Bonjour, Bonsoir

Voici le chapitre 6. Merci à tous ceux qui mettent l'histoire en favori ou en alerte! J'espère qu'elle vous plaît toujours.

J'ai écris deux autres fictions, la première, une histoire longue (30 chapitres) "Origines", qui se passe au temps des maraudeurs du point de vue de Severus et de sa mère. La seconde est un OC "Tempête", Hermione - Severus.

Bonne lecture :)


HADL - Chapitre 6

Il se réveilla avec un sacré mal de tête et une impression de flottement. Il ouvrit tant bien que mal son œil gauche et scanna rapidement l'endroit où il se trouvait. Ça sentait le pancake qui cuit, et le mur semblait être une toile de tente. Il se redressa, s'assit au bord du lit et regarda ce qu'il se passe dans la « pièce » en face de lui. Trois personnes sont là, et l'un d'eux s'approche de lui. Le grand blond de la dernière fois. La cible du soldat. Steve. L'ami de James. Les lèvres de Steve bougent. Il n'a pas écouté. Steve reprend :

Comment te sens-tu ? Bien dormi ?

Hum. Grogna-t-il en guise de réponse.

Le petit déjeuner est prêt si tu as faim.

Hum. Répond-t-il en se levant

Bucky, je te présente Hermione et Harry. Ils nous offrent un abri pour quelques temps. Hermione, Harry, voici Bucky, mon meilleur ami.

Salut. Fit Harry.

Bucky, Du café ?

Il hocha la tête en guise de bonjour et d'accord pour le café. Il s'assit à côté du brun aux cheveux en bataille. Il observa tout ce petit monde. Steve semblait proche de la fille. Et la fille encore plus proche du brun. Pendant que le trio en face de lui discutait, il continua son observation.

Sergent Barnes ? Fit Hermione.

James. Répond-il par automatisme.

Bien. James, est-ce que vous souhaitez prendre une douche ?

Hum. acquiesça-t-il.

Bien. Venez, je vous montre comment ça fonctionne. Fit Hermione en se levant.

La femme lui expliqua où se trouvait les serviettes, comment fonctionnait la robinetterie et aussi qu'il avait un change sur la chaise pour lui. Il n'y avait pas de miroir dans cette pièce, et il était content à cette idée. Il avait déjà revu son reflet et il n'arrivait pas à se reconnaître. Qui était-il ?

Il se débarrassa de sa tenue qui était vraiment dans un sale état. Il se mit tant bien que mal dans la cabine étroite de la douche et fit couler de l'eau sur lui. Il prit le temps pour la première fois depuis une éternité de faire sa toilette sans empressement. Son esprit divagua. Il reconnaissait le blondinet, Steve, ils s'étaient plusieurs fois battu l'un contre l'autre et ensemble contre d'autres. Il s'en souvenait. Les souvenirs revenaient de plus en plus depuis quelques mois, et maintenant il se souvenait pratiquement de toutes sa vie avec Steve. Et de celle d'après. De chaque vie volée. Et il avait honte, tellement honte qu'il s'était refusé à reprendre contact avec la seule personne sur terre qui peut le comprendre un peu. Ils étaient des frères dans les années 40, et maintenant, ils étaient des étrangers.

Steve et la femme semblait proche, mais pas autant de celle-ci et le petit brun au regard vert. Ils dégageaient tous les deux quelques choses de particulier. Peut-être étaient-ils de la même famille, ou en couple. En tout cas, il se demanda comment il avait pu s'endormir en plein combat contre Steve. Il n'arrivait pas à comprendre. Les deux autres ne semblaient pas être une menace, mais il se méfiait de tout et tout le monde. Un principe de base de survie. Maintenant, il n'avait repéré qu'une seule sortie / entrée et il fallait qu'il repasse dans la pièce principale. Il se trouvait dans une espèce de tente / appartement. C'était étrange.

Il enfila le pantalon, puis le t-shirt, mis les chaussettes et enfin remis ses chaussures. Il se passa la main sur son visage et senti une barbe de quelques jours lui rapper la main. Il glissa ensuite sa main dans ses cheveux encore humides en les tirant en arrière, mais il n'avait rien pour les attacher. Ils étaient long. Il sortit de la pièce où il se trouvait pour rejoindre le petit groupe. La femme, était assise face aux hommes et tous discutaient. Il s'assit à ses côtés, la seule place face à la sortie / entrée, la plus sécurisée de la pièce pour l'instant. Elle se tourna vers lui et semblait le dévisager. Elle avait dû lui poser une question. Il se tourna un peu vers elle et l'interrogea du regard.

James, voulez-vous boire et manger quelque chose ?

Hum. Il se racla la gorge. Oui. Du café s'il vous plaît.

Parfait. Tenez. Le sucre est sur la table. On n'a ni lait ni crème. Harry, tu peux ramener un bol de céréale pour James s'il te plaît ?

Oui. J'espère que manger des trucs un peu rances ne vous répugne pas mon vieux. On n'a rien d'autre.

Non. J'ai fait l'armé.

Ils sourirent tous à cette déclaration. Ils avaient établi qu'ils repartiraient par des moyens sorciers, ce qu'il avait du mal à comprendre encore, malgré leur explication. Ils devaient tous retourner chez les parents de la jeune femme, pour récupérer des affaires et retourner aux USA. Steve repartirait avec les moyens classiques pour ne pas éveiller les soupçons.

Ils « atterrirent » dans un jardin typiquement anglais d'un quartier pavillonnaire. Il suivit la jeune femme, dans la maison et ils furent accueilli par la mère de celle-ci. Elle murmura quelque chose à l'oreille de sa fille qui devint rouge rapidement. Hermione se racla la gorge et dit :

Maman, je te présente Steve, mon collègue et ami, et son ami de longue date James. On les a croisés hier soir avec Harry en rentrant et on a dormi à la belle étoile. Tout va bien.

Enchanté messieurs. Je suis Jane.

Enchanté madame. Fit Steve.

Bucky se contenta de faire un signe de tête.

Venez-vous asseoir au salon, pour prendre un thé.

Maman, on doit repartir demain, et donc faire nos sacs avec Harry.

Oui, et bien allez-y. Je vais tenir compagnie à nos deux charmants invités.

Maman !

Quoi ? Je n'ai rien dit. En tout cas, mon cher Harry, tu avais raison.

Comme souvent pour ça, Jane !

Ils se sourirent et les deux sorciers allèrent faire leurs sacs à l'étage.

Et tu avais raison sur quoi ? De quoi parlait ma mère ?Interrogea Hermione en grimpant l'escalier.

C'est un secret entre nous deux. Fit malicieusement Harry.

Harry !

Hermione !

Rah. Tu m'énerve. Bon je fais mon sac en mode sorcière pour aller plus vite et rejoindre la prise d'otage parentale d'en bas.

Ta mère est charmante. Et ce n'est pas une tortionnaire enfin pas trop. C'est mignon que tu veuille le protéger comme ça, le blondinet.

Blondinet ? vraiment ?

Oui. Un Blondinet de presque 2 mètres, mais ça reste un blondinet. Et puis moi aussi j'y ai eu le droit, à l'interrogatoire Jane Granger.

Certes. Et je ne veux pas le protéger à tout prix. Juste de ma mère et de ses nombreuses questions indiscrètes.

En bas, pendant ce temps, Steve et James subissaient les questions de la matriarche de cette maison. James rigolait intérieurement. Steve passait un mauvais quart d'heure. Hermione redescendit rapidement.

La seule place restante était celle entre les deux hommes sur le canapé. Elle s'inséra entre eux, rougissante et mal à l'aise et pris en marche la conversation qui avait été habilement dirigé sur le travail par la mère de la jeune femme lorsque celle-ci avait commence la descente de l'escalier. La discussion allait bon train et James observait attentivement la jeune femme. Il la trouvait différente de celles qu'il avait connu et en même temps assez semblable. Elle avait quelque chose de réconfortant dans le regard. Ça devait être bien d'être son ami. Il ne se souvenait pas d'avoir jamais été seulement ami avec une femme. Il n'en avait pas eu le temps. La guerre les avaient rattrapés et ensuite Hydra. Il était encore en train de la regarder mais son regard était perdu dans le passé.

L'arrivée de Harry dans le salon le réveilla de cette mini trance. Le jeune homme le regarda avec curiosité et une certaine compréhension dans le regard. Le sien aussi semblait « hanté », mais il savait mieux le masquer que lui, semble-t-il. La discussion continua sur un sujet lambda et Hermione, sortis son ordinateur portable pour regarder les vols pour New-York pour Steve. Elle lui réserva celui du lendemain matin à 8h34.

Bucky suivant à moitié les conversations, venait de comprendre qu'ils devront partager une chambre lui et Steve pour la nuit. Hermione et Harry occuperont celle de la jeune fille. Ils sont peut-être ensemble malgré tout. Jamais des parents accepteraient que leur fille dorme avec son ami homme sous leur toit sauf si l'ami en question est le compagnon / mari de celle-ci. Puis il se rappela qu'ils étaient dans en 2010, et non en 1948. Les temps ont changé.

Le père de la jeune femme arriva et regarda froidement les deux nouveaux invités. Après les présentations d'usages, il marmonnât un bienvenu et aussi :

Ma fille a toujours eu le chic pour n'être ami qu'essentiellement avec des hommes, et souvent avec des hommes plus vieux qu'elle.

Il pensait à Victor Krum, au petit voisin, mais aussi aux fois où il avait surpris sa femme et sa fille parler des coups de cœurs de cette dernière. Et parfois dans ces « coups de cœurs » d'adolescente revenait le nom d'homme de plus de trente ans. Des sorciers, bien sûr. L'un deux avaient été son professeur en 3ème année. Puis un autre était un relatif d'Harry, depuis décédé. Elle avait vraiment le chic pour aimer les fossiles.

Harry lui avait expliqué que les deux hommes dans son salon étaient nés avant son propre père. Il avait eu un vertige. C'était hallucinant. Il se prit un verre de brandy après en avoir proposé un a tous le monde. Le brun taciturne était parti rapidement du salon pour aller dans la chambre d'ami. Le blondinet était resté aider pour essuyer la vaisselle, mais Harry l'avait fait en mode sorcier.

Harry et blondi montèrent pour les laisser tous les trois une dernière fois. Le lendemain ils seraient au cabinet quand tous partiront, alors les aux revoir avaient lieu ce soir. Hermione renforça ses barrières magiques sur la maison. Et pris une infusion avec ses parents dans le salon comme au bon vieux temps.

Harry parlait avec Steve dans le couloir des chambres, à voix basse pour ne pas réveillé James. Ils se souhaitèrent une bonne nuit, Hermione était chargée de transplaner avec Steve à l'aéroport le lendemain matin.

Vers 5h45 les bruits usuels de ses parents se préparant pour aller au cabinet se faisait entendre dans la maison. Elle se leva, et les embrassa une dernière fois à 6h50, heure à laquelle ils partaient pour aller à leur cabinet. Elle remontait pour aller se préparer pour emmener Steve à l'aéroport. En haut de l'escalier, assis sur la première marche était assis James. Il releva la tête quand elle s'assit à ses côtés.

Vous avez pu dormir ?

Peu, comme souvent, et mal, comme toujours.

J'en suis désolée. Je pourrais vous aider pour ça, à New-York, si vous le souhaitez. Je suis aussi passée par là. Fit-elle avec un petit sourire de côté.

Pourquoi pas. Merci. Il demanda après un court silence : Et vous ?

Et moi ?

Votre nuit.

J'ai peu dormi également, comme toujours, et pas si mal comme souvent.

Ils se sourirent. Leurs épaules et cuisses se touchaient presque, créant une sorte d'électricité entre eux. James pouvait voir qu'elle aussi avait le regard perdu et « hanté ». Et elle le masquait mieux que quiconque. Et là, sur cette marche, il prit la décision de la surveiller, pour qu'il ne lui arrive rien.

Hermione revint à ses esprits et parti rapidement se changer, et pour voir si Steve était réveillé. Ils mangèrent tous les quatre un bon petit déjeuner cuisiné par Harry. Hermione et Steve allèrent à l'aéroport ensemble, et Harry resta en tête à tête avec James.

Vous aviez une planque, ici, avant que Steve ne vous retrouve ?

Oui. Pourquoi ?

Avez-vous envie d'y aller pour récupérer vos affaires et effacer vos traces ?

Oui, mais c'est loin.

Ce n'est pas un problème. On y va ?

Oui. Merci.

Il était soulagé. Il allait récupérer le carnet rouge et le noir avec ses souvenirs d'Hydra. Après quelques indications, notamment sur le quartier de Londres où se trouvait cette planque; ils « transplanèrent » non loin de celle-ci et firent le reste à pieds discrètement, sous un « sortilège » du sorcier. Harry lança quelques sorts à leur arrivé, personne n'était passé depuis plusieurs jours. James ramassa son sac à dos, sa veste et un lecteur mp3. Harry s'en étonna.

J'ai vu des gens avec ça sur les oreilles, j'en ai récupéré un. Il est cassé.

Pas de bol. On vous en trouvera un qui fonctionne et on y mettra de la musique dedans.

D'accords. Merci.

Pas de quoi. C'est bon ?

Non, je dois récupérer les armes.

Oh ! OK.

Il récupéra en tout 3 armes à feu, 6 chargeurs, 2 couteaux à lancer et un plus petit, le tout planqué dans le studio dans des coins improbables. Ils rentrèrent chez Hermione directement. Celle-ci les attendaient dans la cuisine un mug à la main l'air visiblement énervé.

Potter, on ne t'a jamais appris à prévenir les gens qui tiennent à toi de là où tu allais ?

On doit apprendre ça pendant l'enfance, et je n'avais nul par où aller et personne qui tenait à moi non plus à prévenir… Le visage d'Hermione blêmi. Désolé, Mione. On a récupéré des affaires avec James. La jeune fille soupira laissant ainsi parti son stress.

C'est ce que je me suis dit, après 5 minutes de scénarii mentaux tous plus délirant les uns que les autres. Tu m'as fait peur c'est tout. Elle le prit dans ses bras, d'une étreinte presque asphyxiante.

Désolé. Vous êtes prêt ?

Oui. Mais Mione, est-ce que le portoloin avec des armes à feu est sans danger ?

Non, mais j'ai une boite de transport, ne t'inquiète pas. Je sécurise toujours mes armes.

Je me disais bien aussi. James ? Fit Harry en se tournant vers l'ancien soldat de l'hiver.

Oui. Hermione, puis-je vous confier mes armes pendant le … hum… déplacement ?

Bien sûr !

Elle fit une drôle de tête lorsqu'il retira tout l'attirail qu'il avait sur lui pour lui confier. Elle agrandi sa boite et y plaça les armes dedans.

Aller on y va, le portoloin est dans le jardin, il s'activera dans 5 minutes. J'ai réduit nos bagages, ils sont dans ma poche, accrochés par une chaîne à ma ceinture.

C'est passé de mode, tu le sais, n'est-ce-pas ? Demanda Harry

Elle leva les yeux au ciel sans répondre et sorti dans le jardin, suivit des deux hommes bruns. Elle avait laissé un mot à ses parents, et bien refermé l'ensemble de la bâtisse avant de partir. Ils prirent en mains leur portoloin et Hermione tenait également de l'autre main celle de James. Elle était froide, et dur. Elle s'en étonna furtivement, mais très vite elle fut aspirée par la magie et ils traversèrent l'atlantique en moins de temps qu'un concorde sous cock.

James vomit ses tripes à l'arrivée, Harry jeta un sort pour tout nettoyer. Hermione le soutenait tant bien que mal. Harry fit venir une bassine avec de l'eau et un gant. Hermione fit asseoir James sur une chaise, et lui passa le gant sur le visage et la nuque. Il était livide. Il reprit contenance rapidement. Elle continua à appliquer le gant sur son front, sa main fraîche sur sa nuque.

Ça va aller, James ?

Oui. C'était …hum…

Oui, ça nous l'a tous fait la première fois.

Il frissonna. Il n'avait pas eu de contact physique aussi doux depuis des siècles. C'était euphorisant. Elle retira sa main et lui demanda d'enlever sa veste, vu la chaleur qu'il faisait ici.

Non.

Vous avez froid ? s'étonna Hermione

Non, j'ai chaud. Mais je ne peux pas retirer ma veste.

Ok, je n'insiste pas.

Merci.

Harry revient dans la pièce et proposa un tour du propriétaire. L'appartement était établi sur un étage entier d'un immeuble New-yorkais. Une partie était réservée aux pièces communes, et l'autre à l'espace nuit.

Il y avait trois chambres, l'une d'elle avait sa propre salle de bain et les deux autres partageaient l'autre salle de bain de l'appartement. Harry se gardait sa chambre « suite parentale » et avait créer une chambre à l'image d'Hermione un pan de mur entier était occupé par une bibliothèque au ¾ vide, pour laisser la jeune femme la remplir à sa guise. Elle lui sauta au cou pour le remercier avec un gros câlin. Elle hésitait à garder son appartement, sachant qu'elle en avait également un de fonction. Elle aviserait plus tard.

La dernière chambre sera celle de James, elle était dans des tons clairs, blanc et bois naturel beige, elle était très apaisante. Ça sera parfait pour James, pendant quelques temps. La salle de bain partagée était au bout du couloir après les trois chambres. La première étant celle de Harry, celle de James et enfin celle de Hermione.

Après un bon repas préparé avec soin par Harry, James partit prendre une douche et Hermione partis dans sa chambre pour voir quels livres remplissaient déjà les étagères. Une étagère complète était composée de livres pour enfant, sorcier et moldu. Sûrement pour Teddy, pensa-t-elle. Puis quelques grimoires dissimulés par des sortilèges, des livres d'histoires, de cuisine, et pleins de romans. Harry s'était découvert une passion pour les romans en tout genre en sixième année, lorsqu'il était vraiment au plus mal, il se plongeait dans un livre et s'évadait pendant quelques heures de sa vie. Pendant la chasse aux Horcruxes, lui et Hermione avait pas mal débattu sur leurs lectures passées après le départ de Ron, pendant de longues soirées. Ça les avait encore plus rapproché.

Elle entendit la porte de la salle de bain s'ouvrir, elle prit donc ses affaires pour aller à son tour prendre une douche. Dans le couloir, James croisa Harry qui revenait de la cuisine avec un verre d'eau et qui lui fit juste un signe de tête. Hermione sorti de sa chambre au moment où James rentra dans la sienne. Harry, interpella sa meilleure amie, et lui dit :

J'ai une pensine si tu veux te rincer l'œil. Il est comme son ami le Captain, un super soldat beau gosse.

Arrête un peu avec ça ! En tout cas je note qu'ils te font de l'effet nos deux super soldats. Taquina-t-elle en refermant la porte de la salle de bain.

La nuit était paisible à New-York, jusqu'à ce qu'elle entende un cri. Elle se réveilla immédiatement avec sa baguette en main et aux aguets. Elle n'avait pas posé de sortilège anti-bruit, et elle entendit de nouveau des petits cris. Elle se leva, et alla vers la source du bruit en short et t-shirt de nuit armé de sa baguette. Son arme à feu étant dans un coffre. Elle se rendis vite compte que le bruit venait de la chambre de James. Elle frappa deux coups, mais toujours ces petits cris se faisaient entendre. Elle entra dans la chambre et se rapprocha du lit de James. Elle posa sa main sur son bras, ne faisant que peu attention au bras métallique de James, et le secoua doucement en l'appelant par son prénom.

James, James réveillez-vous.

Comme il ne répondait pas mais qu'il gigotait toujours plus, elle posa sa baguette sur la table de nuit, et elle lui prit les épaules nues pour le secouer un peu plus fort et l'appela de nouveau :

Réveillez-vous, James. Aller ! Bucky réveille-toi !

Ce qu'il fit tout en lui faisant lâcher la prise qu'elle avait sur ses épaules et en la basculant sous lui pour la maîtriser. C'était un réflexe involontaire de sa part. Il mit plusieurs longues secondes pour revenir à lui, et voir dans quelle position il se trouvait. Il était à califourchon sur une magnifique femme qui semblait ne pas avoir peur de lui, juste de l'inquiétude. Il se dégagea rapidement d'elle. Et s'assit à côté sur le lit.

- Désolé. Je vous ais fait mal. Vous allez bien ?

- Vous ne m'avez rien fait, James. Vous voulez en parler ?

- hum…

- Je comprends. Après la guerre, moi aussi je faisais des terreurs nocturnes, des cauchemars si horribles que j'ai perdu le goût du sommeil…

- La guerre ?

- Une guerre dans notre monde à Harry et moi. C'était il y a environ 12 ans. Et il m'arrive encore d'en faire de cauchemars.

- Je comprends. Comment sont-ils partis ?

- J'en ai parlé avec des spécialistes, et j'ai été un peu aidé au début par des potions pour dormir. Mais ce qui à le plus marché, c'est le temps. Il fini par nous faire guérir.

- Hum. J'étais de nouveau dans la salle des testes de Hydra. C'était des souvenirs. Pas des rêves.

- Je comprends.

- J'en doute. En tout cas je l'espère, parce que ça veut dire que vous avez été … Torturé, c'est ce qu'il pensait sans pouvoir le dire.

- Hum. Répondit-elle mal à l'aise.

- J'en suis navré pour vous.

- Et moi pour vous.

Ils restèrent côte à côte pendant plusieurs minutes sans se parler.

-Vous pouvez rester avec moi, s'il vous plaît ? Demanda-t-il un peu gêné.

-Oui. Sans problème.

De nouveau plusieurs minutes s'écoulèrent sans qu'ils ne parlent. Hermione prit la main de James dans la sienne et après quelques minutes ils s'endormirent tout les deux. Elle se réveilla plusieurs heures plus tard, avec la tête de Harry au-dessus de la sienne. Il semblait amusé et un peu mécontent.

Hum, qu'est-ce qu'il y a ?

Ta chambre ne te plaisait pas ? fit-il en chuchotant. Mais James se réveilla à son tour. Son corps très proche de celui de la jeune femme, sa main touchant le dos de celle-ci. Bonjour James. Je venais vous chercher, le petit déjeuner est prêt et notre cher Captain est dans notre salon.

Il laissa ses deux colocataires très embarrassés se préparer, pour rejoindre Steve dans le salon.

Ils ne vont pas tarder. Du thé ? Café ?

Un bon café s'il te plaît.

Ah, ces américains qui n'aiment que le café... se désola Harry en faisant venir à lui le petit déjeuner sur la table à manger du salon.

J'ai beau le savoir, mais vous voir faire de la magie c'est toujours aussi captivant.

Pour nous aussi. Surtout qu'Hermione et moi avons grandis dans le monde des sans magie.

Les deux marmottes arrivèrent dans le salon, habillés et prêt pour leur journée. Comme à son habitude Hermione voulait un mur dans son dos, tu comme James, mais les seules places de libre étaient soit dos à la fenêtre, soit à la porte. Harry se leva pour laisser Hermione à sa place contre le mur, la connaissant par cœur, et s'assit dos à la fenêtre. James pris donc la place dos à la porte. Tous les quatre déjeunèrent copieusement. Hermione devait retourner au travail le lendemain, et Steve devait rendre des comptes à Fury sur sa mission du Soldat de l'Hiver.

Qu'est-ce que l'on fait pour James ? Des idées ?

Le Shield est tombé, et Fury reconstruit une organisation. Je pense que si je lui explique que James n'est plus une menace pour nous, ça devrait être bon.

Tu penses ou espère ça ? Demanda Hermione.

Les deux. Soupira-t-il

Je vois. Donc aucune certitude. On ne prend pas de risque, il est hors de question que tu révèle où se trouve James. Est-ce que c'est clair ? Imposa Hermione un doigt pointé vers Steve.

Du calme Hermione, on n'est plus au collège et James n'est pas un pauvre petit elfe de maison sans défense. Elle lui jeta un regard noir. Et puis personne ne peut dire où il est, vu que ma maison est indétectable pour les sorciers et les moldus.

Mais pour Steve ?

Je suis allé le chercher, et j'ai fait un fidelitas. Sur nous quatre.

Ok. James, tu en pense quoi ?

Hum, et bien, je ne vais pas pouvoir vivre reclus ici éternellement, on devrait organiser une rencontre avec votre… Fury. J'aimerai détruire Hydra définitivement.

Bucky, ce n'est pas très prudent de…

Steve, c'est ma vie, et je peux enfin décider ce que je veux en faire. Et détruire Hydra et réparer mes tords sont les deux premières étapes vers ma liberté.

Bien… Je vais organiser ça.

On a un plan. Top ! Fit Harry en prenant une bouchée de pancake.

Il est bancal, mais soit. Et au pire un tour de baguette et Fury oubliera où est James et même si on veut qui tu es vraiment.

Hermione ! Je pensais que tu ne voulais plus utiliser ce sortilège ?

Oui, mais c'est pour protéger un ami, non ? Et c'est en dernier recours.

Mouai. Fit un Harry peu convaincu, un morceau de pancake en bouche.