noir avaient à nouveau frappé.

Il avait besoin de s'assurer qu'Alibaba allait bien…. Il le devait.

A suivre