Juillet touchait a sa fin et Harry Potter venait de fêter ses 16 ans. Un petit miracle quand on pensait à tout ce qu'il avait déjà vécu.

Aux yeux du monde, le survivant avait passé son été cloîtré à l'intérieur, déprimé et faisant difficilement le deuils de son parrain mort il y à juste 1 mois et demi.

Pour Hadrian Grey, ce début de vacance avait été marqué sous le signe de la liberté.

Après cette nuit magique ou il avait offert sa virginité, Harry avait remis en question ses projets pour son glamour.

Utiliser sa nouvelle liberté juste pour s'enivrer et ce morfondre avait soudain sembler bien pathétique.

À la base, il avait voulu aller dans un bar car Sirius avait parler de l'y emmener quand il serait libre. Maintenant, Harry se disait que cherchez à noyer son chagrin n'était pas ce que son parrain aurait voulu.

Sirius avait été enfermé pendant 12 ans et avait passé la dernière année de sa vie confiné dans la maison qu'il avait détester.

S'il avait pu, son parrain l'aurait emmener voir le monde, lui faire vivre de nouvelles choses.

C'est pourquoi dès le lendemain, Hadrian avait suivi le conseil de Elvis et avait sauter dans le premier train en direction de la mer.

Voir la plage pour la toute première fois avait été une expérience magique.

Au moment où il était arrivé sur la côte, le ciel était orageux, il n'avait aucun palmier et le sable était gris et non doré… mais la mer infini et agité avait été plus impressionnante et spectaculaire que tout ce qu'il n'aurait jamais pu imaginer.

Le faux châtain c'était assis sur une dune, passant des heures à l'admirer et sentir le vent chargé de sel lui fouetter le visage.

Quand il c'était finalement lassé de rester simplement assis là, il était aller marcher le long de la côte en retirant ses chaussures, laissant les vagues lui lécher les chevilles.

Il avait ramassé des coquillages, tenté de faire un château de sable et même trouvé un petit crabe.

À son retour, sa tante avait fait une crise en voyant son état et l'avait obligé à enlever ses vêtements plein de sable dans le hall avant de renettoyer 5 fois le sol pour éliminer le moindre grain de sable qu'il aurait pu laisser.

Malgré cela, l'expérience en avait valu la peine.

À partir de là, il avait commencé à mener différents expédition, visitant tour à tour, le british muséum, une foire, Stonehenge… autant d'endroits qu'il avait toujours voulut visiter mais n'avait jamais pu.

Pour la première fois, Hadrian avait eut l'impression de vivre.

Les Dursley c'était montrés… étonnement accommodant concernant ses voyages.

Aucun d'eux ne le voulait vraiment sous leur toit depuis l'année dernière. S'il disparaissait 2 ou 3 jours, il ne lui disait rien tant qu'il faisait le ménage ensuite.
À sa dernière excursion, c'était même son oncle qui lui avait demandé de partir afin qu'ils puissent inviter marge à loger quelques jours.

C'était un arrangement qui leurs convenait parfaitement et rendait les moments passés au numéro 4 presque courtois.

Jamais des vacances chez les Dursley ne lui avait paru si courte.

Ainsi, quand il avait reçu une lettres du directeur l'informant qu'il viendrait le chercher le 2 août, il avait été tenté de lui renvoyer une lettre pour demander à rester plus longtemps.

L'envie de revoir ses amis et le fait que le directeur mentionne avoir besoin de son aide avait été la seule chose qui l'avait retenu.

Le 1er août, il avait informé son oncle et sa tante que Dumbledore viendrait lui-même le chercher le lendemain, et qu'il partait pour de bon cette fois.

Les Dursley avait immédiatement organisé un week-end en famille et était parti à la première heure le lendemain matin.

Le jour J, Il descendit ses bagages et envoya Hedwige au terrier avant de s'installer au salon pour profiter de la maison vide.

Il passa le reste de la journée à attendre fébrilement l'heure que le directeur avait indiqué dans sa lettre, dévorant des vieux biscuits à la cannelle laissé par sa tante.

Son ventre se tordait légèrement et il avait la nausée. Mais il mettait cela sûr le coup du stress.

Sa dernière rencontre avec le directeur n'avait rien eut de courtoise. Il avait beaucoup crier… et cassé pas mal de chose.
Ensuite, le directeur lui avait presque avouer en face l'avoir laissé être maltraité et affronter seul Voldemort en 1er Année.

Il ne savait plus vraiment où il en était avec lui, s'il lui faisait encore confiance et si le directeur ce souciait encore assez de lui pour le protéger…

Il avait été plutôt clair, la prophétie était trop importante, trop dépendait d'elle pour y faire l'impasse et cela signifiait que tout ne dépendait plus que d'Harry.

Pour la première fois depuis ses 11 ans, le survivant n'était pas pressé de retourner dans le monde magique.
Lui qui était autrefois son refuge, un moyen d'échapper à sa vie misérable, il était devenu la raison de son malheur.

Au court des dernières jours, Le survivant avait fait en sorte d'éviter au maximum les lieux sorciers, ne s'aventurant que 2 fois sur le chemin de traverse pour retirer de l'argent.

Il avait aussi arrêté de lire le journal quand celui-ci avait commencé à enquêter sur les événements du ministère. Savoir qu'il spéculait sur l'existence de la prophétie le rendais malade.

C'était la raison qui l'avait poussé à créer Hadrian en premier lieu. Pouvoir oublier un temps que le monde magique comptait entièrement sur sa capacité à tuer un meurtrier de masse de presque 50 ans plus expérimenté que lui.

Il n'avait plus écrit à ses amis non plus, une petite vengeances mesquines pour l'année dernière mais surtout pour prendre le temps de guérir et réfléchir.

Pouvoir être quelqu'un d'autre lui avait fait du bien. Il se sentait plus en paix avec lui-même, qui il était et ce qu'il voulait faire s'il survivait. Mais faire une croix sur Hadrian était devenu terriblement difficile…

Le soleil c'était coucher.

Épuiser par l'angoisse, Harry avait fini par s'endormir dans le canapé, recroquevillé en boule.

Il était pile 23h quand il tiré du sommeil par le son de la sonnette de porte.

Il se redressa et eut l'impression qu'il allait vomir. Avait-il trop mangé de biscuits ?

Il se leva péniblement et alla ouvrir la porte.

Le directeur de Poudlard ce tenait bel et bien sur le pas de porte, ses lunettes en demi-lune sur le bout de son nez retroussé dans son éternel sourire jovial. Ses robes colorée et sa longue barbe blanche dénotait tellement avec la normalité du privet drive que le survivant fut un instant sans voix.

« Tu ne me fait pas entrer Harry ? » Demanda le vieux sorcier avec amusement.

Sans voix, le survivant ce décala, laissant pénétré le vieux sorcier dans la maison.

C'est la qu'il remarqua que la démarche habituellement vive du directeur était claudiquante.

« Vous êtes blessé ? »

Le directeur était en train de fixer pensivement le placard sous l'escalier qui avait été sa chambre durant près de 10 ans et se retourna vers lui à sa remarque.

Le directeur sourit relevant légèrement sa robe pour dévoiler un bandage plutôt serré.

« En effet. Une rencontre fâcheuse avec ce chère Tom.

Alors que je visitait une charmante petite bourgade du nom de Little Hangleton pour certaines de mes affaires, nous nous sommes fortuitement croisé et avons eut une petite altercation.

Je crains d'avoir perdu en vivacité avec l'âge...

J'ai été alité pendant plusieurs semaines et j'espère que tu m'excuseras, j'avais l'intention de venir te chercher bien plus tôt, mais mon hospitalisation m'à quelque peu retardé. »

Harry écouta son explication et grimaça, un peu honteux d'être content que le directeur ne soit pas venus plus tôt.

Il sentait qu'il devrait être plus concerné par la guerre, c'était lui qui avait voulu qu'on ne le tienne plus à l'écart.
Mais la mort de Sirius et surtout ce mois de vacance loin de tout cela avait quelque peu calmé la frustration qui c'était accumulée l'années dernière.

« Vous n'avez pas à vous excusez professeur. Vous aviez dit avoir besoin de mon aide ? »

Dumbledore hocha la tête.

« En effet. Mais ne restons pas dans le vestibule. Ton oncle et ta tante ne sont pas là ? »

Harry l'accompagna au salon, dégageant le fauteuil de son oncle.

« Ils sont parti en week-end. Il reviendront demain soir. »

Dumbledore hocha la tête, s'asseyant dans le petit salon si nette des Dursley. C'était tellement surréaliste.

« Du thé ? » proposa-t-il, un peu nerveux. C'était tellement bizarre…

Le directeur sorti de ses songes et secoua la tête.

« Pas besoin de t'embêter, nous ne resteront pas ici longtemps. Bien qu'un rafraîchissement serait de circonstances. »

Le directeur sorti alors sa baguette et l'agita, faisant apparaître 2 verre ainsi qu'une bouteille poussiéreuse au liquide couleur miel qui se vida toute seule dans les chopes.

« Le meilleur hydromel, vieilli en fût, de Madame Rosmerta. » fit le directeur en levant sa chopes.

Harry attrapa le sien et il goûta. La sensation familière de l'alcool glissant le long de sa gorge le réconforta et réchauffa ses entrailles.

Il n'avait pas beaucoup bu depuis cette soirée. L'alcool finissait immanquablement par lui rappeler Sirius et Elvis.

C'était réconfortant, mais aussi une tentation terrible.

Heureusement, résister à l'envie de s'enivrer jusqu'à l'oubli était devenu plus simple petit à petit, à mesure qu'il portait son deuil.

« Ne dit pas à Molly que je t'ai donné de l'alcool. Cela restera notre secret n'est-ce pas ? » Demanda le directeur les yeux pétillants.

Harry hocha la tête et reposa sa chope.

« De quoi vouliez-vous me parler professeur ? » demanda-il, peut-être un peu trop sèchement.

Il n'avait pas vraiment fait exprès. Mais bien qu'il allait mieux, que le professeur Dumbledore fasse référence à ce moment particulier qu'il avait eut avec son parrain ne lui plaisait pas.

Le directeur hocha la tête, prenant alors une expression plus grave.

« Je venais tout d'abord t'annoncer que le testament de Sirius avait été découvert et qu'il t'avait désigné comme son unique héritier. »

Son estomac se contracta. Sirius avait fait quoi ?

C'était peut-être de cela que son gestionnaire de compte avait essayé de l'informer quand il était allé à Gringotts retirer de l'argent.
Il avait refusé tout rendez-vous, prétextant être pressé.

Dans un sens c'était bien. Cela aurait été embarrassant que le directeur sache qu'il avait été retiré de l'argent durant l'été.

Il eut un micro sourire triste.

« Je vois. » répondit-il distraitement.

« Pour l'essentiel, c'est assez simple » poursuivit Dumbledore.

« Tu ajoutes ainsi une quantité d'or raisonnable à celle que tu possèdes déjà chez Gringotts et tu hérites tous les biens personnels de Sirius.

Le seul point légèrement problématique de cette succession, est que Sirius t'a également légué le 12, square Grimmaurd. »

Harry déglutit alors qu'une vague de haine envers cette maison qui, à l'instar du numéro 4 pour lui, avait été la prison d'enfance et dernière geôle de Sirius.

Être libre lui avait fait réaliser combien Sirius avait du être misérable l'année dernière. Comme si lui devait a nouveau vivre au privet Drive durant 1 ans complet sans pouvoir sortir. Une torture.

« Garder là. Je n'en veux pas. Vous pouvez continuer à l'utiliser comme quartier général. »

« C'est très généreux de ta part. Nous avons cependant évacué provisoirement les lieux. » dit le directeur.

« Pourquoi ? »

« Eh bien vois-tu, la tradition familiale des Black veut que cette maison soit léguée en ligne directe au premier héritier mâle portant le nom de Black. » commença le directeur.

« Sirius était le tout dernier de la lignée car Regulus, son frère cadet, est mort avant lui et aucun d'eux n'avait d'enfant.

Bien que dans son testament, il déclare clairement qu'il veut te voir hériter de la maison, il est néanmoins possible qu'elle ait fait l'objet d'un sortilège ou d'un enchantement pour être sûr qu'elle ne puisse avoir d'autre propriétaire qu'un sang-pur. »

L'image vivante du portrait accroché dans le hall du 12, square Grimmaurd, représentant la mère de Sirius qui hurlait, vomissait des injures, traversa l'esprit de Harry.

« C'est sûrement le cas. » concéda-t-il.

« Tout à fait » approuva Dumbledore.

« Si un tel enchantement existe, alors le titre de propriété reviendrait très probablement à l'aîné des parents de Sirius encore vivant, à savoir sa cousine, Bellatrix Lestrange. »

Il écarquilla les yeux.

« NON ! » s'exclama-t-il, horrifié.

Il ne voulait pas de cette maison et envisageait même d'y mettre le feu une fois qu'elle ne servirait plus. Mais il ne voulait en aucun cas que la meurtrière de son parrain récupère le bâtiment. C'était hors de question.

« À l'évidence, nous aussi, nous préférerions qu'elle ne lui revienne pas. » continua calmement Dumbledore.

« La situation présente bien des complications. Nous ne savons pas si les enchantements auxquels nous avons nous-mêmes soumis la maison, en la rendant incartable, par exemple, continueront à produire leur effet, maintenant qu'elle n'appartient plus à Sirius.

Il se pourrait que Bellatrix arrive à tout moment devant la porte. Bien entendu, nous avons dû déménager jusqu'à ce que les choses s'éclaircissent. »

Le directeur se resservit un peu d'hydromel.

« Mais comment allez-vous savoir si je peux en être propriétaire ? » demanda harry.

« Fort heureusement, il existe un test très simple. Vois-tu, en héritant de la maison tu as également hérité de… » déclara-t-il.

Le directeur donna alors un nouveau coup de baguette magique.

Il y eut un crac sonore et un elfe de maison apparut, avec un groin en guise de nez, des oreilles géantes de chauve-souris et des yeux immenses injectés de sang. Couvert de haillons crasseux, il était accroupi sur la moquette à longs poils des Dursley.

« Kreattur… » réalisé le survivant, malade.
La nausée de tout à l'heure le repris.

« Kreattur ne veut pas, Kreattur ne veut pas, Kreattur ne veut pas ! » croassait l'elfe de maison, tapant par terre de ses longs pieds noueux et tirant sur ses oreilles.

« Kreattur appartient à Miss Bellatrix, oh, oui, Kreattur appartient à la famille Black,Kreattur veut sa nouvelle maîtresse, Kreattur ne veut pas aller avec le sale petit Potter, Kreattur ne veut pas, veut pas, veut pas... »

« Comme tu peux le voir, Harry, Kreattur manifeste une certaine mauvaise volonté à l'idée de t'appartenir. » lui dit Dumbledore en haussant le ton pour couvrir les veut pas, veut pas, veut pas que l'elfe continuait de hurler.

« Ça m'est égal, Moi non plus, je ne veux pas de lui. » déclara à nouveau Harry en regardant avec dégoût l'elfe de maison qui se tortillait et trépignait sous ses yeux.

Veut pas, veut pas, veut pas…

« Tu préfères qu'il devienne la propriété de Bellatrix Lestrange ? En n'oubliant pas qu'il a vécu au quartier général de l'Ordre du Phénix tout au long de l'année passée ? »

Veut pas, veut pas, veut pas…

Harry regarda fixement Dumbledore. Il savait qu'on ne pouvait permettre à l'elfe d'aller vivre avec Bellatrix Lestrange mais l'idée d'en être le maître, d'avoir la responsabilité de la créature qui avait trahi Sirius, lui retournait l'estomac.

« Donne-lui un ordre, s'il t'appartient, il devra obéir. Sinon, il faudra réfléchir à un autre moyen de l'éloigner de sa maîtresse légitime. » conseilla Dumbledore.

Veut pas, veut pas, veut pas, VEUT PAS !

La voix de Kreattur c'était transformée en un cri perçant. Harry ne trouva rien d'autre à dire que :

« Kreattur, tais-toi ! »

Pendant un instant, l'elfe parut s'étouffer. Il se prit la gorge à deux mains, ses lèvres remuant toujours furieusement, les yeux exorbités.
Après quelques secondes de hoquets frénétiques, il se jeta face contre terre sur la moquette et frappa le sol à coups de pied et de poing, en proie à une crise de rage violente mais totalement silencieuse.

« Eh bien, voilà qui simplifie les choses. Il semble que Sirius savait ce qu'il faisait. Tu es désormais le légitime propriétaire du 12, square Grimmaurd et de Kreattur. » Annonça Dumbledore d'un ton joyeux.

« Est-ce que… est-ce qu'il faut que je l'emmène avec moi ? » demanda Harry effaré, tandis que l'elfe gigotait à ses pieds.

« Non, si tu ne le veux pas.
Mais si tu me permets une suggestion, tu pourrais l'envoyer à Poudlard pour y travailler aux cuisines. De cette façon, les autres elfes de maison garderaient un œil sur lui. » répondit Dumbledore.

« Oui ! oui, c'est ce que je vais faire. Heu… Kreattur… je veux que tu ailles à Poudlard pour y travailler dans les cuisines avec les autres elfes de maison. » approuva Harry, soulagé.

Kreattur, qui était à présent étendu sur le dos, les bras et les jambes en l'air, lança à Harry un regard de profond dégoût et disparut avec un nouveau crac sonore.

« Bien. Il y a aussi le cas de Buck, l'hippogriffe. Hagrid s'en est occupé depuis la mort de Sirius mais Buck est à toi, maintenant, et donc, si tu as d'autres projets pour lui… » dit Dumbledore.

« Non » répondit aussitôt Harry.

« Il vaut mieux qu'il reste avec Hagrid. Je pense que c'est ce que Buck préférerait. »

« Hagrid sera enchanté. Il était fou de joie en le revoyant. » assura Dumbledore avec un sourire.

« Je dois également te prévenir que pour la sécurité de Buck, nous avons décidé de le rebaptiser Ventdebout, pour le moment en tout cas. Je doute que les gens du ministère reconnaissent en lui l'hippogriffe qu'ils ont un jour condamné à mort, mais sait-on jamais ?

Bien, à présent, Harry, ta valise est-elle prête ? » demanda le directeur en ce relevant, faisant au passage disparaître les chope et la bouteille.

Harry hocha la tête.

« Tout est là » dit-il, pointant la valise et la cage vide de Hedwige dans un coin du salon.

La nervosité le pris de plus belle, il partait en mission maintenant.

Le directeur regarda les bagages et sorti sa baguette.

« Bien, nous n'allons pas nous encombrer de ça maintenant. Je vais les envoyer directement au Terrier.

En revanche, j'aimerais bien que tu emportes ta cape d'invisibilité... au cas où » fit-il, ne rassurant pas vraiment le survivant sur la suite de la nuit.

Malgré cela, le frisson de l'aventure revenait dans les veines du gryffondor.

Harry extirpa avec difficulté la cape de sa valise, s'efforçant de cacher au regard de Dumbledore le fouillis qu'elle contenait.

Lorsqu'il l'eut fourrée dans la poche intérieure de son blouson, Dumbledore brandit sa baguette et la valise ainsi que la cage disparurent aussitôt.

Il donna un nouveau coup de baguette et la porte d'entrée s'ouvrit sur l'obscurité froide et brumeuse.

« A présent, Harry, sortons dans la nuit noire à la poursuite de cette fantasque tentatrice, l'aventure. »

Harry regarda dehors et soupira.

Oui, les vacances étaient bien finie…

Les deux sorcier sortir de la maison et Harry referma la porte à clé avant de cacher celle-ci dans un pot de fleur. Il ne tenait pas a ce que les Dursley lui reproche d'avoir été cambrioler.

Après quoi, il s'enfoncèrent dans la rue.

Harry se sentait nettement mal à l'aise lorsqu'ils se retrouvèrent tous deux dans un Privet Drive silencieux.

Il n'avait jamais vraiment eut de véritable conversation avec son directeur en dehors de Poudlard. C'était la première fois qu'ils se retrouvaient tout les deux côte à côte, sans un bureau entre eux.

Harry ne savait tout simplement pas quoi dire.

« Tiens ta baguette prête, Harry » dit soudain son directeur d'un ton joyeux.

« Mais monsieur, je croyais que je n'avais pas le droit de faire usage de magie en dehors de l'école ? »

« Si nous sommes attaqués, je te donne l'autorisation de recourir à tous les antisorts et contre-maléfices qui te viendront à l'esprit. Mais je crois que nous n'avons pas à craindre d'attaque, cette nuit. » répondit Dumbledore.

« Pourquoi, monsieur ? »

« Parce que tu es avec moi, dit simplement Dumbledore. Ce devrait être suffisant. »

Harry fut dubitatif, surtout que le directeur claudiquait toujours.

Quand ils atteignirent le bout de la rue, le vieux sorcier s'arrêta net.

« Tu n'as pas encore passé ton permis de transplaner, il me semble ? » demanda-t-il.

« Non. Je croyais qu'il fallait avoir dix-sept ans ? » répondit Harry.

« C'est vrai. Tu devras donc te cramponner très fort à mon bras. » le directeur lui tendit son bras droit qui semblait aller mieux que sa jambe.

Harry s'y agrippa immédiatement, un peu angoissé.

« Très bien, allons-y. »

Harry sentit le bras de Dumbledore s'écarter de lui et il du resserrer son étreinte.

Tout devint alors complètement noir. Une très forte pression s'exerça sur toute la surface de son corps et il n'arrivait parvint bientôt plus à respirer. On aurait dit que des cercles d'acier lui enserraient la poitrine. Comme si on le forçait à passer de force dans un tuyau de caoutchouc très étroit.

Ses yeux s'enfonçaient dans leurs orbites et ses tympans semblaient s'étirer de plus en plus profondément à l'intérieur de son crâne.

Mais ce qui était véritablement une torture, ce fut son ventre qui se tordait et lui faisait tellement mal, si mal qu'il faillit perdre connaissance.

Puis soudain, il pouvait respirer à nouveau, la pression avait disparu et ses poumons se remplir d'air.

Mais la douleur dans son estomac était encore là.

Sa vue s'obscurci et il eut juste le temps de s'apercevoir que Privet Drive avait disparu et qu'ils se trouvaient à présent sur la place déserte d'un village, avec en son centre un monument aux morts et quelques bancs publics.

Il vomit, l'alcool brulant et les biscuits à la cannelle lui brulèrent la trachée avant qu'il ne perde soudain connaissance, entendant le cri inquiet du professeur Dumbledore au loin.


Bonjours bonjours !

Voici le second chapitre de cette fanfiction dont j'aime de plus en plus le pitch.

Comme vous avez pu le remarquer, j'ai beaucoup pris du livre pour ce chapitre.

La raison est que beaucoup de chose allait changer et être intéressante tout en restant pratiquement la même chose. Donc pour certaine partie c'est pratiquement du copié Collé même si j'ai un peu modifié.

Au début je comptais sauter cette partie, mais en relisant le bouquin pour me rafraîchir la mémoire j'ai réalisé que je ne pouvais pas sans raté pas mal de chose :

Le fait que Dumbledore ne sois pas mourant.

Pourquoi Harry a eut un été tranquille contrairement au bouquin ou Dumbledore vient le chercher 15 jour après.

La non-présence des Dursley ( qui est due au fait que Harry ne doute pas de la venue de Dumbledore car celui-ci l'a laissé la bas un mois comme d'habitude)

Et les petits clins d'œil à ce qui en vient ici et là...

Particulièrement la fin.

Donc j'espère que je suis excusée d'avoir un peu copié certain passages ? C'est bon ?

Enfin voilà, j'espère que ce chapitre vous a plus !

Review ! KISS 3