Disclaimer : On se retrouve pour le chapitre 10, court mais avec un gros lemon BDSM (enfin à ce stade de l'histoire) avec un nouveau personnage. Profitez bien et ne lisez pas si vous n'en avez pas envie !
Rappel du chapitre précédent :
- Severus ? demanda Harry d'une petite voix
- Mh ?
- Tu crois que… je pourrais t'embrasser ?
L'autre
Mardi 9 janvier - heure inconnue (9ème journée)
Et voilà, la bombe était lâchée. Le gryffondor en avait très envie depuis la fellation. Ces derniers temps, il avait certes fait beaucoup de rêves érotiques mais il avait aussi beaucoup fantasmé sur les lèvres de son amant. Quel goût et quelle texture avait-elles ? Il avait douté que son professeur accède à sa requête. Il l'avait imaginé lui rire au nez "Potter, ce n'est pas parce que je vous touche la queue que ma bouche doit toucher la votre.".
Il avait formulé sa requête à voix haute parce qu'il se sentait en confiance. Même si Severus lui disait non, il savait qu'il ne se moquerait pas. Sans un mot, le professeur de potion s'assit sur le lit. Il leva lentement une main qu'il posa sur le cou d'Harry. Il caressa la joue du survivant de son pouce, lui provoquant des frissons de plaisir sans le savoir. Harry était comme hypnotisé par les lèvres de son professeur, il humidifia les siennes inconsciemment. Leur visage séparés de seulement quelques centimètres, chacun pouvait entendre les respirations de l'autre.
Tout d'abord le baiser fut doux, presque aussi léger qu'une caresse. C'est comme si les deux hommes cherchaient à tester l'autre. Leurs lèvres se pressèrent l'une contre l'autre dans un baiser chaste. A peine leur bouche séparée, elles se retrouvèrent à nouveau, enchaînant les baisers. D'abord courts, puis de plus en plus longs et savoureux. La main du potionniste passa derrière la nuque d'Harry et ses doigts se perdirent dans ses cheveux emmêlés. Gentiment mais sûrement il engagea un baiser plus approfondie. Le professeur sentit un frisson lui remonter l'échine. Il voulait plus de Harry, plus de sa peau, de son goût, de son odeur, plus de ses baisers, plus de sa queue.
Harry posa ses mains de chaque côté du visage de Severus, approfondissant leur baiser. Il mordilla la lèvre inférieure de son professeur qui émit un grognement de plaisir avant de l'embrasser encore plus fiévreusement. Le plus âgé sentit la langue d'Harry se faufiler gentiment pour jouer avec la sienne. Il sentait le souffle erratique du survivant contre sa bouche. Il allait avoir du mal à arrêter tout ça. Voulait-il seulement arrêter tout ça ?
Harry prit la main de Severus qui s'était perdu vers sa hanche pour la poser sur son sexe. Au contact de la main sur son érection pointante, il gémit. Il ondula sous Severus. Au prix d'une force mentale titanesque, le professeur rompit le baiser.
Haletant il regarda Harry. Il était nu, assis contre le mur, les jambes écartés dans une position lascive, le sexe dressé, près à juter à nouveau. Les joues du jeune homme étaient légèrement rouges d'excitation. Qu'il était beau !
- La confiance que tu m'accordes Harry est inestimable. Mais maintenant n'est pas le bon moment.
- Le bon moment pour quoi professeur ? On ne faisait que s'embrasser… répondit le jeune homme avec un air mutin.
- Il faut que tu dormes, il est très tard.
- Tu ne vas pas dormir avec moi ?
Le gryffondor avait l'air déçu. Il s'attendait surement, après ce baiser, que Snape soit plus abordable.
- Je ne peux pas Harry. Je dois aussi me reposer… Si je reste ici. Je ne suis pas sûre d'être capable de me contrôler.
- Oh non, la personne qui m'excite le plus au monde n'est pas capable de se contrôler et à trop envie de me baiser. Quel malheur ! s'écria Harry d'un air moqueur.
Severus sourit gentiment. Il fit un léger baiser sur le front du jeune homme mais avant de pouvoir se relever, Harry l'entraîna dans un baiser langoureux, avec pour seule volonté de montrer qu'il lui appartenait. C'était rapide, sec, presque dominateur, mais Harry voulait être sûr que Severus rentrerait chez lui avec une érection.
Severus se recula lentement.
- Je viendrai voir comment tu vas au réveil demain. Pour info, c'est dans 3 heures.
Lorsque le professeur referma la porte derrière lui, Harry regardait le plafond d'un air songeur.
Severus se dirigea vers ses appartements. Une fois rentrée, une voix l'interpella.
- C'est lui qui te fais cet effet ? Ma ma… moi aussi je veux pouvoir goûter son corps.
- Tais-toi Lucius. Tu as du retard. Tu aurais dû être là il y a au moins 2 heures.
Lucius se leva de l'ombre dans laquelle il se cachait. Comme à son habitude, il portait un costume 3 pièces élégant ainsi qu'une cravate en soie. Sa tenue contrastait totalement avec sa posture. Il était assis, presque avachie contre le fauteuil.
- Eh bien, je suis là Severus. Tu m'as appelé, j'accours. J'en conclus donc que tu ne lui as toujours pas dit ?
- Il n'y a rien à dire ! répondit le professeur dans un sifflement. Tu t'es préparé comme je te l'ai dit ?
À ces mots, Severus s'approcha de son amant dont une main lascive s'était mise à se masser l'entre-jambe à travers le pantalon.
- À quatre pattes. Maintenant.
Sans aucune forme de protestation, Lucius retira son pantalon. Severus n'avait pas besoin d'en dire plus. Évidemment que s'il le voulait à quatre pattes, il le voulait nu. Cela avait toujours été évident entre eux. Severus dominant, Lucius dominé. Lucius aimait se moquer de son amant, il aimait jouer avec les limites, tester celles du brun. Mais à la fin de la journée, il restait la chienne de Severus. Il ferait n'importe quoi pour lui. Y compris lui servir de vide couille lorsqu'il n'avait pas pu se finir avec le gamin Potter. C'était étonnant à quel point son rôle lui était revenu aussi facilement, malgré les 5 années passées où rien ne s'était passé entre eux. Un simple appel de Severus et il bandait à nouveau, près à accepter tous ses caprices.
À présent nu, à quatre pattes sur le fauteuil, il présenta son fessier au regard de son dominant. Conformément aux règles de celui-ci, il avait inséré un plug anal moyen juste avant de partir. Il s'était préparé longuement, imaginant la dureté de son maître en lui.
- T'es tu caressé ?
La voix de Severus était froide, tranchante, comme s'il n'aimait pas ce qu'il voyait.
- Tu sais bien que non…
- Vouvoiement, Lucius. Je. ne. suis. pas. ton. égal.
Le potionniste avait lâché chaque mot comme un couperet. Lucius eut un frisson dans le dos. Soudain il laissa un cri aigu lui échapper. Severus venait de pousser son plug un peu plus profondément encore au fond de son rectum.
- Combien ?
- 10 centimètres, monsieur.
- Du lubrifiant ?
- Je n'en ai pas eu besoin…
Lucius avait en effet toujours eu un aptitude à introduire des objets dans son trou sans énormément de préparation. Un plug anal ne représentait aucun réel obstacle pour lui.
Il sentit le maître des potions se coller à lui. Prestement il lui retira le plug sans aucune cérémonie. Il arracha un gémissement à Lucius.
- Tu sais à quel point je n'ai jamais aimé prendre mon temps, Lucius. Tu n'es bon qu'à recevoir mon sperme et mon plaisir.
Sa voix s'était transformée en un grognement sourd. À la sensation de tissus sur ses cuisses, il comprit qu'il avait à peine baissé son pantalon pour le pénétrer. Sans prévenir, le professeur s'introduit en Lucius.
La baise était dure, violente, sans aucune forme de tendresse. Severus souhaitait simplement arriver à bout de sa frustration. Il pilonnait le blond sans trêve, son souffle était erratique mais il restait concentré. Sous lui, Lucius gémissait de plus en plus fort. Ces baises où seul le plaisir de l'autre comptait étaient ses préférées. Depuis qu'il avait eu une libido, il avait su que ce qui l'excitait n'était pas ce qui excitait le commun des mortels. Il aimait être dominé, humilié, rabaissé. Severus et lui s'étaient trouvés par hasard. Enfin si hasard signifiait Lucius étant surpris en plein acte solitaire. À cette époque, il se cachait dans une partie abandonnée du château de ses parents. Une fois seul, il enchantait un gode d'une grosseur faramineuse de sorte qu'il fasse des allers et retours rapides et qu'il ne s'arrête qu'une fois l'orgasme atteint. Alors qu'il était proche de l'orgasme, Severus lui avait ordonné de ne plus se toucher. Il avait alors connu son premier orgasme anal.
Depuis, Lucius ne s'était plus jamais masturbé. Même lorsque Severus avait mis fin à leurs jeux, il avait refusé de se toucher. Si Severus ne l'y autorisait pas, il n'avait pas à se faire du bien.
Son visage tapait contre le dossier du fauteuil pendant que Severus, accroché à ses hanches, donnait des coups de butoir de plus en plus profonds. De temps à autres il l'insultait de chienne, de trou ambulant. Il lui disait qu'il n'était bon qu'à recevoir son sperme et Lucius rayonnait. C'était à quatre pattes, frustré et baisé qu'il prenait le plus son pied.
Soudain, Severus agrippa son sexe et serra fort, tordant presque ses testicules, ce qui arracha un cri au blond. Avec un grondement, il fit quelques allers et retours bien appuyés jusqu'à ce qu'il crache son sperme dans les tréfonds de Lucius.
Toujours la main serrée autour du sexe de son soumis, il se retira promptement et enfonça deux doigts dans son trou dilaté et rempli de foutre.
- Comme toujours Lucius, tu étais bien ouvert pour m'accueillir. Tu es vraiment une bonne chienne.
- Oui, monsieur.
- En revanche, je n'aime pas te voir bander. C'est indécent et indigne de ton rang.
- Vous avez raison, monsieur. Je ne devrais retirer du plaisir que de votre queue.
- Tu as bien retenu tes leçons Lucius. Mais je ne suis pas sûre que le savoir empêchera ton plaisir de naître. Après tout, tu es une chienne, tu as des besoins primaires.
Lucius ne répondit pas. Il n'y avait rien à répondre. Severus était dominant et il lui était soumis, c'était dans la nature des choses. Lorsque Severus disait quelque chose, c'était vrai. Rien ne lui faisait plus plaisir que de recevoir la preuve du plaisir de Severus. Lui seul savait la vraie nature du dominant, lui seul savait être à la hauteur pour le rendre heureux. Le potionniste le fit se retourner sur le dos et lui fit écarter ses jambes, exposant ainsi son sexe légerement bandé. Depuis longtemps il avait arrêté de faire confiance à sa bite, qui souvent trahissait son plaisir. Or, il ne devait prendre du plaisir qu'à travers son trou. En quelques années, il avait donc appris à ignorer son sexe. Pourtant, il bandait encore de temps à autres, notamment lorsque Severus le mandait. Il n'avait pas qu'un amant, mais il était celui qui avait le plus d'autorité, qui savait le plus comment le maîtriser.
Ainsi exposé, Severus pu voir que malgré la petite érection de Lucius, son sexe luisait déjà.
- Ts ts. Tu me déçois Lucius.
À ces mots, il claqua les couilles de son soumis. Le blond lâcha un cri de surprise. Le maître des potions ne s'arrêta pas pour autant. Toujours aussi sérieux, il claqua encore à plusieurs reprises le sexe et le testicules de Lucius jusqu'à ce que ses attributs rougissent.
Lucius gémissait de douleur.
- Tu me trouves sévère ? J'aurais dû l'être il y a bien longtemps. Tu m'appartiens totalement Lucius. Si je te dis que tu ne dois pas te toucher, tu n'as pas le droit.
- Je le jure ! Je ne me suis pas touché ! Severus (à ces mots, il reçut une claque encore plus cinglante sur ses bourses) MAÎTRE !
Severus parut satisfait et se leva pour fourrager dans ses affaires.
- Attends là.
Lucius était haletant, non plus de plaisir cette fois-ci mais d'appréhension. Il savait que Severus ne lui ferait jamais réellement mal. Ils avaient mis à jour leur contrat dès qu'ils avaient repris contact et tout ce que le maître des potions lui faisait subir avait été approuvé par lui-même. Mais il n'était pas à l'abri d'une surprise.
En effet, il sentait Severus échauffé, énervé. Était-ce en lien avec Potter ? Que se passait-il entre eux ? Il doutait que Severus et Potter aient passé un quelconque contrat ou que Potter soit assez soumis pour que Severus lui latte les couilles. À cette pensée, il sourit. Qu'est ce qu'il aimerait pouvoir être baisé pendant qu'il voyait Potter se faire latter les testicules.
Severus revint avec une petite boîte et s'accroupit entre ses jambes à nouveau. La position de Lucius était indécente, surtout compte tenu de son statut. Sur le dos, non seulement son sexe était exposé mais son trou, d'où béait le sperme de Severus, aussi. Lucius avait un visage d'ange déchu, prêt à toutes les luxures.
- Lucius, je ne peux pas te faire confiance, tu comprends ?
- Oui, maître.
- Tu as été une mauvaise chienne. Tu es trop en chaleur.
- Oui… Avec ça, je ne m'inquiéterai plus pendant que tu n'es pas avec moi.
Severus sortit de la boite une sorte d'objet en métal en forme de sexe au repos et qui semblait s'adapter à ses attributs. Il comprit immédiatement qu'il s'agissait d'une cage pour y enfermer sa queue et ses couilles et il s'agita contre le fauteuil.
- Maitre s'il vous plaît. Ne faites pas ça ! Je peux rester ici avec vous ! Je ne me toucherai pas je le jure.
- Lucius, tu sais bien que plus tu supplies, plus j'en ai envie. Et tu sais aussi très bien que tu ne peux pas rester ici. Tu me distrairais trop. Allons, ne sois pas ridicule. C'est le seul moyen pour moi de contrôler totalement ton plaisir.
Lucius ferma les yeux. Cette cage n'était pas dans le contrat. Aussi Severus attendait son consentement. Il savait également que Severus finirait par lui retirer. Mais quand ? C'était un gage de confiance énorme. Mais il voulait faire plaisir à son maître. Il écarta encore plus les jambes, faisant signe qu'il était prêt. Il rouvrit les yeux mais les laissa fixer sur le sol. Ce gage de soumission l'enfonçait encore plus profondément dans sa dépendance à Severus.
Lorsque le professeur mit en place la cage, le contact froid sur sa queue le fit frissonner. De plus, en se levant, il se rendit compte qu'elle pesait un petit poids. Il marcha quelques pas sous le regard satisfait de son maître. De lui-même, il se remit à quatre pattes pour effectuer quelques pas.
- C'est vrai que tout compte fait, je pourrai m'habituer à avoir une chienne à la maison.
Le regard de Severus était sombre mais Lucius le savait lubrique. Le brun n'aimait rien de plus que la pure soumission. Que diable était-il allé faire avec Potter ?
Alors, ça vous a plu ? Petit spoiler : ne vous attachez pas trop à Lucius...
Titre du prochain chapitre : Un trou parmi tant d'autres
