Hello!
Petit OS qui prend place juste après les évènements de l'épisode 13 de la saison 1. Enjoy! *-*
Vivichan10
OS: L'uniforme
Ugh, cela lui faisait ressentir tout un tas de choses… Gibbs était rentré chez lui après une enquête épuisante sous énormément d'aspects. Non seulement il avait manqué de peu de se faire exploser le crâne par un sniper et surtout il avait dû se réfréner de toutes ses forces pour pouvoir respecter sa stupide règle n°12.
Kate en uniforme. Kate en uniforme de la Marine aurait pu lui faire oublier chaque règle jamais écrite depuis les douze commandements. C'était une belle femme, une très belle femme, mais il avait jusqu'alors aimé penser qu'il l'appréciait plus pour ses qualités humaines et d'enquêtrice que pour son physique. Il était tout de même plus évolué que Tony, ou qu'un ado de quinze ans - ce qui sous certains aspects était la même chose - et pourtant… Cette journée avait mis cette certitude à l'épreuve. Ses cheveux bruns relevés en un chignon stricte, les décorations sur sa veste, le respect qu'elle avait eu pour ce que signifiait cet uniforme et… ses fesses dans cette jupe! Toutes ces choses étaient en constante répétition dans l'esprit fatigué de Gibbs. Et cela avait un impact certain sur son corps, impact qu'ils n'osait même pas s'avouer. Qu'est-ce qu'il aurait donné pour avoir un peu moins d'honneur et de pouvoir avoir le cran de sauter dans sa voiture en direction de l'appartement de Kate dans la seconde… Le bourbon et la fatigue aidant, il ne put cependant pas résister à lui passer un appel. Ce n'était pas risqué un appel. Rien de plus innocent.
-Allo? répondit Kate au bout de quelques sonneries. Il avait dû la réveiller, et il s'en voulait un peu, mais il devait lui parler.
-Kate…
Le silence flottait sur la ligne. Il n'avait pas du tout pensé à ce qu'il pourrait lui dire, idiot qu'il était, il avait agi sur une impulsion parce qu'il voulait entendre sa voix et maintenant il n'avait absolument rien d'intelligent ou de censé à lui dire pour justifier son appel. Il ne pouvait clairement pas lui dire que son postérieur moulé dans une jupe militaire le gardait éveillé.
-Gibbs? Il est tard et l'enquête était longue…
-Je… oui, désolé. Je voulais juste, hum…
De mieux en mieux! Voilà qu'il bafouillait. Quel sorte de sortilège lui avait-elle lancé dans son uniforme sexy? Oh, voilà qu'il y repensait et cela ne l'aidait clairement pas à aligner des pensées cohérentes. Il déglutit péniblement et il dit enfin:
-Je voulais te dire que tu as fait du bon travail.
Même lui savait que Kate n'y croyait pas une seule seconde. Premièrement, il le lui avait déjà dit tout à l'heure avant qu'ils ne quittent le bureau et surtout, il ne l'aurait, en temps normal, jamais appelé au beau milieu de la nuit pour un compliment pour son travail, en tout cas pas dans son état normal. Mais Kate étant Kate, elle qui ne manquait jamais de classe, elle décida de ne pas relever cette évidence et de l'envoyer promener et au lieu de cela, elle répondit en gloussant doucement:
-Euh… merci. Est-ce qu'il y a autre chose dont tu voulais me parler?
Il devait vraiment être dans un état second, car il s'entendit répondre:
-Oui, je voulais aussi noter que l'uniforme te va très bien et que j'étais heureux que tu sois celle qui la porte.
-Oh… dis-moi si je me trompe… serais-tu en train de flirter avec moi?
-Ça dépend… ça marche?
Cette fois-ci, le rire de Kate était franc, comme si elle trouvait l'idée même de Gibbs flirtant avec elle impossible. Il était étonné par cela. Les hommes se bousculaient pour son attention et malgré tout cela, elle en était toujours surprise… ne s'était-elle jamais regardée dans un miroir? Correction: s'était-elle vue dans cet uniforme?
Elle cessa de rire et dit, si doucement qu'il failli ne pas l'entendre:
-Tu… flirtes avec moi? Pour de vrai.
Il y avait quelque chose dans son ton de voix, dans l'incertitude et l'espoir qu'il y décelait, qui le laissa muet pendant quelques secondes. S'il répondait à sa question, il n'y aurait pas de retour en arrière.
Tant pis! Il n'y avait qu'une vie et il avait bien gagné le droit de ne pas faire le choix raisonnable pour une fois:
-Oui, Kate, je flirte avec toi. Parce que te voir en uniforme aujourd'hui a réveillé en moi tout un tas de choses que je n'osais m'avouer avant… tu étais si… sexy!
-Oh! Oh…
Il pouvait l'entendre rougir, si tant est que cela soit possible. Cette femme était incroyable, comment pouvait-elle ignorer l'effet qu'elle avait sur les hommes? Sur lui?! Elle ne dit rien pendant quelques secondes, et puis elle murmura:
-Tu étais aussi très sexy en uniforme.
-Agent Todd, serais-tu en train de flirter avec moi?
-Ça dépend… Ça marche?
Il grogan malgré lui de désir et répondit du tac au tac:
-Merde oui! Ça marche plus que bien. Est-ce que je peux venir chez toi?
Il ne pourrait plus jamais dormir s'il ne pouvait pas la voir, la tout de suite.
-J'ai encore l'uniforme chez moi, est-ce que je dois le porter pour toi?
Il manquait d'air en s'imaginant tout ce qu'il pourrait lui faire dans ledit uniforme - ou sans d'ailleurs - et il se sentit soudainement très serré dans son pantalon. Il se serait bien pincé pour voir s'il ne rêvait pas.
-S'il te plaît, oui.
-Très bien, autre question… tu aimes la lingerie? Ou tu préfères sans?
-Si j'aime la lingerie…
S'il aimait la lingerie?! Cette femme était dangereuse!
-Kate… je t'en supplie ne m'en dis pas plus ou je risque d'avoir un accident sur la route de ton appartement. J'arrive tout de suite.
-Je vous attends, sergent!
Il raccrocha en attrapant ses clefs et sa veste. Si en plus elle utilisait son grade dans la Marine, il ne répondait plus de rien. Il espérait sincèrement qu'elle savait ce pour quoi elle avait signé.
Il avait failli défoncer l'entrée de l'appartement de Kate quand elle n'avait pas tout de suite répondu à ses coups frénétiques sur le bois de sa porte, mais heureusement elle avait fini par lui ouvrir en lui souriant comme jamais il ne l'avait vue sourire. Elle portait l'uniforme, mais ses cheveux étaient lâchés en cascade sur ses épaules et les boutons de son col étaient déboutonnés. Quand il en aurait fini avec elle, sa tenue serait encore plus en désordre, il s'en faisait la promesse. Semper Fidelis!
Elle l'attira à elle en le prenant par la chemise et il ne se réfréna plus. Il l'embrassa comme si sa vie en dépendait. Sa bouche était si douce contre la sienne, elle avait le goût sucré de l'interdit et il sut dès lors qu'il n'y avait plus de retour en arrière possible. Quand on y goûtait - à des lèvres comme celles de Kate Todd - on en voulait toujours plus.
Il posa ses mains sur ses hanches et releva un peu le tissu de sa jupe pour caresser sa peau de la pulpe de ses pouces. Elle gémit contre lui et passa ses bras autour de sa nuque. Entre deux baisers, elle le guida dans son appartement jusqu'à sa chambre et directement dans le lit défait d'où il l'avait tirée quelques minutes plus tôt. Les draps imprégnés de son odeur et le corps chaud de Kate sous le sien étaient un cocktail parfait pour lui faire perdre la tête. Il se mit sur ses coudes au-dessus d'elle pour l'admirer un instant et il sourit. Il était un sacré veinard.
-Autant j'aime te voir ainsi, autant j'ai vraiment envie de t'enlever tes vêtements Kate. Est-ce que je peux?
Il était un gentleman - dans son genre - et surtout il voulait vraiment être certain qu'elle voulait ceci tout autant que lui le voulait. Ils étaient deux sur ce bateau.
-Crois-moi, j'ai choisi avec soin quoi porter en dessous Gibbs, rien que pour toi. Alors, dépêche toi de me l'enlever cet uniforme ou je vais le faire moi-même, dit-elle en lui caressant la joue.
Il ne faudrait pas le lui répéter, ça c'était certain. Il commença par défaire le restant des boutons de sa chemise pour découvrir sa poitrine parfaite enfermée ou plutôt emballée - emballée parce que c'était clairement un cadeau pour lui - dans de la dentelle bleue foncée suffisamment fine et transparente pour qu'il puisse voir ses tétons dressés de plaisir en dessous. Il en prit un en bouche par-dessus le tissu et Kate sous lui gigota en produisant le plus doux des sons qu'il n'ait jamais eu l'honneur d'entendre. Il entreprit ensuite de lui enlever sa chemise pour de bon et il releva sa jupe jusqu'à son ventre. Elle portait un string assorti au soutien-gorge, qui lui aussi ne cachait rien ou presque de son anatomie et il avala sa salive avec difficulté. Nom de Dieu! Il devrait être fait saint pour avoir résisté aussi longtemps avant d'enfin pouvoir accéder à l'Eden qu'était son corps. Il caressa la peau si douce entre ses cuisses et se retint à grande peine d'aller trop vite et de griller les étapes. Elle méritait toutes les attentions qu'il avait à offrir. Il remonta vers son visage pour l'embrasser et puis il l'embrassa dans le cou et vint mordiller son épaule. Il avait envie de la couvrir de baisers, de la bercer de mots doux…
-Si parfaite…
-Tu es aussi plutôt irrésistible, dit-elle en commençant à le dévêtir, les yeux noirs de plaisir.
De son côté, il lui enleva ensuite son soutien-gorge et puisqu'il ne pouvait vraiment pas attendre plus longtemps, son string suivit très vite. Il était maintenant nu et elle ne portait plus
que sa jupe enroulée sur sa taille. Cette image était sûrement la chose la plus érotique qui soit et il n'en revenait pas d'être l'heureux élu à être spectateur de cette merveille.
-Est-ce que je peux? dit-il très sérieusement.
-Gibbs, je t'en supplie! Fais tout ce que tu veux de moi!
Il hocha la tête. Il glissa entre ses jambes et embrassa ses cuisses, se rapprochant peu à peu de son sexe luisant. Il finit par le lècher sur tout son long et Kate prononça un chapelet de gros mots qui le firent rire tout contre elle. La petite fille sage catholique était bien loin ce soir…
Il la lécha encore et encore, la goûtant, s'émerveillant des sons que sa gorge produisait quand il faisait quelque chose de particulièrement agréable et il finit par accompagner sa langue de ses doigts. D'abord en venant taquiner son clitoris et puis en entrant en elle. Il avait bien du mal à aligner des pensées cohérentes tant tout cela était parfait. Kate était parfaite. Ses doigts dans ses cheveux, ses hanches qui se levaient au rythme de ses va-et-vient, ses halètements envoûtants le rendaient toute chose.
-Mince Kate, je vais exploser avant même d'être en toi.
Elle rit doucement, les yeux fermés et il la lécha une dernière fois avant de revenir à sa hauteur pour qu'elle se goûte sur ses lèvres. Elle lui mordilla la lèvre inférieure et il la quitta à regret pour fouiller dans la poche de sa veste qui traînait maintenant au sol. Il attrapa un préservatif - qu'il était heureux de ne pas avoir oublié en se précipitant hors de la maison plus tôt dans la soirée - et il l'enfila.
Yeux ancrés dans ceux de Kate, il mit son sexe à l'entrée du sien, applicannt une légère pression qui les fit frissonner d'anticipation tous les deux.
Kate le prit en main… Impatiente? Il aimait ça… et doucement elle le guida en elle. C'était ce qu'il aimait par dessus tout: ce moment où on commence à peine à s'habituer à l'autre, où tout est un peu trop bouleversant, un peu trop incomparable, un peu trop irrésistible, ce moment où il n'y a plus qu'un homme et une femme et où tous les sens sont en alerte. Et alors vient la plénitude. Il pourrait mourir ici en paix, sans rechigner.
Doucement, il commença de lents va-et-vient mais bientôt il accéléra le rythme. Tout était si parfait. Elle était si parfaite.
Quelques heures plus tard, peu avant le lever du jour:
Kate dormait encore. Nue, étalée sur lui, exquise de beauté. Lui, il n'arrivait pas à trouver le sommeil. Il avait peur que s'il fermait les yeux tout ceci ne serait en fait qu'un rêve, ou pire encore, que quand ils se réveilleraient, Kate viendrait à regretter d'avoir couché avec lui. Cela pourrait potentiellement le détruire s'il était tout à fait honnête avec lui-même et avec ses sentiments. Il avait répondu à des instincts primaires en venant la trouver chez elle au beau milieu de la nuit, mais… mais il était épris de cette femme et ce depuis des mois. Maintenant qu'il l'avait sentie se détendre dans ses bras, maintenant qu'il l'avait entendue gémir son nom, il ne voulait plus jamais quitter ses bras. Si le lendemain elle se réveillait pleine de regrets, il ne savait pas vraiment ce qu'il pourrait faire. Il devrait peut-être prendre son bateau et disparaître en haute mer.
-Arrête de te tourmenter, Gibbs… marmonna Kate en caressant ses pectoraux de ses doigts fins, son visage encore enfoui dans son cou. Elle l'embrassa juste là, là où on pouvait sentir son pouls et elle continua: je peux presque entendre tes pensées. Dors…
-Katie… je ne suis pas vraiment l'homme idéal et tu es… toi. Cela serait normal que tu aies des doutes…
-Shh… je n'en ai pas, ok sergent Gibbs. Je te connais, grognon, mal léché, et tutti quanti, mais je ne changerai ma place contre aucune autre. Maintenant dors un peu et demain matin je te montrerai à quel point je ne regrette absolument rien.
Il l'embrassa sur le sommet du crâne et inspira une grande bouffée de son parfum fleuri. Du jasmin. Il aurait voulu la croire. Vraiment. Mais il n'avait jamais été chanceux en amour et tout ceci lui faisait vraiment peur. Il tenait plus que de raison à elle.
-Jethro…
Elle avait ouvert les yeux et le regardait avec tendresse et affection maintenant. Il voulait vraiment la croire, ce regard en disait tellement long. Elle soupira et prit sa main dans la sienne:
-Est-ce qu'il faut que je le mette par écrit pour que tu dormes enfin? Je ne vais nulle part… tu me plais et j'ai envie d'être avec toi.
Il rit doucement en ancrant ses yeux dans les siens.
-Ok… Je veux bien essayer de te croire.
-Bien.
-Bien…
Elle l'embrassa et puis elle se lova à nouveau dans son étreinte avec un petit soupir de bonheur.
-Bonne nuit Jethro.
-Bonne nuit Katie.
Il la serra un peu plus fort contre lui et il s'endormit en écoutant la respiration régulière de Kate. Le Soleil se leva, la journée commença et malgré toutes ses craintes, Kate ne regrettait toujours rien. Veinard qu'il était!
